Au Togo, la saison pluvieuse, propice à la survenue de cas de certaines maladies, a débuté depuis quelques semaines. Le ministère de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins a donc appelé lundi les populations à une vigilance extrême, concernant particulièrement le choléra. 

Les comportements d’usage, à adopter pour éviter de contracter cette maladie diarrhéique grave, ont également été rappelés. 

Il s’agit pêle-mêle, de “se laver correctement les mains avec de l’eau saine et du savon, ou de la cendre, surtout après les selles et avant de manger, bien couvrir les aliments contre les mouches et la poussière, laver correctement les fruits et légumes avant de les consommer, boire de l’eau saine, désinfecter à l’eau de javel ou faire bouillir les eaux de pluie, de citerne, de mare, de rivière, d’étangs avant de les utiliser, éviter de déféquer et jeter les ordures dans la nature, et faire les besoins et jeter ceux des enfants dans les latrines”. 

Par ailleurs, ajoute le ministère, toute personne victime de diarrhée liquide abondante, isolée ou associée à des vomissements, doit être immédiatement conduite au centre de santé le plus proche pour une prise en charge adéquate.

Après les examens du CEPD  et du CAP, c’est au tour du Baccalauréat Première Partie (BAC 1) de démarrer officiellement ce lundi sur tout le territoire.

Ils sont en tout 75 776 candidats des classes de 1ère (enseignement technique compris) à composer, dans les différentes épreuves qui seront proposées jusqu'au 2 juillet prochain.

75.776 candidats composent pour le compte du BAC1 2021 au Togo. Le ministre Kokou Eké HODIN a procédé, au nom du Prof. KOKOROKO, au lancement des épreuves écrites ce 28 juin 2021 au Lycée de Tokoin et a visité d'autres centres d'écrit à Lomé #Mepsta#Education pic.twitter.com/KmaCrLkSVI

— mepsta_tg (@mepsta_Togo) June 28, 2021

Comme le veut la tradition, le ministre délégué à l'enseignement technique et de l'​artisanat, Kokou Eké Hodin a fait le tour de quelques centres d’écrits pour s'assurer du bon déroulement des opérations et du respect des mesures sanitaires.

Les épreuves écrites du Baccalauréat deuxième Partie (BAC 2), vont débuter quant à elles, dans quelques semaines.

Au Togo, la saison sportive de football 2020-2021 a connu son épilogue dimanche 27 juin au Stade de Kégué à Lomé, avec la finale du Championnat national de Première Division (D1). L’Association sportive de la Kozah (ASKO FC) a été officiellement sacrée au terme d’un derby haletant.  

Opposés à l’autre club de la Kozah, l’ASCK (Association sportive des Chauffeurs de la Kozah), les tenants du titre ont dû passer par la séance des tirs au but, après la manche réglementaire qui s’est soldée par un score de parité (1 but partout).

Au palmarès, les “Jaunes et Noirs” conservent leur couronne et remportent au passage leur 6ème titre national. Accompagnés de leur dauphin, ils représenteront le Togo dans les compétitions continentales. 

Fait exceptionnel, la finale s’est déroulée en présence d’un public de 2000 spectateurs, autorisés par la fédération avec l’accord du gouvernement. Une première dans une saison particulière au cours de laquelle les matchs se sont déroulés dans leur quasi-totalité à huis-clos, et dans un nouveau format. 

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Lancé il y a trois ans pour assurer aux communautés défavorisées un meilleur accès aux infrastructures socio-économiques de base et aux mécanismes de sécurité sociale, le projet des Filets sociaux et services de base (FSB) a largement dépassé les objectifs initiaux. Le programme, financé par la Banque mondiale, a ainsi déjà bénéficié à 195 871 personnes, au lieu de 130 000 initialement prévus, note l’institution de Bretton Woods. 

Parmi eux, 43 000 personnes dans 155 communautés ont bénéficié d’un meilleur accès à l’eau et 6475 élèves étudient désormais dans des écoles réhabilitées ou nouvellement construites. 

L’accès aux filets de sécurité (transferts monétaires et alimentation scolaire) a été fourni à 92 345 bénéficiaires, dont 63 436 femmes, alors que les objectifs étaient respectivement de 78 000 et 39 000. La composante des cantines scolaires a, à elle seule, permis de toucher 52 173 enfants, dépassant ainsi la prévision de 38 000. L’initiative, qui doit normalement s’achever cette année, a par ailleurs permis de réaliser près de 150 micro-projets au profit de ces populations vulnérables. 

Il y a quelques jours, la Banque a approuvé un financement additionnel de 11 milliards FCFA, destiné à appuyer davantage le projet et renforcer l’aide économique d’urgence octroyée par le Gouvernement dans le cadre de la riposte anti-Covid. 

Pour rappel, les FSB sont mis en œuvre aux côtés d’un autre projet, les “Opportunités d’emplois pour les jeunes vulnérables” (EJV).

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Le Togo et le Ghana ont poursuivi cette semaine (22 au 25 juin) à Accra, les négociations dans le cadre de la délimitation des frontières maritimes entre les deux pays. La nouvelle réunion, la septième depuis le début des consultations en 2018, a été soldée par de nouvelles avancées sur la question. 

Le Togo, dont la délégation était conduite par le ministre de l’économie maritime, Edem Tengue et le négociateur Dammipi Noupokou, a en effet accepté d’étudier la ligne de démarcation provisoire proposée par son voisin de l’Ouest. La proposition ghanéenne sera examinée par les experts togolais, avant la prochaine réunion prévue du 27 au 30 juillet prochain à Lomé. 

Autres points d’accords entre les deux parties, l’adoption du relevé des conclusions du dernier round, et le rapport sur les coordonnées de la première borne frontière terrestre appelée ‘Pilier S1’. 

Les différentes commissions ont par ailleurs réitéré leur volonté de respecter le chronogramme de discussions, afin de parvenir d’ici la fin 2021 à un accord définitif de délimitation incluant toutes les zones de discorde. 

Pour rappel, Lomé et Accra sont opposés depuis plus d’un demi-siècle sur cette imprécision maritime, héritée de l’époque coloniale. Les deux pays, liés par des liens historiques forts, ont toujours privilégié la voie du règlement à l’amiable, dans le respect du droit international.  

Le mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage des risques (Mifa) fête ce vendredi ces trois années d'existence. L’institution bâtie sur le modèle du NIRSAL nigérian avait en effet été lancée le 25 juin 2018 par le Chef de l’Etat, pour ouvrir la porte des financements bancaires et autres facilités au monde agricole togolais, confronté à un déficit de crédits lié à une certaine frilosité des institutions financières vis-à-vis du secteur.

Trois années plus tard, le mécanisme devenu entre-temps une Société Anonyme (SA), a actionné plusieurs leviers afin de transformer profondément l’agriculture togolaise, la professionnaliser et augmenter la productivité. 

Près de 150 000 acteurs agricoles ont été appuyés par une dizaine de banques et institutions financières, et plus de 165 000 emplois directs et indirects ont été créés. Le mécanisme s’est également lancé dans la structuration des coopératives agricoles, et poursuit l’accompagnement des entreprises de transformation agricole.

Il y a quelques jours, le Gouvernement a ouvert l’actionnariat à la PIA et à ARISE.

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