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Le ministre de l’économie et des finances et la représentante-résidente du groupe de la Banque Mondiale ont ouvert mardi à Lomé la deuxième revue de la performance du portefeuille des projets financés par l’institution au Togo.

L’exercice, effectué sur une période de 12 mois (juin 2019 à juillet 2020), a permis à Hawa Cissé Wagué de saluer le niveau d’exécution du budget qui se situe à 37%, « un des taux de décaissements les plus performants au niveau des portefeuilles de projets financés par la Banque dans la région Afrique où la moyenne est de 22% ».

Mais, assure la responsable, « nous pouvons faire mieux parce que les populations ont des besoins grandissants et les ressources sont disponibles ». La représentante a par ailleurs regretté l’impact de la pandémie de Covid-19, qui « va faire reculer par rapport aux progrès enregistrés avant », et a souhaité plus de vigilance et de proactivité.

« La Banque Mondiale accompagne le Togo dans sa volonté de mettre en place les conditions pour une croissance inclusive et durable tirée par un secteur privé plus dynamique et des politiques d’investissement plus efficaces », a rappelé Sani Yaya.

Dans le cadre de la gestion de la riposte, le groupe dirigé par David Malpass a financé trois projets au Togo pour un coût global de 50 milliards FCFA dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des réformes économiques. Au total, le portefeuille de la Banque au Togo s’élève à 400 millions $ et comprend au moins 16 opérations en cours.

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Le Parlement de la Cedeao tient depuis mardi dans la capitale togolaise une réunion délocalisée dédiée à une accélération du développement des TIC pour la promotion de l’enseignement et de la formation à distance dans les Etats membres. La rencontre, qui marque également les 20 ans de la création de l’institution, durera 05 jours.

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Elle doit permettre aux élus et différents acteurs de l’éducation, de l’énergie et du numérique, de faire le tour des initiatives déjà mises en œuvre, et réfléchir sur un mécanisme pouvant permettre de promouvoir et pérenniser le e-learning, en pleine pandémie de coronavirus, voire au-delà.  « La Covid-19 a eu beaucoup de conséquences sur nos Etats, en particulier dans le domaine de l’éducation », a rappelé le Président du Parlement régional Sidie Mohamed Tunis.

« Il urge donc de passer à l’action », a indiqué le responsable, repris par la cheffe de l’Assemblée nationale Yawa Tsègan qui a insisté sur la formulation de « propositions réalistes » à la fin des sessions.

Les travaux ont été ouverts en présence de plusieurs membres du gouvernement.  

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Le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé a échangé mardi avec plusieurs acteurs de la société civile togolaise. Au menu des échanges, les questions actuelles de développement du Togo et la collaboration qui devrait exister entre le gouvernement et les différentes composantes de cette société civile.

« La société civile complète l'action gouvernementale sur le terrain, et il est nécessaire que nous puissions discuter de quelle manière nous pouvons produire la synergie nécessaire à l'efficacité et à l'impact dont la population a besoin sur le terrain, et l'environnement qui devrait habiliter la société civile à jouer son rôle, et à maximiser son potentiel de contribution au développement national », a affirmé à l’issue de l’entretien, le porte-parole de la délégation des responsables d’ONG et d’organisations de défense des Droits de la Femme et de l’Enfant.

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Toutes ces organisations qui interviennent au plus près des populations ont assuré la cheffe du gouvernement de leur volonté de contribuer à la réalisation du plan d’actions de l’exécutif sur l’inclusion sociale.

Les femmes des marchés, mareyeuses et comités de développement à la base, reçues également en audience, ont transmis au gouvernement leurs projets pour de nouveaux accompagnements.

En rappel, la nouvelle équipe gouvernementale entend donner à travers sa feuille de route quinquennale, une impulsion nouvelle à la société, en l’incluant davantage aux politiques de développement.

Le ministre du commerce Kodjo Adedze et Katari Foli-Bazi, son collègue de l’environnement étaient lundi dans les installations de la Société Nouvelle de Boisson (SNB), implantée à Adéticopé (Nord de Lomé). Objectif de cette visite : s’assurer du respect des normes et du respect de la démarche de la politique environnementale.

La délégation gouvernementale a ainsi pu constater le traitement fait par la société brassicole, des eaux usées et de leur impact sur les populations riveraines, de la qualité et de l’hygiène de la production.

Le traitement des déchets « tient compte des règles permettant de faire en sorte que cela ne présente pas d’inconvénient aux consommateurs et surtout à la population riveraine », a assuré le responsable fabrication de la société, Alexandre Kabiézim, avant de préciser que l’Institut National d’Hygiène (INH) vérifie systématiquement la qualité de leurs produits avant leur mise sur le marché. Une démarche qui s’aligne sur les objectifs du pays de faire de la qualité, un repère dans chaque secteur d’activité à l’horizon 2025.

Pour rappel, la Société Nouvelle de Boisson (SNB) est depuis le début de l’année le second brasseur en activité sur le marché togolais, avec la Brasserie BB Lomé.

Au Togo, les frais d’inscription aux différents examens scolaires (CEPD, BEPC, Probatoire, BAC, BTS, etc…) sont désormais supprimés. Le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé a matérialisé une de ses promesses de campagne, en décidant officiellement la gratuité des examens.

« Désormais il n’y aura plus de frais d’inscriptions pour les examens », avait déclaré le n°1 togolais aux populations en février dernier à Elavagnon. Une décision qu’il avait rappelé à nouveau après sa réélection.

Cette mesure devrait soulager parents et élèves, des classes d’examen du primaire, collège et lycée, qui s’acquittaient depuis toujours de cette obligation.

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Le Togo va bientôt élaborer une cartographie de toutes les infrastructures sociales et économiques de ses cantons et préfectures.

L’outil, auquel doivent fortement contribuer les maires et les élus locaux, permettra d’avoir une idée précise du niveau d’équipement de chaque collectivité territoriale. Ceci, afin de réduire considérablement les inégalités et de mieux répartir les programmes et projets de développement au sein des communautés et des populations.

La première étape de cette opération sera le lancement avant la fin de l’année, d’une vaste collecte de données. Il s’agira entre autres de déterminer le niveau d’accès à l’eau potable, à l’électricité, aux pistes, aux centres de santé ou aux autres besoins importants dans tous les cantons du territoire national, précisent les ministres Payadowa Boukpessi et Essomanam Edjeba.

Et de rappeler que le gouvernement, dans sa vision stratégique quinquennale, veut parvenir à un Togo plus décentralisé. Un département a d’ailleurs été exclusivement créé à cet effet, celui du Développement des territoires. Il est rattaché au ministère de l’administration territoriale qui a lui-même vu sa dénomination modifiée.

La Fondation Mo Ibrahim a publié lundi son index 2020 de la bonne gouvernance sur le continent. Si le rapport note pour la première fois en dix ans un recul « préoccupant » des progrès, le Togo classé 25ème sur 54, fait partie des rares pays à avoir amélioré leur score.

Le pays réalise des progrès importants en matière de développement humain (santé, éducation, protection sociale, cadre de vie) et la perception du bien-être par les populations s’est considérablement améliorée.

Encore plus marquant, le Togo gagne des points en matière de sécurité et sureté alors même que la sous-région est actuellement en situation d’alerte.  

Des efforts restent néanmoins à faire au niveau des opportunités économiques, surtout pour les jeunes, souligne l’édition.

Sur l’ensemble de la décennie, seuls huit pays parmi lesquels le Togo, ont réussi à progresser dans chacune des quatre grandes catégories qu’évalue la Fondation (Sécurité et État de droit, Participation et droits de l'Homme, Opportunités économiques durables et Développement humain). Les autres pays sont l’Angola, le Tchad, la Côte d'Ivoire, l’Éthiopie, Madagascar, les Seychelles, et le Soudan.

A compter de ce lundi, l’importation des volailles vivantes et de leurs produits dérivés, ainsi que des aliments pour volailles en provenance d’Allemagne, Irlande, Danemark, Pays-Bas, Royaume-Uni et Russie, est strictement interdite sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à nouvel ordre.

C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’agriculture Antoine Lékpa-Gbégbéni via un communiqué. En cause, une épidémie de grippe aviaire qui sévit dans les pays cités depuis quelques semaines. Les agriculteurs et particulièrement les provendiers sont invités au strict respect des mesures de biosécurité, surtout au niveau des frontières, marchés de volailles et dans les élevages, a par ailleurs indiqué l’officiel.

En rappel, le Togo avait déjà été confronté il y a un peu plus de 10 ans, à deux épidémies de cette maladie qui avaient conduit à l’abattage de plusieurs milliers de volailles.

L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) a officiellement mis en demeure ce lundi les sociétés Togo Cellulaire et Atlantique Télécom Togo pour avoir violé certaines clauses de leurs cahiers de charges. Leur sont particulièrement reprochées, des « pratiques de différenciation des tarifs des communications intra-réseau et inter-réseau ».

Les deux opérateurs qui se partagent le marché de la téléphonie mobile au Togo, ne respectent pas en effet une disposition qui stipule que « le titulaire n’est pas autorisé à appliquer des tarifs différents pour les appels ou SMS envoyés par ses utilisateurs en fonction du destinataire de ces appels et/ou SMS, même si ceux-ci sont clients d’un autre opérateur mobile togolais, à l’exception des appels SMS envoyés aux clients d’opérateurs étrangers ».

De façon concrète, les abonnés ne devraient pas payer des tarifs différents lors des appels entre des numéros du même réseau et ceux entre des numéros de réseaux divers sur le territoire. « Cette pratique discriminante », souligne l’ARCEP, « nuit gravement à une concurrence loyale et saine dans le secteur car elle tend à encourager et à favoriser - parce que moins chères - les communications au sein d’un même réseau (intra-réseau), au détriment d’autres réseaux (inter-réseaux) ».

Aussi, l’autorité somme-t-elle le duopole de remédier à ces manquements dans un délai de 08 jours, au risque de voir une procédure formelle de sanction engagée à son encontre.

Installées à l’issue des élections locales qui ont entériné la dissolution des délégations spéciales, les 117 communes du Togo disposent désormais d’une nouvelle instance faîtière.

La nouvelle association a été officiellement mise en place ce weekend à la suite d’une assemblée constitutive tenue à Kara et présidée par le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.

L’entité, qui « sera l’interlocuteur du gouvernement et des partenaires techniques et financiers sur les questions qui touchent à la décentralisation », devra confirmer la bonne évolution du processus au Togo.

La Faîtière des Communes du Togo (FCT) sera dirigée par un bureau de 08 membres présidé par la maire de Ogou 1, Yawa Kouigan.