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Déjà pionnier sur le continent en matière d’économie maritime, le Togo veut désormais exploiter au mieux tout son potentiel et le bassin maritime dont il dispose. Un ministère exclusivement dédié à la question a été créé pour la première fois, au sein du nouveau gouvernement, et s’occupera également des pêches et de la protection côtière.

A sa tête, un spécialiste du secteur, Edem Kokou Tengue qui a fait son entrée dans l’exécutif. L’ancien DG de la filiale togolaise de l’armateur danois Maersk et actuel président de l’Association professionnelle des compagnies de navigation et de consignation de navire au Togo (NAVI-TOGO), aura entre autres pour missions d’œuvrer pour une meilleure exploitation du Port de Lomé, seul port en eau profonde de la sous-région, du potentiel touristique du littoral ou encore des plateformes industrielles liées aux services de la mer.

A cela, s’ajoutera la poursuite de la politique de création des écoles et instituts de formation spécialisés pour préparer les jeunes aux métiers de la mer.

En juin 2019 à la faveur du Forum économique Togo-UE, l’ancien Premier Ministre béninois Lionel Zinsou avait estimé que le pays « est extrêmement en avance » sur tous les sujets liés à l’économie bleue.

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Deux mois après la réouverture des frontières aériennes et la reprise des vols, les autorités aéroportuaires ont fait le point avec les compagnies et partenaires. C’était mercredi, lors d’une réunion à l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).

Selon le patron de l’agence Dokissime Gnama Latta, près de 90% des actions planifiées ont été réalisées, conformément aux recommandations internationales (OMS, OACI, OOAS).

Plus de 15 000 personnes ont transité à travers la plateforme au cours de la période, et 31 cas positifs ont été détectés grâce aux diverses mesures mises en place par les autorités sanitaires. « Notre système est opérationnel et en avance sur le continent », a-t-il déclaré.

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Au Togo, le montant du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) pourrait être revu. Des discussions seront bientôt ouvertes sur la question, entre le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social et les partenaires sociaux.

Ce sera après l’adoption dans les prochaines semaines du nouveau code du travail, a indiqué le ministre chargé des relations avec les institutions de la République, Christian Trimua, qui a par ailleurs précisé que la nouvelle mouture met des garanties sur l’emploi.

L’actuel SMIG, qui oscille autour de 35 000-38 000 FCFA, est en vigueur depuis 2012. Malheureusement, il « n’est pas toujours appliqué partout », a déploré le porte-parole du Gouvernement.

Lancé il y a deux ans, dans l’optique de transformer structurellement et profondément l’économie nationale avec la création à l’horizon 2022, de 500 000 emplois, le Plan National de Développement espère bien parvenir à la réalisation des ses objectifs. Déjà, 200 000 emplois ont été créés sous ce plan, a révélé mercredi le porte-parole du gouvernement Christian Trimua.

« Nous avons réalisé 200 000 emplois, directs et indirects, déjà sous le PND » a indiqué l’officiel. Et si une réactualisation du plan est attendue, avec notamment des révisions au niveau des délais, en raison de l’impact de la pandémie du Covid-19, le gouvernement entend accroître cette politique de création d’emplois.

Cela passera entre autres par le renforcement des Très Petites, Petites et Moyennes entreprises : « Nous devrons donner les moyens de l’autonomisation aux jeunes et aussi faire en sorte que les secteurs culturels et sportifs qui ont beaucoup souffert de la pandémie soient pris en compte », a-t-il laissé entendre. Un autre pilier fondamental de l’économie nationale, l’agriculture, sera également mis davantage à contribution pour parvenir à cet idéal.

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« Consommer local ne doit pas se résumer en un simple slogan. Ceci doit plutôt se décliner et se traduire en un changement de paradigme, en un patriotisme économique, en un comportement citoyen de chaque Togolais ». C’est ce qu’a déclaré mardi le ministre en charge du commerce et de la consommation locale Kodjo Adedze, lors du lancement officiel du mois du Consommer local au Togo.

L’évènement auquel a pris part la Premier ministre Victoire Dogbé, de même que plusieurs membres du gouvernement, donnait ainsi le coup d’envoi des manifestations de cette initiative de l’Uemoa.

1 lancement

Si cette première édition verra l’élaboration d’une stratégie nationale de promotion de la consommation locale, l’organisation de panels de discussions et de concours, ou la visite des unités de transformations des produits locaux dans les cinq régions, il sera surtout « un cadre d’échanges sur les préoccupations et les défis des secteurs productifs de l’économie nationale, les chaînes de valeurs porteuses, les exigences de transformations des produits locaux dans le respect de l’éthique et des normes de qualité, les besoins en investissement… ».  

Kodjo Adedze a dans ce sens exhorté chaque Togolais à contribuer à promouvoir la consommation locale et à utiliser les services locaux pour encourager le potentiel national.

La cheffe du gouvernement a dévoilé à l’issue de la cérémonie, la plaque inaugurale du « Hall du Consommer Local ».

Si l’attrait entrepreneurial n’a pas faibli pendant le premier semestre de l’année, avec plus de 6000 nouvelles entreprises créées sur la période malgré le ralentissement de l’activité économique, il s’est maintenu au cours des trois mois qui ont suivi.

Ce sont au total 3 464 nouvelles entités qui ont été enregistrées au Centre de Formalité des Entreprises (CFE) durant le troisième trimestre : 1201 en juillet, 1181 en août et 1082 en septembre. Soit 500 de plus par rapport à la même période un an plus tôt.

75% de ces entreprises (soit 2 608) ont été créées par des Togolais, et les 25% restants par des étrangers (856).

Cette dynamique, si elle se poursuit, devrait permettre au Togo d’améliorer son record de nombre d’entreprises créées sur une année, 11 482 en 2019. A la date du 07 octobre, 9743 entités ont été enregistrées depuis le 1er janvier.

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Le processus de décentralisation entamé depuis quelques années et qui s’est matérialisé par l’installation des collectivités locales, ne faiblira pas avec le nouveau gouvernement. Le Togo ambitionne au contraire de compter sur chacune de ses collectivités locales, en les aidant à exploiter au mieux leur potentiel, pour créer davantage de richesses.

Un pas significatif a été posé dans ce sens, avec la création d’un département exclusivement dédié au développement des territoires, au sein du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation. Le rôle de son patron, Essomanam Edjeba (nommé ministre délégué), sera notamment d’assister les maires pour concevoir des politiques et des plans de développement communaux. 

« Nous devons décentraliser la prospérité, et le meilleur outil pour y arriver reste les collectivités locales », a d’ailleurs précisé la Premier Ministre Victoire Dogbé lors de sa déclaration de politique générale. Pour y parvenir, « les conseillers municipaux seront formés et des plans de développement municipaux seront élaborés et mis en œuvre, pour que chaque collectivité locale ait un positionnement optimal au sein de l’écosystème national », a annoncé la cheffe du gouvernement.

Cette nouvelle politique devrait permettre à chaque collectivité locale de disposer de son propre plan de mobilisation de ressources et de faire face à ses responsabilités. Le tout, « dans un esprit de concertation avec l’Etat ».  

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La Primature doit constituer la locomotive de la mise en œuvre de la vision de l’action gouvernementale et de la vision du Chef de l’Etat.

C’est l’une des principales annonces faites mardi par la Premier Ministre, Victoire Dogbé lors d’une rencontre avec le personnel du cabinet de la Primature et le Secrétariat général du Gouvernement.

1 PRIMATURE

La réunion qui a vu la participation des principaux responsables de tous les départements concernés, était surtout une séance de prise de contact avec la cheffe du gouvernement, en poste depuis quelques jours.

Dans la lignée de sa déclaration de Politique générale effectuée vendredi, Victoire Dogbé a de nouveau appelé à plus de célérité, d’efficacité, de rigueur et de synergie dans l’exécution des tâches des uns et des autres.  

Le Togo et 27 autres pays membres du Fonds monétaire international (FMI) vont bientôt bénéficier d’une nouvelle aide de l’institution, au titre de l’allègement du service de la dette.  

Réuni le 02 octobre dernier, le Conseil d’administration du Fonds a en effet approuvé le décaissement d’une deuxième tranche de 06 mois, après celle d’avril au plus fort de la pandémie de coronavirus.

Au total, 227 millions $ seront versés à l’ensemble des pays, leur permettant de prendre les mesures d’urgence nécessaires et adéquates, dans leur riposte contre la pandémie de Covid-19 et son impact.

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Attribuée via décret à la société Industrie Commerce Agrochimie-Investissement, (ICA INVEST SA) pour une période de 20 ans renouvelable, l’exploitation à grande échelle du gisement d’argile de Ledjoblibo enregistrera également la participation de Togo Invest.

Le ministère des mines et de l’énergie a en effet proposé à la holding d’Etat, de participer en tant que partenaire institutionnel, à ce programme qui doit favoriser la production de briques et de tuiles. Ceci, dans le but d’améliorer la gouvernance du projet qui s’inscrit dans l’axe 2 du Plan national de développement.

Les réserves de ce gisement situé sur une superficie de 98 hectares dans la préfecture de Dankpen, sont évaluées à un peu plus de 11 millions de mètres cubes, soit 18,8 millions de tonnes d’argile de « très bonne qualité », d’après les conclusions des études technologiques menées en amont.

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