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Après son gain de 10 places dans l’édition 2019 du classement mondial sur la Liberté économique, le Togo s’offre une nouvelle progression en 2020. Le pays fait un bond de 18 places et se classe désormais 140ème au monde (sur 180) et 27ème sur les 47 pays d’Afrique subsaharienne, où il progresse de 06 places.

L’index, publié par la fondation américaine Héritage, crédite le Togo d’un score de 54,1 sur 100, en augmentation de près de 3,8 points par rapport à l’an dernier (50,3). Selon le think tank, cette progression est surtout à mettre à l’actif de la santé budgétaire du pays. D’autres indicateurs comme l’efficacité judiciaire, l’intégrité gouvernementale, les dépenses du gouvernement ou la liberté commerciale sont en net progrès.

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L’an dernier, le classement avait mis en avant les efforts du pays en termes d’amélioration de la santé fiscale et des droits de propriétés.

Pour rappel, l’« Index of economic freedom » mesure depuis 1995 la liberté économique dans le monde, sur la base de 12 indicateurs quantitatifs regroupés en 04 grandes catégories : l’Etat de droit, la prépondérance du gouvernement, l’efficacité réglementaire et les marchés ouverts.

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Au Togo, au moins 20 000 logements sociaux sortiront de terre d’ici les deux prochaines années. Ce programme, déjà inclus dans le Plan national de développement, a été de nouveau rappelé par le ministre en charge l’habitat dans son adresse à la Nation à l’occasion de la journée mondiale de l’habitat célébré ce lundi.

L’évènement placé cette année sous le thème « Logement pour tous et amélioration de l’environnement urbain » a également été l’occasion pour Koffi Tsolenyanu de décliner quelques-unes des mesures que prend le Togo pour promouvoir le logement décent et l’amélioration du cadre urbain, dans un contexte de détérioration de la situation sur le plan mondial (1 milliard de personnes vivent aujourd’hui dans les bidonvilles et 10 millions sont sans abris).

On citera entre autres, l’aménagement et la gestion des espaces publics et verts, la création d’un fonds spécial pour le développement de l’habitat, l’adoption de lois réglementant les professions d’architectes, urbanistes, géomètres, ingénieurs et des acteurs immobiliers. Également, la vulgarisation en cours du nouveau code foncier et domanial.

Pour rappel, plus de 20 000 autres logements ont été construits depuis 2005.

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Le secteur des transports va connaître de profondes réformes. La récente constitution d’un nouveau gouvernement a permis de jeter les premières bases, avec la création d’un ministère des transports routiers, aériens et ferroviaires.

Ce département, précédemment associé à celui des infrastructures, sera dirigé par Affoh Atcha-Dédji. Il devra notamment prendre en compte le développement d’un secteur caractérisé par une couverture de réseau routier en progrès, un port en eau profonde en plein essor, un trafic aérien en croissance, et un réseau ferroviaire vétuste et plus très performant.  

Un intérêt particulier sera d’ailleurs accordé à ce dernier secteur. L’objectif du gouvernement, est de matérialiser l’ambition déclinée dans le Plan national de développement, de devenir un hub logistique d’excellence.

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Le Togo dédie un ministère au désenclavement

Après neuf premiers mois marqués par des succès à chaque sortie, malgré la situation liée au Covid-19, le Togo entend maintenir la dynamique sur le marché financier de l’Uemoa. Le Trésor envisage en effet de mobiliser au total 60 milliards FCFA au 4ème trimestre, pour boucler l’année.

Deux émissions d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT) d’un montant global de 40 milliards et une de Bons Assimilables (BAT) de 20 milliards sont ainsi prévues et déjà programmés, a indiqué l’agence UMOA-Titres.

Une première opération est d’ailleurs annoncée pour le 23 octobre prochain, avec dans le viseur, 25 milliards FCFA.

Au total, les Etats de l’Union prévoient de lever 818 milliards FCFA sur le marché régional au cours de ce dernier trimestre.

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Annoncée comme l’une des grandes priorités du Chef de l’Etat pour son nouveau quinquennat, la question du désenclavement des zones rurales va désormais pouvoir prendre toute sa place au cœur de l’action gouvernementale. Le nouvel exécutif dont la liste a été publiée jeudi, y consacre un département à part entière qui sera dirigé par Bouraïma Kanfitine Tchede Issa.

Dénommé « Ministère du Désenclavement et des pistes rurales », il aura pour mission de poursuivre les efforts déjà déployés dans le passé. Ce sera « un nouveau département d’importance capitale pour le transport et l’écoulement des produits agricoles, quand on sait que l’acheminement des produits des zones enclavées vers les villes reste une source de préoccupation majeure pour les populations qui vivent dans les localités isolées », a indiqué le nouveau directeur de la communication présidentielle, Kouessan Yovodevi en revenant sur la feuille de route et les principales attributions du gouvernement Dogbé.

Le Togo veut franchir un nouveau cap sur ce segment, en vue de faciliter l’émergence rapide des pôles régionaux générateurs de croissance, et le nouveau ministre, déjà auparavant en charge de l’équipement rural et de l’hydraulique villageoise, devra s’atteler à mettre en musique cette ambition.

Un programme de connectivité des zones rurales est prévu. 4000 km de pistes rurales et 400 km de routes seront construites, destinées à rendre toutes les communautés accessibles par la route.

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a officiellement nommé par décret ce jeudi 1er octobre 2020, Kouessan Joseph Yovodevi au poste de Directeur de la communication et de l’information de la Présidence de la République Togolaise.

Ancien Directeur de la Télévision Togolaise (TVT), il remplace à ce poste Toba Tanama qui avait dirigé ce département durant les 04 dernières années.

Anciennement ministre du développement à la base, de l’artisanat et de l’emploi des jeunes, la Premier Ministre Victoire Dogbé a officiellement passé le témoin ce vendredi à la nouvelle ministre Myriam Dossou et aux ministres Dodji Kokoroko et Kokou Odin. Ceci, lors d’une cérémonie de passation tenue au siège du ministère.

Myriam Dossou de Souza-D’Almeida, précédemment directrice générale de l’Institut national de l’assurance maladie (Inam) est désormais en charge du portefeuille du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes.

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L’ancien Président de l’Université de Lomé, Prof Dodzi Kokoroko voit le département de l’artisanat ajouté à son portefeuille des Enseignements primaire, secondaire et technique.

Eke Kokou Odin est délégué auprès de ce dernier, chargé de l’Enseignement technique et de l’artisanat.

Victoire Dogbé a félicité les nouveaux ministres et appelé les personnels des différents départements à une franche collaboration.

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Le nouveau gouvernement en quelques points

Quelques heures après sa constitution, le gouvernement sera devant la Représentation nationale cet après-midi, a annoncé le ministre en charge des relations avec les Institutions de la République.

La session prévue pour 15h, sera l’occasion pour la Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé de présenter le programme d’action de la nouvelle équipe, et de solliciter un vote de confiance du Parlement.

Dès sa nomination, la Cheffe du gouvernement avait annoncé son intention de poursuivre et d’intensifier l’action gouvernementale, dans la lignée des actions entreprises par la précédente équipe.

Togo Invest, principal bras armé financier de l’Etat chargé de conduire le développement et la mise en œuvre d’investissements stratégiques au Togo, va se doter dans les prochains jours d’un nouveau plan.

Ce document qui couvrira la période quinquennale 2021-2025, lui servira de cadre de référence pour sa planification opérationnelle. Il doit également lui permettre d’apporter des solutions innovantes et durables en vue d’identifier des ressources de financement, d’attirer plus d’investissements à fort impact socio-économique et de renforcer son positionnement stratégique.

Le processus d’élaboration de ce plan, lancé depuis le début du mois de septembre, devrait être bientôt finalisé et soumis à validation.

En rappel, la holding d’Etat dirigée par Samuel Ekue Mivedor est en charge de la mise en œuvre de plusieurs grands projets comme le Port sec de Cinkassé, la ligne ferroviaire Lomé-Cinkassé, le projet de Zone Economique Spéciale, la plateforme logistique multiservices ou encore Kekeli Efficient Power.

La nouvelle équipe gouvernementale formée le 1er octobre révèle une jeune ministre. A 29 ans, Mawougno Aziablé a été nommée par le Chef de l’Etat, Ministre délégué auprès du Président de la République chargé de l’énergie et des mines.

S’il est pour le moment inconnu du grand public, le nouveau visage du secteur énergétique togolais est tout de même paré pour ce poste. Ingénieure d’exploitation gazière depuis 2013 chez le leader français du transport de gaz GRTgaz, (filiale d’ENGIE, 3ème plus grand groupe mondial dans le secteur de l’énergie), et avant cela Assistante Chef Projet à INEO-GDF SUEZ, Mawougno Aziablé s’est d’abord fait un nom au Togo.

Titulaire d’un BAC C4, elle entre à l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs (ENSI) de l’Université de Lomé où elle s’illustre et obtient une bourse d’excellence pour des études en France.

Là, elle décroche en 2012 un diplôme d’ingénieur en génie mécanique à l’École nationale d’ingénieurs de Metz (ENIM), puis se fait accepter l’année suivante par l’Ecole nationale supérieure des Mines de Paris. A Mines ParisTech, elle se spécialise en Ingénierie et gestion du gaz.

Son admission à Sciences Po, en 2018 marque un tournant décisif dans sa carrière, jusque-là purement technique. Elle y obtient un master exécutif en politiques et management du développement.

Nommée en remplacement de Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon, puis directement rattachée à la Présidence de la République, Mawougno Aziablé aura principalement pour mission de conduire la mise en œuvre de la stratégie nationale d'électrification du Togo, fortement axée sur la promotion des sources propres, ainsi que les grands projets structurants dans le secteur des énergies.

Le Togo s’est en effet donné l’ambition depuis quelques années, d’atteindre l’électrification pour tous d’ici 2030, mais en s’assurant que ce soit « une électrification respectueuse de l’environnement ».