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L’Assemblée nationale a entamé ce lundi, l’examen en commission du projet de la loi de finances, gestion 2021.

Le budget approuvé il y a dix jours par l’exécutif, est projeté à 1521,6 milliards FCFA en charges et ressources, en baisse de 7,1% par rapport à la loi de finances rectificative 2020 qui était de 1 638 milliards.

Présent à l’ouverture des travaux, le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya a rappelé les spécificités de ce budget qui sera un budget programme, contrairement à celui des moyens, appliqué jusque-là : « cette nouvelle réforme consacre désormais vraiment la Gestion Axée sur les Résultats avec des objectifs très clairs assignés à chaque département ministériel, ainsi que la déconcentration de la fonction d’ordonnancement », a-t-il expliqué.

Le nouveau budget, élaboré dans un contexte de crise sanitaire sans précédent, sera orienté vers les priorités sociales avec plus de la moitié affectée aux secteurs sociaux. D’autres secteurs productifs comme l’agriculture ou l’économie numérique bénéficient toutefois d’une attention particulière, a rassuré Sani Yaya.

La Cheffe du Parlement, Yawa Tsègan a pour sa part relevé le caractère « innovant » de ce budget qui sera étudié pendant plusieurs jours.

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Une semaine après avoir rappelé à l’ordre les deux opérateurs de téléphonie mobile pour violation de leurs obligations, l’ARCEP revient à la charge.

Le régulateur des communications électroniques sur le territoire a annoncé ce lundi sa désapprobation de la récente augmentation des tarifs de communications inter-réseaux introduites par le duopole, et exigé des explications sous 24h.

En effet, après avoir procédé à un alignement de leurs tarifs en réaction à la mise en demeure à leur encontre, Togo Cellulaire et Atlantique Telecom Togo (Moov) ont opéré une baisse de 20 FCFA/minute des tarifs inter-réseaux et une augmentation de 10 FCFA/minute des tarifs intra-réseaux.

Une initiative réprouvée par l’Autorité, qui a indiqué qu’elle « exercera tous les pouvoirs que lui confèrent ses prérogatives du cadre légal et réglementaire pour que l’alignement des tarifs « on-net/off-net » ne serve de prétexte à une augmentation de tarifs intra-réseaux ».

Victoire Tomégah-Dogbé a poursuivi sa série de rencontres avec les forces vives de la Nation en s’entretenant vendredi dernier avec une délégation du Patronat.

Au centre des échanges, la situation économique du pays, marquée par la pandémie de Covid-19, et les initiatives prises pour soutenir les secteurs les plus touchés. « Nous avons élaboré deux documents pour aider les entreprises », a rappelé le président du CNP, Laurent Coami Tamegnon.

Selon ce dernier, « ce sont les PME/PMI qui souffrent véritablement, et le défi c'est de les aider et de relever le secteur touristique très touché par la pandémie ».

La cheffe du gouvernement a exposé à ses interlocuteurs la nouvelle feuille de route de l’exécutif, ainsi que la contribution attendue du secteur privé.

Ce lundi 23 novembre, s’ouvre à Lomé pour deux jours le 4ème cycle des consultations germano-togolaises. L’évènement, qui réunira des officiels togolais et des diplomates allemands, permettra d’examiner en long et en large l’état actuel et les perspectives de la coopération entre les deux pays.

Diversifiée et de longue date, cette relation bilatérale porte particulièrement, depuis quelques années, sur plusieurs axes prioritaires comme la gouvernance locale et la décentralisation.

Deux projets d’envergure sont à effet en cours d’exécution, le Programme d’appui à la décentralisation au Togo (PAD) conduit par la KfW et le Programme décentralisation et gouvernance locale (ProDeGoL) piloté par la GIZ.

Depuis la reprise de la coopération entre Lomé et Berlin en 2012, l’Allemagne a injecté près de 265 millions d’euros dans le développement de plusieurs secteurs.

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Deux ans après avoir opérationnalisé la 4G sur le territoire national, Togo Cellulaire a obtenu une licence pour expérimenter la 5G.

Filiale du groupe Togocom, l’opérateur qui reste le leader de la téléphonie mobile au Togo avec plus de 3,5 millions d’abonnés, va pouvoir lancer dans des conditions réelles un test grandeur nature de la 5G. Si l’obtention de ce sésame valide le programme de développement septennal de son nouvel actionnaire majoritaire, il permet surtout au Togo de rejoindre la liste, pour l’heure restreinte, des pays qui ont lancé des programmes expérimentaux de la 5G sur le continent.

D’ailleurs, la cinquième génération des standards pour la téléphonie mobile qui est appelée à succéder à l’actuelle 4G d’ici 2025 en proposant un débit quatre fois plus élevé, n’est aujourd’hui déployée que dans quelques pays sur la planète.

Pour rappel, au Togo, le taux de pénétration de l’internet mobile (fourni par le duopole Togocel-Moov) est d’environ 82% (2019) selon l’Arcep. Un taux en légère baisse par rapport à 2018, du fait des nouvelles conditions qui fixent la désactivation des numéros inactifs.  

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Une vaste enquête publique sera bientôt lancée par le gouvernement, dans le but de recueillir des informations, réclamations et observations auprès des populations, institutions et opérateurs économiques, en matière foncière relevant du domaine public. L’initiative examinée cette semaine en conseil des ministres sous la forme d’un projet de décret, s’inscrit dans le cadre des reformes que l’exécutif opère depuis quelques années, et vise à mieux encadrer le secteur foncier.

Elle sera menée par des commissions d’enquête qui évalueront les impacts des opérations d’intérêt général, notamment l’expropriation pour cause d’utilité publique, les opérations de lotissement réalisées par l’Etat, ou le classement et le déclassement du domaine de l’Etat et des collectivités territoriales.

Ces sondages devront également prendre en compte les souhaits et besoins des opérateurs économiques qui envisagent de mener des opérations de développement dans le cadre des ambitions de la feuille de route gouvernementale.

Autre mesure allant dans le sens de la gouvernance foncière examinée cette semaine, l’adoption prochaine d’un décret sur les règles applicables aux Livres fonciers et registres sous forme électronique. Le projet qui se présente sous la forme d’un système automatisé de données numériques, destiné à l’immatriculation des immeubles, la publicité des droits réels et la communication de l’information juridique, contribuera à mieux maîtriser le foncier national et à améliorer le climat des affaires.

Pour rappel, un nouveau code foncier et domanial est en vigueur au Togo depuis 2018.

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Le Premier ministre Victoire Tomegah-Dogbé a participé jeudi en tant que panéliste, à un webinaire international sur les emplois liés à la terre pour les jeunes. La séance, à laquelle a également pris part la ministre en charge de l’emploi de la jeunesse, Myriam Dossou D’Almeida, a été l’occasion pour la cheffe du gouvernement de partager l’expérience togolaise et révéler les actions déjà mises en œuvre par le pays sur la question.

Que ce soit via le PAEIJ-SP, le PNPER, le FAIEJ, YOLIM ou encore MIFA, de nombreuses initiatives ont été lancées par le gouvernement dans le secteur agricole, afin de fournir des emplois et impacter significativement la jeunesse.

« La création d’emplois pour les jeunes demeure une priorité de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, et nous pensons que l’entrepreneuriat agricole paraît comme le créneau porteur », a notamment déclaré Victoire Dogbé.

Une déclaration confirmée par les chiffres que vient de communiquer l’agence nationale pour l’emploi (ANPE) : en 2019, 222 698 emplois (dont 199 018 permanents) ont été créés par le secteur sur 379 017 au total ; soit près de 60% des emplois générés sur l’année.

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Déjà engagée dans un vaste processus de modernisation, l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) togolaise va bientôt résolument muter vers le tout numérique.

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La principale institution de formation des cadres de l’administration publique et parapublique nationale va bénéficier d’un accompagnement du Pnud sur les 03 prochaines années, a indiqué jeudi le représentant résident Aliou Dia. Au total, 300 millions FCFA seront octroyés par le Programme, pour accompagner la transition numérique et digitale, mais aussi la réforme institutionnelle, organisationnelle et pédagogique de l’ENA.

L’école, qui a récemment vu la nomination de l’ancien vice-président de l’UK à sa tête, veut devenir une référence dans la sous-région.

Le Togo a rendu hommage jeudi au rôle et à la participation des femmes togolaises, dans les opérations de maintien de la paix et de la sécurité en Afrique. C’était à la faveur d’une cérémonie organisée à Lomé à l’occasion du 20ème anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 qui concerne le droit des femmes, la paix et la sécurité.  

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« Il faut reconnaître le travail remarquable de toutes ces femmes qui sont sur le champ de bataille au péril de leur vie » a déclaré le Chef d'état-major général des Forces armées togolaises, au cours de l’activité à laquelle ont pris part plusieurs membres du gouvernement, des députés, des membres de la société civile et l’équipe des Nations Unies au Togo.

Félix Abalo Kadhanga a également salué le professionnalisme des togolaises déployées notamment au Mali et au Darfour et qui constituent 6% des effectifs des FAT actuellement en mission.

Au Togo, les femmes font partie intégrante de la grande muette depuis 1996.  

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Le Parlement de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest veut faire passer l’institution, d’une « Cedeao des Etats » à une « Cedeao des peuples ». Cette volonté a été réitérée jeudi aux plus hautes autorités togolaises par une délégation de ses membres, en séjour à Lomé depuis le début de la semaine.

36445 cedeao veut se rapprocher davantage des peuples ocb

Reçu tour à tour par le Chef de l’Etat et la Cheffe du Parlement, le président de l’institution parlementaire régionale, Sidie Mohamed Tunis, a présenté les principaux défis qui attendent le Parlement vers cet objectif : « Nous voulons avoir accès à toutes les populations de la sous-région et nous souhaitons synchroniser les actions du Parlement avec celles des assemblées nationales », a déclaré le responsable.

L’institution créée en 2006 et dont les membres sont élus pour 05 ans, s’est également réjouie du rôle essentiel que joue Lomé, « capitale clé » dans l’intégration régionale.

Une réunion est prévue l’année prochaine à Abuja, regroupant tous les présidents des Assemblées nationales des différents pays pour discuter d’un renforcement de la coopération entre le parlement régional et les différentes entités nationales.