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Les trois Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD) du Togo ouvrent un nouveau recrutement dans le cadre de la prochaine rentrée académique 2022-2023. 

L’information a été rendue publique ce lundi 13 juin 2022 par l'Agence Education-Développement (AED), structure chargée de la gestion des Instituts, à la faveur d'une conférence de presse tenue par le top management de l’AED, et les directeurs des trois IFAD.

Ces inscriptions, qui prennent fin le 08 juillet prochain, visent les jeunes Togolais âgés entre 16 et 29 ans, qui peuvent ainsi postuler dans l’une des trois structures dédiées aux secteurs socio-économiques prioritaires que sont : l’aquaculture (IFAD d'Elavagnon), l’élevage (IFAD de Barkoissi), et les métiers du bâtiment (IFAD de Lomé).

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« Pour nous, le critère fondamental, c'est vraiment la motivation », a insisté Nassini Commi, DG Adjoint de l’AED. Le fonctionnaire a expliqué notamment que la formation en alternance met un accent sur la motivation et le projet professionnel porté par les jeunes apprenants. « Les IFAD veulent mettre un accent particulier sur la formation en entreprise, et le contact permanent avec des professionnels et gens de métiers, pour une formation vraiment professionnalisante », a-t-il ajouté.

« Chaque apprenant est considéré comme unique », a ajouté pour sa part Katabale Assima-Kodjovi, DG de l’IFAD-Bâtiment de Lomé. Selon ce dernier, les campus s’appuient notamment sur l’environnement numérique de travail, pour pouvoir personnaliser la formation de chaque apprenant, dans une logique de recherche de l'autonomie et d'adaptation dans l'apprentissage.

À ce jour, le plus récent IFAD-Bâtiment de Lomé, couvre 6 cursus de formations, dont 4 Bacs Professionnels (Bac Pro en Organisation et réalisation du gros œuvre, Bac Pro en Froid et Conditionnement de l'Air ; Bac Pro Métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ; et Bac Pro en Aménagement et finition de Bâtiment) et 2 CAP (Menuisier fabricant installateur, et Charpentier couvreur).

Rappelons que la mise en place des IFAD est inscrite dans le cadre de la feuille de route gouvernementale, pour résoudre le défi de l’adéquation Formation-Emploi en développant un pool de compétences pertinentes dans les secteurs prioritaires.

Pour pouvoir postuler aux IFAD, les jeunes Togolais doivent être physiquement aptes et disposer du niveau académique ou des diplômes pré-requis ( à savoir un BEPC minimum, pour le cursus Bac pro, et un niveau de classe de 4ème au minimum, pour le CAP).

Les candidats peuvent consulter les détails notamment sur la page des admissions de l'AED.

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Au Togo, à compter de ce lundi 13 juin, la région des Savanes est en état d’urgence sécuritaire. Le gouvernement, réuni ce lundi en conseil des ministres, a adopté un décret dans ce sens. 

La décision est prise, après les deux attaques terroristes perpétrées dans cette partie septentrionale du pays, en l’espace de six mois (10 au 11 novembre 2021 et 10 au 11 mai 2022), contre le dispositif de l’Opération Koundjoare. 

Pour l’exécutif, dont la volonté est de “créer un environnement et les conditions propices aux mesures administratives et opérationnelles nécessaires à la bonne conduite des opérations militaires, au maintien de l’ordre et de la sécurité dans cette région”, cet état d’urgence sécuritaire permettra de “renforcer la célérité de la prise des décisions”, et “facilitera une meilleure agilité des services publics et des forces de défense et de sécurité”.

En rappel, la dernière attaque contre les forces de défense et de sécurité a fait 08 morts et 13 blessés du côté togolais.  

Le Togo s’apprête à franchir un important cap dans la protection des enfants contre les violences à caractère sexuel en milieu scolaire. Des travaux se sont tenus dans ce sens il y a quelques jours à Lomé, à l’initiative du ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat.

Objectif, proposer des textes de loi qui permettront de “garantir un environnement scolaire protecteur et sécurisé pour tous les apprenants”. En effet, depuis plusieurs années, les violences sexuelles et les grossesses précoces en milieu scolaire sont devenues légion, entraînant notamment de nombreux abandons et décrochages. 

C’est un progrès, mais la loi ne pourra pas tout régler. Il nous faut des réponses adaptées face à ces phénomènes. Il faut une véritable révolution des mentalités en informant les jeunes et en stigmatisant les prédateurs”, a insisté Dodzi Kokoroko. 

Plusieurs acteurs sont impliqués dans le processus : partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation, société civile, parents d’élèves, syndicats de l’enseignement, enseignants, chercheurs des universités, entre autres.  

Quelques semaines après le coup d'envoi de la nouvelle campagne de reboisement, le gouvernement récompense les meilleurs acteurs de la campagne précédente. Après la région de la Kara il y a quelques jours, le ministre de l'environnement a procédé en fin de semaine dernière à la remise des prix dans la Centrale. L’initiative, qui s’inscrit dans le cadre du projet “les concurrents de l’ambition décennale de reboisement”, permet en effet de primer au niveau régional.

Dans la Centrale, le premier prix, un chèque d’un million FCFA, a été attribué à El Hadj Moukaila Tairou pour son activité. Le lauréat s’est notamment illustré en mettant en terre 48 000 plants sur une vingtaine d'hectares, pour un taux de réussite de 90%. Le podium de cette région est complété respectivement par Kanga Ibrahim et Pessenam Agoro, qui repartent également avec des enveloppes. A Kara, le premier prix a été remporté par Jean Bosco Akato pour avoir reboisé 15 hectares en 2021. 

Pour le ministre de l’environnement, Katari Foli-Bazi, les lauréats ont réalisé un “très bon travail” en plantant des “milliers d’arbres” et ont consacré du temps pour les entretenir. Pour rappel, le Togo envisage de porter son couvert forestier à 25% à l’horizon 2025.

Il y a un an, le 06 juin 2021, le Togo lançait officiellement après 10 mois de travaux, sa toute première zone industrielle intégrée : la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA). L’infrastructure, implantée sur une superficie de 400 hectares au nord de la capitale, est le fruit d’un partenariat entre l’Etat togolais et la société Arise IIP, une filiale du groupe ARISE spécialisée dans le développement d’écosystèmes industriels.

Objectif visé, matérialiser les nouvelles ambitions du pays, celles de devenir une nation émergente, avec une croissance forte et inclusive portée par l’industrialisation, la production locale et la compétitivité sur les marchés internationaux. Un an après, ce fleuron de la nouvelle politique économique du gouvernement a enregistré des avancées significatives. 

Plusieurs infrastructures déjà opérationnelles

Si les travaux se poursuivent toujours sur tout le site, plusieurs infrastructures clés de la plateforme sont d’ores et déjà fonctionnelles. Parmi ces dernières, le port sec, le terminal à conteneurs et le parking gros porteurs. 

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Etalé sur une superficie de 20 hectares et d’une capacité de 150 000 conteneurs, le premier permet de décongestionner le Port de Lomé, et sert de plateforme de manutention et de transbordement des marchandises en provenance ou à destination du port, au profit des pays de l’hinterland. Le tout, en contribuant à renforcer les ambitions du Togo de devenir un hub logistique de premier ordre dans la sous-région. 

Quant au terminal doté d’un équipement de dernière génération, il dispose d’une capacité de traitement de 12 500 conteneurs. Il comprend notamment une zone dédiée aux frigos avec des points de connexion, une autre aménagée spécialement pour le stockage des équipements et une aire moderne de dépotage et empotage de 1,75 hectare.

Enfin, le parking, d’une capacité simultanée de 500 camions accueille les gros porteurs de l’hinterland. Depuis son opérationnalisation, il a déjà enregistré plus de 2000 camions et permis de décongestionner la circulation dans la ville de Lomé. 

Installation progressive de grandes entreprises et de sociétés 

Conçue pour être une nouvelle zone économique multimodale pour les secteurs à fort potentiel logistique, textile, agricole, automobile, pharmaceutique ou cosmétique, la PIA a enregistré depuis son inauguration plusieurs entreprises, attirées par le régime fiscal avantageux mis en place par les autorités togolaises.

Au rang de ces dernières, M. Auto Electric Mobility, spécialisée dans la production et l’assemblage de véhicules électriques sur le continent, Togo Clothing Company spécialisée dans le textile, Togo Wood Industries qui intervient dans le bois, ou encore Togo Agro Ressources pour la transformation et l’exportation d’huile de soja. 

Et si d’autres investisseurs sont pressentis, la plateforme a en quelques mois stimulé une quarantaine de projets d’investissements directs étrangers (IDE), pour un montant total d’investissements prévus de 277 milliards FCFA.

Divers partenariats conclus 

En dehors des investissements étrangers, la PIA a noué plusieurs partenariats de type public-privé (PPP) sur le plan national. Parmi ceux-ci, on note l’accord avec Coris Bank Togo pour le financement de la transformation du soja sur le site, celui avec l’ITRA pour l’acquisition de semences de variété pour alimenter la chaîne de valeur soja, ou encore avec l’ANSAT pour l’entreposage des céréales et ressources alimentaires. 

D’autres ententes ont été signées avec l’opérateur télécom Togocom pour le déploiement de la 5G et les opérateurs togolais de bois

Enfin, la Plateforme est entrée au capital de sociétés comme le MIFA et la NSCT, directement impliquées dans la chaîne de valeurs agricoles nationale. 

Formation et emplois

Si elle prévoit à terme de favoriser la création d’au moins 35 000 emplois directs et indirects, la PIA a déjà lancé les manœuvres dans ce sens. Un an après son ouverture, quelques centaines d’emplois ont déjà été créés sur le site. Un vaste recrutement d’un millier d’emplois pour l’industrie textile a été lancé début 2022.   

Afin de professionnaliser davantage le personnel évoluant sur les différentes installations, il est prévu la construction d’un centre de formation technique et professionnel. Les premières bases ont d’ailleurs été jetées en avril dernier, avec la mise à disposition du terrain par le gouvernement. 

Pour le Gouvernement, il s’agit désormais de capitaliser sur les acquis de cette première année, et accélérer le processus d’opérationnalisation de la plateforme, conformément aux objectifs de la feuille de route quinquennale.

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Au Togo, les autorités veulent mieux réglementer le secteur religieux, en proie à un profond mépris des textes. Dans une note adressée vendredi, le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi a invité les préfets et maires “à prendre les dispositions nécessaires en vue d’interdire, en collaboration avec les forces de l’ordre, toutes nouvelles implantations”. 

Cette décision se justifie notamment par la création “de plus en plus anarchique” de lieux de cultes observée sur le territoire, “au mépris de la réglementation en vigueur”.

La veille déjà, la Direction des cultes, un département au sein du ministère, avait interpellé les présidents des organisations et fédérations religieuses sur la question des nuisances sonores.

Face à l’échec des multiples campagnes de sensibilisation, avertissements et conciliations, et à la multiplication des plaintes, des contrôles inopinés seront désormais effectués sur toute l’étendue du territoire par des équipes munies de sonomètres. “Tout dépassement du seuil des 55 décibels conduira à la saisie des instruments de sonorisation et à la fermeture immédiate du lieu de culte incriminé”, a précisé le directeur, Bédiani Béléi.

Le phénomène de la prolifération des lieux de culte remonte à plusieurs années. En 2015, 12.000 dossiers de demandes d’ouverture de lieux de culte ont été déposés auprès de l’administration, rien que pour des églises.

Au Togo, l’engagement en faveur de la lutte contre le changement climatique s’accentue. Le gouvernement a lancé cette semaine un projet de communes climato-intelligentes. L’initiative, appuyée par le Pnud et le Centre et Réseau des Nations Unies pour les technologies climatiques, doit permettre aux villes togolaises de se réinventer et de se développer en s’adaptant et en s’améliorant dans de nombreux domaines : foncier, accès à l'eau et l’énergie, gestion des déchets, infrastructures scolaires, transports, santé, ou encore production agricole.

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Au total, 10 communes (deux par région) ont été sélectionnées pour la première phase de la mise en œuvre, sur la base de plusieurs critères comme la vulnérabilité climatique, au taux de pauvreté, à la densité de la population, à la situation géographique et à la disponibilité des maires à accompagner le projet :  Lacs 1, Yoto 2, Agou 1, Kloto 1, Tchaoudjo 4, Mô 1, Dankpen 2, Kéran 1, Oti-Sud 1 et Kpendjal 1. Entre autres accompagnements, les communes bénéficieront de l’élaboration de plans d’actions d’adaptation et d’atténuation au changement climatique.   

Nous avons tout pour réussir”, a indiqué le ministre de l’environnement, Foli-Bazi Katari, en mettant en route le projet. Pour le représentant du Pnud, Aliou Dia, “l'effectivité de la décentralisation et les perspectives de développement local sont une opportunité pour agir contre la pauvreté et les vulnérabilités des populations”. 

Du reste, le projet des communes climato-intelligentes vient renforcer l’arsenal des initiatives mises en place par l’exécutif pour protéger l’environnement.

Le Togo a bouclé vendredi une nouvelle sortie sur le marché financier régional. En quête de 25 milliards FCFA dans le cadre d’une émission d’Obligations de relance (ODR), le pays a de nouveau obtenu la confiance des investisseurs. 

Selon les résultats fournis par l’agence Umoa-Titres, plus de 60 soumissions ont été recueillies pour un total de 77 milliards FCFA, soit un taux de couverture de plus de 300%. Toutefois, le Trésor, fidèle à sa stratégie de mobilisation, n’en a gardé que le montant initialement recherché. 

Les titres, émis sur une maturité de 36 mois au taux fixe de 5,3%, avaient une valeur nominale de 10 005 FCFA. Depuis le début de l’année, le Togo a mobilisé 288 milliards FCFA sur le marché financier.   

Un mois après les épreuves de l’examen national de Baccalauréat 1ère Partie (BAC 1 ou Probatoire), les résultats ont été officiellement proclamés cette semaine. En tout, 57 202 candidats ont été déclarés admis sur les 75 427 postulants, d’après les données compilées par le ministère en charge de l’enseignement secondaire. 

Selon les premières estimations, il s’agit d’un taux de réussite de 75,83%, pour l’instant en légère baisse par rapport à l’année dernière où il se situait à 76,58%. Dans le détail, les 57 000 admis se répartissent ainsi : 48 170 pour l’enseignement général et 9 032 pour le technique. 

Comme chaque année, une session de rattrapage est prévue pour les candidats absents aux sessions normales pour des raisons avérées. 

La communauté internationale a célébré ce mercredi 08 juin la journée mondiale des océans. L’événement, consacré depuis 2008 par les Nations Unies, a été marqué au Togo par de nombreuses activités de sensibilisation organisées par le gouvernement sous le thème d’une “action collective pour les océans”. 

L’occasion pour le ministre chargé de l’économie maritime, d’effectuer un plaidoyer en faveur d’une bonne exploitation de la mer, de la protection des écosystèmes marins et la “nécessité d’un changement de comportement”.

Nous sommes en pleine crise des océans ! Nous prenons l’océan pour un dépotoir”, a martelé Edem Tengue, lors d’un panel avec les communes du littoral et les gens de la mer à Aneho. “L’océan reçoit beaucoup plus qu’il ne peut supporter (gaz à effet de serre, le fumier et les engrais, le plastique, la pollution pétrolière et bien plus encore). Cela conduit à la destruction des écosystèmes marins. Toutes les 60 secondes, un camion de plastique pénètre dans l’océan et 8 millions de tonnes de déchets plastiques y sont rejetés chaque année”, a poursuivi le responsable.   

Et si “plusieurs actions d'envergure en matière de gouvernance maritime ont été entreprises” par le pays, il revient à tous de “travailler à prendre soin des océans, comme ils prennent soin de nous”, a conclu le ministre. 

Selon les projections de experts, la mer contiendra plus de plastiques que de poissons d’ici 2050, au rythme de pollution actuelle.