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Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Ouro-Koura Agadazi, a lancé à Lomé, le lundi 06 août 2018, les activités de la troisième rencontre du projet Coton 4+Togo. L’objectif de ce projet est d’accroitre la qualité et la quantité de production de coton, à travers des échanges d’expériences et de bonnes pratiques entre les pays pilotes que sont le Mali, le Burkina Faso, le Tchad, le Togo et le Brésil.

Pour y parvenir, les acteurs agricoles venus des 5 pays pilotes, engagés dans la réalisation du projet, vont, durant 5 jours, évaluer les activités menées au titre de la campagne agricole 2017-2018 et définir de nouvelles perspectives. Il s’agit, selon Antonio Carlos de Salles Menezes, Ambassadeur du Brésil au Togo, d’une coopération sud-sud tournée vers le développement du secteur agricole. 

Ouro- Koura Agadazi, ministre en charge de l’agriculture salue un projet qui s’intègre dans le Plan  National de Développement. En effet, il indique que « le projet Coton4+ Togo dont l’objectif global est de contribuer de façon durable à l’amélioration de la production et de la compétitivité de la culture cotonnière, est ainsi en adéquation avec le plan stratégique de la filière cotonnière du Togo, tirée du Plan national de développement (PND) ».

Grâce à ce  projet,  plus de 500 producteurs togolais ont  été formés sur les techniques de cultures de semences améliorées. On note également l’introduction au Togo, des cultures résilientes testées. Ces initiatives devront, à terme, permettre d’atteindre l'objectif de porter la production cotonnière à 200 000 tonnes à l’horizon 2022.

A l'issue de l’inédit sommet conjoint  CEDEAO-CEEAC  tenu le 30 juillet 2018 à Lomé, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a félicité les Etats membres des deux  communautés sous régionales pour la réussite de leur rencontre et les invite à renforcer leur coopération.

Première du genre, l’assise de Lomé a permis aux Chefs d’Etat des deux communautés et autres personnalités, d’analyser la situation sécuritaire en Afrique centrale et occidentale en vue de mutualiser les efforts de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme.  

Le sommet s’est achevé sur une note d’espoir. L’accord qui en est issu, dénommé « Déclaration Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme », définit les grandes orientations des deux communautés en matière de paix, de sécurité et de lutte contre le terrorisme.

António Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies l’a accueillie avec satisfaction et a, par ailleurs, réitéré l’engament des Nations Unies à continuer de  soutenir les Etats dans la mise en œuvre des décisions issues de cette rencontre. «Le Secrétaire général accueille avec satisfaction l’engagement renouvelé des États membres de la CEEAC et de la CEDEAO à renforcer la coopération sur les défis majeurs de la paix et de la sécurité. Il est particulièrement encouragé par la décision de signer un accord de coopération pénale avant la fin de l’année 2018 » a déclaré Farhan Haq, Porte-parole adjoint d’António Guterres au cours d’un point de presse tenu le 2 août 2018. 

Et de poursuivre, « Le secrétaire général réitère l'engagement des Nations Unies à continuer à promouvoir la coopération interrégionale et à soutenir la mise en œuvre des décisions adoptées par le Sommet CEEAC-CEDEAO ».

Le vendredi 3 aout 2018, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame et son homologue des Infrastructures et des Transports, Ninsao Gnofam, ont présenté le bilan de la situation sécuritaire du  Togo au premier semestre de l’année en cours.  

La présentation faite lors d’une conférence de presse organisée à cet effet au Ministère de la sécurité, a regroupé diverses personnalités dont le Commissaire général de l’Office togolais des recettes (OTR), Kodjo Adédzé, et le Commissaire divisionnaire Eza Koffi.

De façon succincte, au cours des six premiers mois de l’année 2018, le rapport déplore 15  braquages ou tentatives avec 3 morts, 31 vols à main armée occasionnant 6 morts, 74 meurtres ou lynchages, 74 cambriolages et 7 enlèvements. Sur la même période, 32 cas d’infractions liés à la transhumance ont provoqué la destruction des champs, des homicides volontaires et l’abattage des animaux.  Autres faits marquants signalés dans le rapport, la découverte de cadavres, des cas de suicides, des noyades et des foudroiements.

Sur le plan de la sécurité routière, 2840 cas d’accidents soldés sont à déplorer,  3817 blessés et 286 morts avec  pour principales causes,  l’excès de vitesse, l’état défectueux  des engins roulants et le non-respect du code de la route. 

Outre les accidents de la route, dont la responsabilité est imputable à des motocyclistes dans la proportion très élevée de 63% au premier semestre 2018, le rapport note également la saisie d’une importante quantité de drogue et de produits illicites. Au total 3821,112 kg de drogue, 83,764 kg de cocaïne, 85 411,12 kg de médicaments illicites ont été saisis, le tout impliquant 266 personnes.

Sur la période, 139 468 litres de carburants de contrebande, 142 voitures et 56 motos impliquées ont été également confisqués. 

Au regard de ce bilan si lourd et si préoccupant, le ministre de la sécurité et  son collègue des infrastructures appellent à un éveil des consciences et invitent les populations au respect scrupuleux du code de la route.

Invité d’honneur hier, 05 août 2018, de la cérémonie de pré-réception du nouveau sanctuaire de la paroisse St Boniface de Kovié, le Chef de l’Etat a répondu à l’invitation à lui adressée par les dignitaires de la communauté catholique. 

L’office du jour a été présidé par Monseigneur Denis Amuzu-Dzakpa, archevêque de Lomé.

 La présence du Chef de l’Etat en cette circonstance de communion avec le Divin  est un éloquent témoignage de son attachement à la cohésion sociale et de son ouverture à toutes les confessions religieuses au Togo.

Les fidèles catholiques, après avoir exprimé leur reconnaissance à Dieu, ont prié pour le Togo et ses gouvernants. En communion avec le Chef de l’Etat, ils ont également prié avec ferveur pour la normalisation de la situation sociopolitique.  

Le Chef de l’Etat avait à ses côtés, des autorités administratives, politiques et traditionnelles ainsi que le Clergé de la localité.

Le Conseil des Ministres, qui s’est réuni ce vendredi 03 août 2018 au Palais de la Présidence de la République, sous la présidence de son Excellence, Faure Essozimna GNASSINGBE, a adopté 5 projets de loi.

Le premier projet de loi, adopté par le conseil, autorise la ratification de l’accord de transport aérien entre le gouvernement de la République togolaise et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, signé le 07 avril 2015 à Lomé au Togo. Cet accord de transport aérien entre les deux Etats fait partie de la catégorie de nouvelles générations d’accords dits « ciel ouvert » qui élargissent considérablement les possibilités de dessertes. Sa ratification confortera notre pays comme un hub aérien de premier plan. Elle permettra également d’instituer un cadre juridique stable pour les relations aériennes entre le Togo et les Etats-Unis.

Le second projet de loi, adopté par le conseil, autorise la ratification de l’accord de transport aérien entre le gouvernement de la République togolaise et le gouvernement du Royaume d’Arabie Saoudite, relatif aux services aériens, signé à Djeddah en Arabie Saoudite le 24 février 2016. L’accord de transport aérien entre les deux pays, a pour objectif de promouvoir un système de transport aérien international basé sur la concurrence entre les compagnies aériennes sur le marché avec une interférence minimale de l’Etat. Sa ratification permettra d’intégrer les dispositions de cet accord dans l’arsenal juridique national relatif au transport aérien. Elle créera également un cadre de concertation permanente entre les deux parties dans le domaine des transports aériens.

Le troisième projet de loi, adopté par le conseil, autorise la ratification de l’accord de services aériens entre le gouvernement de la République togolaise et le gouvernement du Burkina Faso, signé le 09 juin 2016 à Lomé. Cet accord, qui reprend, dans ses principales articulations, les dispositions contenues dans le modèle d’accord aérien défini par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), fixe les règles régissant le transport aérien commercial entre le Togo et le Burkina Faso. La ratification de cet accord procurera aux transporteurs aériens désignés par les parties une meilleure sécurité juridique et un cadre règlementaire plus conforme aux normes internationales dans ce domaine.

Le quatrième projet de loi, adopté par le conseil, autorise l’adhésion du Togo à la Constitution de la Commission Africaine de l’Aviation Civile (CAFAC), adopté la 16 septembre 2009 à Dakar au Sénégal. Le transport aérien est un outil économique déterminant et un vecteur d’intégration indispensable au développement des pays africains. Ainsi, pour tirer un meilleur profit des avantages qu’il procure et aboutir à une gestion efficiente des difficultés auxquelles il est confronté, les Etats africains ont décidé d’instituer, le 17 janvier 1969 à AddisAbeba, la Constitution de la Commission Africaine de l’Aviation Civile (CAFAC). La CAFAC vise à renforcer la coopération avec l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), ainsi qu’avec toute les organisations assurant la promotion et le développement de l’aviation civile en Afrique. L’apparition de nouvelles règles de l’aviation civile ont rendu nécessaire l’adoption, le 16 décembre 2009 à Dakar, de nouveaux statuts de la CAFAC. L’adhésion à cette Constitution révisée permettra au Togo de promouvoir le développement de ses compagnies aériennes et de rehausser la présence de celles-ci au niveau de l’industrie du transport aérien international.

Le cinquième projet de loi, adopté par le conseil, porte loi de règlement, gestion 2016.

La loi de règlement du budget de l’Etat est instituée par la loi organique n° 2014-013 du 27 juin 2014 relative aux lois de finances, notamment en son article 49 qui stipule que : « La loi de règlement :

- arrête le montant définitif des encaissements de recettes et des ordonnancements de dépenses ;

- rend compte de la gestion de la trésorerie de l’Etat et l’application du tableau de financement de l’Etat à travers un tableau d’équilibre budgétaire et financier présentant les ressources et les charges de trésorerie ;

-établit le compte de résultat de l’année ;

- affecte la reprise des excédents ou des déficits à la prochaine loi de finances ».

C’est conformément à ces dispositions que le projet de loi de règlement du budget de l’Etat, gestion 2016, a été élaboré. Suite aux modifications apportées en cours d’année 2016 par la loi de finances rectificative n° 2016-031 du 02 décembre 2016, le budget de l’Etat est équilibré en recettes et en dépenses à 1154,5 milliards de FCFA dont 1151,0 milliards pour le budget général et 3,5 milliards pour les ressources et les charges affectées aux comptes spéciaux du Trésor. L’exécution de la loi de finances 2016, compte non tenue des dépenses fiscales, s’était soldée par un déficit de 45,5 milliards de FCFA. L’adoption de cette loi de règlement qui consacre la reddition des comptes pour la gestion 2016, traduit donc le respect par le Gouvernement des règles de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des finances publiques.

Ici, les autres points abordés et décisions adoptées par le Conseil des ministres.

Le vendredi 03 août 2018, la Secrétaire d’Etat à la Présidence de la République, chargée de l’inclusion financière et du secteur informel, Assih Mazamesso, a présidé un atelier de validation de la feuille de route de l’inclusion financière auquel ont participé de nombreux acteurs impliqués dans cette stratégie.

Dans son allocution de circonstance, Assih Mazamesso a indiqué aux acteurs que cette feuille de route est « une étape intermédiaire indispensable d’un processus qui aboutira à la stratégie nationale d’inclusion financière ». Elle a ajouté que: « L’ objectif global décliné dans la feuille de route est d’assurer sur une période de 5 ans, une augmentation de l’accès et de l’utilisation d’une gamme diversifiée de produits et services financiers, formels et informels, accessibles pour 60% à 80% de la population togolaise adulte ».

Les travaux de l’atelier ont été conduits par la représentante du fonds d’équipement des Nations Unies (UNCDF), chargée du processus MAP (Making Access to financial services Possible) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Dr Euphrasie Kouamé.

Réuni en Conseil des ministres ce vendredi 3 août, le gouvernement a adopté par décret le plan national de développement (PND) 2018-2022. Très attendu pour remplacer la Scape, qui aura permis au Togo d’amorcer des transformations économiques profondes, notamment la modernisation de ses infrastructures, le PND servira de boussole à l’action gouvernementale.

Le projet qui a fait l’objet d’un processus participatif de longue haleine ayant impliqué les différentes parties prenantes de l’administration publique, des institutions de la République, du secteur privé, de la société civile, des régions, ainsi que des partenaires techniques et financiers, ambitionne de faire du Togo, la plateforme économique par excellence dans la sous-région.

Le PND s’articule autour de trois axes principaux. Primo, la nouvelle feuille de route quinquennale permettra d’ériger le Togo comme hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région. Le deuxième axe vise à développer des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives. Avec le troisième volet de cette stratégie de développement, Lomé entend consolider le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion. L’objectif, in fine, du PND étant de créer massivement des emplois et de la richesse, les bénéfices tirés permettront d’accroitre les actions du gouvernement au profit des populations les plus vulnérables, indique le relevé du Conseil des ministres.

Au total, en 5 années, plus de 4622,2 milliards FCFA (environ 8,3 milliards $) de ressources seront nécessaires pour transformer structurellement l'économie pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive et créatrice d'emplois, améliorant le bien-être social.

Fer de lance de ce programme, où il a été fortement associé à l’élaboration, le secteur privé devrait y participer à hauteur d’un peu plus de 2999,1 milliards de FCFA (5,4 milliards $), soit 65% du coût global du PND. Les dépenses d’investissement public, quant à elles, sont attendues à 1623,1 milliards de FCFA (2,9 milliards $), représentant 35% du coût global.

Dans ce sens, le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a « vivement instruit le gouvernement d’accentuer et d’intensifier le dialogue et la concertation avec toutes les composantes de la société togolaise, en particulier le secteur privé, les acteurs politiques, les organisations syndicales ainsi que les organisations de la société civile, en vue de favoriser une meilleure appropriation du PND et d’assurer la mobilisation et la contribution de tous à sa mise en œuvre, ainsi qu’à l’atteinte des objectifs poursuivis. »

La mise en œuvre des actions contenues dans le plan quinquennal devrait porter la croissance économique à 6,6% en moyenne par an. En 2022, l’activité économique devrait progresser de 7,6%.

Au tout premier Conseil des ministres tenu le vendredi 03 août 2018, après le sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao et ses recommandations relatives à la situation socio-politique au Togo, le Chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé a réitéré sa volonté et son engagement de travailler à une issue définitive et durable à la situation politique qui prévaut dans le pays.

En effet, se référant aux décisions de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao relatives à la situation socio-politique dans notre pays, il « a réitéré sa ferme détermination à poursuivre ses efforts pour une issue définitive et durable à la situation qui a prévalu ».

Dans cette optique, il devrait continuer de rassembler la classe politique et la société togolaise autour des défis et des objectifs communs de paix, de sécurité, de stabilité et de progrès économique et social. En ce sens, il a également insisté sur la nécessité de tirer tous les enseignements politiques de la situation que le pays vient de traverser.

Pour éviter la répétition de ces situations aux conséquences dommageables pour le pays, le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé « a invité les membres du Gouvernement à être davantage attentifs, individuellement et collectivement, aux messages et aux aspirations profondes de nos concitoyens, dans un esprit de loyauté et de fidélité aux missions qui leur sont confiées ».

Le gouvernement togolais a adressé hier, 03 août 2018, ses « très sincères et respectueuses félicitations à Son Excellence Monsieur le Président de la République pour son leadership à la tête de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) entre juin 2017 et juillet 2018 ». C’était avant le début du Conseil des ministres.

Les avancées significatives enregistrées sous la présidence de SEM Faure Essozimna Gnassingbé à la CEDEAO, sont la 1ère raison de ces félicitations. Entre autres, dans le domaine de la libre circulation des personnes et des biens, ce qui est synonyme de plus d’intégration au niveau des peuples de l’espace CEDEAO, mais aussi gage du développement des pays membres.

La gestion efficiente des crises majeures survenues dans certains pays de l’espace CEDEAO ayant débouché sur le retour de la paix et de la stabilité dans ces zones, est le second acquis du bilan  de la présidence du Chef de l’Etat togolais qui justifie les égards du gouvernement. A ce titre, il est à rappeler la crise en Guinée Bissau dont le processus de résolution a franchi un important palier avec la nomination d’un Premier ministre de consensus.

Le gouvernement a reconnu également le rôle primordial de Faure Gnassingbé dans la mise en commun des efforts des pays membres de la Cedeao en matière de lutte contre les menaces à la paix, à la sécurité et à la prolifération des groupes terroristes.

Le leadership de Faure Gnassingbé a été souligné compte tenu de la réussite de l’organisation simultanée des trois sommets (CEDEAO-CEEAC / UEMOA / CEDEAO) qui viennent de se tenir du 30 au 31 juillet 2018 dans notre pays. Le gouvernement voue « une totale admiration » au président de la République pour ce coup d’éclat.

Le succès éclatant de ces trois rencontres « est la preuve du leadership personnel du Président de la République », a indiqué le Premier ministre. Et d’ajouter : « L’histoire retiendra que c’est sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE, que les deux organisations communautaires, la CEDEAO et la CEEAC, représentant plus de 50% des pays membres de l’Union Africaine ont pu tenir leur premier sommet conjoint ».

Cette réussite est la preuve, selon le gouvernement, que le Togo marque des points tangibles pour l’intégration effective des peuples, un vœu cher aux Pères fondateurs de l’UA. En réponse, le Chef de l’Etat s’est réjoui de la mobilisation du gouvernement et des populations togolaises et a attribué cette reconnaissance réaffirmée au pays tout entier, son image et sa réputation.

La Commission Nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illite des armes légères et de petit calibre (CNLPAL), appuyée par des experts français, a organisé les 02 et 03 août 2018, un séminaire d’identification des priorités nationales.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet (ATT-OPPII) d’appui à la mise en œuvre du Traité sur le Commerce des Armes (TCA) sur  la période 2018 à 2020.

A l’ouverture des travaux de cette assise, Colonel Messan Akobi, secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, a salué le choix porté sur le Togo pour la deuxième phase de réalisation de ce projet ATT-OPII de l’UE.

Selon le Centre pour la réduction de la violence armée, basé en Australie, chaque année, 500 000 personnes perdent la vie des suites de violences, dont 70 000 dans les zones en conflit. Selon ce même centre, le coût économique de la violence dans le monde se chiffre à 13% du PIB.

Il a donc essentiellement été question, au cours des deux jours d’échanges, selon Eric Steinmyller, représentant Expertise France, de définir les thèmes prioritaires en vue d’apporter au Togo des expertises dans les domaines de la sécurité, de la douane et de la gendarmerie. Ces expertises devront permettre au pays de mieux contrôler le trafic des armes.

L’organisation de cette rencontre cadre également avec le point 16 des objectifs de développement durable (ODD), axé sur la promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable.

A ce jour, indique Eric Steinmyller, 96 pays sur 193 que compte l’ONU ont ratifié le TCA.