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Le ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a célébré les 10 et 11 août 2018 à Lomé et à Mango, la Journée Internationale de la Jeunesse (JIJ), qui se commémore le 12 août de chaque année.

Dans une interview accordée le vendredi, 10 août 2018, Victoire Tomégah-Dogbé, ministre en charge de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes évoque le bien-fondé de cette initiative onusienne : « L’objectif poursuivi par cette célébration est de promouvoir la participation effective des jeunes dans le processus de prise de décision de nos sociétés ».

La célébration de cette année s’organise autour du thème: « Des espaces sécurisés pour les jeunes ». Un thème que la ministre trouve « évocateur » et « qui nous invite à renforcer les stratégies de mise en place de ces espaces ».

De fait, détaille-t-elle, « depuis 2012, le gouvernement togolais a pris conscience de la nécessité de créer ces espaces pour les jeunes. Il existe un vaste programme de maisons et centres de jeunes qui ont abouti à la création d’une quinzaine d’espaces.  Ce sont des espaces qui favorisent la pratique des activités socio-éducatives et citoyennes et qui leur permettent de s’épanouir ainsi que de s’insérer efficacement dans la vie socio-professionnelle ».

Dans le cadre de la commémoration de cette année, le ministère en charge de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes a initié plusieurs activités pour marquer l’événement.

Ainsi, à Mango, près de 300 jeunes se sont mobilisés le vendredi 10 août au Centre communautaire de la ville pour une conférence-débat autour de la culture de la paix et de la cohésion sociale.

24 heures plus tard, ce sont 500 jeunes qui ont pris d’assaut les artères du chef-lieu de la préfecture de l’Oti pour une course populaire.

Les festivités de la JIJ se poursuivront à Lomé le jeudi 16 août avec une conférence publique au Centre des jeunes d’Avédji sur la thématique « les traits de caractère des jeunes modèles de réussite en entrepreneuriat ». Près de 250 jeunes y sont attendus.

La Journée Internationale de la Jeunesse se célèbre dans le monde chaque 12 août. Cette année, le thème retenu par la communauté internationale est : « Des espaces sécurisés pour les jeunes ». A l’occasion de cette célébration au Togo, la ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé, a accordé le vendredi 10 août 2018, une interview à un panel de médias dont République Togolaise.

République Togolaise : Pourquoi les Nations Unies ont-elles instauré une journée internationale de la jeunesse ?

V.T-D : Depuis l’année 1999, la date du 12 août a été retenue par les Nations Unies, pour, non seulement reconnaître le plein potentiel de la jeunesse dans le monde, mais aussi, célébrer le rôle majeur que la jeunesse joue dans le développement de nos sociétés, surtout dans la construction des sociétés pacifiques. L’objectif poursuivi par cette célébration est de promouvoir la participation effective des jeunes dans le processus de prise de décision de nos sociétés. 

 RT: Comment le gouvernement fait-il face à la question que soulève le thème de cette année ?

V.T-D : Le thème retenu cette année est « Des espaces sécurisés pour les jeunes ».

La question qu’il faut se poser alors est : Pourquoi justement des espaces sécurisés pour les jeunes ? 

Les jeunes ont leurs préoccupations. Ils ont des besoins spécifiques, propres à eux. Ils ont besoin de se retrouver entre eux pour échanger. Ils ont du potentiel et des talents et ont besoin d’espaces qui leur permettent de démontrer ce potentiel. Il apparaît donc tout à fait normal que l’on puisse identifier ce thème et approcher les dirigeants pour qu’ils accordent un peu plus d’importance à la mise en place des espaces dédiés aux jeunes. Pour notre pays, c’est un thème évocateur qui nous invite à renforcer les stratégies de mise en place de ces espaces.

Depuis 2012, le gouvernement togolais a pris conscience de la nécessité de créer ces espaces pour les jeunes. Il existe un vaste programme de maisons et centres de jeunes qui ont abouti à la création d’une quinzaine d’espaces. Ce sont des espaces qui favorisent la pratique des activités socio-éducatives et citoyennes et qui leur permettent de s’épanouir ainsi que de s’insérer efficacement dans la vie socio-professionnelle.

Je voudrais saisir l’occasion pour féliciter et remercier très sincèrement les hautes autorités du pays qui ont compris très tôt la nécessité de mise en place de ces cadres et qui œuvrent sans cesse pour que des investissements soient faits pour ces jeunes.

Les maisons des jeunes viennent compléter l’arsenal mis en place par le gouvernement pour assurer l’avenir des jeunes et les amener à être des citoyens capables, actifs et impliqués dans la construction de notre pays. 

RT : Voudriez-vous nous préciser le rôle de ces maisons et centres de jeunes dans la politique globale de promotion de la jeunesse du Togo ?

V.T-D : Les maisons ou centres des jeunes sont des structures multifonctionnelles qui ont vocation à œuvrer pour le plein épanouissement et l’insertion socio-économique des jeunes. Lorsque vous prenez une maison de jeunes, vous y trouvez des activités socio-éducatives, des activités sportives et culturelles qui se complètent. L’objectif poursuivi est de faire du jeune un citoyen complet qui libère tout son potentiel.

Nous avons par exemple la Maison des Jeunes d’Amadahomé qui a été réalisée sur fonds propres de l’Etat, tout comme celle de Kara. On peut citer également celles de Mango, Dapaong, Sokodé en construction, Tandjouaré, Gando…, plein de localités. C’est tout un programme qui se met en place progressivement. Nous intensifions les activités qui se déroulent souvent dans ces centres, à l’instar des Vacances Utiles qui vont démarrer très bientôt. L’ambition du gouvernement togolais est de rendre plus constantes ces activités tout le long de l’année. 

Propos recueillis par Octave Aholnko Bruce (Stagiaire)

Après avoir annoncé, 24 heures plus tôt, la reprise de ses activités, la Commission Electorale Nationale Indépendante a invité, par correspondance en date du 09 août 2018, tous les partis politiques de l’opposition parlementaire à « transmettre à la Ceni, la liste de leurs représentants dans les Celi (Commissions électorales locales indépendantes)», le 13 août 2018 au plus tard.

Cette démarche s’inscrit, selon l’organe en charge de l’organisation et de la supervision des élections, dans le cadre du respect de la feuille de route proposée par la Cédéao le 31 juillet dernier, lors de son sommet à Lomé.

En ce même sens, l’institution dirigée par le Professeur Kodjona Kadanga, a officialisé le jeudi, 09 août 2018, la nomination de Esso Alassani Rachid au poste de président de la CELI de Doufelgou. Cette nomination a été faite sur proposition du ministre de la Justice, chargé des Relations avec les Institutions de la République. Le nouveau président de la CELI de Doufelgou, remplace à ce poste, Pougou Badidja.

 

En session extraordinaire, en fin de semaine dernière, l’Assemblée nationale a étudié et adopté deux projets de loi dans le sens de la valorisation et de la protection des biens culturels. C’était en présence du ministre de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation civique, Guy Madjé Lorenzo.

Le premier texte adopté par  les députés autorise le Togo, à ratifier  la convention concernant les mesures et dispositions à  prendre pour empêcher l’importation et l’exportation illicite des biens culturels.

Cette loi adoptée le 17 novembre 1970 à Paris, par la Conférence générale des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), vise à lutter contre les vols dans les musées et dans les lieux de culte et à promouvoir le développement culturel. Une fois ratifiée, elle  permettra au Togo de mieux lutter contre ce phénomène, de stopper le pillage des sites archéologiques et, dans une large mesure, de renforcer la protection autour de ses biens culturels afin d’en faire un véritable facteur de développement 

Le second texte autorise l’adhésion du Togo à la conférence d’Unidroit  sur les biens culturels volés ou illicitement exportés. Il s’agit d’un instrument d’harmonisation des régimes nationaux de restitution des biens culturels à leur territoire d’origine. 

Adopté le 24 juin 1995 à Rome, en Italie, cet instrument permettra au Togo, avec la coopération des autres Etats membres de la convention, de récupérer ses biens culturels qui se retrouveraient sous d’autres cieux.

Selon Guy Madjé Lorenzo : « l’adoption de ces deux instruments, vient marquer la fin du long processus d’adhésion du Togo à toutes les conventions culturelles de l’Unesco dans lequel s’est engagé le pays, dans le  cadre de la mise en œuvre de sa politique culturelle».

 

En collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la Société ouest africaine de chimie (SOA CHIM) assure du 14 au  17 août prochain à Lomé, ses 19èmes journées scientifiques annuelles.

Placée sous le thème : « Contribution des sciences chimiques dans la mise en œuvre des ODD», cette rencontre devrait permettre aux scientifiques, chercheurs et enseignants venus de tous les pays francophones d’Afrique de l’Ouest, de partager à travers des conférences plénières et différents panels, les résultats de leurs recherches, en ligne avec les objectifs de développement durable.

Les exposés porteront, selon Gado Tchangbédji, Doyen de la faculté des sciences de l’Université de Lomé, sur des angles thématiques en relation avec le développement agricole, et la transformation des produits agricoles. Les échanges se focaliseront également sur la santé, l’environnement, les ressources naturelles et le rôle du scientifique dans l’atteinte des ODD.

Le ministère de la Planification du Développement a ouvert jeudi 09 août 2018 à Lomé, un atelier consacré à la validation du rapport-bilan de l’aide publique au développement (APD) sur la période 2006 à 2015.

Cette rencontre a réuni divers acteurs, notamment les partenaires au développement et les cadres multisectoriels. Elle a permis d’analyser les forces et les faiblesses de la politique nationale de mobilisation des APD. Et en outre, de formuler des recommandations afin d’améliorer la recherche de ces ressources, dans l’optique de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2018-2022 qui vient d’être adopté.

Selon Christophe Akpoto, Directeur de la Coopération bilatérale au ministère de la Planification du Développement, il s’agissait, entre autres, de voir dans quel sens orienter les efforts du gouvernement, pour une mobilisation optimale des ressources.

Essentielles pour le développement du Togo, les ressources mobilisées au titre de l’APD sur la période 2006 à 2015 se chiffrent à 3283,54 millions de dollars avec une variation de 147,53 millions de dollars. Sur la période sous revue, l’ADP est passée de 3,9% à 5,5% du PIB. Le taux d’endettement a, quant à lui, enregistré une forte baisse de 67,49% à 25,6%.

En 2017, les ressources mobilisées au titre de l’APD s’élevaient à 372,8 millions de dollars, soit environ 217 milliards FCFA.

La ministre du développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé a lancé, le jeudi 9 août 2018 à Lomé, le programme de couverture sociale des volontaires nationaux de compétence, qui bénéficieront désormais de l’assurance santé de l’Institut national d’assurance maladie (INAM).

Ce lancement a été couplé d’une cérémonie de signature d’une convention portant sur l’assurance-maladie, entre Omar Agbangba, directeur général de l’Agence Nationale de Volontariat du Togo (ANVT) et Myriam Dossou, directrice de l’institut en charge des prestations en matière d’assurance-maladie. 

Ce projet initié par l’ANVT, bénéficie du soutien du ministère de la fonction Publique et va prendre en charge au total 3800 bénéficiaires, à savoir 2 208 volontaires et leurs ayants droit (famille, conjoint et enfants d’âge mineur). Chaque année, l’Etat aura à débourser 150 millions FCFA pour sa matérialisation.

Il résulte de la volonté du gouvernement togolais d’offrir un cadre propice à l’expression et à la valorisation des compétences nationales.

L'initiative est en ligne, selon Omar Agbangba, Directeur Général de l’ANVT, avec l’ambition du gouvernement de mettre en place un système de couverture universelle.

Dans le même souffle, Victoire Tomégah-Dogbé souligne que ce projet traduit le ferme engagement du Chef de l’Etat, Faure Essomzimna  Gnassingbé, à relever le niveau de vie de la jeunesse togolaise, à repousser les frontières de la précarité et à assurer une protection sociale à toutes les couches de la population.

Dans le cadre du suivi des recommandations formulées le 31 juillet 2018 par la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, en vue d’une sortie de crise au Togo, Jean-Claude Brou, chef de la commission de la Cedeao, accompagné entre autres de Francis Behanzin, commissaire en charge de la Paix et de la Sécurité, a rencontré hier, 08 août 2018, les acteurs politiques togolais. 

Objectifs : d’abord faire le point des avancées enregistrées depuis le 31 juillet 2018, et ensuite, recueillir les avis des parties prenantes au dialogue inter-togolais sur le chronogramme et la mise en œuvre des différentes actions définies par les Chefs d’Etat.

Convaincu de ce que le salut du Togo passera par le plan de sortie de crise élaboré par la Cedeao, le N°1 de la Commission « invite l’ensemble des acteurs (…) à s’engager pleinement dans la mise en œuvre effective de la feuille de route telle que définie par la Conférence des Chefs d’Etat ». 

Pour ce faire, il annonce la partition de l’institution communautaire, c’est-à-dire des rencontres périodiques de concertation avec l’ensemble des acteursEn outre, la Commission préparera un projet qui sera soumis aux facilitateurs ghanéen et guinéen et qui servira de base pour les réunions du comité de suivi.

Dans la même veine, il réitère son appel à un esprit d’ouverture et de compromis des acteurs politiques afin que des élections libres, transparentes et crédibles, conformément à l’esprit et à la lettre de la feuille de route, puissent se tenir dans les délais requis.

Le ministère de la Planification du Développement a initié hier 08 août 2018 à Lomé, un atelier de dissémination du document-cadre du système national de développement.

Cette rencontre a réuni des représentants de divers ministères et des partenaires au développement et devrait permettre aux acteurs de maîtriser le contenu de ce document. 

Cet instrument qui prévoit un nouveau cadre harmonisé de planification, a vocation, entre autres, à systématiser, à standardiser les pratiques en matière de planification et à ancrer dans les pratiques, les changements de paradigme.

Le Secrétaire général de ce ministère, Etsri  Homevor  souligne, qu’hormis les objectifs précités, ce document-cadre devrait contribuer à la résolution  des problèmes techniques en matière de planification et stabiliser le dispositif organisationnel.

L’idée, à terme, est d’assurer de manière efficace et efficiente la gestion du développement, indique-t-on.

Ce nouveau système national de planification, est le résultat d’un forum  sur la planification organisé en octobre 2014 par le ministère concerné. 

Photo : Kossi Assimaidou, Ministre chargé de la Planification du Développement.

Mardi 07 août 2018, à la demande de journalistes de médias togolais et étrangers, la Coordonnation du bureau d'implémentation du Mifa (mécanisme incitatif de financement agricole) a initié une visite des sites de Kovié, Agou et Notsè, 3 des 8 sites-pilotes sélectionnés sur le territoire national.

L’objectif de cette visite était de constater de visu les progrès enregistrés sur le terrain et de s’entretenir avec les acteurs.

A Kovié, où un comité de gestion du périmètre rizicole de la Vallée du Zio gère la production du riz, les coordonnateurs du Mifa se sont félicités de voir des producteurs « porter le rêve d’améliorer leur culture de riz » grâce au soutien technique et bientôt financier du Mifa.

Les producteurs de maïs et de riz de la Zaap (zone agricole d’aménagement planifiée) d’Agou, deuxième site visité par le responsable du Mifa et sa délégation, se sont réjouis de la mise sur pied du mécanisme et se sont déclarés impatients d’en tirer le bénéfice. « Le mécanisme va changer beaucoup de choses, ce qui va nous permettre d’augmenter notre production et de bien prendre soin de nos familles, surtout que l’aspect assurance aussi y est présent », a déclaré leur président, Sédo Koffi Séményo.

Enfin, les coordonnateurs du Mifa ont mis à l’honneur, pour la dernière étape de leur tournée, les femmes d’Agotové, un village situé à 10 km de Notsè, productrices de manioc et de gari. Ils ont pu voir des femmes « ragaillardies du fait que l’assurance, qui constitue l’un des piliers du mécanisme, sera bel et bien effective désormais dans leur exploitation ».

Il est à rappeler que le Mifa a été lancé le 25 juin dernier par le Chef  de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, afin de répondre aux problèmes de financement des acteurs agricoles togolais.