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C’est l’une des principales incidences du futur budget-programme dont se dotera le Togo. Bientôt, tous les ministères devront disposer d’une Direction des Affaires Financières (DAF).

Un projet de décret sur la question a été étudié ce mercredi en conseil des ministres.

La réorganisation financière des départements ministériels permettra de matérialiser la déconcentration de la fonction d’ordonnancement (autrefois détenue uniquement par le ministre de l’économie et de finances), voulue par le nouveau budget.

Dotés chacun d’une DAF, les ministères pourront mieux exécuter les objectifs spécifiques qui leur ont été assignés et mettre en œuvre la gestion axée sur les résultats.

L’équipe gouvernementale était de nouveau réunie ce mercredi 25 novembre à Lomé pour le compte de son conseil des ministres hebdomadaire. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de deux projets de décrets ainsi que plusieurs communications.

Tour à tour, l’exécutif a planché sur des sujets relatifs à la réorganisation financière de chaque ministère, la cession des actions de l’Etat dans le capital social de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT), l’adoption prochaine d’une nouvelle loi sur l’assurance maladie, ou encore celle d’un schéma national d’aménagement du territoire.

Ont été également évoqués, la gratuité totale bientôt effective de la prise en charge de la femme enceinte au Togo et des sujets relatifs à l’éducation nationale.   

L'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes) continue de taper du poing du table face aux opérateurs de téléphonie.

Cette fois-ci, l'instance monte d’un cran, et annonce une procédure de sanction contre Togo Cellulaire ("Togocel", du groupe Togocom), pour « désagréments et dysfonctionnements graves sur les services TMoney, et défaut d’information à l’endroit des consommateurs, en violation des clauses de leurs cahiers de charges », selon un récent communiqué.

L’Autorité pointe notamment la plateforme de Mobile Money de Togocel qui ne répondrait pas aux exigences de « disponibilité permanente, continue et régulière des services autorisés », ainsi que son manque d’informations, quant aux nombreuses perturbations dont elle est l’objet. En effet, « l’opérateur doit en informer ses clients sur la nature du problème et le délai approximatif dans lequel le service sera rétabli. »

Face à des explications jugées « irrecevables », l’ARCEP a donc décidé de lancer cette procédure de sanction. 

Ce nouvel épisode survient après celui des mises en demeure liées aux tarifs de téléphonie, et constitue le dernier développement de ce qui s’apparente à un « bras de fer », entre l’Autorité, qui semble déterminée à mettre de l’ordre sur le marché, et les opérateurs. 

La cheffe du gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé s’est entretenue mardi à la Primature avec une délégation de femmes du secteur privé togolais, notamment des cheffes d’entreprises et du Grand Marché de Lomé.

Au menu des échanges, la situation actuelle dans leur secteur d’activité impacté par la crise sanitaire, l’appui du gouvernement et les éventuelles initiatives à mettre en œuvre pour une relance rapide de l’économie.

36777 le premier ministre a reu les femmes du secteur

La délégation conduite par la secrétaire générale de l’Association professionnelle des revendeuses de tissus Wax hollandais, Edwige Sant’Anna Atayi, a plaidé pour davantage de financement de la part des pouvoirs publics et une reprise rapide des travaux de reconstruction du Grand Marché de Lomé, interrompus en raison de la pandémie de Covid-19.

Les femmes du secteur privé se sont par ailleurs félicitées de l’importante proportion de femmes dans l’actuelle équipe gouvernementale.

En rappel, il y a une semaine, le premier ministre avait reçu les femmes des marchés publics.

La ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou d’Almeida a entamé mardi une tournée à l’intérieur du pays.

36776 myriam dossou au contact des populations

Le périple, qui la verra sillonner chacune des cinq régions, doit permettre à l’officielle de rencontrer et d’échanger avec tous les bénéficiaires des projets et programmes déployés par le gouvernement au profit des populations à la base et des jeunes : filets sociaux de base (FSB), cantines scolaires, emplois pour les jeunes vulnérables (EJV), travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO), alphabétisation, PAEIJ-SP et bien d’autres.

Sont également prévus au menu de cette tournée, des visites sur des sites supervisés par son département.  

Le directeur de cabinet de la ministre chargée des Mines, Banimpo Gbengbertane, a ouvert ce mardi 24 novembre 2020, un atelier de renforcement des capacités des préfets et agents de l’administration publique des régions Maritime et des Plateaux sur le « Cadre de politique de réinstallation des populations affectées par les projets miniers » et le mécanisme de gestion des plaintes.

L’objectif de cette session de formation qui se tient dans le cadre du Projet de Développement et de Gouvernance Minière (PDGM) est de permettre aux acteurs qui interviennent dans la réinstallation des populations affectées par les projets miniers, de bien connaitre le contenu du document et de le vulgariser.

En effet, le cadre de Politique de Réinstallation des Populations, a indiqué  Boukari Ayessaki, Coordonnateur du Projet de Développement et de Gouvernance Minière (PDGM), « détermine les principes de réinstallation et de compensation ainsi que les critères de planification applicables aux besoins des personnes affectées par les investissements dans le secteur minier ».

Son appropriation par les représentants du pouvoir central et les agents de l’administration facilitera la gestion de la réinstallation des populations affectées par les projets miniers, a renchéri le directeur de cabinet. A l’en croire, les préfets et les agents publics constituent « non seulement un maillon essentiel de la chaîne de vulgarisation », mais « également l’un des acteurs clés, impliqués la plupart du temps dans l’élaboration et la mise en œuvre des plans d’action de réinstallation (PAR) et des mécanismes de gestion des plaintes ».

Une délégation ghanéenne a séjourné à Lomé lundi, dans le cadre d’une mission d’échanges sur les bonnes pratiques réalisées par le Togo dans sa gestion de la transhumance.

En effet, le Togo à l’instar de plusieurs pays de la sous-région est confronté chaque année pendant la période de fin janvier à fin mai, aux déplacements saisonniers des troupeaux, contraints de parcourir de longues distances pour éviter l’épuisement des pâturages. Afin d’éviter les conflits entre éleveurs peuls et populations autochtones, que génèrent très souvent ces mouvements, les autorités togolaises ont mis en place plusieurs plans de gestion.

Couloirs de circulation, zones de stationnement de bétail, installation de points d’eau et de sites d’accueil, les initiatives se sont multipliées, suscitant l’intérêt des pays voisins.

Toutefois en dépit de toutes ces précautions, des dérives ont toujours lieu. La dernière campagne qui vient de s’achever a ainsi causé 12 décès, plus d’une centaine de dévastation de champs et environ 10 millions FCFA d’indemnisation versés aux victimes. Un bilan trop lourd pour le ministre de la protection civile Yark Damehame qui a appelé « tous les acteurs à assumer leurs responsabilités pour une gestion plus apaisée des campagnes prochaines ».

En 2019, le montant total des promesses de financements de l’Agence Française de Développement (AFD) au Togo se chiffrait à 64 millions d’euros, révèle le dernier bilan d’activité de l’institution dans le Golfe de Guinée.

Ces engagements, subventionnés à 37% par l’Etat français (le reste par des prêts souverains), se répartissent entre 03 principaux secteurs : l’eau et l’assainissement (75%), éducation (23%) et enfin les infrastructures et le développement urbain (2%).

Si le Togo n’a consommé que 10% de ces engagements (6,5 millions sur le total), de nombreux résultats ont été obtenus au niveau des projets engagés, se réjouit l’Agence : la résilience climatique de 200 000 personnes a été accrue, des services électriques durables fournis à 585 000 personnes, l’accès à l’eau potable renforcé pour 430 000 personnes.

Dans le domaine de l’éducation, 460 000 enfants ont été scolarisés au primaire.

Dans le même temps, 1,5 million de personnes ont bénéficié d’un meilleur accès à des soins de santé, 940 000 personnes ont bénéficié d’un meilleur accès à un transport urbain durable, 548 000 personnes ont pu obtenir des conditions améliorées d’habitation et d’accès aux espaces publics ou aux équipements urbains socio-collectifs.

Également, 11 000 personnes ont vu leurs activités génératrices de revenus ou d’emploi soutenues. Concernant le secteur privé, 113 millions d’euros d’investissements ont été accompagnés.

Pour l’AFD présente à Lomé depuis 1957, « le Togo compte parmi les pays prioritaires de l’aide française au développement ».     

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Le ministère de la culture a officiellement lancé lundi la 4ème édition de la semaine nationale du cinéma togolais. Il s’agira pendant sept jours, de mettre à l’honneur le 7ème art togolais à travers la projection d’œuvres réalisées par des cinéastes locaux.

Au total, une vingtaine de productions audiovisuelles et cinématographiques, fictions, documentaires, séries et films d’animation seront diffusées sur des chaînes de télévisions partenaires (TVT, TV2, RTDS et New World TV), les séances de projection ne pouvant se tenir en raison de la situation sanitaire.

« Le cinéma occupe une place particulière dans les ambitions culturelles et artistiques au Togo », a affirmé le ministre en charge du secteur Kossi Gbényo Lamadokou. Un code du cinéma sera bientôt disponible, et viendra renforcer un cadre législatif qui a vu en 2016 l’adoption d’une loi sur le statut de l’artiste en République Togolaise.

La cérémonie de lancement a par ailleurs été l’occasion de rendre hommages à deux illustres cinéastes togolais pour leur contribution, Do Kokou et Abalo Kilizou.

Cinq mois après le début des négociations entre le gouvernement et l’entreprise Olam International, la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) a été officiellement rachetée par le groupe singapourien.

L’opérateur présent dans l’industrie alimentaire et agroalimentaire, va débourser en tout 22 milliards FCFA pour acquérir 51% des parts de la société, tandis que le Groupement des producteurs (25%) et l’Etat (24%) se partagent le reste.  

Selon les termes de l’entente, la NSCT sera responsable de toutes les activités cotonnières dans le pays, de l'engagement auprès des agriculteurs à la commercialisation, en passant par l'égrenage et la vente. Quant à la transaction, elle devrait être finalisée d’ici la fin de l’année.

Grâce à cette opération, le gouvernement espère donner un coup d’accélérateur à une filière dans laquelle sont placées de grandes attentes. Le Togo ambitionne en effet d’atteindre les 200 000 tonnes de coton-graines à l’horizon 2022 et professionnaliser davantage le secteur.

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