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vendredi, 23 octobre 2020 10:14

Nouveaux diplomates reçus à la Primature

Le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé a poursuivi jeudi ses entretiens avec les diplomates et personnalités en exercice dans le pays. Des audiences ont été accordées à l’ambassadeur d’Egypte et à la Représentante-résidente de la Banque Mondiale.

En fin de mission après deux années passées au Togo, Hossam Hussein a fait ses adieux à la Cheffe du Gouvernement et fait le bilan de la coopération entre Le Caire et Lomé. « Nos relations sont excellentes et les liens entre les deux pays se sont renforcés », a indiqué l’ambassadeur.

De son côté, Hawa Cissé Wagué s’est pour sa part félicitée de la nouvelle politique du gouvernement et réitéré la volonté de la Banque d’accompagner cette dynamique. A l’instar de l’UE la veille, l’institution de Bretton Woods ajustera son intervention au Togo, « pour plus d’inclusion sociale, plus d’emplois décents, de modernisation dans le pays et de digitalisation », a indiqué la Représentante.

Afin de répondre efficacement aux risques climatiques, le Togo s’est doté d’une feuille de route dans le secteur environnemental qui accorde une grande importance à l’état des côtes nationales. D’ici 2025, le gouvernement ambitionne de protéger 90% du littoral contre l’érosion côtière.

Une action d’urgence sera d’ailleurs bientôt engagée sur le segment Gbodjomé-Agbodrafo dans le cadre du projet WACA-ResIP, afin de réduire la vulnérabilité des populations et renforcer leur résilience.

La dégradation de l’environnement côtier est l’une des principales préoccupations des pouvoirs publics dans le secteur de l’environnement, avec la restauration du couvert forestier. En 2017, elle avait coûté 317 millions $ au Togo, selon une étude de la Banque Mondiale.

« La préservation de l'environnement et l'anticipation des crises futures seront au cœur de notre action », a promis le Premier Ministre peu après sa prise de fonction.

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L’Agence nationale du volontariat au Togo vient de lancer un processus de mobilisation de candidats au volontariat national, prêts à vouloir servir, partout où besoin sera, auprès des communautés à la base. Ils sont au total 460 recherchés dans 03 domaines de développement : agriculture et alimentation, éducation et santé.

Leurs missions, qui se dérouleront dans le cadre de la 16e vague, s’adressent à tout jeune togolais âgé entre 18 et 35 ans désireux de faire une expérience citoyenne en mettant son temps et ses compétences au service de l’amélioration des conditions de vie des populations locales. Elles dureront 12 mois, renouvelable une fois, sur évaluation de la performance.

Les informations relatives aux modalités du recrutement qui expire ce 28 octobre, sont à retrouver ici.

« L’ANVT ne perçoit aucunement des frais de dossier, ni un quelconque intéressement dans la procédure », précise par ailleurs l’Agence.

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jeudi, 22 octobre 2020 09:59

Au Togo, le mobile money en plein essor

Introduits à partir de 2013, les services financiers mobiles sont aujourd’hui en pleine phase de croissance au Togo. Un rapport effectué par l’Autorité de réglementation des secteurs de postes et télécommunications (ART&P) sur l’évolution des marchés régulés, révèle que le nombre d’utilisateurs de l’argent mobile dans le pays est passé de 83 000 en 2013, à 1,9 million en 2017, pour atteindre 2,3 millions en 2018. Soit un taux de croissance annuel de 95% sur la période (2013-2018) et de 21% sur les deux dernières années.

En effet, 62,7% des abonnés mobiles utilisent aujourd’hui un service de transfert monétaire mobile parmi les deux proposés (T-money pour Togocel et Flooz pour Atlantique Telecom Togo), et le taux de pénétration du mobile money par rapport à la population s’établit autour de 52%. Sur le terrain, cela s’observe par la multiplication des points de transferts d’argent mobile. De quelques centaines en 2013, ils ont augmenté à 11 119 en 2017 et sont passés à 12 136 points l’année d’après.

Résultat, le nombre et le volume global des transactions ont bondi sur la période couverte par le document. En 2018, les Togolais ont transféré 607,7 milliards FCFA via les deux services de mobile money, en 61 millions de transactions. Cela donne environ 1,6 milliards FCFA de transactions par jour, avec en moyenne 10 000 FCFA par opération, calcule l’ART&P.  

Les montants des opérations, varient eux selon les opérateurs : 1 à 500 000 FCFA pour T-money et 1 à 1,5 millions FCFA pour Flooz.

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Le ministère de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins lance à partir de ce jeudi 22 octobre, une nouvelle campagne nationale de distribution de moustiquaires imprégnées.

Comme pour les précédentes, cette campagne, qui sera la quatrième, a pour objectif de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité, liées au paludisme au Togo. Plus de 15 000 agents de santé communautaire mobilisés, feront du « porte à porte » jusqu’au 02 novembre prochain pour distribuer les 6,4 millions de moustiquaires rassemblés par le gouvernement et ses partenaires.

Si son incidence (plus de 25%) et sa mortalité (8%) ont régressé au Togo entre 2015 et 2018, selon le Rapport Mondial 2019 sur le Paludisme, la maladie continue d’être un souci majeur de santé pour les populations, encore plus en ce moment où le Covid-19 occupe toutes les attentions.

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Déjà en accord avec le Togo sur nombre de ses projets de développement, l’Union Européenne va aligner son action sur les priorités actuelles du Gouvernement. C’est ce qu’a indiqué mercredi le nouvel ambassadeur Joaquin Tasso Vilallonga lors d’une rencontre avec le Premier Ministre.

Le diplomate récemment accrédité a échangé avec Victoire Dogbé sur des priorités de sa déclaration de politique générale, et sur des aspects liés à l’inclusion sociale, la création d’emplois, les infrastructures, l’accès aux services sociaux, l’agriculture ou encore le renforcement des structures de promotion des jeunes et de la société civile.

Lomé et Bruxelles entretiennent des relations privilégiées depuis la reprise de la coopération. Les liens, renforcés au fil du temps, se sont matérialisés entre autres par des appuis au titre du Fonds européen de développement (FED) et la tenue il y a un an d’un Forum économique entre le Togo et le Vieux Continent.

Au Togo, la campagne 2019-2020 aura été mitigée pour la filière café-cacao. Le pays a en effet enregistré au cours du dernier exercice une baisse du tonnage du café sorti du territoire, avec seulement 2600 tonnes exportées contre 4600 l’année d’avant. Par contre, le cacao connaît une hausse remarquable avec plus de 10 200 tonnes envoyées à l’extérieur contre 7200 lors de la précédente campagne.  

Les chiffres dévoilés mardi lors de la cérémonie d’ouverture de la nouvelle campagne de commercialisation du café-cacao, à Tové, montrent le contexte particulier dans lequel évoluent depuis plusieurs mois les acteurs de la filière, partagés entre la crise sanitaire et la volatilité des prix sur les marchés.

Des progrès énormes ont été enregistrés dans le développement de cette filière, grâce à l’action conjuguée de tous, a noté le ministre du commerce Kodjo Adedze qui a présidé l’ouverture en compagnie de son collègue de l’agriculture Lekpa Gbegbeni. Mais souligne-t-il, de nombreux défis peuvent être encore relevés, en commençant par le processus de labélisation, afin de gagner en différentiel par rapport aux pays voisins.

Petit producteur par sa superficie, le Togo exporte ses produits caféiers et cacaoyers vers des pays comme le Maroc, l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Espagne, l’Italie, Israel, ou encore la Chine. Pour la nouvelle campagne, le prix indicatif retenu pour le moment est 950F le kilo.

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Portes ouvertes sur les statistiques

L'institut National de la Statistique et des Études Économiques et Démographiques (INSEED) a organisé mardi à Lomé une Journée Portes Ouvertes sur ses activités.

L’évènement, initié dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de la Statistique organisée chaque 05 ans, était l’occasion pour l’institut de sensibiliser le public sur le rôle et l'importance des statistiques de qualité dans le développement économique et social. « La statistique est un outil d’orientation pour les prises de décisions. Il faut donc assurer la qualité de l’information produite, pour donner un meilleur sens aux décisions des gouvernants », a déclaré le Directeur Général Kouassi Koame.

Et si les enquêtes de qualité révèlent un taux de satisfaction moyen de 60%, l’institution veut faire mieux en modernisant ses systèmes de collecte. Renforcement du matériel avec l’acquisition de nouveaux équipements informatiques et formation du personnel sont ainsi évoqués.

D’abord dénommée Direction Générale de la Statistique et de la Comptabilité Nationale (DGSCN) avant d’être institutionalisée en 2015, l’INSEED traite depuis 1982 de toutes les questions relatives aux études, enquêtes et recensements au Togo.

Le ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière, Edem Kokou Tengue a effectué mardi une tournée de prise de contact auprès des différents acteurs de son secteur, réunis au sein d’une fédération nationale (FENUCOOPETO). Objectif, échanger avec ces derniers, toucher du doigt les réalités et découvrir les installations portuaires et autres infrastructures en construction au nouveau port de pêche de Lomé.

Les échanges ont porté sur la professionnalisation de la pêche maritime et continentale, afin d’assurer une amélioration durable des revenus des 8000 acteurs de ce secteur. Le plan d’action du regroupement a également été évoqué.

Tolérance zéro pour la piraterie maritime

La veille déjà, lors d’une rencontre avec les responsables de la préfecture maritime, le ministre avait insisté sur la politique de Tolérance zéro pour la piraterie maritime du Togo : « Nous ne comptons pas laisser les pirates se mettre au travers des ambitions maritimes du pays », avait-il notamment martelé. La raison, une nouvelle attaque de pirates menée le week-end sur un navire hongkongais à 215 km des côtes togolaises, déjouée grâce à l’intervention de la marine nationale.

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Quelques jours après l’adoption de la procédure du budget programme par le gouvernement, un débat d’orientation budgétaire (DOB) s’est déroulé mardi à l’Assemblée nationale. L’exercice, auquel a pris part le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya, a permis de présenter aux élus la situation économique et financière du pays, ainsi que le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP).

33768 dbat dorientation budgtaire

Ce document, dont l’élaboration est intervenue dans un contexte marqué par la fin du Programme de la FEC du FMI, la pandémie de Covid-19 et la suspension du Pacte de convergence de l’Uemoa, projette pour les trois prochaines années (2021-2023) les recettes et dépenses, ainsi que les ressources et les charges de trésorerie de l’Etat.

Le DOB sera suivi dans les prochains jours par un véritable débat avec vote au sein de la Représentation nationale.

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