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mercredi, 21 octobre 2020 08:20

BAC II 2020 : 62% de taux de réussite

Les résultats officiels du Baccalauréat Deuxième Partie, Session 2020 sont disponibles depuis quelques jours sur toute l’étendue du territoire.

Malgré la pandémie de Covid-19 qui a bouleversé l’année académique, le taux de réussite toutes séries confondues se chiffre à 62%, nettement en hausse par rapport aux deux dernières années où il était respectivement de 54,21% et 56,06%.

Au total, 73 422 candidats dont 28 000 filles ont composé pour l’obtention de ce diplôme qui ouvre les portes de l’enseignement supérieur.

Partenaires de longue date du Togo, la France et la Banque Africaine de Développement (BAD) restent engagées aux côtés du Togo dans sa marche vers le développement. C’est l’essentiel à retenir des déclarations de leurs représentants au Togo, l’ambassadrice et le Représentant-résident, reçus tous les deux mardi par le Premier Ministre.

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Jocelyne Caballero, officiellement accréditée il y a quelques jours, a échangé avec Victoire Dogbé sur la coopération entre Lomé et Paris, ainsi que des pistes pour un meilleur calibrage des actions et des résultats encore plus concrets au bénéfice des populations. « La France et le Togo entretiennent des relations historiquement privilégiées, sous-tendues par de nombreux liens humains. La France est très engagée aux côtés du Togo pour la mise en œuvre de son Plan national de développement », a déclaré la diplomate.

« Le Togo est un pays qui compte pour la Banque africaine de développement », a de son côté affirmé à la Cheffe du gouvernement Georges Bohoussou, lors de son entretien. Le responsable, porteur d’un message de félicitations du Président de la banque, a réitéré l’engagement de l’institution à apporter tout son appui au Togo avec un ajustement de son programme en fonction des priorités du Gouvernement.

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Dans une lettre conjointe, co-signée avec neufs de ses pairs du continent et adressée aux autres dirigeants du monde, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a appelé lundi à un accroissement du financement en faveur du Fonds International de Développement Agricole (FIDA).

Les chefs d’Etat ont plaidé pour un investissement accru dans les projets de développement de l’institution onusienne, afin de favoriser des communautés rurales dynamiques pouvant assurer une vie à l’abri de la pauvreté et de la faim.

« Il est aujourd’hui plus important que jamais d’investir dans le renforcement de la résilience des populations rurales pour assurer la sécurité alimentaire, protéger les moyens d’existence des populations rurales, garantir que les progrès accomplis au fil des ans ne seront pas réduits à néant et éviter que d’autres habitants des zones rurales ne basculent dans la pauvreté et la faim » ont-ils souligné.

Les leaders ont également exhorté chaque pays à augmenter significativement ses contributions à la 12ème reconstitution des ressources du FIDA (FIDA12).  Les ressources mobilisées devront aider, ont-ils insisté, à « la transformation des économies rurales et des systèmes alimentaires partout dans le monde, donner au Fonds, les moyens de doubler son impact d’ici à 2030 et de contribuer à éliminer la pauvreté et la faim ».

Créé en 1977, le FIDA est l’un des partenaires privilégiés du Togo qui l’accompagne dans sa politique agricole et d’autonomisation des populations rurales.

mardi, 20 octobre 2020 17:57

Le Togo célèbre la qualité

Le ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, Kodjo Adedze a officiellement lancé lundi les « Journées Nationales de la Qualité ». Cette célébration, qui est à sa toute première édition, s’inscrit dans le cadre de la Journée Mondiale de la Normalisation organisée annuellement en Octobre.

L’évènement auquel a été couplé le lancement de la 7ème édition du Prix National de la Qualité (PNQ), sera l’occasion de « sensibiliser les opérateurs économiques, les techniciens à divers degrés, les artisans et fabricants, les enseignants formateurs, les apprenants, les promoteurs ou gérants d’entreprises de services et la population toute entière, sur l’importance et les bienfaits de la normalisation et de la qualité en général », a indiqué le ministre.

Le Togo, qui porte une vision stratégique à l’horizon 2025 s’est déjà doté d’outils et de mécanismes pour promouvoir la qualité dans chaque secteur d’activité.

Une Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement (HAUQE) ainsi que des structures techniques de qualité ont été créées depuis 2009 et une Politique Nationale de la Qualité (PNQ) a été adoptée en novembre dernier.

Ce mardi s’achève au Togo une mission de supervision du Fonds international de développement agricole (FIDA). La mission, entamée depuis le 05 octobre sur le territoire, évaluait les progrès réalisés par le Projet d’appui au mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (ProMifa).

Il s’agissait entre autres, de s’entretenir avec ses bénéficiaires et de voir les acquis, les activités menées, l’impact du Covid-19 ou encore les défis. Selon le Mifa qui coordonne le projet, près de 20 000 personnes ont été initiés à l’entrepreneuriat agricole depuis janvier 2020, dans le cadre des Camps du Futur. Ils devront contribuer activement à la réalisation des objectifs du Togo, en ce qui concerne le développement des pôles de transformation agricole.

Le ProMifa a été lancé il y a un an par le gouvernement et le Fida, avec pour ambition d’offrir aux acteurs des chaines de valeur agricoles, organisés et performants, un accès durable au marché et à des services, financiers ou non financiers. Il s’étalera sur 06 ans et cible au moins 300 000 bénéficiaires. Par ailleurs, il sera évalué chaque année.

Le Togo et la Suisse pourront être reliés dans le futur via une liaison aérienne directe. Le nouvel ambassadeur helvète accrédité au Togo, Philipp Stalder a dévoilé ce projet, lors de sa présentation aux plus hautes autorités du pays.

Une table ronde, entre investisseurs suisses et togolais est à ce titre envisagée afin d’évaluer sa faisabilité, ainsi que les possibilités d’accroissement de l’investissement suisse au Togo. A travers cette ligne directe, la Confédération Helvétique, dont la présidente Simonetta Sommaruga avait déjà évoqué la perspective d’un renforcement de la coopération bilatérale, espère ainsi dynamiser sa présence économique au Togo.

Pour la petite Suisse de l’Afrique, ce sera une liaison de plus à destination de Lomé qui se veut un important hub dans la sous-région.

Rappelons que la Turquie prévoit également d’ouvrir une desserte directe sur Lomé.

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Le Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Régionale et des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey a effectué lundi une visite officielle de travail à Bamako où il a rencontré les plus hautes autorités du pays.

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Porteur d’un message du Chef de l’Etat, le chef de la diplomatie togolaise a rencontré le Président de la transition Bah N’daw à qui il a réitéré les félicitations et la disponibilité continue du Togo à soutenir les institutions de la transition en vue d’un retour rapide à la paix et la stabilité dans le pays. Les échanges avec l’actuel locataire du Palais de Koulouba ont en outre porté sur la coopération bilatérale, régionale et internationale, la libération de Soumaïla Cissé, ou encore sur la question sécuritaire dans la sous-région ouest-africaine.

Robert Dussey s’est ensuite entretenu avec le vice-président de la transition, le Colonel Assimi Goita et le premier ministre Moctar Ouane.

Les autorités maliennes ont salué le soutien constant de Lomé et l’exemplarité des Forces armées togolaises présentes dans le pays de la cadre de la Minusma.

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lundi, 19 octobre 2020 09:52

Le Togo s’ouvre à la sous-région

Lomé-Cinkassé, (600 km pour la route de l’unité, Nationale 1), Lomé-Kpalimé (120 km en direction du Ghana, Nationale 5) et Avépozo-Aného-Sanvee Condji (qui améliore la sortie de la capitale vers la frontière du Bénin) : que ce soit vers le nord, l’ouest ou l’est, le Togo a engagé d’importants chantiers destinés à renforcer ses routes et ouvrir davantage le pays à la sous-région.

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Les travaux sont exécutés simultanément et portent sur la construction, la réhabilitation, l’aménagement ou la modernisation des voies concernées. L’objectif affiché du pays est de renforcer son positionnement en hub logistique, en se dotant ou en améliorant ses infrastructures, et en capitalisant sur sa position géographique stratégique et son ouverture naturelle sur la mer et l’hinterland.

En plus des routes revêtues, le programme de connectivité des zones rurales, qui sera mis en œuvre par le ministère du désenclavement, permettra de rendre plus accessibles les communautés isolées.

Au total, plus de 1 000 milliards FCFA devront être débloqués pour la réalisation des chantiers.

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Le Togo veut résolument approfondir sa transformation et offrir de meilleures perspectives à chacun de ses citoyens. Lundi, à la faveur d’une interview accordée à RFI (Radio France Internationale), le Premier Ministre Victoire Tomégah-Dogbé a de nouveau rappelé cette ambition portée par la nouvelle équipe gouvernementale, et qui mise fortement sur la dématérialisation.

« Aujourd’hui il est important de rendre la vie beaucoup plus facile aux citoyens », a déclaré la Cheffe du Gouvernement. « Il faut simplifier les procédures », a-t-elle insisté. Pour y arriver, « le digital doit être au cœur de tout ce que nous faisons », a poursuivi la locataire de la Primature, « et encore plus pendant cette période de crise sanitaire ».

D’ailleurs, a-t-elle illustré, « la gestion de la Covid-19 nous a montré qu’il faut absolument digitaliser nos processus, l’administration et l’économie de notre pays ».

Et si des jalons ont déjà été posés depuis quelques années dans ce sens, de nombreuses reformes sont attendues dans presque tous les secteurs, afin d’améliorer l’efficacité de l’action publique et la productivité des acteurs privés, ou encore renforcer la compétitivité du pays. « Nous devons nous mettre au travail, nous n’avons pas de temps à perdre », a une nouvelle fois exhorté Victoire Dogbé, comme lors de sa déclaration de politique générale.

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Initialement fixée au 26 octobre prochain, la rentrée scolaire 2020-2021 est maintenue, mais subit des ajustements. Le gouvernement a apporté quelques réaménagements, à l’issue de concertations avec les acteurs du secteur éducatif.

Ainsi, la semaine du 26 au 30 octobre sera consacrée à la rentrée administrative et pédagogique et à la mise en place des mesures barrières. Les cours proprement dits démarreront le 02 novembre 2020, avec la présence effective du corps enseignant et administratif, et des apprenants.

« Un suivi régulier de l’évolution de la situation de la situation sanitaire dans les différents établissements scolaires et universitaires sera de rigueur aux fins des nécessaires adaptations pour une année scolaire réussie », ont indiqué les ministres en charge de l’éducation, Dodzi Kokoroko et Eké Hodin.