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Le programme des Nations Unies pour le développement au Togo (Pnud) et la holding d’Etat Togo Invest ont signé jeudi à Lomé, un protocole d’accord destiné à unir leurs forces et à structurer leurs interventions, afin de mobiliser davantage le secteur privé togolais et international dans les secteurs porteurs de l’économie nationale.

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L’entente, qui va résumer l’étendue de leur coopération, s’articule autour de trois axes clés : les garanties sociales et environnementales, la responsabilité sociale et sociétale des entreprises (pour les projets dont Togo Invest est responsable), et l’économie verte et la lutte pour le changement climatique.

« Ce partenariat doit nous permettre en tant que principal bras financier de l’Etat, d’avoir accès aux ressources du Pnud qui est un acteur majeur dans le développement économique des nations », a déclaré le PDG de Togo Invest, Ekué Samuel Mivedor.  

L’ancien président du Parlement (2000-2005) Ouattara Fambaré Natchaba est décédé jeudi à 75 ans des suites d’une maladie. Homme politique et universitaire (professeur de droit à l’Université de Lomé depuis 1992), l’illustre disparu a marqué la vie politique du pays.

Dans un message, le ministre chargé des relations avec les Institutions de la République Christian Trimua a rendu hommage à, « un des grands bâtisseurs » de la Nation Togolaise.

« Sa contribution à notre vie constitutionnelle, institutionnelle et politique, ses précieux enseignements resteront inaltérables dans notre souvenir. Nous nous inclinons devant la mémoire de l'illustre disparu et exprimons à la grande famille Natchaba notre compassion. », a écrit le porte-parole du Gouvernement.

Le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé s’est également exprimé via ses comptes officiels, saluant la mémoire « d’un vaillant et combattif homme d'État qui s'est consacré au service à la nation ».

vendredi, 16 octobre 2020 09:41

MCC : le Togo vise toujours le Compact

Eligible depuis 04 ans à un programme du Millenium Challenge Account (MCA) et déjà bénéficiaire du Threshold, le Togo a toujours en ligne de mire le programme Compact. Le pays compte en ce sens maintenir le cap de ses réformes, qui lui ont permis de valider en 2019, 14 indicateurs sur les 20 requis sur la Carte des Scores.

C’est ce qu’a affirmé jeudi le Premier Ministre Victoire Dogbé au Directeur Général du Millenium Chalenge Corporation (MCC), Sean Cairncross, lors d’une rencontre à la primature. Le responsable de l’agence gouvernementale américaine séjourne au Togo dans le cadre d’une tournée régionale.

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Les échanges, élargis à l’ambassadeur Eric Stromayer, ont essentiellement porté sur la coopération entre le Togo et le MCC, ainsi que les efforts du pays pour améliorer sa gouvernance.

Pour rappel, le programme Compact est l’un des plus importants outils de financement octroyés par les Etats-Unis aux pays en développement.

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Troisième infrastructure du genre pour le Togo après ceux de Cinkassé (avec le Burkina) et de Noépé-Akanu (avec le Ghana), le poste de contrôle juxtaposé de Sanvee Condji-Hilacondji, situé à la frontière avec le Bénin, sera bientôt opérationnel. L’infrastructure pratiquement achevée, affiche à ce jour un taux d’exécution de plus de 98%, selon un rapport de la commission de contrôle de travaux.

Le futur joyau qui participe à l’intégration régionale dispose d’ores et déjà de bâtiments, parkings gros porteurs ou encore de guichets de formalités douanières et policières nécessaires à son fonctionnement.

Une fois ouvert, il devrait permettre de simplifier considérablement les transports et les déplacements transfrontaliers de personnes et de biens, réduire les longues files d’attente aux frontières, simplifier les procédures ou encore supprimer les différentes barrières tarifaires non liées au transit.

Autre point important, l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers qui doit permettre de lutter plus efficacement contre la fraude et assurer la fiabilité et la transparence des transactions sur cet axe routier. Cette interconnexion est d’ailleurs déjà effective à la frontière avec le voisin du nord.   

Les travaux de construction du poste de Hilacondji ont coûté environ 8 milliards FCFA, financés par Lomé et Porto-Novo, avec l’appui de la Banque Africaine de Développement.

Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) entamera la semaine prochaine sa phase de réparations collectives dans la Région Centrale. L’institution a annoncé mercredi des sessions d’indemnisation des victimes individuelles, dans les préfectures de Sotouboua, Blitta et la plaine de Mô, du 19 au 30 octobre 2020.

Comme pour les opérations qui se tiennent depuis le début de la crise sanitaire, les activités se dérouleront dans le strict respect des mesures barrières (port de masque, dispositifs de lavage, prise de température obligatoire, organisation par groupes…).

Les victimes concernées, dont les noms sont affichés dans les locaux de leurs mairies et préfectures de résidence, ainsi que sur le site web du HCRRUN, sont priés de respecter les dates de programmation, afin d’éviter les attroupements, a insisté la Présidente Awa Nana Daboya.

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Le ministre en charge des enseignements primaire, secondaire et technique, Dodzi Kokoroko a procédé cette semaine à une série de nominations au sein du secteur de l’éducation nationale.

Kokou Ezih, Inspecteur de l’Education nationale est nommé Inspecteur général de l’Education et Doyen de l’Inspection générale de l’Education.

L’Administrateur des Sciences de l’Education Kpomégni Kossi Tsali, est promu Directeur de la Planification de l’Education et de l’Evaluation.

Nana Sandou Tchassanti Ali-Tagba, Administrateur civile est nommée Secrétaire permanente du Conseil national de l’Enseignement scolaire permanent.

Enfin les Inspecteurs de l’Education nationale Yawo Dotsé Dara-Ahato et Tei Mani Perezi, sont nommés respectivement Directeur des Enseignements préscolaire et primaire, et Directeur des Examens, Concours et Certifications.

Tous ont été nommés par intérim.

Quelques semaines après le rebasage de son PIB, le Togo retourne sur le marché financier régional afin de mobiliser les 60 milliards FCFA prévus dans son agenda pour boucler l’année.

Une émission simultanée d’obligations assimilables du Trésor (OAT), a été lancée cette semaine avec, dans le viseur, 25 milliards de FCFA recherchés d’ici le 23 octobre. Les OAT ont une maturité de 5 et 7 ans, et sont respectivement assorties de taux d’intérêts de 6,4% et 6,5%. La valeur nominale unitaire de ces emprunts est de 10 000 FCFA. Le reste des informations est consultable sur le portail de l’agence UMOA-Titres.

Comme pour les précédentes émissions, le montant retenu à l’issue de cet appel public à l’épargne servira à assurer les besoins de financement du budget de l’Etat.

Le troisième trimestre a été faste pour le Togo, qui a levé au total 218 milliards FCFA sur le marché régional.

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mercredi, 14 octobre 2020 16:38

Le Togo passe au budget programme

Après deux jours consacrés à l’exploration de la feuille de route quinquennale, les membres du gouvernement ont entamé ce mercredi une session consacrée à l’élaboration du budget-programme 2021. Ce dernier, basé sur des résultats précis à atteindre au bout d’une période donnée, est un instrument de gestion efficace et de planification qui privilégie la performance, et combine des actions prioritaires à réaliser sous des contraintes de ressources matérielles, financières et humaines.

S’il s’inscrit dans le cadre de la politique d’assainissement des finances publiques en lien avec les directives de l’Uemoa, il doit surtout permettre d’instaurer une plus grande cohérence entre les objectifs de développement et les capacités budgétaire du pays.

Le nouveau mode de gestion qui s’étalera sur trois ans avec plusieurs indicateurs de performance et un contrôle plus affirmé, sera surtout marqué par la déconcentration des procédures d’ordonnancement des dépenses publiques qui seront désormais dévolues aux départements ministériels. En rupture avec le budget de moyens où seul le ministre de l’économie et des finances était l’ordonnateur principal.

Pour rappel, il y a un an, l’exécutif avait soumis au Parlement, un budget programme test, à exécuter en parallèle.

Le deuxième jour du séminaire gouvernemental ouvert lundi a été particulièrement marqué par un acte inédit dans l’histoire de la gouvernance politique nationale : plusieurs membres de la nouvelle équipe ont pris des engagements écrits de travailler d’arrache-pied pour atteindre les objectifs fixés par la nouvelle feuille de route stratégique pour les 05 prochaines années.

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Il s’agit particulièrement de ministres dont les portefeuilles se positionnent en bonne place sur les chantiers prioritaires du quinquennat. L’action, si elle traduit un peu plus la volonté du Président de la République et du nouveau Premier ministre de gouverner autrement en mettant l’accent sur la responsabilité, le travail, l’efficacité et le compte rendu, veut surtout accélérer la recherche des résultats pour le bien-être des populations.

« Bilan et obligation de résultats » devront surtout caractériser le travail de l’actuel exécutif.

Ces travaux aux allures de mobilisation de troupes s’achèvent ce mercredi.

Alors qu’elle connait depuis une décennie une progression soutenue, passant de 8 à 25 millions de têtes entre 2011 et 2017, la filière avicole pourrait maintenir cette tendance haussière sur les prochaines années. La production annuelle de viande de volaille, actuellement établie à 23 360 tonnes pourrait voir triple et passer à 61 702 tonnes d’ici 2023.

Dans son sillage, celle d’œufs de consommation devrait également suivre le rythme, grimpant de 188 millions d’unités à 250 millions sur la période.

C’est l’engagement pris par les acteurs du secteur, soutenus par le gouvernement et les partenaires techniques et financiers. L’objectif in fine, est d’améliorer ainsi la productivité nationale et revoir à la baisse les prix des produits avicoles livrés aux consommateurs. Mieux, il s’agit de maintenir en haut de tableau cette filière identifiée comme « stratégique » dans le Plan national de Développement, et qui pourrait créer plus de 150 000 emplois décents d’ici 2025 selon les projections.

Pour l’heure, de nombreuses actions ont déjà été engagées ou en cours de mise en œuvre pour baliser le terrain à ces objectifs : autorisation préalable avant toute importation de produits avicoles, interdiction d’importation de croupions de dinde, création prévue d’instituts de formation dédiés à l’élevage, etc.