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Au Togo, le ministère des Affaires Etrangères a organisé mardi 28 mai, une journée de sensibilisation et d’échanges avec les missions diplomatiques et organisations internationales. Objectif : permettre à ces représentations étrangères de mieux comprendre la réglementation nationale en matière de recrutement du personnel local afin d’éviter les conflits entre les deux parties.

La rencontre a permis de développer plusieurs thématiques. Entre autres, la réglementation en matière de recrutement du personnel local en République togolaise, selon le code du travail, le régime de protection sociale des employés locaux et la procédure juridictionnelle de règlement des différends entre employeurs et employés. 

« C’est tout le spectre du champ de la réglementation en matière de recrutement du personnel local que la présente rencontre ambitionne d’aborder dans un esprit d’échanges, afin qu’à terme, des orientations et recommandations constructives permettent de prévenir au mieux les litiges ou, à tout le moins, d’instaurer un climat de franche collaboration dans le cadre de la résolution des différends qui surviennent », a indiqué à l’ouverture des travaux, Afo Salifou, Secrétaire général du ministère.

A l’issue des échanges, un contrat-type de travail dont les parties pourraient se servir comme modèle pour établir leurs contrats spécifiques, a été proposé.

Au Togo, une formation a démarré mardi 28 mai à l’endroit des acteurs judiciaires sur le droit et la justice communautaire de l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa). Les travaux ont été ouverts par le ministre de la justice, Mipamb Nahm-Tchougli.

La session initiée par la Cour de justice de l’Union vise à doter les participants de connaissances générales sur le cadre institutionnel et juridique de l’institution sous-régionale.

Durant quatre jours, il s’agira d’édifier les parties prenantes sur les compétences de la Cour, ainsi que les procédures applicables devant elle.

« La mise en œuvre effective de notre intégration sous régionale induit que, dans le domaine du droit de l’Union qui nous concerne particulièrement, les capacités des acteurs judiciaires soient renforcées. C’est à ce prix que, en synergie avec les autres segments de l’ensemble, nous pouvons relever le défi d’un projet de développement intégré », a expliqué Mahawa Sémou Diouf, président de la Cour de Justice de l’Uemoa.

Composée de huit juges à raison d’un par Etat, la Cour de Justice de l'UEMOA a pour mission de veiller au respect du droit quant à l'interprétation et l'application du Traité de l'Union. Son siège est à Ouagadougou au Burkina Faso.

Le Togo, représenté par une délégation de l’Agence nationale pour le volontariat (ANVT), participe depuis lundi 27 mai, au 6ème forum annuel des agences nationales de volontariat de l’espace CEDEAO, à Cotonou (Bénin).

Les travaux qui se déroulent autour du thème « Innover pour l’impact : Transformer le volontariat par l’innovation dans la région de la CEDEAO », ont pour objectif de créer un espace d’échanges et de partage d’expériences en rapport avec la transformation du volontariat par l’innovation.

L’occasion pour la délégation conduite par le directeur des opérations, Edem Agode, de partager l’expérience togolaise en mettant l’accent sur l'initiative « MOOC », lancée en partenariat avec l’Université de Kara. Il s’agit d’une formation en ligne destinée à renforcer l’engagement citoyen des jeunes au sein de la communauté universitaire.

A cette rencontre qui prend fin ce mercredi 29 mai, il est prévu la rédaction et la publication d’un document recensant les meilleures pratiques au sein des agences et organisations de volontariat de l’espace CEDEAO.

Pour rappel, au Togo, ce sont plus de 65000 volontaires qui ont été mobilisés depuis 2011 au sein des différentes catégories mises en place par l’ANVT. Fort de cet impact, le gouvernement envisage d’institutionnaliser le programme.

Au Togo, les épreuves écrites du Baccalauréat Première Partie (BAC 1) ont officiellement démarré ce mardi 28 mai sur toute l’étendue du territoire national. En tout, 106.704 candidats issus de tous les ordres d’enseignements sont en lice, pour cet examen qui ouvre les portes de la classe de Terminale. 

Dans plusieurs centres d’écrit à Lomé comme dans les régions, la tradition a été respectée, avec la visite de plusieurs officiels et responsables éducatifs. L’objectif étant notamment de s’assurer du bon démarrage des compositions et rassurer les élèves. 

Dans un message publié sur ses comptes sociaux, le Premier ministre, Victoire Dogbé, a formulé des encouragements à l’endroit de tous les élèves en lice pour les examens et félicité le personnel enseignant.

Les épreuves s’achèveront le samedi 1er juin avec les épreuves et langues facultatives.

Au port de Lomé, le délai minimum de franchise des conteneurs en transit pour le Niger sera désormais de quarante jours. L’annonce a été faite vendredi 24 mai dernier par le ministre de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue.

La décision qui entre en vigueur à compter du 1er juin 2024, s’inscrit dans le cadre des réformes en cours dans le secteur maritime en vue de permettre à certains pays de l'hinterland de bien mener leurs activités.

« Les lignes maritimes peuvent, en fonction de leurs politiques tarifaires, appliquer un délai de franchise supérieur à 40 jours, dans le respect des règles de concurrence en la matière », a précisé le ministre.

Notons que cette mesure fait suite à une réunion de travail entre les autorités portuaires et divers du secteur des transports du Burkina-Faso, du Mali et du Niger.

Au Togo, la récente campagne cotonnière réussie continue de livrer ses enseignements. Selon les statistiques, la région Plateaux-Sud (qui regroupe la Maritime, le Moyen-Mono, et le Haho) a été la plus productive, avec 15.880 tonnes de coton graines récoltés, un record national. 

Les chiffres, dévoilés en fin de semaine écoulée par la Nouvelle société cotonnière (NSCT) lors d’une réunion avec les producteurs régionaux, révèlent un bond de 143% par rapport aux 6.547 tonnes de la campagne précédente. 

Dans le détail, le rendement moyen au champ s’élève à 884 kilos par hectare, contre 698 kg/ha l’année dernière. Une performance à mettre à l’actif de 16.658 cotonculteurs, membres de 616 groupements, qui ont emblavé un total de 19.000 hectares pour hisser la production aux premiers rangs dans le pays.

Prochain cap : une tonne à l’hectare 

Pour la nouvelle campagne, les objectifs sont d’ores et déjà définis et les ambitions revues à la hausse : les cotonculteurs tablent désormais sur une production d’une tonne d’or blanc à l’hectare, afin de maintenir le statut de locomotive de la production nationale.

Pour y parvenir, les acteurs entendent notamment capitaliser sur les acquis de la dernière campagne (bonne pluviométrie, efficacité de la lutte contre les insectes ravageurs, maîtrise des itinéraires techniques), et trouver des solutions adéquates et pérennes aux défis rencontrés (mise à disposition à temps des produits de traitements et des intrants, entre autres). 

Pour rappel, au plan national, la production 2023-2024, s’est établie à 70.000 tonnes, un net rebond après deux campagnes consécutives moroses (-11% et -25%).

L’Office togolais des recettes (OTR) procèdera demain mercredi 29 mai à une nouvelle vente aux enchères publiques à la division des opérations douanières de la région de la Kara.

En tout, 89 véhicules usagés dont 15 voitures et 74 motos seront mis en vente. Comme pour les précédentes, la participation est soumise au paiement d’une quittance non-remboursable de 5 000 FCFA.

« La vente est faite aux enchères publiques au plus offrant et dernier enchérisseur, paiement au comptant et sur place majoré de 12% avec enlèvement immédiat », précise l’OTR.

Notons que ces ventes aux enchères qu’organise l’OTR, concernent généralement des marchandises en souffrance aux douanes ou saisies.

L’Office togolais des recettes (OTR) suspend les paiements des impôts, droits et taxes à travers les plateformes des banques UTB (Union togolaise de banque) et IB Bank-Togo (International Business Bank-Togo). C’est l’annonce faite par le Commissaire général de l’institution, Philippe Kokou Tchodié, via un communiqué publié en fin de semaine écoulée.

La décision en vigueur jusqu' à nouvel ordre est prise pour des raisons techniques. Tout en présentant ses excuses aux contribuables et partenaires pour les éventuels désagréments que cette mesure pourrait causer, le fisc rappelle que « les plateformes des autres banques commerciales partenaires restent disponibles pour l'acquittement de leurs obligations fiscales ».

En rappel, l’Office togolais des recettes grâce à ses moyens de collecte, à mobilisé 990 milliards FCFA en 2023. Pour cette année l’objectif est fixé à 1.042 milliards FCFA.

Le Togo participe depuis quelques jours, aux côtés de quatre autres pays du Sahel, le Niger (pays hôte), le Burkina Faso, le Mali, et le Tchad, à des exercices militaires conjoints d’envergure. L’opération, baptisée ‘Tarhanakal’, vise à renforcer les capacités opérationnelles et la résilience des troupes de ces pays, engagés depuis quelques années dans la lutte contre les terroristes djihadistes. 

Premiers du genre, ces exercices comprennent notamment des manœuvres tactiques conjointes, des simulations d’opérations spéciales et des actions de coopération civilo-militaire destinées à renforcer les liens entre les militaires et les populations locales. 

Pour le Togo et ces pays frères, il s’agit à travers ce partenariat, de réaffirmer la convergence des vues sur la nécessité d’actions concertées pour venir à bout du fléau terroriste. 

Il y a quelques semaines à Abuja, le Président de la République, Faure Gnassingbé, avait appelé à une coopération inter-étatique efficace.

Changement à la tête du commandement opérationnel des Forces armées togolaises (FAT). Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a nommé lundi 27 mai, Dimini Allahare, chef d’état-major général (CEMAG). 

L’officier supérieur, jusque-là Colonel, est également promu par décret au rang de Général de brigade. Il succède ainsi au Général de brigade aérienne, Tassounti Djato, en poste depuis décembre 2022.

Avant sa nomination, Dimini Allahare était directeur de la Société aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT)

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