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Lancée le 30 novembre dernier, la 17ème édition de la foire internationale de Lomé (FIL) a refermé ses portes, dimanche 18 décembre. Au total, près de 325 000 visiteurs ont été enregistrés, selon les premiers chiffres disponibles. 

L’événement, organisé pour la première fois après deux années de suspension en raison de la situation sanitaire, a réuni pendant trois semaines, plus d’un millier d’exposants issus de 22 pays. Plusieurs activités (conférences, animations, concerts, tables rondes) ont également été au menu.

1 Sena FIL

Cette édition est un très bon cru”, a salué le directeur par intérim du Centre togolais des expositions et foires (Cetef). La prochaine édition devrait se tenir du 24 novembre au 11 décembre 2023.   

Invité ce dimanche 18 décembre par la Fédération internationale de football association (FIFA) à la finale de la Coupe du Monde de football organisée au Qatar, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a salué le travail remarquable réalisé par le groupe de médias togolais et panafricain New World TV, qui a assuré la retransmission des matchs pour toute l’Afrique francophone. Le chef de l’Etat s’exprimait à la faveur d’une interview accordée à la chaîne en marge de la rencontre qui opposait l’Argentine à la France, et remportée par l’Albiceleste.

Nous avons eu la chance que New World TV soit sélectionné. Je salue la qualité du projet qui leur a permis de remporter ce qui était une compétition, je salue surtout l’adhésion des téléspectateurs et je les remercie, et je pense que c’est comme cela que le football se démocratisera davantage dans tous ses aspects, aussi bien sportifs que médiatiques. C’est une passion mondiale également partagée par tout le monde”, a d’abord indiqué Faure Gnassingbé. 

Et de poursuivre : “c’était un pari, mais je suis heureux de constater que New World TV a montré l’originalité de son projet, avec des diffusions dans des langues africaines, avec une qualité des analyses, des éditoriaux de très bonne facture qui n’ont rien à envier à ce qui se fait sur d’autres chaînes. Je crois que ce sont les téléspectateurs, par leur adhésion, leur nombre, qui montrent que la FIFA a eu raison de faire confiance à New World TV”.

1 CANAL

“Pas de différence de niveau entre les équipes africaines et les autres équipes” 

Également convié à donner son impression sur cette 22ème édition du tournoi quadriennal, le Président de la République s’est réjoui du niveau de jeu affiché par les cinq sélections africaines en lice (Sénégal, Ghana, Cameroun, Tunisie et Maroc).

Pour une fois, on n’a pas vu de différence de niveau entre les équipes africaines et les autres équipes”, a souligné le n°1 togolais, “particulièrement heureux que le Maroc ait fait des prouesses (avec une qualification historique en demi-finale pour le continent), que le Cameroun ait battu le Brésil, et que la Tunisie ait battu la France”. 

Bref les équipes africaines ont brillé, et montré qu’elles avaient parfaitement le niveau”, a conclu le Chef de l’Etat.

Une réussite audiovisuelle pour le Togo

Pour rappel, le groupe New World TV, créé en 2015 et basé à Lomé, a obtenu les droits de diffusion de la Coupe du Monde 2022 (et d’autres compétitions à venir), devant le géant français de l’audiovisuel Canal+. 

Les 64 matchs de la compétition, retransmis en exclusivité dans 19 pays francophones et une quarantaine de chaînes publiques du continent, ont été diffusés en plusieurs langues africaines, notamment l’éwé, le wolof, le bambara, et le lingala.

Par ailleurs, la chaîne envisage de s’implanter dans d’autres pays sur le continent. 

L’intégralité de l’interview

Au Togo, le ton est donné pour la deuxième promotion du Programme d'excellence des femmes africaines (PEFA). La nouvelle vague de ce programme de formation et d'accélération, destiné aux jeunes femmes méritantes, a été officiellement lancée jeudi 15 décembre par le Premier ministre, Victoire Tomegah-Dogbe. 

Une cérémonie organisée à la Primature a réuni pour l’occasion, plusieurs membres de l’exécutif ainsi que les anciennes bénéficiaires. 

C’est parti pour 18 mois de formation à temps partiel et en complément des activités académiques, axée sur “une pédagogie moderne basée sur l'apprentissage par l'action et l'apprentissage personnalisé”, explique la responsable pays du Cabinet international ShAre qui pilote le programme. En tout, 60 jeunes filles togolaises, titulaires au minimum d’une Licence ont été retenues, à l’instar de la précédente cohorte, à l’issue d’un processus rigoureux de sélection. 

Je voudrais modestement vous exhorter à poursuivre votre parcours en ayant à l'esprit que vous êtes des filles de ce pays et lui devez beaucoup. Faire preuve d'ambition et de détermination pour répondre à l'appel, ‘Togolais viens, bâtissons la cité’”, a exhorté la cheffe du gouvernement.

En rappel, un autre programme d’excellence est également mis en œuvre par le gouvernement et est déjà à sa 4ème promotion, le Programme Présidentiel d’Excellence (PPE).

En marge du sommet USA-Afrique qui s’est achevé jeudi 15 décembre à Washington, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a mené plusieurs activités parallèles centrées sur l’économie, et rencontré plusieurs personnalités. Dans les domaines du commerce, des transports, des finances, le n°1 togolais a ainsi accordé des audiences. 

AGOA, partenariats économiques entre Togolais et Américains

Mercredi, en amont du forum d’affaires organisé dans le cadre du sommet, le chef de l’Etat a rencontré la Directrice du Bureau du Représentant au commerce américain, Katherine Thai. Au centre des discussions, les perspectives du renforcement des échanges commerciaux entre le Togo et les Etats-Unis dans le cadre de l’AGOA, ainsi que la promotion des investissements et des accords. 

Mécanisme lancé en 2000 par le Congrès américain, l’AGOA permet aux pays d’Afrique Subsaharienne d’exporter sur le marché américain sans droit de douanes. Pour le Togo qui y est éligible depuis 2008, il s’agit de saisir davantage les opportunités, en lien avec les nouvelles ambitions du gouvernement. 

Vista Bank Group et Africarail

Jeudi, l’agenda présidentiel s’est poursuivi avec des échanges avec des responsables évoluant dans la finance et les transports ferroviaires. 

PDG du Groupe Vista Bank et de Lilium Capital, deux institutions spécialisées dans le monde de la finance et basées sur le sol américain, Simon Tiemtore a évoqué avec le chef de l’Etat, la vision du Togo de faire de Lomé, une place financière de premier ordre.

RTmembres du gvrt

Pour sa part, Michel Bossio, PDG de l’entreprise des chemins de fer Africarail, a présenté au Président de la République, le point sur le projet de chemin de fer régional porté par l’opérateur ferroviaire, et sollicité l’engagement du Togo et de l’ensemble des États concernés pour une accélération des projets de développement des infrastructures. 

Rappelons que Faure Gnassingbé a également eu des entretiens avec le Premier ministre mauricien, de même que la Directrice du MCC.

Le Togo et l’île Maurice envisagent de renforcer leur coopération sur le plan économique. Mardi, en marge du US-Africa Leaders Summit à Washington, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu avec le Premier ministre mauricien, Pravind Kumar Jugnauth. 

Les échanges, élargis aux différentes délégations officielles, ont ainsi porté sur la promotion des investissements et la formalisation des partenariats entre le Togo et le pays insulaire d’Afrique de l’Est. Il y a deux semaines déjà, le n°1 togolais avait reçu à Lomé le Directeur général de la Commission nationale des services financiers de Maurice, Dhanesswurnath Vikash Thakoor, présent dans la capitale togolaise pour le sommet de l’AFIS.

Pays de seulement environ 1,25 millions d’habitants, l’île Maurice a fortement progressé sur le plan économique au cours des dernières décennies. Le pays a notamment développé son secteur textile, son tourisme et ses services financiers, des domaines que le gouvernement priorise dans sa nouvelle feuille de route.

En séjour dans la capitale des Etats-Unis où il a pris part au sommet des dirigeants USA-Afrique, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu avec son homologue de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi. 

Au centre des échanges, un tour d’horizon de la coopération bilatérale, et des discussions approfondies sur des questions de développement économique, ainsi que la préservation de la paix et de la sécurité.

Ces dernières années, les concertations entre Lomé et Kinshasa se sont multipliées, dans l’intérêt des deux nations. La dernière rencontre officielle entre Faure Gnassingbé et Félix Tshisekedi remonte à février, lors d’un mini-sommet à Oyo (Congo) sur la paix et la sécurité.

Ouvert mardi 13 décembre à Washington DC, le sommet des dirigeants des Etats Unis et d’Afrique (US-Africa Leaders Summit) s’est achevé jeudi. Les travaux auxquels a pris part le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont été l’occasion pour les différentes parties de renforcer les partenariats, en vue de répondre aux priorités partagées. 

Durant ces trois jours, les Etats-Unis ont fait part de leur détermination à collaborer avec les gouvernements, entreprises et les populations du continent, afin de faire face aux nombreuses crises et défis en cours. Au total, pas moins d’une trentaine d’annonces fortes ont été faites, et des engagements pris. 

1 africa

Dans ce sens, l’administration Biden-Harris a notamment annoncé la volonté des USA d’investir au moins 55 milliards de dollars au cours des trois prochaines années sur le continent. Entre autres initiatives annoncées, la création d’un nouveau conseil de la diaspora, l’expansion du programme YALI au profit des jeunes leaders, le soutien au commerce, à l’investissement et à la croissance économique inclusive sur le continent. On note également des annonces de nouveaux appuis dans les domaines de la technologie et l’innovation, la santé et la sécurité alimentaire, le changement climatique, la démocratie et la gouvernance, ou encore la paix et la sécurité. 

Par ailleurs, ce déplacement outre-Atlantique permis à la délégation togolaise de mener plusieurs activités, surtout dans le domaine de l’économie. 

Rappelons qu’au deuxième jour du sommet, le président américain a annoncé l’éligibilité du Togo au Programme Compact du Millenium Challenge Corporation.

La capitale togolaise accueille depuis lundi 12 décembre, les 18èmes assises de l’Association des hautes juridictions francophones. Pendant trois jours, les magistrats se penchent sur la problématique des révisions constitutionnelles et leurs fondamentaux sur l'état de droit. 

La rencontre qui réunit des délégués des pays francophones d’Afrique permettra aux participants d’examiner les différentes révisions constitutionnelles. L'objectif est de poursuivre l’ancrage des valeurs de l’Etat de droit en lien avec la démocratie constitutionnelle. Le colloque se tient à un moment où la sous-région “est aux prises avec des manifestations d’instabilités politiques, liées parfois aux crises sécuritaires”. Il rappelle l’importance pour les pays de “ bénéficier d’un climat de paix et de stabilité politique et institutionnelle ’’, a souligné le Premier ministre, Victoire Dogbé. 

La Cheffe du gouvernement a par ailleurs suggéré aux participants la prise en compte des réalités culturelles et de nos mœurs dans leurs analyses.   

Souhaité depuis plusieurs années par le gouvernement, le programme Compact du Millenium Challenge Corporation (MCC) est en passe de devenir un acquis pour le Togo. Le conseil d’administration de l’entité américaine a approuvé le 08 décembre dernier, l’éligibilité du pays à ce mécanisme de développement économique. 

L’annonce officielle a été faite mercredi 14 décembre par le président américain, Joe Biden, lors du forum d’affaires organisé à Washington, dans le cadre du sommet des dirigeants États-Unis-Afrique auquel participe le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, depuis mardi.  

Sept ans d’intenses efforts

Pour le Togo, il s’agit d’un événement majeur. Surtout, souligne le Premier ministre, “c’est le fruit d’un travail intensif, d’un engagement à tous les niveaux sous le leadership du Président de la République”, et “également la preuve de la reconnaissance des efforts du Togo par les USA”. 

En effet depuis 2016, le pays a engagé une série de réformes marquantes dans plusieurs domaines : bonne gouvernance (libertés civiles, contrôle de la corruption, efficacité des pouvoirs publics, État de droit et liberté d’information), liberté économique (inflation, qualité de la régulation, politique commerciale, respect de l'équité genre dans l’économie, droits fonciers, accès aux crédits et opportunités d’emploi) et le renforcement du capital humain (dépenses dans l’éducation primaire, taux d’achèvement de l’éducation primaire des filles, entre autres..). 

Des efforts qui ont permis au Togo de se classer parmi les meilleures nations du continent, et de rester en course

“Ne laisser personne de côté”

En attendant l’effectivité de cette nouvelle ère de partenariat entre Lomé et Washington, l’exécutif a d’ores et déjà fixé le cap : “œuvrer davantage pour la consolidation des acquis démocratiques et la réalisation des investissements et réformes nécessaires pour construire un avenir plus prospère pour les populations togolaises”.

Lundi, à la veille du forum, le chef de l’Etat s’est entretenu avec la directrice du MCC, Alice Albright. La rencontre, deuxième du genre en l’espace de deux mois, a été l’occasion pour le n°1 togolais, de réitérer l’engagement du pays à poursuivre ses efforts en ne laissant personne de côté. 

Pour rappel, avant le Compact, le Togo avait décroché en 2018, le Programme Seuil ou Threshold, pour améliorer son secteur des TIC et celui du foncier.

Le Togo fait désormais partie du Forum intergouvernemental sur les mines, les minerais, les métaux et le développement durable (IGF). Cette admission a été officialisée il y a quelques semaines à Genève, à la faveur de la 18ème assemblée générale annuelle de l’organisation à laquelle a pris part une délégation togolaise. 

Pour le pays, cette entrée au sein de l’entité regroupant des pays de tous les continents, s’inscrit dans la dynamique de réforme du secteur minier impulsée depuis quelques années par le gouvernement. Ceci, avec comme objectif de développer durablement le secteur minier national, tout en réduisant la pauvreté et augmentant l’impact socio-économique des exploitations. 

Le Togo pourra donc désormais bénéficier d’appuis techniques et d’expertises, “nécessaires pour poursuivre la transformation du secteur minier national et en faire un moteur de croissance économique durable et un levier majeur de création de richesses et d’emplois”, a expliqué Blaise Gozan, conseiller technique du ministre délégué en charge de l’énergie et des mines. 

Pour rappel, l’IGF, créé au début des années 2000, promeut la bonne gouvernance minière. Le Togo est son 80ème pays membre.