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Pour la 2ème fois consécutive en autant d’années, le Togo trône en tête de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) en matière de bancarisation.

D’après les statistiques récemment publiées par la Bceao via le rapport annuel 2019 sur la situation de l’inclusion financière, 25,1% de la population togolaise adulte détient un compte dans une banque, un service postal, une caisse nationale d’épargne ou encore au Trésor. Les populations togolaises sont ainsi plus bancarisées que leurs voisines du  Bénin (24,8%), ou du Burkina (23,2%), tandis qu’au sein de l’union, les Nigériens affichent le taux de bancarisation strict le plus modeste (6,8%).

TBS

Le Togo affiche également la meilleure performance lorsque l’on ajoute le pourcentage des détenteurs de comptes dans les institutions de microfinances au taux de bancarisation strict. En 2019, le Togo affiche à 78,5%, le taux de bancarisation élargie (TBE) le plus élevé de l’union (largement au-dessus de la moyenne de l’Uemoa, 39,7%) et se positionne devant les pays comme le Bénin (72,2%), le Sénégal (52,0%) ou encore le Burkina (43,4%).

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Mais globalement, le Togo se classe au 3è rang en matière d’inclusion financière. D’après l’indicateur qui mesure le taux d’utilisation des services financiers, le Togo réalise un taux d’inclusion financière de 72,3%, devancé par la Côte d’Ivoire (77,9%) et le Bénin (77,8%).

« L’inclusion financière est hautement prise en compte par les plus hautes autorités de notre pays. Elle est l’une des clefs de voute de la politique sociale et du mandat social du Gouvernement qui s’est engagé à amplifier davantage la dynamique qui consiste à favoriser l’accès des couches et des catégories les plus vulnérables à un minimum vital commun », avait déclaré Komi Sélom Klassou, ancien Premier ministre.

TIF

Le Togo a dédié un Ministère auprès de la Présidence de la République à l’inclusion financière.

La présidente de l’assemblée nationale Yawa Tsegan s’est entretenue ce jeudi à Lomé avec la nouvelle ambassadrice de France au Togo, Jocelyne Caballero.

Plusieurs sujets étaient au menu des échanges : renforcement de la diplomatie parlementaire entre les deux pays, dynamisation des groupes d’amitié, éducation des jeunes, citoyenneté, numérique, leadership féminin ou encore mise en œuvre du PND.

« Il y a beaucoup de points positifs dans l’environnement au Togo et de formidables ressources qu’il faut exploiter », a indiqué la diplomate à l’issue de la rencontre, avant de réaffirmer l’intention de Paris de renforcer la coopération bilatérale.

C’est la question à laquelle tentera de répondre ce vendredi la ministre chargée de la jeunesse, Myriam Dossou-d’Almeida dans un Live Facebook prévu à 15h00.

1 LIVE

L’activité, qui s’inscrit dans le cadre de la Journée africaine de la jeunesse, sera l’occasion pour l’officielle d’évoquer les stratégies, les perspectives gouvernementales et les initiatives privées, mises en œuvre pour relancer un entrepreneuriat des jeunes mis à mal par l’épidémie de Covid-19 et ses nombreuses conséquences.

D’autres acteurs locaux de l’écosystème entrepreneurial prendront également part aux échanges qui sont à suivre via ce lien.

 

Pour accélérer la mise en œuvre des gros projets contenus dans le PND et particulièrement dans l’axe 1, le Togo a décidé d’élargir son groupe de partenaires financiers et de mobiliser davantage d’investissements. Après le feu vert du gouvernement pour l’adhésion du pays à la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) et l’Africa Finance Corporation (AFC), c’est au tour du Parlement de se prononcer.

La commission des relations extérieures et de la coopération de l’Assemblée nationale a débuté ce jeudi des travaux en ce sens. Les textes seront soumis à l’ensemble de la représentation nationale pour un vote.

L’adhésion du Togo à ces deux organisations multilatérales permettra au gouvernement de catalyser des investissements privés conséquents pour relever le défi des infrastructures et faire du Togo un important hub dans la sous-région.

vendredi, 06 novembre 2020 06:52

L’ambassadeur d’Egypte en fin de mission

Après près de deux années passées au Togo, l’ambassadeur de la République arabe d’Egypte, Hossam Hussein est arrivé en fin de mission. Le diplomate a été reçu jeudi par le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, à qui il a présenté le bilan de la coopération entre Lomé et Le Caire.

Les deux pays, qui entretiennent d’excellentes relations, ont renforcé et diversifié leurs liens au cours des dernières années, dans de nombreux domaines comme l’agro-business, la formation et l’économie. L’Egypte accompagne ainsi le Togo dans la création de la ferme agricole d’Abatchang dans la région Centrale et l’octroi des bourses de formation en techniques agricoles.

Il y a un peu plus d’un an, le leader égyptien Abdel-Fattah El-Sissi avait réitéré lors d’un entretien avec la Présidente de l’assemblée nationale, la volonté de son pays de « soutenir pleinement les efforts de développement du Togo ».

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Initialement prévu à Lomé du 18 novembre au 02 décembre 2020, le tournoi des moins de 20 ans de la zone B de l’Union des fédérations de football d’Afrique de l’Ouest (UFOA B) attendra.

La compétition a été « reportée à une date ultérieure sur décision du Gouvernement », a annoncé la Fédération Togolaise de Football (FTF). La principale raison est la recrudescence des cas positifs de Covid-19 que connaît le Togo ces derniers jours, et particulièrement dans le Grand Lomé qui devait normalement accueillir les joutes.

« Les échanges vont se poursuivre avec l’Union des fédérations et la Confédération africaine de Football (CAF) en vue de convenir d’une nouvelle proposition de dates, tout en tenant compte de l’évolution de la situation sanitaire dans le pays », informe par ailleurs l’instance faîtière du football national.

Une conférence de haut niveau sur le financement des économies africaines se tiendra en mai de l’année prochaine à Paris, à l’initiative du président français Emmanuel Macron.

L’annonce a été faite par le ministre français de l’économie et des finances Bruno Lemaire, lors de la réunion des Ministres des Finances et Gouverneurs de la Zone Franc qui s’est déroulée lundi en début de semaine. La rencontre, qui s’est tenue en ligne en raison de la situation sanitaire, a essentiellement porté sur l’impact du Covid-19 sur les économies. L’occasion pour les responsables de dresser l’état des lieux de l’espace Franc face à la pandémie, et de souligner la pertinence de la réponse multilatérale.

Le sommet de Paris, auquel participeront les officiels des pays de la Zone Franc, sera l’occasion d’aborder de nombreux enjeux d’avenir, comme les financements nécessaires au développement de l’Afrique, la soutenabilité des dettes publiques, le rôle respectif des prêts et des dons, ou encore le rôle de l’assistance technique.

En rappel, depuis le début de la pandémie, la France, à travers son Agence de développement (AFD) appuie les 15 pays de l’Uemoa, de la Cemac et des Comores, via l’Initiative Covid-19.

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Un organisme fédérant toutes les structures intervenant dans la lecture publique devrait bientôt voir le jour au Togo. Le gouvernement a planché mercredi en conseil des ministres, sur un projet de décret qui créée un Centre national de lecture et d’animation culturelle (CENALAC).

L’institution, une fois mise sur pied, devra promouvoir et favoriser l’accès aux livres, à la lecture et à l’animation culturelle. Elle devra également veiller à la conservation, à l’enrichissement et à la valorisation du patrimoine des bibliothèques et des médiathèques, sur toute l’étendue du territoire.

Jusqu’alors, toutes les activités liées à la lecture sont réglementées sur le plan étatique par la Direction du Livre, placée sous tutelle du ministère de la culture.

Alors qu’il s’est récemment doté d’un ministère exclusivement dédié à l’économie maritime, le Togo veut désormais mieux contrôler les activités de pêche et assurer une gestion durable de ses ressources halieutiques. Un projet de loi autorisant l’adhésion du pays à la convention internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique a été examinée dans ce sens, mercredi en conseil des ministres.

Le texte, adopté à Rio en 1966 devrait permettre à Lomé de renforcer sa coopération dans le domaine aux niveaux international, régional et sous régional en matière de protection et de conservation des ressources halieutiques et de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

Déjà sur le plan national, des mesures seront bientôt prises pour exiger un permis de pêche avant toute activité du genre, avait annoncé lundi le ministre Edem Kokou Tengue en prévision de la reprise prochaine des activités de pêche sur le Lac Nangbéto.

Parlant des cours d’eaux locaux, un autre projet de loi, portant cette fois sur la ratification de la Convention sur le statut du fleuve Mono, a été également examiné. Le texte signé en décembre 2014 à Cotonou, vise à assurer un développement intégré et durable du bassin du Mono entre le Bénin et le Togo, séparés par endroits par ce cours d’eau.

En outre, la création d’une entité commune, l’Autorité du Bassin du Mono (ABM) permettra de doter ce bassin d’un cadre juridique et institutionnel de gestion transfrontalière de ses ressources en eau.

L’Assemblée nationale a donné mercredi son aval, à l’adhésion du Togo à la convention sur la réduction des cas d’apatridie dans le monde.

Le texte, adopté en 1954 à New York et en vigueur depuis 1960, vise à offrir de meilleures conditions de vie aux personnes considérées comme apatrides, en les traitant au moins comme des étrangers, et en leur garantissant des libertés (religion, justice, éducation, assistance publique, fiscalité…).

Le Togo, qui deviendra le 13ème pays de la sous-région à ratifier cette convention, veut à travers cet acte pris dans la lignée de celui de la veille, consolider son engagement pour les Droits Humains et les droits des personnes vivants sur son territoire, citoyens ou non.

Pour rappel, l’apatridie est le statut d’un individu dépourvu de nationalité ou qui n’est reconnu par aucun Etat comme son ressortissant. Selon le HCR, ils seraient environ 100 millions dans le monde dont les trois quarts en Afrique de l’Ouest.