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Récemment portée à la tête de la Chambre consulaire régionale de l'Uemoa (CCR-Uemoa), la nouvelle présidente, Héléna Nosolini Embalo, a été reçue en fin de semaine écoulée par le premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé. La rencontre organisée à la primature, était la première depuis son élection à l’issue de la 25ème assemblée générale de l’institution tenue du 06 au 08 mai derniers.

Au centre des échanges, les grandes lignes et les problématiques majeures retenues dans le cadre de la nouvelle mandature.

« De la part du Premier ministre, j’ai donc pu recevoir des encouragements pour cette nouvelle mission et donc on sort de cette audience très satisfaite pour tout ce que nous avons appris, en termes des grandes lignes du programme et de l’appui que le gouvernement peut apporter à notre chambre pour que nous puissions faire notre travail qui est de promouvoir l'entrepreneuriat communautaire, le développement du secteur privé et le développement économique et social de nos Etats », a indiqué la Bissau guinéenne.

La CCR-UEMOA dont le siège est à Lomé est un organe consultatif, créé par le Traité de l'Union en 1994. Elle est chargée de réaliser l'implication effective du secteur privé dans le processus d'intégration de l'Uemoa et constitue un lieu privilégié de dialogue entre l'institution et les opérateurs économiques.

La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, a reçu en fin de semaine écoulée la présidente de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) de la République Française, Laure de la Raudière. La responsable était à Lomé dans le cadre du 21ème séminaire Réseau francophone de la régulation des télécommunications (FRATEL).

Les échanges entre les deux personnalités ont principalement porté sur les enjeux des télécommunications et la qualité de services des réseaux.

L’occasion pour la responsable de l’institution française de régulation de rappeler le mode de régulation par la donnée, adopté par la France et de confirmer que « l’Arcep-Togo a fait la même chose et en deux ans, il y a eu de remarquables progrès, en matière de qualité de services sur le réseau de télécommunication, notamment sur le réseau mobile du Togo ».

Au cours des discussions, la question de la transformation numérique, un projet porté par le gouvernement, a été également évoqué. L’ambition de l'exécutif est de digitaliser au moins 75% des démarches administratives d’ici 2025. 

Au Togo, les communes Tchaoudjo 1, Tône 1 et Kozah 1 disposent désormais d’un Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU). Ces documents mis en place pour les trois municipalités ont été validés le 17 mai dernier au cours d’une rencontre organisée par le ministère de l’urbanisme de l’habitat et de la réforme foncière.

Concrètement, ce schéma directeur définit les conditions et les formes de développement d’une agglomération sur une période de 15 à 20 ans. Le nouvel outil réglemente également l’occupation spatiale de la ville et détermine les zones d’implantation des grands équipements et infrastructures.

L'objectif est de mettre en place une stratégie qui favorise une utilisation équilibrée de l'espace urbain. Pour le ministère de l’urbanisme, l’élaboration des SDAU est indispensable pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) et de cohésion sociale.

Pour rappel, le projet d’élaboration du schéma directeur d'aménagement et d’urbanisme qui concerne également les communes Zio 1 et Kloto 1 s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Infrastructures et de Développement Urbain (PIDU). Il est conjointement financé par la Banque mondiale et le gouvernement togolais à hauteur de 16 milliards FCFA.

La ministre déléguée auprès du Président de la République, chargée de l’énergie et des mines, Mila Aziable, a rencontré le samedi 25 mai dernier à Lomé, la presse nationale. Objectif : expliquer aux populations, à travers les professionnels des médias, la situation énergétique actuelle, les causes des délestages, ainsi que les actions entreprises par le gouvernement pour inverser la crise dans les meilleurs délais. 

Nous traversons une situation exceptionnelle marquée par un déficit d’approvisionnement en énergie qui nous a contraints à mettre en place un plan de rationnement de l'électricité”, a expliqué la ministre, entourée pour l’occasion de plusieurs responsables du secteur dont le directeur de la CEET.   

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Selon la ministre, plusieurs faits majeurs sont à l’origine de cette situation : les travaux de maintenance engagés en début d’année sur les centrales électriques au Ghana qui ont entraîné une réduction des importations d’électricité, les travaux d’envergure sur les installations de production de gaz naturel au Nigeria qui ont provoqué une baisse du volume de gaz destiné aux pays voisins dont le Togo, les travaux d’infrastructures en cours au Nigéria, et la décision de ce dernier de privilégier temporairement ses besoins nationaux.

Rien à voir avec l’endettement de la CEET 

Tous ces facteurs ont intensifié les difficultés du secteur et perturbé l’équilibre que nous avions réussi à rétablir en avril”, a poursuivi l’officielle, qui a formellement démenti les rumeurs d’endettement de la Compagnie nationale comme étant à l’origine de la crise énergétique. 

Engagement ferme du gouvernement 

En dépit de ces contraintes, le gouvernement, sous la conduite du chef de l’Etat, reste fermement engagé à garantir un accès universel à une électricité fiable, de qualité et en quantité suffisante pour tous les Togolais d’ici à 2030, tout en réduisant la dépendance énergétique du pays. 

La situation actuelle que nous traversons renforce la vision du Président de la République et nous pousse à accélérer la mise en œuvre du plan de renforcement de notre souveraineté énergétique”, a assuré la ministre, qui a invité à ne pas occulter les efforts enregistrés par le pays depuis la dernière crise énergétique de 2006. 

En effet, selon les indicateurs de performance, la production nationale d’électricité est passée de 10% à 60%, grâce notamment à la construction et la mise en service de plusieurs infrastructures. 

Pour l’heure, les actions se multiplient pour revenir à la normale et optimiser la consommation. “Nous faisons tout pour résoudre rapidement et de manière durable cette crise”, a assuré Mila Aziable.

Le Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dispose d’un nouveau président. La député togolaise, Mémounatou Ibrahima, a été portée à la tête de l’institution en fin de semaine écoulée, lors d’une session à Kano (Nigéria). 

L’accession au perchoir communautaire s’est effectuée, conformément à la tradition de la présidence tournante en vigueur. Mémounatou Ibrahima, qui figurait déjà dans le bureau sortant (3ème Vice-président), succède au Sierra-léonais Sidie Mohammed Tunis, et devient la toute première femme à occuper ce poste. 

Je m’engage à servir fidèlement les intérêts des populations de la communauté et à ne céder à aucune pression directe ou indirecte d’un Etat membre ou de tout autre groupe”, a déclaré la nouvelle présidente lors de sa prestation de serment pour un mandat de quatre ans. Entre autres chantiers annoncés, la coopération interparlementaire et la promotion de la paix et de la sécurité dans les États membres de l’organisation sous-régionale. 

Mémounatou Ibrahima, réélue député au Togo, travaillera au parlement communautaire avec 4 autres élus togolais.  

Pour rappel, le Parlement de la Cedeao regroupe les représentants de l’ensemble des peuples de l’espace sous-régional, regroupés en un organe commun de législateurs transnationaux. Il compte 120 sièges répartis entre les 16 Etats membres de la Communauté.

La capitale togolaise abritera du 03 au 06 juillet 2024 le 23ème Forum pharmaceutique international (FPI). L'événement lancé en fin de semaine écoulée à Lomé, se déroulera autour du thème : « Accès aux soins : défis, enjeux et perspectives pour le secteur pharmaceutique ».

En tout, près de 1500 participants d'Afrique, d'Asie, d'Europe et d'Amérique, sont attendus à cette rencontre. Les échanges porteront sur les défis, les enjeux et les perspectives liés à l'accès aux soins dans le secteur pharmaceutique.

Concrètement, il s'agira de renforcer les capacités des pharmaciens africains afin de garantir à chaque citoyen un accès universel à des services de santé de qualité et à des médicaments efficaces et abordables. Au programme de cette édition, des tables rondes, des conférences thématiques, des symposiums, des rencontres B to B, des sessions de formation continue, des expositions et des sorties récréatives.

« La finalité du FPI, c’est de formuler de grandes recommandations, pour que chaque pays puisse dire à Lomé quelle est son expérience par rapport à l’accès universel aux soins de santé. Et je suis sûr que nous allons ressortir de ce forum avec de fortes recommandations que chaque pays va implémenter, afin que nos populations puissent bénéficier des meilleurs soins », a indiqué Sandouidi Alfred, Secrétaire permanent du FPI.

Au Togo, cette rencontre intervient dans un contexte où le gouvernement multiplie les efforts pour atteindre une Couverture sanitaire universelle (CSU).

Quelques jours après les pluies diluviennes enregistrées dans la capitale et ses environs, la mobilisation se poursuit en faveur des populations victimes. Le ministère de la sécurité et de la protection civile vient de lancer un numéro vert, le 170 à cet effet. 

1 NUM VERT

L’appel, gratuit quel que soit l’opérateur, vise à alerter et à diriger les services de secours vers les zones encore sinistrées. 

Ce weekend, le ministre en charge de la protection civile, Calixte Madjoulba, s’est rendu sur le terrain pour constater la situation, évaluer l’ampleur des dégâts, et coordonner les mesures d’urgence nécessaires.

Au Togo, le processus d’amélioration de l’environnement des affaires se poursuit et s’apprête à franchir une nouvelle étape significative. Une enquête de satisfaction du secteur privé dans ses rapports avec les administrations publiques a été lancée en fin de semaine écoulée à Lomé.

Initié par le Comité de Concertation État-Secteur Privé (CCESP), ce premier sondage du genre vise à donner la parole aux opérateurs économiques nationaux, ainsi qu’aux investisseurs étrangers installés dans le pays, afin d’avoir leur perspective et un retour d’expérience sur les réformes en cours. L’objectif final étant de mieux cerner les attentes et les besoins des acteurs économiques, et d'améliorer davantage les services publics.

Durant 4 mois, sous la conduite de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques et Démographiques (INSEED), un échantillon de 2.500 entreprises sera ainsi interrogé sur des aspects spécifiques liés, entre autres, à la création d’entreprise, aux procédures foncières et immobilières, aux formalités de raccordements, autorisations d’exercice ou d’exploitation, aux relations avec l’administration fiscale. Ces aspects concernent également les marchés publics, le financement des entreprises, l’exécution des contrats, ou encore la transparence dans la concurrence et la qualité du système judiciaire. 

Le gouvernement met un accent particulier sur certaines priorités dont la modernisation et le renforcement de l’administration publique pour assurer une meilleure qualité des services”, a expliqué le directeur de cabinet du ministère du commerce, qui a invité l’ensemble des parties prenantes, en particulier les entreprises identifiées, à s’impliquer pour la réussite du processus. 

Pour rappel, depuis 2010, le pays s’est engagé dans un vaste programme de réformes structurelles et sectorielles majeures dans plusieurs secteurs. A ce jour, des succès notables ont été engrangés, et ont été reconnus et salués à l’international.

Le Togo dispose désormais d’une représentation diplomatique permanente au Qatar. Une nouvelle ambassade a été officiellement inaugurée le 22 mai dernier dans la capitale Doha. 

Une cérémonie a été organisée dans ce sens, réunissant le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, et le Secrétaire général du ministère qatari de la diplomatie, Ahmed ben Hassan Al Hammadi. L’occasion pour l’officiel togolais de rappeler l’engagement du pays en faveur d’une diplomatie plus visible et plus agissante.  

Pour les deux pays, il s’agit d’une nouvelle étape dans le raffermissement des liens bilatéraux. Les deux pays entretiennent en effet d’excellentes relations depuis plusieurs années, matérialisées notamment par les fréquents échanges entre leurs leaders.

Au Togo, un recensement foncier va démarrer demain lundi, 27 mai dans les communes Golfe 2 et Golfe 4. L’opération qui sera menée par l’Office togolais des recettes (OTR) en collaboration avec le District Autonome du Grand Lomé (DAGL) va s’étendre jusqu’au 27 juillet.

Durant cette période, des équipes sillonneront chacune des communes, afin de collecter auprès de la population, des données sur les terrains non construits, les bâtiments administratifs, les habitations et les propriétés commerciales.

Ces informations permettront d'identifier toutes les propriétés immatriculées ou non, et de géolocaliser les titres fonciers antérieurs à 2007 afin de favoriser un développement urbain plus efficace. L’opération permettra en outre de réduire les litiges fonciers qui représentent actuellement 80 % des affaires pendantes devant les tribunaux.

Pour rappel, cette campagne de collecte d’informations foncières fait suite à la phase pilote menée dans les communes d’Agoè-Nyivé 1 et Agoè-Nyivé 2 et s’inscrit dans une démarche visant à actualiser le fichier cadastral, qui date de 16 ans.

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