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Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, Faure Gnassingbé, était à son grand oral le 27 juillet 2018. C’était à l’occasion de la séance de dialogue BRICS-Afrique, placée sous le thème « Comment renforcer la coopération entre les BRICS et l’Afrique pour une croissance inclusive et une prospérité partagée ? ». Il avait à ses côtés le Président Macky Sall du Sénégal.

Dans un discours concis, il a, au nom de la Cedeao, adressé ses remerciements aux leaders des BRICS pour l’invitation à participer à ce sommet. Une preuve, selon lui, de leur l’esprit d’ouverture et sens de solidarité. Il a ensuite présenté à l’auditoire la CEDEAO, une organisation qui regroupe quinze (15) Etats et représente une population d’environ 320 millions d’habitants.

Une vision commune BRICS-CEDEAO

Le Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao a, après avoir déclaré adhérer au thème de la rencontre, mis en relief « les efforts inlassables » déployés au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour « plus d’intégration économique et le bien-être des populations », avec pour socle, la croissance inclusive et le développement partagé.

A cet effet, il rappelle « la vision 2020 » baptisée « Vers une communauté démocratique et prospère », élaborée par l’institution sous régionale afin de parvenir à une région de paix et de prospérité, découlant des engagements de développement à long terme pris par l’ensemble des pays membres.

Cette vision, souligne-t-il, « repose sur cinq piliers transformationnels pour le développement intégré de l’Afrique de l’Ouest à savoir la paix et la sécurité, la bonne gouvernance, la mise en valeur des ressources de la région, l’intégration économique et monétaire et la promotion du secteur privé ». Elle s’est traduite par un programme communautaire de développement dont la version révisée, adoptée par les chefs d’Etat en décembre 2016, comporte des projets prioritaires dans le domaine des infrastructures de transport, de l’énergie, de l’agriculture et de la santé.

Faure Gnassingbé a, plus concrètement, indiqué que l’un des projets majeurs de ce programme communautaire de développement, est le projet de construction d’une autoroute Lagos-Dakar en deux phases, à savoir Lagos-Abidjan et Abidjan-Dakar. Il a ajouté, à cet égard, que « la première phase est le tronçon par lequel transitent 70% des marchandises de la région et relie les deux grandes capitales économiques que sont Abidjan pour la République de Côte d’Ivoire et Lagos pour la République Fédérale du Nigéria ».

Des pistes de partenariat et de coopération BRICS-CEDEAO

Le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a exploré des pistes de partenariat et de coopération entre la Cedeao et les BRICS. « Pour mettre en œuvre efficacement ces chantiers lancés dans le cadre de la «vision 2020 », fait-il observer, « des Task Force de haut niveau composées des chefs d’Etat de la sous-région sont mises en place, notamment sur le programme de la Monnaie unique de la CEDEAO et sur le programme de libéralisation des échangesSur l’ensemble de ces chantiers, il existe de bonnes opportunités de coopération avec les BRICS car, nous savons que vos pays excellent dans le domaine de la construction des infrastructures ».

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Faure Gnassingbé et Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud.

Dans cette volonté de coopération entre les deux entités, le Chef de l’Etat adresse un appel solennel aux pays membres des deux organisations: « Nous invitons donc les pays de nos deux organisations, les BRICS et la CEDEAO, à se rapprocher pour étudier les possibilités de coopération et de partenariat ». Et ajoute : « Dans cette perspective, un partenariat gagnant-gagnant avec la nouvelle banque de développement créée par les BRICS en 2016 pourrait se nouer avec la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC). Je pense que ce sont deux bras financiers au service du développement qui pourraient se rapprocher peut-être par une prise de participation croisée dans les structures pyramidales de chacune des deux institutions ».

En marge de ce sommet de haut niveau, le Chef de l’Etat a eu, pêle-mêle, à s’entretenir avec Cyril Ramaphosa, président de la nation Arc-En-Ciel, Vladimir Poutine de la Russie, Xi Jinping de la Chine.

L’Union Economique et Monétaire ouest africaine (UEMOA), tient le 30 juillet prochain à Lomé, sa 20ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement (CCEG), l’organisation suprême qui définit les grandes orientations de la politique de l’Union et qui se réunit au moins une fois l’an en session ordinaire.

Le Chef d’Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de l’UEMOA, figure parmi les personnalités attendues à cette rencontre. Outre ces personnalités de marque, l’on notera également la présence des différents chefs d’institutions.

Au menu des travaux, il est prévu l’examen du Rapport sur l’état de l’Union économique et monétaire ouest africaine, ainsi que l’état de la mise en œuvre des chantiers de haut niveau sur l’Initiative régionale pour l’énergie durable (IRED).

Les questions liées à la paix et la sécurité, ainsi que celles liées à la sécurité alimentaire, devront également être abordées.

La ministre des Postes et de l’Economie Numérique a procédé ce 26 juillet 2018 à la réception de l’étude du Consortium SFERE-SOFRECOM-AUF relative à la conception de modules de formations spécialisées en technologies de l’information et de la communication (TIC), à l’issue d’un atelier de restitution.

Cette étude a consisté d’une part, à faire un état des lieux des programmes de formation en TIC au Togo et d’autre part, à dresser un inventaire des besoins en compétences TIC, afin de recueillir les observations de l’ensemble des parties prenantes et des potentiels acteurs de l’écosystème. Suivant une démarche « très pragmatique » qui a permis de « questionner les entreprises pour savoir quels étaient leurs besoins de recrutements pour les étudiants », précise la ministre.

Relevant le bien-fondé de cette étude, Cina Lawson, ministre des Postes et de l’Economie Numérique, souligne que « l’investissement dans le secteur des TIC doit s’accompagner d’un modèle pédagogique innovant, favorisant à la fois des savoirs procéduraux, déclaratifs, critiques et réflexifs des apprenants ».

En effet, de nombreuses responsabilités jusqu’alors « inédites » au sein des entreprises, pourront nécessiter la disponibilité de profils émergents, aussi bien en quantité qu’en qualité, fait observer la ministre. Et la satisfaction de ce besoin devrait faire appel au « recrutement d’une masse critique de ressources humaines disposant de compétences durables et adaptables au caractère versatile des TIC », indique-t-elle.

Après l’analyse de ces besoins dans la 1ère phase dont la restitution vient d’avoir lieu, la seconde étape devrait consister à créer des modules de formation et à trouver, au besoin, à l’extérieur, des solutions pour les enseigner sur place. A cette étape, il s’agira de former les formateurs afin qu’ils puissent assurer l’enseignement de ces  cours aux apprenants, en adéquation avec les exigences du marché de l'emploi.

Le Centre autonome d’étude et de renforcement des capacités pour le développement du Togo (CADERT), a ouvert ce jeudi 26 juillet à Lomé, une rencontre de 2 jours sur le Partenariat public privé (PPP).

La rencontre se tient en prélude à un forum de haut  niveau sur ce mode de partenariat et vise à créer un cadre d’échange entre les secteurs privé et public impliqués dans le montage des PPP. Les participants devraient, au cours des travaux qui s’achèvent ce vendredi 27 juillet 2018, relever les défis et enjeux liés à ce mode de partenariat et formuler des recommandations en vue de promouvoir le développement du  pays.

Il s’agit également de sensibiliser les acteurs issus du secteur privé, de la société civile, des institutions financières, réunis à l’occasion, sur les recherches menées par l’institution dans le sens du développement du Togo.  En particulier, la mobilisation du partenariat public privé au développement du secteur agricole.

Selon les organisateurs, « l’idée c’est de créer un cadre d’échange et de partage d’expérience avec des entrepreneurs locaux, les secteurs privés, l’Etat et les invités venus d’autres pays, pour voir comment on peut avoir un cadre de partenariat public privé permettant de conduire le développement ».

Le Directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile, le Colonel  Gnama Latta, a été honoré ce mercredi 25 juillet à Lomé, de « la médaille de l’aérodrome »,  la plus haute distinction de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna).

Cette médaille, décernée au cours de la 138ème session consultative de l’Agence qui se tient à Lomé, vient consacrer d’une part, le professionnalisme des dirigeants et des techniciens de l’aviation civile nationale, et d’autre part, le rôle prépondérant joué par le Togo dans le transport aérien continental.

Un savoir-faire et un professionnalisme que confirme Moussa Mohamed, Directeur général de l’Asecna : « Non seulement le  Colonel Latta Gnama a réussi à faire du Togo un modèle de l’aviation civile, il a réussi  à assister les collègues des autres régions ».  Et de poursuivre, « l’aéroport du Togo est le seul en Afrique subsaharienne à avoir atteint 80% des normes de l’Asecna ».

Pour le Colonel Gnama Latta, au-delà de sa modeste personne, c’est plutôt le Togo qui est honoré : « Ils ont reconnu le progrès du Togo, dont l’aéroport de Lomé est l’œuvre du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, qui a une vision futuriste pour le développement du pays ». Un engagement  reconnu sur le continent, et qui a valu au Chef de l’Etat, la désignation de « Champion » du Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA) par ses pairs.

Les députés réunis en session extraordinaire le mardi 24 juillet, ont voté la loi sur la production d’électricité à base des sources d’énergies renouvelables.

Le texte, composé de 59 articles organisés en 07 chapitres, fixe le cadre juridique général de réalisation des projets de production d’électricité à base de sources d’énergies renouvelables, soit pour l’auto consommation, soit pour la commercialisation.

Pour le gouvernement, cette loi va servir d’outil pour passer de la théorie au pragmatisme. Elle permettra de disposer d’un instrument juridique fiable qui encadre la gestion du sous-secteur des énergies renouvelables au Togo et qui devrait soutenir la mise en œuvre des différents axes de la stratégie d’électrification du pays. Une stratégie qui mise sur l’autonomie énergétique et un taux d’intégration de 50% dans le mix énergétique pour les énergies renouvelables, grâce à une forte contribution du secteur privé.

La feuille de route de l’exécutif qui couvre les 12 prochaines années (2018-2030) motive l’adoption de ce document qui va surtout répondre de façon efficiente aux défis liés aux activités de production, de commercialisation et d’utilisation de l’électricité produite à partir des énergies renouvelables.

L’adoption de cette mouture « ouvre donc des perspectives de soutien et d’accompagnement à la mise en œuvre de la politique énergétique basée entre autres sur le développement des énergies renouvelables, notamment solaire et hydroélectrique, ainsi que la préservation de l’environnement conformément au point 7 des Objectifs de développement durable (ODD) », a indiqué le ministre de l’environnement et des ressources forestières, André Johnson (photo).

L’Allemagne veut accompagner le Togo dans le cadre du développement des énergies renouvelables. C’est ce qui ressort d’un atelier ouvert ce mardi 24 juillet à Lomé,  consacré à l’état des lieux de  ces ressources énergétiques.

La rencontre tenue en présence de Christoph Sander (photo), Ambassadeur d’Allemagne, vise avant tout, à mettre en œuvre une ambitieuse politique énergétique qui promeut les énergies propres.

Cette politique énergétique devrait permettre au pays de s’inscrire au rang des pays novateurs en matière d’énergies renouvelables. Avec l’instauration d’un pôle de recherche commune, le Togo et l’Allemagne  devront mutualiser  leurs efforts dans un cadre universitaire en vue d’augmenter la production des énergies propres.

L’initiative intègre  également la maitrise de la technologie, la formation des acteurs et la production des énergies solaires.

Pour Chistoph Sander, cette coopération permettra au Togo de mieux exploiter les atouts dont il dispose dans le domaine. « J’espère que début 2019, la coopération dans les recherches pourra commencer entre le ministère allemand de la recherche et l’Université de Lomé » a-t-il ajouté.

L’Autorité de régulation des secteurs des postes et de télécommunication (ARTP), en collaboration avec le Ministère des postes et de l’Economie numérique, organise du 25 au 27  juillet 2018 à Lomé, la 5ème réunion du Conseil africain des régulateurs.

Ouverte ce jour par  Cina Lawson, ministre des Postes et de l’Economie Numérique, cette rencontre réunit les régulateurs de 24 pays membres de l’Alliance Smart Africa.

L’initiative Smart Africa vise à transformer l’Afrique en un marché unique à travers les technologies numériques.

Selon la ministre, «  cette 5ème réunion des régulateurs  africains a pour objectif de réfléchir à la mise en œuvre d’un réseau unique africain ». Pour cela, estime-t-elle,  « il faut améliorer la réglementation, l’harmoniser et réfléchir aux services qui pourraient être mis œuvre sur le continent ».

Le Togo, engagé à faire de cette initiative continentale une réussite, a déjà abrité au cours de la semaine, la rencontre des pays membres du Free roaming en Afrique de l’Ouest.

L’Alliance Smart Africa, en ligne avec ses objectifs, a entrepris l’implémentation du réseau africain unique « one-network-area ».

mercredi, 25 juillet 2018 11:42

Le Togo choisi pour abriter trois sommets

La capitale togolaise sera l’objet de toutes les attentions la semaine prochaine. En deux jours seulement, Lomé abritera trois sommets de grande importance. La 20ème Session Ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le sommet de la CEDEAO et l’inédit sommet entre la CEDEAO et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

C’est la 20ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA qui ouvrira le bal de ces rencontres de grande importance qu’abritera la ville de Lomé ce 30 juillet.

Ces assises connaîtront la participation de plusieurs chefs d’Etat ou de gouvernement, et des responsables d’institutions spécialisées de l’Union. Ils discuteront de plusieurs sujets, notamment le Rapport sur l’état de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, la Note sur l’état de convergence dans les Etats membres de l’Union, ainsi que l’état de mise en œuvre des chantiers de Haut niveau : Initiative Régionale pour l’Energie Durable (IRED), la Paix et la sécurité, puis de la Sécurité alimentaire dans l’espace UEMOA.

Ce même 30 Juillet 2018 se tiendra le premier sommet conjoint des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO et de la CEEAC. Cette rencontre inédite sera l’occasion de discussions sur les fléaux du terrorisme et l’insécurité qui sévissent dans les deux régions.

Les rencontres seront clôturées le 31 Juillet par le sommet ordinaire de la CEDEAO. Ce sommet qui consacrera la fin du mandat du Président Faure Gnassingbé à la tête de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement, sera l’occasion de faire le point du mandat du chef de l’Etat togolais, d’aborder les différentes crises dans la sous région, la question de la monnaie unique et l’élection d’un nouveau président de l’institution.

Fin juin 2016, le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé lançait dans le cadre de son projet phare de mandat social, le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC).

En 2 ans d’engagement, le programme a permis de lutter contre les disparités dans le monde rural, en dotant les villages et les populations togolaises vulnérables, d’infrastructures socioéconomiques de base et de qualité.

L’on note à travers les 5 régions économiques, la construction des centres hospitaliers, des pistes rurales, des établissements scolaires, des mini adductions d’eau. A cela s’ajoute, le déploiement des kits solaires et l’implantation de plateformes multifonctionnelles pour accroitre l’accès des populations à l’électricité.

Dans cette logique, et pour donner un coup de pouce à l’emploi et à l’épanouissement des jeunes, surtout en milieu rural, le Chef de l’Etat a inauguré en mars dernier,  la maison des jeunes de Mango. Une initiative qui a pour objectif de sortir plus de 100 000 personnes, dont la majorité des jeunes, de la précarité.

Déjà en 2017, il a été érigé à Atakpamé, localité située à 161 km de Lomé, une unité de soins primaires et un centre médico-social respectivement à Gbowoulé et Agbonou.

L’hôpital préfectoral de Kpalimé a lui, subi un lifting en plus de l’installation d’un bloc opératoire. Des incinérateurs ont été construits dans les centres de santé de Gbadikougna et Késsibo. Ainsi, dans le prolongement des actions du PUDC, le Chef de l’Etat a offert au centre hospitalier régional (CHR) d’Atakpamé, un lot de matériel composé de 5 ambulances, 10 véhicules 4x4 et 100 motos.

En rappel, le PUDC, dont le financement à terme, devrait s’élever à 155 milliards FCFA, vise à répondre aux attentes de développement des populations, surtout rurales, sur la période 2016 à 2018.

Il est à souligner que le Togo, dans l’optique d’atteindre les objectifs de ce programme stratégique et ambitieux, a décidé de consacrer une bonne partie de ces ressources budgétaires (44,5%) aux projets sociaux.