La gestion de la forêt sacrée d’Awatsé, située dans la commune Bas-Mono 1, sera renforcée. Un manuel a été validé dans ce sens, la semaine dernière (15 janvier) à Afagnan.
L’initiative, soutenue par l’Office de développement et d’exploitation des forêts (ODEF), s'inscrit dans le cadre du projet de Renforcement de la résilience au changement climatique des communautés côtières du Togo (R4C-TOGO). Le nouvel outil définit les programmes prioritaires en termes d’actions à mettre en œuvre pour assurer la restauration et la conservation des écosystèmes locaux, pour un coût estimé à 108,6 millions FCFA. Il s’articule autour de quatre axes prioritaires : protection, restauration, développement communautaire, et mobilisation des ressources.
L'objectif est de garantir une gestion durable de cet espace sacré tout en améliorant les conditions de vie des populations locales. D’ici à 2035, la vision est de faire de cette forêt, un levier pour accroître la couverture forestière nationale.
Pour rappel, l’ambition du Togo est d'atteindre une couverture forestière de 30 % d'ici à 2050. Dans cette dynamique, un comité national chargé de piloter les activités de restauration des forêts est opérationnel depuis deux ans.
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Une semaine après avoir effectué sa première sortie de l’année, le Togo retourne sur le marché financier de la sous-région. En ligne de mire, 20 milliards FCFA.
L’opération qui sera bouclée le 24 janvier prochain, est une émission simultanée de bons (BAT) et d’obligations assimilables du Trésor (OAT), de 10 milliards FCFA chacun. Dans le détail, les BAT, qui sont d’un nominal de 1 million FCFA, sont émis sur une maturité de 364 jours, avec des taux d'intérêt multiples. Quant aux OAT, dont le nominal est de 10 000 FCFA, elles sont rémunérées sur une maturité de 3 ans, au taux d'intérêt de 6,25 %.
Conformément à la stratégie de mobilisation du pays, les ressources mobilisées serviront à financer le budget, exercice 2025, établi à 2397 milliards FCFA.
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Les communes Lacs 1, Agoè-Nyivé 1 et Agoè-Nyivé 2 vont améliorer leur système de collecte et de traitement de déchets. Les trois collectivités locales ont bénéficié en fin de semaine écoulée d’un nouvel appui de la Corée du Sud dans ce sens.
Concrètement, de nouveaux matériels roulants, en l'occurrence des camions-poubelles, ont été remis, à la faveur d’une cérémonie à Lomé entre le ministère des affaires étrangères et l’ambassade du pays du matin calme.
La dotation, d’une valeur de plus de 237 millions FCFA, contribuera aux efforts de préservation de l’environnement engagés par les communes concernées. Elle fait également suite à un don d’équipements informatiques offerts il y a quelques mois aux trois collectivités.
Pour rappel, le Togo et la Corée du Sud sont liés par de solides relations de coopération, établies depuis plus d’un demi-siècle. L’an dernier, en marge du premier sommet Corée-Afrique, les leaders des deux pays avaient réaffirmé leur volonté de renforcer le partenariat dans plusieurs domaines clés comme l’agriculture, la santé, l’éducation, les énergies renouvelables, ou encore les TICs.
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Au Togo, les tarifs des offres de gros, prestations fournies par les exploitants de réseaux de communications électroniques à un autre ou à un fournisseur de services, observeront une baisse significative durant toute l’année 2025. L’autorité de régulation du secteur (ARCEP) a en effet pris en fin de semaine écoulée, une décision dans ce sens.
L'ARCEP ENCADRE À LA BAISSE LES TARIFS SUR LE MARCHÉ DE GROS.
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) January 17, 2025
L'article relatif à ce CP au lien ci-après : https://t.co/MPxapPMSz5 .
La décision peut être consultée ici:https://t.co/IAZ4zWbNpC@YasTogo @moovafricatg #ArcepTogo #baissedestarifs #servicestelecom pic.twitter.com/21ubvBRgcw
La mesure, actée à la suite d’un audit des coûts pratiqués par les deux principaux opérateurs nationaux (Togocom devenu Yas et Moov Africa Togo), vise à faciliter un accès abordable et à un prix juste de tous les opérateurs et fournisseurs d’accès Internet, aux infrastructures de transmission nationale et internationale. Ceci, afin d’accélérer le déploiement du haut-débit fixe et mobile dans les localités du pays (en particulier à l’intérieur), et d’assurer une meilleure disponibilité des services fixes et mobiles.
Concrètement, les nouveaux plafonds tarifaires, applicables depuis le 17 janvier, concernent notamment la terminaison mobile, l’itinérance nationale, la location de la fibre optique noire (baisse de 60%), des alvéoles, ou encore les services de capacités nationales (frais d’accès ou de location) et internationales. Les nouvelles dispositions adoptées s’intéressent également aux délais de réponses et de mise en service des opérateurs, ou encore à la disponibilité des services.
Pour le gendarme national des télécommunications, il s’agit de favoriser la concurrence, garantir la transparence, et entraîner par conséquent la baisse des prix sur le marché de détail. L’ambition finale, alignée sur les priorités gouvernementales, est d’améliorer la connectivité haut-débit dans le pays.
Etabli depuis plusieurs années, le partenariat bilatéral entre le Togo et le Rwanda va franchir un nouveau cap. Des perspectives prometteuses de renforcement se sont dessinées durant le weekend écoulé, à l’issue de la visite officielle du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé à Kigali.
Au terme de ma visite de travail à #Kigali, je remercie chaleureusement mon homologue et frère, le Président @PaulKagame, pour la qualité de l’accueil réservé à ma délégation et à moi-même. pic.twitter.com/gAT3pf84ki
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) January 19, 2025
Le déplacement, auquel a pris part une importante délégation ministérielle, a été l’occasion pour Lomé et Kigali de passer en revue la coopération et d’explorer de nouvelles pistes de diversification. A la fin des deux jours de travaux, plusieurs secteurs clés ont été notamment retenus pour un renforcement du partenariat, avec à la clé, de nouveaux accords : l'agriculture, le commerce et l'investissement, le financement vert et l'énergie, entre autres.
En outre, les deux leaders, qui ont eu un tête-à-tête avant les séances de travail élargies, ont également relevé une convergence de positions sur les enjeux africains et internationaux.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a entamé le samedi 18 janvier une visite de travail et d’amitié à Kigali au Rwanda. Ce déplacement officiel, premier de l’année, se tient à l’invitation de son homologue, Paul Kagamé.
A l’invitation du Président rwandais SEM @PaulKagame, le Président de la République SEM @FEGnassingbe effectue ce 18 janvier 2025, une visite d’amitié et de travail à Kigali au Rwanda. Plus de détails dans le communiqué de presse ci-dessous. ⬇️⬇️⬇️ pic.twitter.com/0IISGEGDev
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 18, 2025
Plusieurs activités sont inscrites à l’agenda, notamment des échanges approfondis et des partages d’expériences, menés par les délégations ministérielles. Aussitôt après son arrivée dans la capitale rwandaise, le chef de l’Etat a eu un premier entretien en tête-à-tête avec son hôte, sur le partenariat bilatéral et les questions d’ordre régional et continental.
Le Togo et le Rwanda, qui ont une vision de développement commune, envisagent de diversifier davantage leur coopération. Plusieurs secteurs stratégiques ont d’ores et déjà été identifiés, comme l’économie numérique, l’énergie, le commerce, l’environnement, l’agriculture et le transport.
Pour rappel, la dernière visite du chef de l’Etat dans le pays des mille collines remonte à août 2024, à l’occasion de l’investiture du président Paul Kagamé
Les étudiants de l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové ont officiellement démarré leur rentrée académique 2024-2025 le jeudi 16 janvier à Kpalimé. Au total, 676 apprenants ont été retenus sur tout le territoire national.
Pendant trois ans, ils suivront une formation comptant pour le Cycle de Baccalauréat professionnel agricole (CBPA) et du Cycle de Licence professionnelle agricole (CLPA). Des parcours instaurés depuis quelques années, dans le cadre de la réorganisation de l’institut, alignée sur la politique agricole du pays.
Dans le détail, le CBPA forme dans quatre spécialités, à savoir la santé animale, la foresterie et la gestion durable de la terre, l’agroéquipement et l’agropastoral, tandis que le CLPA forme en agriculture, santé animale et halieutique, foresterie et gestion de l’environnement, machinisme agricole et aménagement, ouvrages hydro-agricoles et l’agroalimentaire. Au cours de l'année académique 2023-2024, 602 apprenants ont été formés dans les deux cycles.
En rappel, l’INFA de Tové, créé en 1980 par décret, a pour objectif de contribuer à la formation professionnelle des apprenants et des acteurs des chaînes de valeurs agricoles.
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L’Agence Togo Digital (ATD) a récemment lancé le programme "Investment Readiness" destiné à accompagner les startups dans leur quête de financement et de croissance. L’initiative, portée par le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale, vise à renforcer les capacités des jeunes entreprises innovantes en leur offrant des outils et un encadrement adaptés pour améliorer leur attractivité auprès des investisseurs.
? Appel à manifestation Préparez votre startup à lever des fonds avec succès ? ! Participez au programme "Investment Readiness" ! En tant qu'entrepreneur, il est important d'avoir une stratégie de financement claire dès la création de votre startup. Rejoignez le programme… pic.twitter.com/8PsuLWjyt4
— Agence Togo Digital (@digitalgouvtg) January 15, 2025
Concrètement, le programme offre six mois de formations pratiques aux startups qui seront sélectionnées. Au cours de cette période, les participants bénéficieront de séances de coaching personnalisé et des échanges avec des experts.
Les startups auront également l’opportunité d’être immergées dans l’écosystème des investisseurs, avec des rencontres qui seront organisées pour leur permettre de tisser des liens et de mieux se préparer aux négociations. En outre, des sessions dédiées à l’élaboration des plans d’affaires sont prévues.
Les candidatures, ouvertes jusqu’au 3 février, peuvent être soumises via ce lien dédié.
Le gouvernement prévoit de renforcer ses initiatives en matière de sécurité alimentaire en 2025. L’objectif est de consolider les actions déjà entreprises pour garantir un accès équitable à des produits alimentaires de qualité, tout en soutenant les filières agricoles.
Dans cette dynamique, il est prévu cette année une dotation de 56 milliards FCFA au profit du ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural, dont 19 milliards FCFA (en hausse de 46 % par rapport à 2024) seront consacrés à la sécurité alimentaire. Ces fonds serviront à financer les projets portés par ce département, notamment le plan septennal de sécurité alimentaire du Togo sur la période 2024-2030.
Pour sa part, l’Agence nationale de la sécurité alimentaire (ANSAT) poursuivra sa mission d’achat et de stockage des céréales ainsi que de préfinancement des producteurs agricoles. L’ambition est de parvenir à une production qui couvre les besoins nationaux.
« Nous devons renforcer la sécurité alimentaire, travailler à la souveraineté alimentaire et permettre à nos braves agriculteurs de vivre décemment de leur labeur », avait insisté le Chef de l’État à Tsévié lors du Forum des producteurs agricoles du Togo (FoPAT).
Après plusieurs étapes préparatoires, la construction de la voie de contournement de Sokodé démarre. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a officiellement lancé les travaux le jeudi 16 janvier à Kpario dans la préfecture de Tchaoudjo.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a procédé ce jeudi 16 janvier 2025 à Kpario dans la préfecture de Tchaoudjo, au lancement officiel des travaux de construction de la voie de contournement de la ville de Sokodé.https://t.co/vLdZSIgT5P pic.twitter.com/t8O6Lp0m4M
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 17, 2025
Longue de 16 km, la nouvelle voie part de la RN1 dans la localité de Tchalo située au sud de Sokodé, contourne la ville du côté ouest, croise la RN17 sur la route Sokodé-Bassar pour rejoindre la RN1 au niveau de Kidéoudè. L’infrastructure, dont la conception repose sur des standards internationaux, comprendra deux tronçons bitumés de longueurs respectives de 12,7 km et 3,3 km, une emprise de 70 mètres, une chaussée de 7 mètres et un accotement de 1,5 mètres de part et d’autre. Le tout, pourvu d’ouvrages de franchissement et d’assainissement.
Une fois achevée, elle permettra de désenclaver la ville de Sokodé et ses environs tout en réduisant le trafic de gros porteurs dans le centre-ville, de réduire les inégalités territoriales, de fluidifier le trafic régional, et de promouvoir le développement des activités socioéconomiques.
Sa réalisation, évaluée à un coût global de 24,5 milliards FCFA, est le fruit d’un partenariat entre le gouvernement et le Japon, à travers son agence de coopération internationale (JICA). Dans le détail, l’archipel nippon finance le projet à hauteur de 82% (environ 20 milliards FCFA), soit son plus gros investissement au Togo à ce jour.
“Le développement des infrastructures de transports occupe une place de choix dans la relance économique amorcée depuis quelques années déjà par notre pays. Les importants investissements accordés à ce secteur témoignent de la volonté du Président de la République de doter le pays d’infrastructures indispensables pour faciliter la circulation des biens et des personnes, pour promouvoir les échanges commerciaux internes et intra régionaux et pour consolider les bases d’une croissance forte aux fins d’un développement durable”, a indiqué le le ministre en charge du désenclavement et des pistes rurales, Bouraïma Kanfitine Tchede Issa, lors de la cérémonie de lancement organisée en présence du Représentant-résident de la JICA, Motoharu Wakabayashi.
Pour rappel, en dehors du contournement de Sokodé, une politique de modernisation des infrastructures routières est en cours dans la région Centrale avec notamment le réaménagement de la RN14 (Sokodé-Tchamba-Kambolé, frontière Bénin, 86 km), la réhabilitation de la RN17 (Sokodé-Bassar, avec le contournement des monts Malfakassa et la bretelle de Bianaparba).