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Quatre mois après l’ouverture de ses travaux à Kara, la Représentation nationale a clôturé jeudi sa première session ordinaire de l’année. Ceci, à l’issue d'une nouvelle discussion législative à son siège à Lomé.

En tout, 11 séances plénières ont été tenues, et 12 textes adoptés. On citera notamment les lois sur les collectivités régionales, la police des étrangers, la chambre de commerce et d’industrie, les partis politiques, la cybersécurité ou encore les différentes ratifications liées à l’économie bleue.  

Je considère que nous avons eu, comme lors des sessions passées, de très grands et de très beaux moments de démocratie. Nous avons pu conduire cette noble institution avec une parfaite collaboration avec l’Exécutif”, a résumé la présidente de l’institution, Yawa Tsegan.

Place désormais à une période d’intersession de deux mois, avant la seconde session dite budgétaire.

Trois ans après ses débuts effectifs, la décentralisation poursuit sa marche au Togo. L’Assemblée nationale a apporté jeudi de nouvelles clarifications et des réponses à des interrogations, à la faveur de l’adoption de deux nouveaux projets de loi. 

Les textes approuvés sont des modifications de la loi sur la décentralisation et les libertés locales, et celle sur les attributions et le fonctionnement du District autonome du Grand Lomé (DAGL). Concrètement, les députés ont apporté des précisions sur les dispositions relatives à la destitution des maires et leurs adjoints, le rôle dévolu aux conseils régionaux, la durée des réunions des conseils municipaux et régionaux, les attributions des différentes collectivités territoriales qui cohabitent sur le territoire du district et leurs compétences (adressage notamment), ou encore la coordination de certaines activités.

L’objectif, explique la Représentation nationale, “est de donner des outils adéquats aux autorités locales pour un fonctionnement et un développement harmonieux et intégral de l’ensemble des collectivités sur le territoire national”.

Jeudi, 340 fidèles musulmans togolais ont pris le départ pour la Mecque, dans le cadre du traditionnel pèlerinage annuel en Terre Sainte. Il s'agissait de la première des trois vagues prévues pour rallier l’Arabie Saoudite, via des vols spéciaux affrétés par le Gouvernement. 

Comme à l’accoutumée, plusieurs membres de l’exécutif ont assisté au départ, après un dernier entretien avec les pèlerins. En tout, un millier de fidèles (1098) sont attendus dans le Royaume, pour un séjour d’un peu plus d’un mois.

Cinquième pilier de la religion islamique, le Hadj avait été suspendu au Togo au cours des deux dernières années en raison de la situation sanitaire. Cette année, il est prévu du 07 au 12 juillet.

Deux jours après le drame de Bako sur la Nationale 1 (13 morts et 15 blessés), le ministre en charge des transports routiers, Affoh Atcha-Dedji a rencontré jeudi à Lomé transporteurs et conducteurs en provenance de tout le pays. 

Objectif, sensibiliser surtout ces derniers sur le respect des prescriptions du code de la route et des lois en vigueur. “Lorsque l’on observe le lieu où s’est produit l’accident, la voie était parfaite, il s’agissait d’une erreur humaine. La visite technique n’était pas faite, les pneus étaient usés, ce à quoi s’ajoute une surcharge”, a expliqué le ministre.

Il nous faut reprendre conscience sur l’importance de la sécurité routière”, a-t-il martelé, avant d’évoquer certains faits pourtant interdits comme les chargements mixtes marchandises/personnes, les chargements hors gabarit ou encore les dépassements sur certaines voies. 

Pour le ministère de la sécurité qui a également pris part aux échanges, d’autres “facteurs humains” régulièrement observés sur la route, conduisent également à des accidents comme celui du 28 juin dernier : “ivresse, recherche du gain au détriment de la sécurité et chargement sauvage”, entre autres. 

Au niveau des syndicats de conducteurs routiers, des mesures sont annoncées, de concert avec les forces de l'ordre et les autorités locales (maires, préfets…), pour changer la donne.

Quelques jours après l’adhésion du Togo au Commonwealth, le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey s’est entretenu mercredi au téléphone, avec la Secrétaire générale de l’Organisation, Patricia Scotland. 

Occasion pour le chef de la diplomatie togolaise de féliciter la responsable britannique pour sa reconduction à la tête de l’instance et d’évoquer brièvement quelques sujets. 

Nous sommes très confiants pour une coopération durable et fructueuse avec le Commonwealth”, a notamment déclaré le ministre.   

Avec cette adhésion, le Togo qui a amorcé une restructuration profonde de son économie, pourra se positionner comme une nouvelle terre d’investissement pour le secteur privé des Etats membres de ce gigantesque marché de plus de 2,4 milliards de consommateurs. Le pays pourra également diversifier ses partenariats,  et bénéficier du Fonds pour la Coopération technique (CFTC) de cette organisation inter-gouvernementale, dans la réalisation des projets de la feuille de route gouvernementale. 

Deux semaines après l’autorisation de reprise de la célébration publique des fêtes et rites traditionnels, le gouvernement a pris de nouvelles dispositions. Elles ont été annoncées mercredi dans un communiqué du ministre de la santé. 

Essentiellement, les mesures sont relatives à la vaccination anti-Covid-19. Ainsi, avant les célébrations, des réunions d’organisation technique des activités de vaccination contre la Covid-19 devront se tenir avec les responsables des formations sanitaires des localités concernées.  Les agents dédiés doivent aussi sensibiliser la population au cours des petits regroupements en amont de l’apothéose des fêtes. 

En rappel, la célébration publique des fêtes et rites traditionnels a été suspendue pendant deux ans pour éviter la propagation de la pandémie.   

Au Togo, l’e-visa (visa électronique) est désormais disponible pour les voyageurs. Le gouvernement a officiellement annoncé ce jeudi le lancement de ce document, ainsi que la mise à jour de la plateforme nationale des voyages, voyage.gouv.tg.

La nouvelle version, qui prend la suite de celle déployée il y a deux ans (Août 2020), intègre sur une seule et même plateforme, l’ensemble des formalités d’immigration qu’un voyageur entrant ou sortant du territoire doit effectuer y compris sa demande de visa et ses informations sanitaires.

Désormais, explique l’exécutif, “tout individu désireux d’entrer ou de sortir du territoire togolais doit préalablement se rendre sur le site pour remplir son formulaire d’immigration (obligatoire pour toute entrée et toute sortie du territoire), effectuer, le cas échéant, une demande  de visa s’il est ressortissant d’un pays pour lequel l’entrée au Togo nécessite un visa, et déclarer son statut vaccinal et/ou s’enregistrer pour effectuer un test PCR Covid-19 s’il n’est pas vacciné (conformément aux dispositions sanitaires en vigueur)”.

D’autres fonctionnalités sont également disponibles sur la plateforme, comme la possibilité au voyageur de créer un compte individuel avec un mot de passe, lui permettant de sauvegarder ses informations à caractère personnel (noms, coordonnées, numéros de passeport), réduisant ainsi les formalités pour chaque voyage. Le dispositif sera étendu aux frontières terrestres et maritimes dans le courant de cette année.

Rappelons que toujours dans le cadre de la digitalisation des services, l’exécutif a procédé il y a deux semaines à l’actualisation de quelques procédures relatives à la police des étrangers

Au Togo, l’accès aux smartphones sera davantage facilité. Un programme “Smartphone pour le Togo” a été lancé lundi par la société Bboxx-EDF, une joint-venture formée par le Britannique Bboxx et le Français EDF, chargée de la mise en œuvre des différentes activités.  

Son objectif est de contribuer à faciliter l’accès à une nouvelle gamme de produits digitaux. L’initiative qui s’inscrit dans la stratégie de digitalisation des services sera réalisée en deux phases. La première consistera à mettre à disposition des fonctionnaires, une offre limitée de téléphones, avec un paiement flexible. Dans un second temps, elle sera étendue à l’ensemble des fonctionnaires puis à toute la population. Le remboursement pourra se faire sur une période de douze mois avec un prélèvement à la source. Une garantie est également mise à la disposition des bénéficiaires sur toute la durée du contrat. 

Pour rappel, un protocole d’accord a été signé en septembre 2021 entre le gouvernement et la société Bboxx-EDF dans le cadre de ce projet. L’entreprise intervient déjà au Togo dans les domaines de l’énergie et de l’agriculture.  

   

Quatre mois après son lancement, le premier recensement des Togolais de l’Extérieur arrive à son terme ce jeudi 30 juin. L’opération avait en effet été prorogée il y a quelques semaines, pour toucher le plus grand nombre possible de compatriotes et tenir compte des demandes des différents acteurs du processus. 

Dans un message de circonstance, le ministre des affaires étrangères, également en charge de la diaspora, a de nouveau rappelé la pertinence de la démarche, et les différentes étapes parcourues jusqu’alors. 

L’ensemble du processus s’étale sur une durée globale de 14 mois, dont neuf de préparation et cinq de mise en oeuvre du recensement et de production des résultats”, a expliqué Robert Dussey. 

Justement la prochaine étape qui débute après ce jeudi, sera le traitement des données, avant le bilan, attendu pour les prochaines semaines.

Six mois après son examen périodique universel au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, le Togo présente ce jeudi à Genève sa position sur les différentes recommandations reçues. Une délégation officielle conduite par Christian Trimua s’apprête en effet à réaliser cet exercice dans la ville suisse. 

Le passage du Togo débute à 13h GMT et sera retransmis à en ligne

Pour rappel, 224 recommandations ont en tout été formulées par les 89 Etats ayant adopté l’EPU du Togo. Toutes ces prescriptions ont ensuite fait l’objet de discussions et de sessions de travail à Lomé, entre le ministère des Droits de l’Homme et les différentes parties prenantes.   

En 2016, au sortir de son dernier grand oral, le Togo avait accepté 167 des 195 recommandations qui lui avaient été suggérées. 

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