RTG

RTG

Au Togo, des contrôles seront effectués sur l'ensemble du territoire pour vérifier les instruments de mesure utilisés par les opérateurs économiques. L’opération se fera dans un premier temps du 9 janvier au 21 avril 2023 dans la ville de Lomé et ses banlieues. 

L'activité qui concerne les opérateurs économiques utilisant des instruments de mesure destinés aux transactions dans les lieux ouverts au public est une vérification périodique avec poinçonnage à la marque stylisée de l’Hameçon « f ». Ainsi, tout matériel de pesage transportable ou non, les volucompteurs, mais aussi les mesures de capacité et de longueur, seront vérifiés. « Tous les instruments devront être présentés en parfait état de propreté » précise le communiqué du ministère du commerce, de l'industrie et de la consommation locale.

Après cette étape de vérification, suivront des contrôles inopinés qui permettront de saisir ou de mettre sous scellés les « instruments de mesure volontairement soustraits au contrôle » et de sanctionner leurs utilisateurs.

Pour rappel, l’année dernière, le ministère du commerce a sensibilisé les populations sur l’instauration du Système International d’unités (SI) dans les transactions et services. 

La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah Dogbé, a effectué lundi 26 décembre, une visite du chantier de reconstruction du Grand marché de Lomé. Les travaux, lancés en janvier 2020, avaient connu des arrêts en raison de la situation sanitaire. 

Sur le site, les opérations se poursuivent pour livrer l’infrastructure dans les meilleurs délais. Evalué à un peu plus de 11 milliards FCFA, le nouveau bâtiment sera un immeuble commercial de type moderne à 5 niveaux sur une superficie totale de 8656 m2. 

Une fois achevé, il abritera près de 1400 locaux dont des boutiques, kiosques, étals, espaces pour grossistes ainsi qu’un restaurant et un espace pour les évènements.

Maintenez le rythme !”, a exhorté le Premier ministre à l’endroit de l’entreprise en charge du chantier.

Le haut-commandement des Forces Armées Togolaises (FAT) enregistre depuis quelques jours, des changements. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a procédé par décret, le jeudi 22 décembre dernier, à plusieurs remaniements. 

Placé depuis le 1er octobre 2020 sous la conduite de Essossimna Marguerite GNAKADE, le ministère des Armées est désormais, de nouveau rattaché à la Présidence de la République. 

Au niveau de la chaîne de commandement opérationnelle des FAT, le Colonel Tassounti Djato, jusqu’alors chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air, est nommé Général de Brigade aérienne et Chef d’Etat-major général (CEMAG) des Forces Armées Togolaises. Il remplace le Général de Brigade Dadja Maganawe, en poste depuis deux ans.

Le nouveau CEMAG aura pour adjoint le Colonel Kokou Oyome Kemence, précédemment Chef Division des Opérations de Maintien de la Paix. Il remplace le Colonel Kodjo Ekpé Apedoh, qui prend le commandement de l’Etat-major particulier du Président de la République.

Pour rappel, il y a quelques semaines déjà, quelques remaniements ont eu lieu au sein de la Grande muette, à la faveur du départ à la retraite de plusieurs officiers supérieurs. 

Portrait du nouveau chef d’état-major des Forces armées

Pilote de chasse formé en France, Tassounti Djato est issu de la classe 1986. Très vite repéré par le haut commandement et affecté à la Base Chasse de Niamtougou (BCN), il y gravit tour à tour les échelons : chef de patrouille, commandant d’escadrille, chef des moyens généraux, commandant en second, puis commandant de la base en septembre 2015. 

En octobre 2020, il est nommé chef d’état-major de l’armée de l’air, poste qu’il occupera jusqu’ au décret présidentiel du 22 décembre dernier.

Crédité de 2 594 heures et 35 minutes de vol, le désormais Général de Brigade aérienne, par ailleurs breveté du Collège Interarmées de Défense CID de Paris, a reçu plusieurs distinctions honorifiques : officier de l’ordre du mono, commandeur de l’Ordre national du Mérite, commandeur de l’Ordre du Mono, médaille de la défense française, et des médailles onusiennes.

Au Togo, le ministère de la promotion de l’investissement fait le suivi des actions entreprises à l’effet d’attirer les investissements étrangers. Une visioconférence a été organisée jeudi 22 décembre dans ce sens, en collaboration avec le ministère des affaires étrangères. 

La rencontre annuelle qui a permis de présenter les différentes actions et les outils de promotion du Togo à l’étranger a rassemblé 26 représentations diplomatiques du pays. Elle s’inscrit dans le cadre de la collaboration pour la promotion et l’attraction des investissements directs étrangers au Togo (CCPAIET).

La ministre de la promotion de l’investissement, Rose Kayi Mivedor a invité les représentations diplomatiques à promouvoir davantage la destination Togo pour attirer plus d’investisseurs. « Notre pays est ouvert aux partenariats durables, un cadre légal propice a été mis en place avec la loi sur les PPP qui a été adoptée en décembre 2021. Les structures d'accueil, d'accompagnement et de facilitation sont présentes et opérationnelles », a-t-elle déclaré. 

Les diplomates ont été également entretenus sur les réformes opérées par le gouvernement pour créer un cadre favorable au profit des investisseurs étrangers et les initiatives mises en place, telles que l’Agence de promotion des investissements et de la zone franche (API-ZF).  « L'agence est donc votre partenaire privilégié pour vos besoins en informations afin de nous assurer que nos futurs partenaires et investisseurs soient au fait des multiples opportunités d'investissements qu'offre notre pays », a ajouté la ministre.

En rappel, les IDE ont connu une hausse de 85% en 2020, passant d’environ 191 milliards FCFA (346 millions $) en 2019 à plus de 352,5 milliards FCFA (639 millions $).

Lire aussi :

Le Togo examine sa politique d’investissement

Au Togo, l’économie a une fois encore montré sa résilience malgré les chocs externes et internes. Le constat a été fait jeudi 22 décembre, par le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya, lors de la quatrième et dernière réunion annuelle du Conseil national du crédit (CNC) au titre de l’année 2022.

Taux de croissance révisé à 5,8% pour 2022

Initialement attendu à 5,9%, le taux de croissance économique devrait s’établir à 5,8% pour l’année 2022, après 6% enregistré en 2021 et 2% en 2020. 

S’agissant de la dette publique, elle “est contenue à 61% du Produit intérieur brut (PIB) à fin septembre 2022, pour une norme communautaire de 70%”, a précisé le ministre de l’économie et des finances. 

Recul du taux d’inflation 

Le taux d’inflation moyen enregistre un recul et se situe à 7,6% en glissement annuel sur les 11 premiers mois, comparativement au premier trimestre 2022 où il s’est établi à 8,2%. Cette baisse se justifie par “les différentes mesures prises par le Gouvernement pour inverser la courbe des prix”, a affirmé Sani Yaya.    

Lire aussi:

Vie chère et sécurité : les mesures gouvernementales représentent environ 3% du PIB

Au Togo, le secteur des transports dispose depuis jeudi 22 décembre d’un nouveau cadre général pour sa réglementation. La Représentation nationale a adopté jeudi en plénière, une nouvelle loi d’orientation. 

Le texte, qui vient remplacer celui vieux de deux décennies, en vigueur depuis 1998, définit les contours généraux des différents modes de transports dans le pays, et un nouveau cadre de politique générale, en conformité avec les conventions, traités, accords bilatéraux et multilatéraux en la matière. 

Mieux, la nouvelle mouture clarifie nettement les rôles de l’Etat, des collectivités territoriales et des autres acteurs, et prend en compte les questions de partenariat public-privé, notamment en matière de financement, d’exploitation et d’entretien des infrastructures et équipements publics et de transports, entre autres. En outre, elle réglemente l’accès et l’exercice des professions de transports et de l’intermédiation. 

D’autres innovations sont apportées, à l’instar de la prise en compte de mesures particulières en faveur des personnes à mobilité réduite et les catégories sociales défavorisées. 

Pour Affoh Atcha-Dedji, le ministre des transports routiers, aériens et ferroviaires qui a pris part à la discussion législative, cette nouvelle loi d’orientation “est une clé qui permettra la poursuite des réformes entreprises dans le secteur”. 

Du reste, le Togo, qui ambitionne de renforcer sa position de hub logistique et de services dans la sous-région, se voit doté d’un nouveau canevas pour mieux orienter ses actions.

Lire aussi:

Transports : le Togo veut se doter d’une politique d’orientation

vendredi, 23 décembre 2022 10:26

L’Assemblée nationale approuve le budget 2023

Un peu plus d’un mois après avoir été soumis par le gouvernement, le projet de budget de l’Etat pour l’année 2023 a reçu le quitus du Parlement. Les députés ont en effet adopté jeudi 22 décembre en plénière, la Loi de finances, exercice 2023. 

La nouvelle politique budgétaire, proposée dans un contexte de crises multiples, s’équilibre en recettes et en dépenses à 1.957,9 milliards FCFA. Soit une hausse de 4,4% par rapport à la Loi de finances rectificative de 2022, qui s’était établie à 1.875 milliards FCFA. 

Comme annoncé, et dans la continuité, la nouvelle loi de finances sera consacrée prioritairement aux secteurs sociaux (près de la moitié), avec des mesures destinées à soulager les populations, renforcer l’inclusion, améliorer le climat des affaires, ou encore assurer l’intégrité du territoire national. 

Le vote s’est déroulé à l’hémicycle en présence du ministre de l’économie et des finances, et de son collègue en charge des droits de l’Homme et des relations avec les institutions de la République. 

Au terme des consultations destinées à affiner son élaboration, le Fonds national de soutien à l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FoNSICA) est désormais opérationnel. Le gouvernement a acté sa création, mercredi 21 décembre en Conseil des ministres. 

L’objectif est de mettre en place et moderniser les structures et équipements techniques, afin de réduire les coûts de production des films togolais. Le nouveau fonds qui permettra de booster l’industrie cinématographique devra donner une nouvelle orientation à ce secteur identifié comme “un important levier de création de richesses et d’emplois”. Le FoNSICA est entièrement affecté au cinéma, à l’audiovisuel et à l’image animée. 

En rappel, plusieurs réformes sont entreprises dans le secteur du 7ème art au Togo. Le pays s’est d’ailleurs doté il y a quelques mois d’une législation sur le cinéma et l’image animée.

Lire aussi:

Cinéma : le gouvernement crée un centre national pour professionnaliser le secteur

Au Togo, une Agence nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur (ANAQES) sera créée. L’exécutif a en effet adopté mercredi 21 décembre en Conseil des ministres, un projet de décret dans ce sens. 

Cette institution aura pour mission “de coordonner la mise en œuvre du système togolais d’assurance qualité dans l’enseignement supérieur et la recherche”. L’objectif poursuivi est d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur en assurant la régulation, l’évaluation et l’accréditation dans ce secteur. La nouvelle entité devra donc veiller à la qualité du système d’enseignement supérieur et promouvoir la culture de l’évaluation et l’assurance qualité. 

L’adoption de ce texte s’inscrit dans le cadre du premier axe de la feuille de route gouvernementale, afin de renforcer l’adéquation entre la formation et l'emploi. 

Inauguré en juin 2021, le ‘Lomé Data Centre’, tout premier centre de colocation neutre du pays, va être confié, dans le cadre de sa gestion, à un acteur privé. Le gouvernement a autorisé la cession mercredi 21 décembre en conseil des ministres. 

L’opération, qui devra être menée conformément aux règles applicables en la matière, vise à assurer une gestion performante de l’infrastructure, tout en respectant les meilleurs standards en la matière. 

Érigé sur plus d’un hectare dans le nouveau périmètre administratif de la capitale, et certifié Tier III, soit l’un des niveaux de fiabilité les plus élevés de ce secteur, le Carrier Hotel de Lomé offre des services de stockage de données dans un environnement sécurisé, aux entités gouvernementales, mais également aux entreprises et aux particuliers.

Sa construction, financée par la Banque mondiale à travers le programme WARCIP, s’inscrit dans le cadre des ambitions du gouvernement de faire du Togo une référence régionale en matière de transformation digitale.