L’Office togolais des recettes (OTR) effectuera le mardi 28 janvier prochain à partir de 9h 30, une vente aux enchères publiques. L’opération, qui se déroulera à la direction des opérations de Lomé-port, concerne 12 conteneurs de diverses marchandises.
La participation à la vente est subordonnée au paiement d’une somme non remboursable de 25.000 FCFA, contre une quittance. « Les adjudicataires qui n’auront pas acquitté le montant des effets qui leur sont adjugés avant 17 h 30 le jour de leur achat verront leur adjudication annulée », a précisé l'Office.
En rappel, les services de l’OTR organisent régulièrement des enchères publiques sur tout le territoire. Elles concernent généralement des marchandises issues de saisies, ou en souffrance sous douanes.
Les préparatifs pour les élections sénatoriales du 15 février prochain se poursuivent. La Cour constitutionnelle a entamé lundi 13 janvier à Adétikopé une session de relecture des textes relatifs aux contentieux.
L’activité, qui réunit jusqu'au 15 janvier les membres de la juridiction, vise à revisiter les dispositions juridiques, approfondir les connaissances sur les litiges, et harmoniser les points de vue sur l’interprétation du code électoral, en cas d’éventuelles contestations. “Le pouvoir régalien de la Cour est de veiller à la régularité des élections et des consultations référendaires. Elle tranche toutes les contestations”, a rappelé le juge Koffi Amékoudji, membre de l’institution.
Les élections, dont la liste provisoire des candidats est déjà connue, permettront d’élire 41 sénateurs.
Les Forces Armées Togolaises (FAT) ont présenté lundi 13 janvier leur Grand Rapport Annuel au Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. La session, organisée à Lomé sous le thème “Ajustement structurel et systémique de notre outil de défense face aux nouvelles menaces”, a été l’occasion pour les FAT de faire le bilan de l’année écoulée, de recevoir les directives du Chef des armées, et de formuler des perspectives pour les programmes opérationnels à venir.
La session annuelle du Grand Rapport des Forces armées togolaises (FAT) s’est tenue ce 13 janvier 2025 à Lomé, sous la présidence du Président de la République, @FEGnassingbe , chef des armées. ??https://t.co/DhgJSjwYN5 pic.twitter.com/UT9OHJVPIm
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 14, 2025
Au cours de la présentation du rapport, la Grande Muette, représentée par ses officiers supérieurs, a rendu hommage au chef de l’Etat pour son approche holistique des questions de sécurité et de consolidation de la paix, et pour ses efforts de renforcement des capacités opérationnelles et de modernisation de l’institution militaire, malgré la conjoncture économique. “Les FAT témoignent leur reconnaissance au Président de la République pour les efforts sincères consentis dans la mise à disposition des moyens nécessaires à l’accomplissement de leur mission. Nous saluons la réalisation des projets et programmes de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés dans la région des Savanes”, a déclaré le chef d’état major des forces armées, le Général de brigade Dimini Allaharé, avant de réitérer la loyauté et l’engagement des forces de défense.
“Les Forces armées togolaises renouvellent leur engagement au Président de la République, chef des armées, à servir avec loyauté et fidélité au cours de cette nouvelle année 2025 et à défendre avec bravoure et honneur l’intégrité du territoire national face aux attaques”, a-t-il affirmé.
Le Président de la République, qui a félicité les FAT pour leur bravoure, a encouragé les différentes composantes de l’armée à œuvrer avec une vigilance permanente, afin de garantir l’intégrité du territoire et la sécurité des populations. Le chef de l’Etat a en outre réaffirmé son engagement à poursuivre les efforts de modernisation de l’armée en vue de renforcer leurs capacités stratégiques et opérationnelles.
Le ministère de l’économie et des finances a procédé, comme chaque année, à l’actualisation de la liste des systèmes financiers décentralisés (SFD) ou microfinances établis au Togo. En tout, 72 structures, y compris les caisses de base des réseaux, sont officiellement agréées, à la date du 09 janvier 2025.
Dans le détail, on recense des coopératives d’épargne et de crédit, des mutuelles, ou encore des caisses d’épargne. Ces établissements, répartis sur le territoire national, interviennent dans plusieurs secteurs, en particulier dans le commerce, et collaborent avec l’exécutif, notamment via le Fonds national de la finance inclusive (FNFI).
Au Togo, le secteur de la microfinance a enregistré une progression notable sur les deux dernières décennies. En 2024, les performances ont été significatives, tant du côté des crédits que des dépôts, malgré la dégradation du portefeuille des SFD. A la fin du premier semestre, l’encours des crédits avait atteint près de 400 milliards FCFA (en hausse annuelle de 13%), et le nombre d’adhérents avait cumulé à 4,2 millions de clients (+8%).
Les communautés Tem de la préfecture de Tchaoudjo ont célébré en fin de semaine écoulée, l’apothéose de leur fête traditionnelle Adossa-Gadao. Les festivités, entamées quelques jours plus tôt, ont enregistré la présence d’une délégation gouvernementale et des autorités politiques et administratives.
Axées autour du thème du renforcement de la cohésion sociale entre les fils et filles de Tchaoudjo, les manifestations ont permis de mener des réflexions, pour valoriser davantage la région tant sur les plans culturel que socio-économique. « Adossa-Gadao reste et demeure un important vecteur de la culture Tem qui englobe nos valeurs, nos croyances, nos coutumes et notre tradition », a souligné le président du comité d’organisation de l’édition 2025, Yerima Agrégna.
Le ministre d’État, chargé des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame, représentant le Président de la République, a salué la mise en avant de la culture comme levier dans le renforcement de la cohésion sociale. Les célébrations ont été marquées par des prestations folkloriques, notamment la célèbre danse des couteaux, identitaire pour la communauté, et la dégustation de mets.
Au Togo, la gestion des frontières sera désormais assurée par une entité stratégique unique : l’Autorité Togolaise des Frontières (ATF). Le gouvernement, réuni en conseil des ministres, le vendredi 10 janvier à Lomé, a officialisé sa création.
Fruit d’une série de réflexions initiées depuis plusieurs mois, la nouvelle structure vise à mutualiser les dispositifs existants, notamment les deux commissions de gestion des frontières maritimes et terrestres. Ceci, afin d’optimiser leur fonctionnement. Une fois opérationnelle, l’ATF assistera l’exécutif sur les questions liées aux frontières nationales, ou interviendra dans la résolution des différends y afférents.
Enfin, dans un contexte marqué par une instabilité sécuritaire sous-régionale, l’Autorité permettra de mieux centraliser et diffuser les informations.
En 2025, le gouvernement compte renforcer les actions d’approvisionnement en eau pour en améliorer l’accès, notamment dans les zones rurales et urbaines. Plusieurs projets déjà initiés seront ainsi poursuivis et de nouvelles initiatives seront lancées afin de répondre aux besoins des populations.
Concrètement, les projets PASSCO et le PASH-MUT seront accélérés, tandis que les efforts d’extension des approvisionnements en eau potable seront poursuivis. En parallèle, des investissements seront consacrés à la construction de nouveaux forages, à l’extension des réseaux de distribution d’eau potable et à la modernisation des stations de traitement.
Pour couvrir l’essentiel de ces actions, une dotation de 22 milliards FCFA a été allouée au ministère de l’eau et de l’assainissement, dont 86,33% (19 milliards FCFA) seront investis dans l’approvisionnement en eau. L’ambition du Togo, qui a enregistré des progrès significatifs au cours des dix dernières années, est d’atteindre un taux d’accès de 80% d’ici à la fin de l’année 2025.
Le Togo a bouclé le vendredi 10 janvier sa première sortie de l’année sur le marché financier régional de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA). L’opération, une émission simultanée de bons et d’obligations assimilables du Trésor (BAT et OAT), s’est soldée par un succès, avec une levée de 22 milliards FCFA.
Le pays, initialement à la recherche d’un montant de 20 milliards FCFA, a obtenu la confiance des investisseurs, en enregistrant plus de 47 milliards FCFA de soumissions, selon le relevé final de l’opération. Soit, un taux de couverture de 238,7%. Les ressources collectées serviront au financement du budget de l’Etat, conformément à la stratégie gouvernementale.
En rappel, pour l’année 2025, le Togo prévoit de mobiliser sur le marché, un total de 332 milliards FCFA.
Deux ans après le début de ses activités, l’Agence de transformation agricole (ATA), établissement public administratif, renforce ses effectifs. L’institution vient de lancer un recrutement dans ce sens.
En tout, 55 postes sont ouverts, répartis dans divers domaines : gestionnaires, techniciens, ingénieurs ou encore chauffeurs. Les candidatures, ouvertes à tous, sont réceptionnées jusqu’au dimanche 09 février au plus tard. “Les candidatures des agents de la fonction publique sont recevables, sous réserve d’obtenir l’accord du ministère de la fonction publique pour être affectés ou détachés à l’Agence en cas de sélection”, a précisé l’ATA.
Initiée par le chef de l’Etat, l’Agence de transformation agricole (ATA) a pour mission d’assurer une transformation structurelle et durable du secteur agricole. Au cours de ses deux premières années d’activité, l’Agence a notamment appuyé plus de 6000 producteurs agricoles à travers le déploiement dans 60 cantons de ses principaux programmes pilotes d’appui à l’accroissement de la productivité agricole et des revenus des coopératives de producteurs agricoles.
Pour 2025, l’ambition est d’atteindre 10.000 producteurs sur toute l’étendue du territoire national, avec une projection de 100.000 acteurs à l’horizon 2030.
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Cinq ans après s’être doté d’une base légale, le Togo pose un nouveau jalon dans sa politique d'utilisation pacifique du nucléaire. Le gouvernement a acté le vendredi 10 janvier via un décret, la création d’un Commissariat à l’énergie atomique (CEAT).
Le #ConseilDesMinistresTg s’est réuni ce 10.01.2025, sous la présidence de S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, PR. Le Conseil a examiné un projet de loi et quatre décrets. Il a écouté une communication et abordé un point de divers. Le compte rendu▶️https://t.co/LseT7Iyb2t
— Ministère de la Communication, Médias & Culture (@CommunicationTg) January 11, 2025
Institution stratégique, la nouvelle entité a pour mission de coordonner les efforts, renforcer les capacités techniques et maximiser les retombées durables des sciences et technologies nucléaires dans divers secteurs. Une fois opérationnel, le CEAT permettra d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes de formation, de recherche et d’application concernant le développement des technologies nucléaires, conformément aux ambitions de développement du pays.
Le Togo qui mise notamment sur le nucléaire dans les domaines de la santé, de l’énergie, de l’environnement, ou encore de l’agriculture, dispose depuis 2021 d’une Autorité de sûreté et de sécurité (ANSSN) pour encadrer toutes les activités liées à l'utilisation du nucléaire sur le territoire. Le pays est également lié depuis 2020 par un accord-cadre de coopération technique avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
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