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Au Togo, des fonctionnaires de l’administration publique vont bénéficier d’un programme pluriannuel de renforcement des capacités via des voyages d’études. Le sujet a été abordé, mercredi 11 janvier en Conseil des ministres, à travers une communication présentée par Payadowa Boukpessi, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires. 

L’initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement du processus de décentralisation et de la performance des collectivités territoriales. L’objectif est d’accompagner l’action des autorités communales en formant les acteurs. Une agence spécialisée a été mise en place, avec entre autres pour mission, de renforcer les capacités des fonctionnaires territoriaux. 

Le programme d’échange entre pairs qui se fera sous forme de visites d’observation au sein des services préfectoraux français permettra “de répondre efficacement aux besoins de décentralisation, notamment en matière d’organisation du contrôle de légalité et d’appui-conseil aux collectivités territoriales”.

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Au Togo, le gouvernement veut renforcer la lutte contre l’accès des jeunes aux substances toxiques et nocives. Le sujet a fait le mercredi 11 janvier, l’objet d’une communication en Conseil des ministres présentée par Myriam Dossou d’Almeida, ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes. 

L’objectif poursuivi est de “prévenir les comportements addictifs chez les jeunes” et réduire la prévalence de la consommation de substances nocives en milieux scolaire et extrascolaire. L’initiative permettra ainsi de réduire les dommages sociaux liés à leur consommation et commerce. Une réflexion devrait être initiée dans ce sens avec les acteurs institutionnels et ceux de la société civile pour définir une stratégie pouvant empêcher l’accès des jeunes aux substances toxiques et nocives.  

En matière de lutte contre le trafic de drogue, le Togo dispose d’un cadre légal et réglementaire et des instruments institutionnels. L’ambition est d’apporter “une réponse aux nouvelles formes de consommation des différentes drogues et des produits illicites”, a expliqué le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan. 

Par ailleurs, le Togo s’est doté d’un plan quinquennal contre la drogue pour la période 2020-2024. Le pays a également mis en place, des cellules et unités de lutte anti-drogue qui opèrent dans les endroits stratégiques comme les frontières, le port de Lomé, les écoles…  

Lancé il y a 18 mois (août 2021) par le gouvernement avec pour ambition de mieux accompagner les femmes enceintes et le nouveau-né au Togo, le programme Wezou poursuit sa mise en œuvre sur le territoire national. En décembre 2022, près de 290 000 femmes en tout ont été enrôlées, a indiqué mercredi 11 janvier, le ministre délégué, chargé de l’accès universel aux soins, Mamessilé Aklah Agba-Assih, à la faveur d’une communication en conseil des ministres.

Selon le rapport, 1.316.113 prestations ont été effectuées sur la période revue, dont 281.796 consultations prénatales et 148.275 accouchements. Le coût global de ces interventions s’élève à environ 2,1 milliards FCFA, sur les 3 milliards FCFA initialement alloués au mécanisme. 

Ces résultats satisfaisants, dus notamment à l’adhésion des populations et du corps médical, ont été salués par le gouvernement. Pour l’exécutif, l’objectif est désormais de capitaliser sur les bonnes pratiques et d’identifier les axes d’amélioration dans la perspective de la généralisation de l’assurance maladie. 

Pour rappel, le Programme Wezou prend en charge une partie des frais des soins de toutes les femmes enceintes sans exception. Cette prise en charge commence dans les centres de santé publics et accrédités de premier niveau (unités de soins périphériques (USP) et hôpitaux de préfectures (CHP)).

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Au Togo, le taux d’intérêt légal pour l’année civile 2023 est fixé à 4,2205%. La décision, communiquée au ministère de l’économie et des finances par la Direction nationale de la Bceao, a été actée mercredi via un décret, rendu par le gouvernement lors du premier conseil des ministres de l’année.   

Cette nouvelle mise à jour marque une légère hausse par rapport à l’année précédente (4%), mais s’inscrit dans la continuité des années précédentes (4,2391% en 2021 et 4,5% en 2020).  

L’intérêt légal, mis en place dans les pays de l’Uemoa en 2014, représente l’indemnité qu’un débiteur doit à son créancier à titre de dommages-intérêts, lorsqu’il s’acquitte avec retard de ses engagements et à défaut d’un taux préalablement fixé entre les deux parties. Il est fixé par décret par l’Etat pour la durée de l’année civile.

L’équipe gouvernementale s’est réunie à Lomé mercredi 11 janvier pour son premier conseil des ministres de l’année 2023. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont débuté par la présentation des vœux du gouvernement au Président de la République, ainsi que les félicitations de l’exécutif pour sa médiation dans la crise entre le Mali et la Côte d’Ivoire. 

Pour sa part, le chef de l’Etat a salué les progrès accomplis par le pays en dépit du contexte complexe et invité les membres du gouvernement à un sens de responsabilités plus élevé et à un engagement plus accru. 

Au terme de cette première activité normative, un avant-projet de loi et deux projets de décret ont été adoptés, respectivement sur le développement de l’écosystème d’innovation au Togo, la redevance de régulation du système des contrats de partenariat public-privé, et le taux de l’intérêt légal dans le pays pour le compte de l’année civile 2023. 

Six communications ont en outre été écoutées sur divers sujets : l’organisation du récent sommet de l’AFIS à Lomé, l’étude d’impact des véhicules lourds sur les infrastructures routières, la définition d’une stratégie pour lutter contre l’accès des jeunes aux substances nocives et toxiques, le renforcement des capacités des fonctionnaires de l’administration territoriale à travers des voyages d’études, la campagne nationale d’information et de sensibilisation sur la déclaration des biens et avoirs, et le bilan de la mise en œuvre du programme WEZOU. 

Pour rappel, l’année dernière, 29 conseils des ministres se sont tenus.

Pour cette année 2023, la contribution des recettes fiscales au budget national sera de 912 milliards FCFA. C’est ce qui ressort de l’étude de la Loi de finances, exercice 2023 adoptée récemment par le Parlement.

Cette mobilisation de ressources dévolue à l’Office togolais des recettes (OTR), s’inscrit en hausse de 12% par rapport aux 814 milliards FCFA projetés en 2022. Dans le détail, le Commissariat des impôts devra mobiliser 472 milliards FCFA, alors que le Commissariat des douanes et droits indirects devra percevoir 440 milliards FCFA.

Plusieurs mesures mises en place par le gouvernement, notamment la simplification des procédures fiscales, le renforcement des mesures de contrôle et de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, mais aussi la poursuite de la politique d’élargissement de l’assiette fiscale, devront permettre au fisc de mobiliser ces ressources. 

En rappel, à la fin septembre 2022, l’OTR a collecté 646 milliards FCFA de taxes et impôts, soit un taux de réalisation de 79%.

Présent au Togo depuis plusieurs années, le Fonds Africain de Garantie (African Guarantee Fund -AGF-) envisage de renforcer son partenariat avec le pays, en matière de financement des PME/PMI ou encore de promotion de la finance verte. L’ambition a été présentée mardi 10 janvier 2023 à Lomé au chef de l’Etat, par le président du conseil d’administration (PCA) du Fonds, Félix Bikpo. 

Le responsable a notamment souligné que ces ambitions cadraient avec la nouvelle politique de développement socio-économique du pays, déclinée dans la feuille de route gouvernementale Togo 2025. Félix Bikpo a en outre félicité Faure Essozimna Gnassingbé pour son engagement en faveur de l’industrie financière, et la promotion des investissements dans un partenariat public-privé (PPP).

Partenaire du gouvernement dans les domaines de l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes, la création d’emploi, ou encore le financement des chaînes de valeur agricole, l’ex-Fonds Gari a ouvert à Lomé il y a deux ans, son siège pour la sous-région ouest africaine. Cette filiale représente d’ailleurs le plus important programme du portefeuille de l’institution financière non-bancaire sur le continent.

Pour rappel, le Fonds Africain de Garantie est un fonds spécialisé créé en 2011, dont le mandat est de faciliter l'accès au financement des Petites et Moyennes Entreprises (PME) afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle de moteur de la croissance économique de l'Afrique.

Au Togo, la production céréalière a enregistré une légère hausse en 2022. Selon les récentes statistiques, la campagne agricole 2022-2023 a atteint 1,433 million de tonnes. 

Ces chiffres sont en hausse de 2% par rapport à la campagne 2021-2022, avec une production de 1,404 million de tonnes enregistrées. Le pays connaît une tendance haussière de la production céréalière depuis 2018. De près de 1,19 million en 2018, elle est passée à plus de 1,26 million de tonnes en 2020, puis à 1,35 million de tonnes en 2021. 

En ce qui concerne particulièrement le maïs, la production est en constante augmentation. Alors que 885 000 tonnes ont été produites en 2020, le rendement va passer à 929 000 tonnes en 2021, soit une hausse de 4,5%, alors qu’il s’élevait à 912 000 tonnes en 2019.

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Le Togo accueille du 19 au 20 janvier 2023, la Conférence internationale de Lomé sur le financement (CILF). L’événement doit réunir des acteurs de l’économie africaine autour du financement des entreprises et des grands projets. 

Les travaux porteront sur plusieurs thématiques dont l’accès au financement des entreprises, les modes de financement alternatifs et la mobilisation de capitaux au sein de véhicules d’investissement locaux. Les participants se pencheront également sur les progrès réalisés ces dernières années par les économies des pays représentés à cette rencontre et tenteront de trouver des solutions aux difficultés rencontrées par les PME dans l’accès aux financements.  Plusieurs personnalités de haut niveau y sont attendues, notamment des responsables politiques du Togo, du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Congo, mais aussi des experts financiers, des entrepreneurs et des avocats. 

En rappel, la Conférence internationale de Lomé sur le financement se tient quelques semaines après le deuxième sommet annuel de l’Africa financial industry summit (AFIS) abrité par le Togo.

Au Togo, l’année qui vient de s’achever a été caractérisée par l’accélération des actions gouvernementales, dans le domaine de la transformation numérique. 

Que ce soit avec la connectivité internet via le câble Equiano, les nouvelles étapes enregistrées dans le processus de l’identification biométrique, la digitalisation des services publics, l’engagement du pays sur les questions de cybersécurité, ou encore les nouvelles perspectives que le Togo pourra entrevoir avec son éligibilité au Compact du MCC, plusieurs faits marquants  ont retenu l’attention en 2022, et ont été synthétisés dans une note par le ministre en charge du secteur, Cina Lawson. 

Pour 2023, le cap est d’ores et déjà fixé : poursuivre le travail et pérenniser les acquis déjà obtenus.

Nous continuerons à bâtir sur ces réalisations au cours de l'année à venir à travers les initiatives en cours, notamment le déploiement de la fibre optique jusque dans les ménages, la mise en œuvre de la plateforme d'identification biométrique, et d’autres initiatives à venir pour créer un écosystème de startups technologiques et former nos jeunes à l’anglais et à la programmation informatique.  Par ailleurs, nous nous engageons à faire progresser les biens publics numériques, en encourageant nos pays partenaires à l’utilisation des solutions technologiques open-sources pour construire leur infrastructure numérique nationale”, a affirmé la responsable.