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lundi, 20 juin 2022 16:45

350 nouveaux volontaires s’engagent

Au Togo, 350 nouveaux volontaires ont prêté serment la semaine dernière pour participer au développement des communautés du pays. Une cérémonie d’engagement s’est tenue dans ce sens simultanément à Lomé et à Kara. 

Composée essentiellement de Volontaires nationaux de compétence (VNC), la nouvelle vague sera déployée dans différentes localités. Leurs missions vont s’effectuer dans l’administration, le développement humain et social, l’aménagement et l’assainissement, la communication, l’économie et les finances. 

« Aujourd’hui vous vous engagez à œuvrer pour que chaque communauté, chaque Togolais, où qu’il ou elle soit, ne se sente pas exclu des efforts de développement du pays. Je vous invite à prendre conscience de l’importance de votre mission et à donner le meilleur de vous-même en toute situation », a exhorté le ministère du développement à la base et de l’emploi des jeunes.

Cette nouvelle cohorte porte à 20 278, le nombre total des volontaires de compétences mobilisés depuis 2011 par le gouvernement. 

Après successivement le Probatoire, le CEPD et le BEPC, l’examen du Baccalauréat s’est officiellement ouvert ce lundi au Togo. Ils sont en tout 74 305 candidats à postuler pour ce diplôme qui ouvre les portes de l’université. 

88 centres d’écrits sont mobilisés sur toute l’étendue du territoire, dont la majeure partie pour l’enseignement général qui concentre plus de 85% des candidats. Les épreuves, lancées sous la supervision des autorités administratives et locales, s’achèveront samedi. 

L’an dernier, le taux de réussite se situait autour de 69%.

Après le changement de nom, les choses se précisent un peu plus pour la mise en service de l’hôpital Dogta-Lafiè. La Société de gestion hospitalière (SOGEHP), en charge de l’exploitation de l’infrastructure construite par la CNSS, a lancé vendredi une opération d’ouverture de son capital couplée à une levée de fonds. 

L’opération, confiée à la Société de gestion et d’intermédiation (SGI), doit permettre à l’exploitant hospitalier de diversifier son actionnariat à hauteur de 49,975%, pour un capital global de 25,01 milliards FCFA, et constituer ainsi les fonds propres nécessaires à la mise en oeuvre du projet. De fait, la SOGEHP restera le principal actionnaire. 

15 milliards FCFA recherchés, via des placements privés    

Concrètement, 10 000 actions, au coût unitaire de 1,5 million FCFA, sont mises en vente afin de mobiliser un total de 15 milliards. Les ressources une fois levées s’ajouteront aux 10 milliards d’apports de la CNSS et aux 10 millions FCFA de capital social de base la SOGEHP. “C’est un placement privé qui a été préconisé pour cette opération et il y a un minimum de souscriptions de 50 actions qui a été défini, ce qui ferait un minimum de 75 millions FCFA par investisseur”, explique la SGI. Et de préciser que “les souscriptions sont réservées aux personnes physiques ou morales quel que soient le lieu de résidence”.  

“Renforcer la contribution du secteur privé”

Pour le ministre du travail et président du conseil d’administration de la Caisse de sécurité sociale, l’opération s’inscrit comme une occasion “de renforcer la contribution du secteur privé non seulement au dynamisme économique” du pays, mais aussi “au positionnement de Lomé comme destination de choix en matière de tourisme médical”.  

La gouvernance participative et la quête d’une meilleure efficacité appelle à une coopération gagnant-gagnant. En adhérant à ce financement participatif, [les opérateurs économiques contribueront à] assurer l’équipement de l’hôpital avec un plateau technique ultra-moderne et le à doter cet hôpital d’un personnel soignant hautement qualifié”, a indiqué Gilbert Bawara.

Améliorer l’offre de services de santé et réduire les évacuations sanitaires

Pour Lomé qui mise sur l’appropriation du projet par les populations, l’infrastructure une fois opérationnelle devrait “desservir une frange importante de la population, et drainer du fait de sa tarification avantageuse et de son offre de soins, une population nouvelle qui précédemment ne s’adressait pas aux hôpitaux”. Près de 600 salariés devraient d’ailleurs y évoluer, parmi lesquels des spécialistes de forces armées togolaises, selon le Directeur général de la CNSS, Ingrid Awade.

Pour rappel, l’hôpital en finition sera spécialisé dans les domaines de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO).

Arrivé à Doha où il doit participer au forum économique annuel du Qatar, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu ce lundi avec son homologue, l'Émir Tamim Bin Hamad Al Thani. 

Au centre de l’échange, la coopération bilatérale entre les deux pays. En 2018 déjà, au cours d’une visite officielle de 48h dans le pays, les deux leaders avaient évoqué des questions liées à l’amélioration des flux commerciaux. 

Il y a un an, en juillet 2021, le ministre des affaires étrangères y a également effectué un déplacement officiel.   

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, prend part à partir de ce lundi 20 juin au deuxième forum économique annuel du Qatar. L'événement, organisé dans la capitale Doha, vise à trouver des stratégies globales pour relever les défis les plus urgents des économies et assurer une reprise égalitaire de la croissance post-pandémie. 

Pendant trois jours (jusqu’au 22 juin), le n°1 togolais et les autres dirigeants du monde également invités, partenaires au développement et autres investisseurs ou opérateurs économiques échangeront dans un format de dialogue. Les travaux porteront sur plusieurs thématiques comme la résilience des chaînes d’approvisionnement, l’inflation, la transition énergétique, l’économie numérique, les investissements ou la renaissance des économies africaines. 

Occasion pour la délégation togolaise de partager l’expérience du pays en matière de résilience, d’exposer les perspectives de croissance du pays, et de nouer d’éventuels partenariats en vue de la réalisation de la feuille de route quinquennale. En marge du forum, Faure Gnassingbé aura des entretiens bilatéraux. 

Déjà partenaire du Togo sur des questions relatives à la sécurité (promotion de la paix, piraterie maritime entre autres), les Etats Unis d’Amérique envisagent de renforcer la collaboration, surtout avec l’extension du terrorisme vers les pays côtiers. En tournée régionale sur le continent, le sous-secrétaire d’Etat adjoint américain chargé de l’Afrique de l’Ouest au département d’État américain, Michael Gonzales, a abordé le sujet mercredi avec le Premier ministre. 

Les États-Unis apprécient à sa juste valeur les efforts fournis par les forces armées togolaises, nous apprécions le professionnalisme des FAT non seulement à défendre ici leur pays, mais le Togo a des données impressionnantes en matière de maintien de la paix sur le plan international. Voilà pourquoi nous nous engageons à renforcer ce partenariat entre les deux pays”, a notamment indiqué l’officiel américain.

L’entretien, auquel a également participé la nouvelle ambassadrice, a permis aussi d’évoquer d’autres sujets comme le programme de digitalisation de l’administration, l’amélioration du climat des affaires et les prochaines élections régionales.  

Anciennement connu sous le nom de Saint Pérégrin, l'Hôpital de référence, encore en construction, est désormais rebaptisé Dogta-Lafiè (Hôpital de la santé en Moba et Nawda), a annoncé ce vendredi 17 juin, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). C’était lors du lancement des souscriptions dans le cadre de l’ouverture et de l’augmentation du capital de la Société de gestion hospitalière (SOGEHP), une entité créée en 2019 par l’institution de sécurité sociale, ayant notamment pour missions l’exploitation et la gestion de l'ex-hôpital Saint Pérégrin.  

“Le changement de nom participe à la volonté des autorités et des populations d’une appropriation du projet… Dogta-Lafié veut dire Hôpital de la santé en Moba et Nawda. Cette nouvelle appellation valorise nos langues nationales”, a soutenu Ingrid Awadé, Directrice générale de la CNSS, institution qui finance les travaux de construction de cette infrastructure sanitaire qui s’étale sur 6 hectares.

Lancé en février 2019, le chantier du complexe hospitalier, qui a connu des retards, est en cours de finition, a rassuré la DG.

Pour rappel, en avril dernier, l’Espagnol PNHG a annoncé qu’il venait de se voir confié le contrat de construction de deux hôtels 3 et 4 étoiles sur un site de 12 000 m2, jouxtant le complexe hospitalier situé à Agoè. Ce complexe hôtelier est un volet important du projet.

Après celui de Djéréhouyé, le Togo dispose désormais d’une nouvelle station de pesage à basse vitesse. L’infrastructure, implantée à Tsévié (Région maritime), a été officiellement remise jeudi au gouvernement par la Commission de l’Uemoa. 

Construit sur une superficie de 4 hectares et doté de plusieurs équipements (voies de circulation, parking et aires de déchargement, matériel de pesage et de contrôle de gabarit, entre autres), l’ouvrage est une matérialisation de l’application d’un point important des textes communautaires (le Règlement 14). Selon les termes de ce dernier, “la Commission de l’Union apporte un appui aux Etats membres par la construction et l’équipement, dans chaque Etat, d’une station de pesage, à la sortie des principaux ports des pays côtiers et sur les principaux corridors des pays sans littoral, soit au total 8 stations de pesage”. 

Celui construit à Tsévié pour un coût total de 1,2 milliards FCFA (auquel s’ajoute l’érection d’une unité de soins pour le volet social), doit permettre de diminuer le nombre de véhicules surchargés à l’essieu, préserver le patrimoine routier existant, réduire l’insécurité routière et assurer la compétitivité du secteur des transports dans le pays. 

Sur nos routes, ce sont surtout les poids lourds qui endommagent de façon prématurée les infrastructures”, a déploré la ministre des travaux publics, Zouréhatou Kassa Traoré, avant d’avertir : “la tolérance zéro pour la surcharge routière entrera bientôt en vigueur”.

Les députés ont adopté jeudi à Lomé deux projets de loi dans le domaine de la transformation numérique. Les deux textes, approuvés en présence du ministre de l’économie numérique, portent respectivement sur la loi sur la cybersécurité et la lutte contre la criminalité, et l’identification biométrique des personnes physiques. 

Adopté en 2018, le premier texte avait notamment pour objectif de doter le pays d’un arsenal législatif et juridique adéquat afin de lui permettre de prendre en charge efficacement sa cybersécurité. Quatre ans après, l’émergence de nouvelles formes de menaces et les cyberattaques, devenues courantes dans les systèmes informatiques et informationnels ont imposé une révision. 

Dans les faits, la nouvelle mouture, composée de 4 articles, clarifie les compétences de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy) “sur la qualification des outils et acteurs de la cybersécurité, la définition et la mise en œuvre de la politique et des orientations stratégiques par rapport aux compétences qui incombent à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) en matière d’accréditation des prestataires de services de confiance”. Également, le rôle de liaison et de collaboration de l’agence avec les partenaires étrangers au plan régional est désormais précisé.

Le second projet de loi, pour sa part, renforce l’utilisation du numéro d’identification unique (NIU) et favorise la mise en œuvre du registre social des personnes et des ménages. Le texte revisité réorganise en outre les missions de l’Agence Nationale d’Identification (ANID), dans le but de lui permettre de collecter les données nécessaires pour la gestion de la base de données du registre social des personnes et des ménages, et de participer à la mise en œuvre des programmes d’aide.  

Pour Cina Lawson, il s’agit “d’une avancée considérable dans la feuille de route gouvernementale et pour l’atteinte des objectifs”. Le nouveau plan stratégique du pays à l’horizon 2025, constitué de 42 projets et réformes prioritaires, est en effet basé aux trois quarts sur une composante numérique.  

Le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) apporte son soutien à la lutte contre la dégradation des terres au Togo. Le pays a décroché un financement de 5,4 millions $ (près de 3 milliards FCFA), a annoncé jeudi le représentant résident du PNUD, Aliou Dia. 

L’appui obtenu à la suite d’un projet élaboré l’an dernier par le ministère de l'environnement, avec le concours de la représentation locale de l’institution onusienne, permettra de gérer durablement la problématique des terres arides dans le nord du pays. En outre, il devrait également soutenir la production alimentaire et les moyens de subsistance des populations. 

Selon les conclusions du rapport national sur le sujet, produit en 2018, la superficie totale des terres dégradées entre 2000-2010 au Togo est estimée à 2349 km² soit 4,14% du territoire. Deux régions de l’intérieur figurent parmi les plus touchées, les Savanes et la Kara.