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A quelques jours de la rentrée des classes, le gouvernement vient d’effectuer un geste envers les enseignants volontaires. Conformément à l’arrêté interministériel du 08 septembre dernier relatif à l’allocation d’une aide financière exceptionnelle par le biais de Novissi, des manœuvres ont été lancées en vue du paiement d’une nouvelle tranche, la deuxième, avant le démarrage effectif des cours.

Ils étaient au total un peu plus de 13 000 à bénéficier de ces aides allouées via le programme de revenu universel de solidarité, à raison de 24 500 FCFA pour les femmes et 21 000 FCFA pour les hommes.

Par ailleurs, indique le gouvernement, le protocole d’accord signé entre l’exécutif et les syndicats de l’enseignement demeure au centre des échanges permanents, tout comme les discussions avec les promoteurs et fondateurs d’établissements scolaires privés et des partenaires techniques et financiers.

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Complètement fermés en mars, puis partiellement rouverts en juillet dans le cadre d’expérimentations, les mosquées, églises, temples et autres couvents pourront de nouveau ouvrir entièrement sur toute l’étendue du territoire national, à l’exception du Grand Lomé. La décision a été prise mercredi par le Gouvernement en conseil des ministres.

La décision a été prise compte tenu du faible taux de prévalence constaté en région. Tout le contraire du Grand Lomé (préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé) qui est devenu sur les dernières semaines le principal foyer épidémiologique du pays où s’enregistrent presque tous les nouveaux cas. « Pour le Grand Lomé, compte tenu de l'augmentation rapide de la pandémie et de la stratégie d'ouverture graduelle, le Conseil décide de n'autoriser l'ouverture que d'un nombre limité additionnel de lieux de culte », annonce l’exécutif. L’application de cette mesure se fera par le ministère chargé des cultes, conformément à la procédure appliquée précédemment.

Toutefois, précise le gouvernement, les lieux de culte pourraient être de nouveau fermés selon l’évolution constatée. Les acteurs sont donc appelés à faire preuve de vigilance et à respecter scrupuleusement les mesures barrières afin d’éviter une nouvelle propagation.

Evoquée il y a quelques semaines, la loi de programmation militaire sera bientôt une réalité. Le conseil des ministres a examiné mercredi un avant-projet de texte dans ce sens, qui fixe les orientations relatives à l’effort de défense pour la période 2020-2025.

Le texte, qui s’inscrit dans l’axe 1 de la nouvelle feuille de route gouvernementale, détaille la programmation des moyens militaires sur la période, définit les priorités opérationnelles et les choix capacitaires essentiels, ainsi que l’effort financier à consentir.

Si elle a pour objectif d’adapter la défense nationale aux risques sécuritaires sous-régionaux en vue d’une protection renforcée de l’intégrité du territoire et des populations, la loi permettra surtout d’équiper les armées et les rendre plus aptes à exécuter les missions assignées, assurer le soutien matériel des armées de manières efficiente et efficace, disposer d’un soutien santé robuste en mesure d’appuyer le système de santé national.

Enfin dernier point important, cette importante reforme devra permettre de raffermir le lien civilo-militaire et promouvoir une stratégie sectorielle du genre et de l’équité.

jeudi, 29 octobre 2020 06:17

Discipline et disponibilité

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a exhorté mercredi l’équipe gouvernementale réunie en conseil, à mener des actions concrètes, conformément à la feuille de route établie pour répondre aux attentes des citoyens.

Cette feuille de route, qui s’étalera sur les 05 prochaines années, se décline en 03 axes stratégiques, 10 ambitions et 42 projets et reformes prioritaires.

Comme lors du séminaire gouvernemental tenu il y a deux semaines, le Chef de l’Etat a appelé tous les ministres à faire preuve de discipline, de disponibilité et d’esprit d’équipe. « Complémentarité, cohésion, suivi et rétroaction devront être au centre des réflexions et des stratégies pour répondre aux attentes des populations », avait affirmé dans ce sens le Premier ministre Victoire Dogbé.

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jeudi, 29 octobre 2020 03:52

Nominations en Conseil des ministres

Réuni ce mercredi, le conseil des ministres a procédé à deux nominations.

La première concerne l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) qui voit arriver à sa tête un nouveau Directeur Général. Adama Mawulé Kpodar, Professeur titulaire de droit public et jusque-là vice-président de l’Université de Kara (UK), succède à Djifa Kokou Adjéoda à la tête de l’institution.

La seconde nomination est celle de Talaka Mawama. Magistrat et précédemment deuxième substitut du Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Lomé, ce dernier est nommé Directeur de cabinet du ministre de la justice et de la législation. 

Entérinée depuis le début de l’année par le Parlement, la déclaration des biens et avoirs va connaître une avancée significative dans sa mise en œuvre. Le gouvernement a adopté mercredi en conseil des ministres un avant-projet de loi organique qui donne au Médiateur de la République, la compétence de recevoir les déclarations des hautes personnalités, hauts fonctionnaires et agents publics.

Le texte lui donne également la possibilité de faire mener des enquêtes ou investigations, pour s’assurer de la justesse, de l’équité et de la qualité des services publics. L’objectif étant de parvenir à une administration publique juste, équitable et de qualité, au service des citoyens.

En rappel, l’obligation de déclaration est l’un des derniers outils dont s’est doté le Togo afin de renforcer son arsenal législatif et réglementaire dans sa lutte contre la corruption et dans la promotion de la bonne gouvernance.

En dehors des personnes déjà indiquées, elle concerne aussi les membres des bureaux des partis politiques et les responsables d’organes de presse.

Tous sont tenus de déclarer les biens et avoirs supérieurs à 200 000 FCFA, les revenus annuels bruts, les autres sources de revenus, à l’étranger ou sur le territoire, et ceux du conjoint. Une peine allant de 1 à 3 ans de prison, assortie ou non à une amende comprise entre 500 000 et 05 millions FCFA, est prévue pour tout contrevenant en cas d’omission ou de dissimulation.

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mercredi, 28 octobre 2020 10:08

FNFI : les voyants sont au vert

Malgré le contexte particulier imposé par le Covid-19, les services du gouvernement dédiés à l’inclusion financière maintiennent le cap et poursuivent la mise à disposition de crédits au profit des populations. C’est le cas du Fonds national de la finance inclusive qui, depuis le début de l’année, maintient ses voyants au vert avec plus de 05 milliards FCFA décaissés et plus de 400 000 nouveaux bénéficiaires enregistrés.

FNI

A la date du 23 octobre 2020, le Fonds, qui a fêté en janvier ses 06 ans, comptabilise au total 1 760 763 bénéficiaires, et a octroyé 96,88 milliards FCFA de crédits. Le taux de remboursement moyen continue de rester au-delà de la barre des 90% (92,21%).

Le FNFI qui a par ailleurs accordé des bonifications à certaines de ses microfinances partenaires durant la situation compliquée, continue de signer ses bénéficiaires Nkodede. L’objectif reste le même, renforcer l’inclusion financière sur tout le territoire.

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Quelques jours après le séminaire au cours duquel la nouvelle feuille de route quinquennale a été dévoilée et les principales orientations définies, le nouveau gouvernement tient ce mercredi son tout premier conseil des ministres.

Cheflome

Les travaux qui se déroulent à Lomé, sont présidés par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.  

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Rattaché à l’Université de Lomé depuis 2016, l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) est désormais un établissement intégré à l’Université de Lomé. Un décret signé depuis le 25 septembre dernier consacre cette intégration.

A ce titre, l’offre de formation, le personnel, l’organisation administrative et financière de l’institution sont dorénavant régis par les textes fixant le statut des universités publiques, et ceux spécifiques à l’UL, précise le décret.

En rappel, l’Institut national de la jeunesse et des sports a principalement pour mission, la formation, le perfectionnement et le recyclage du personnel enseignant de l’EPS, des encadreurs de sport et de jeunesse, et des animateurs socio-éducatifs.

Les élus se forment depuis mardi à Lomé sur la notion du contrôle parlementaire, comme outil de gouvernance démocratique. L’initiative, financée par la Banque Mondiale et l’UE dans le cadre du Projet d’appui à la gouvernance économique, doit permettre aux membres de la représentation nationale de veiller à une meilleure gestion des finances publiques.

Plusieurs thèmes sont prévus au menu de cet atelier : lecture et analyse d’un projet de loi de règlement, procédure d’exécution du budget de l’Etat, mise en œuvre du contrôle parlementaire proprement dit, etc.

« Pour pouvoir mettre en œuvre les actions publiques qui permettent d’avoir un impact important sur les populations, il faut qu’il y ait du contrôle », a indiqué Hawa Cissé Wagué à l’ouverture des travaux. Aussi, a-t-elle poursuivi, « le contrôle parlementaire est très important en termes d’amélioration de la transparence et de la redevabilité des gouvernants par rapport aux actions publiques ».

Les travaux s’achèvent jeudi.