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Le président de la république togolaise SEM Faure Essozimna Gnassingbé, est invité à participer au 10ème sommet des BRICS qui se tient à Johannesburg en Afrique du Sud, du 25 au 27 juillet 2010. L’annonce a été faite ce mardi par Lindiwe Sisulu (photo), la ministre sud-africaine des Affaires étrangères.

Les BRICS, acronyme anglais servant à désigner le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, sont un groupe de cinq pays émergents qui se réunissent annuellement depuis 2011. Après Xiamen (Chine) en 2017, c’est Johannesburg qui accueille l’édition 2018.  

Ces cinq nations représentent à elles seules 26% de la superficie de la planète, 42% de sa population et 28% du PIB mondial.

L’annonce de la cheffe de la diplomatie de la nation arc-en-ciel, indique également que des invitations ont été adressées à d’autres chefs d’Etats africains. En effet, la journée du  27 juillet sera consacrée à l’Afrique.

L’Angola, le Mozambique, le Gabon, la Namibie, le Rwanda, le Sénégal et l’Ouganda, participeront donc aux côtés du Togo à ce sommet qui réunit les grandes puissances émergentes actuelles.

Le Togo abrite depuis ce lundi 23 juillet à Lomé, une rencontre d’experts africains de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Pendant 4 jours, les participants s’exerceront à identifier et à proposer des objectifs d’adaptation au phénomène, en vue d’une meilleure orientation des politiques de développement.

Il s’agira surtout d’harmoniser les stratégies d’adaptation des pays aux changements climatiques, pour renforcer la résilience des populations. En ligne avec ces objectifs, les participants de la rencontre de Lomé seront formés sur les outils qui leur permettront d’intégrer les différentes données aux politiques de développement de leurs pays respectifs.

Le Togo, pour sa part, s’est doté depuis 2016 d’un plan d’adaptation aux changements climatiques. Il  bénéficie, dans cette logique, de l’appui technique et financier des partenaires au développement tels que la BOAD, la Banque Mondiale, l’UE et la GIZ. Mais toujours est-il que le pays reste confronté aux effets néfastes des changements climatiques. 

Le dernier Rapport du Groupe d’Expert Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GEIEC), publié en 2017, confirme les impacts négatifs des changements climatiques sur les rendements agricoles au Togo.

Le Togo a, depuis ce lundi 23 avril 2018, un nouvel ambassadeur accrédité auprès du Monténégro.

Calixte Batossie Madjoulba a présenté, à Podgorica, la capitale monténégrine, ses lettres de créances au président Milo Dukanovic lors d’une cérémonie au cours de laquelle les deux hommes ont échangé sur les possibilités d’échanges économiques.

Le Monténégro, ancienne république yougoslave, indépendante depuis 2006, entretient depuis 2012 des relations diplomatiques avec le Togo. Mais c’est la première fois qu’un ambassadeur togolais y est accrédité. 

Le nouveau visage du Togo dans cette république parlementaire des Balkans, a occupé auparavant le poste d’ambassadeur en France, en Espagne, en Israël ou encore à Chypre.

La ministre des Postes et de l’Economie Numérique a officiellement ouvert ce jour, 23 juillet 2018 à Lomé, une réunion d’évaluation de la mise en œuvre du Free Roaming en Afrique de l’Ouest. Organisée par l’Autorité de Réglementation des secteurs de postes et de Télécommunications (ART&P), en collaboration avec le ministère des Postes et de l’Economie Numérique, cette rencontre qui s’étend sur deux jours et qui fait suite à celle de Conakry, devra permettre aux participants de faire le bilan de la mise en œuvre du Protocole d’Abidjan sur le Free Roaming.

Un protocole qui vise à faciliter l’intégration régionale à travers la mobilité des personnes, en offrant aux utilisateurs des pays signataires, lorsque ceux-ci voyagent et sont sur roaming, la possibilité de recevoir des appels à des tarifs appliqués localement.

Selon la ministre, « l’importance de ce projet pour les populations et les économies des Etats signataires n’est plus à démontrer ». En effet, se réjouit-elle, « après le lancement de Roaming sans frais ni surtaxes, les données récoltées auprès des opérateurs, attestent de l’augmentation du volume du trafic du free roaming ». Une situation bénéfique tant pour les utilisateurs, les opérateurs que pour les Etats, indique-t-elle.

Notons que ce dispositif est en application dans sept (07) pays à savoir la Guinée Conakry, le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Cap Vert et le Togo. Le Bénin a rejoint l’initiative en décembre 2017 et est à pied d’œuvre pour la rendre effective.

Ce lundi 23 juillet 2018, s’est ouvert à Lomé, la 136e session du conseil d’administration de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna).

Pour le Nigérien Moussa Mohamed (photo), Directeur général de l’institution, la rencontre de Lomé revêt une importance capitale. Elle permettra d’une part, à la commission chargée de la sécurité, de mener des réflexions sur  le renforcement de la sécurité au sein de l’espace Asecna qui couvre plus de 16 millions de km2, à l’exception de la France. Et d’autre part, de discuter des aspects financiers et comptables de l’institution. 

En effet, à partir du 27 juillet prochain, sera ouverte la réunion du Conseil des ministres. Une rencontre qui permettra également, à en croire  les acteurs, de jeter les nouvelles bases d’amélioration des mécanismes de gouvernance de l’agence créée en 1959.

Selon Medezi Tagba Damsou, Représentant Résident de l’Asecna, l’institution a enregistré ces dernières années des avancées dont la dernière en date est l’adoption et l’expansion du contrôle radar du trafic aérien dans l’espace. « Dans un premier temps c’était la surveillance, et début mars dernier, nous sommes passés au guidage radar par 3 centres pilotes dont le Togo, le Ghana et le Bénin. A travers cette technologie on peut maitriser le ciel et anticiper les accidents » a-t-il notamment déclaré.  

Le Togo, qui fait partie des pays africains dont le trafic aérien pourrait enregistrer un taux de croissance de 8% l’an, à l’horizon 2035, selon l’IATA (Association internationale du transport aérien), prendra la tête du comité directoire de l’Asecna, dans le courant de l’année, selon Moussa Mohamed.

Si ce poste est rotatif, il vient couronner les efforts du Togo dans la mise en œuvre du MUTAA (Marché aérien du transport aérien en Afrique). Une initiative panafricaine dont le Chef d’Etat togolais, Faure Gnassingbé a été désigné par ses pairs, « champion » en raison de ses engagements personnels dans le sens de l’ouverture de l’espace aérien africain.

En rappel, l’Asecna est une agence en charge de la sécurité dans le secteur aérien qui regroupe 18 Etats membres dont 17 pays africains et la France.

Le Togo réussit un nouveau pari sur le marché financier régional. A la recherche de 50 milliards FCFA dans le cadre d’une émission simultanée par adjudication ciblée d’Obligations Assimilables du Trésor, le pays vient de conclure une belle opération. A l’arrivée, 57,49 milliards FCFA ont été servis par les investisseurs de la sous-région dont 55 milliards finalement retenus. Un taux de couverture de 114% à la clé.

 Un mois plus tôt, le pays pour qui tout est au vert sur le marché, réussissait à engranger 21 milliard sur une demande de 20 milliards, confirmant la dynamique qui se dessine depuis le deuxième trimestre sur un marché peu favorable en début d’année.

Concrètement, l’opération qui a livré son verdict vendredi dernier, ciblait deux obligations. La première de 3 ans de maturité assortie d’un coupon fixe de 6,25%, aura permis de mobiliser 51,04 milliards dont 48,55 milliards FCFA retenus. La deuxième, quant à elle, arrivant à échéance dans 5 ans, le 23 juillet 2023 précisément, et offrant un taux d’intérêt de 6,5%, a permis de lever 6,45 milliards FCFA.

Majoritairement, les soumissions viennent des Spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du Togo (Boa Togo, Coris Bank, Ecobank, Orabank et UTB), qui auront servi, 45,34 milliards dont 43,86 milliards retenus sur l’obligation de 3 ans et l’intégration de celle de 5 ans. Les SVT burkinabé étaient également au rendez-vous avec 5,7 milliards investis sur les OAT de 3 ans.

Pour ce troisième trimestre, le Togo envisage de lever 130 milliards dont 110 milliards sous forme d’OAT et 20 milliards FCFA en bons assimilables du Trésor (BAT). Selon le calendrier, la prochaine émission du Togo portant sur un montant de 40 milliards FCFA est prévue pour le mois d’août.

Un guide pratique à l’usage des officiers et agents d’état civil a été validé ce jeudi 19 juillet 2018 à Lomé par les acteurs du domaine. Le document qui a été élaboré par l’UCT (Union des Communes du Togo), permettra d’améliorer le système d’Etat civil national.

Les responsables de l’union ont en effet constaté que les agents ne maîtrisent pas les procédures d’enregistrement, de délivrance ou de conservation des actes d’état civil. Ce qui se matérialise par la qualité douteuse des actes produits, affectant de ce fait, les citoyens lors des démarches administratives tout au long de leur vie.

C’est cette situation qui a conduit l’UTC à élaborer ce guide qui vise à corriger ces lacunes, comme l’indique Tchandao Wella, vice-président de l’institution : « Ce guide va d’abord nous permettre d’uniformiser les pratiques dans l’enregistrement des actes d’Etat civil. Lorsque l’enregistrement est bien fait, le propriétaire de cet acte civil va s’en servir sans problème ».

La responsable du programme de bonne gouvernance à l’UE, Marta Palmarola Adrados a, pour sa part, félicité les auteurs pour cette initiative. « Ce guide vient renforcer le fonctionnement des communes togolaises dans un contexte de mise en œuvre de la décentralisation » a-t-elle déclaré.

L’élaboration de ce guide, composé de 5 chapitres, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’amélioration de la gouvernance locale, entrepris par le gouvernement.    

Une délégation ministérielle composée des Ministres Ouro-Koura Agadazi et Ninsao Gnofam, respectivement en charge de la pêche et des infrastructures, ont constaté ce vendredi 20 juillet, l’état d’avancement des travaux du nouveau port de pêche à Gbétchogbé, 24 km de Lomé.

Le taux de réalisation du projet est estimé à 65%. « Sur 70% du délai déjà consommé, les travaux exécutés sont à 65%, ce qui est d’une performance rare. Nous avons bon espoir que le chantier sera réellement livré dans le délai et sera l’un des ports les plus modernes de la côte » a rassuré Ninsao Gnofam.

Ce projet est cofinancé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) à hauteur de 14,4 milliards FCFA et par le Togo, 2,2 milliards FCFA. Il s’agit d’une réponse à la réduction de 30% du bassin de l’ancien port de pêche de Lomé, et de l’espace réservé au stationnement des pirogues, due aux travaux de renforcement des capacités du port de Lomé. 

Cette situation avait entrainé la réduction considérable du nombre de pirogues, et impacté le secteur halieutique qui représente 22 000 emplois, dont 15 000 directs, et qui contribue à 4% au PIB agricole, et à 1% au PIB national.

A terme, le nouveau port de pêche, sera doté d’une capacité de 300 pirogues et servira de base moderne pour la sortie en mer, le débarquement, la capture et l’amarrage. Il devra également permettre au Togo, d’accroitre sa production halieutique annuelle estimée à 25 000 tonnes, qui pour le moment ne couvre que le tiers des besoins des populations.

Le 04 juin 2017, le Chef d’Etat togolais Faure Gnassingbé a été porté à la tête de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao à l’issue du sommet de l’organisation tenu à Monrovia. Elu par acclamation à ce poste, il a succédé à Ellen Johnson Sirleaf, selon un principe de présidence tournante alternativement assumée par francophones et anglophones. Ce mandat d’un an, le président togolais l’a dédié à l’ancrage de la coopération entre les Etats membres, l’intégration entre les peuples, la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région ouest-africaine.

Le dossier bissau guinéen, une priorité du mandat de Faure Gnassingbé

A sa prise de fonctions, la sous-région était confrontée à d’énormes défis, notamment en matière de paix. La situation politique tendue en Guinée Bissau, était l’un des dossiers brûlants dont le règlement est devenu l’une des priorités de son mandat. L’ancienne colonie portugaise traversait des turbulences depuis la destitution, par le président Vaz, de son Premier ministre, Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), plongeant le pays dans une grave crise politique. Une décision prise contre la volonté de son propre camp en août 2015.

Sur ce dossier, l’objectif du nouveau président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement a été de donner un coup d’accélérateur au processus de sortie de crise qui piétinait et achoppait notamment sur la nomination d’un Premier ministre de consensus. En effet, en sa qualité de président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, il s’est assigné entre autres pour mission, de faire aboutir ce processus dont l’un des points forts a été la signature des accords de Conakry, sous l’égide du président Alpha Condé.

Subtil maniement de la carotte et du bâton, une stratégie payante

Dans cette perspective de retour à la paix et à la stabilité dans ce pays, le Chef de l’Etat togolais a usé d’un subtil maniement de la carotte et du bâton. En effet, il a multiplié plusieurs missions diplomatiques en faveur de la paix dans la capitale bissau guinéenne, menées par son principal bras opérationnel, Robert Dussey, patron de la diplomatie togolaise, de concert avec des délégations de l’instance communautaire. Mais, pour atteindre l’objectif partagé par l’ensemble de la Cedeao, il a changé d’approche en ce qui concerne le moyen d’y parvenir.

Mettant à exécution la menace de sanction, brandie à la session extraordinaire du 27 janvier 2018, l’institution régionale a annoncé, le 1er février 2018 : « Les Chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont mis en œuvre des sanctions individuelles contre les personnes ou organisations qui entravent le processus de sortie de crise en Guinée Bissau ». Cette décision a été signée par le président en exercice de la CEDEAO, Faure Essozimna Gnassingbé, et est intervenue une semaine après la mission effectuée par une délégation de l'organisation à Bissau et la nomination d'un nouveau chef de gouvernement, Augusto Antonio Artur Da Silva. Elle a visé 19 personnalités proches du président Jose Mario Vaz. « Les sanctions qui sont imposées à ces personnes portent sur la suspension de leur participation aux activités de la Communauté, l'interdiction de voyager et la dénégation de visas à leur encontre et des membres de leurs familles, ainsi que le gel de leurs avoirs financiers et de ceux de leurs familles partout où ils se trouvent », précise la décision de la CEDEAO.

Cette nouvelle approche impulsée par le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a été le catalyseur d’une rapide évolution de la situation politique dans ce pays. A l’issue d’un sommet extraordinaire convoqué par le président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao à Lomé, le 14 avril 2018, Jose Mario Vaz a pris des engagements, dont la nomination d’un nouveau Premier ministre de consensus, devenue effective quelques heures après cette rencontre.

A César ce qui est à César…

« A César ce qui est à César et à Faure Gnassingbé ce qui est à Faure Gnassingbé » ! Ce coup d’éclat diplomatique a valu des honneurs au Chef de l’Etat togolais, à la tête de l’institution communautaire. Naturellement, c’est le président bissau guinéen qui s’est, le premier, prêté à ce geste de reconnaissance. « Je tiens à remercier la Cédéao et tout particulièrement le président du Togo dont l’engagement a été déterminant pour arriver là où nous sommes aujourd’hui », a-t-il déclaré, dans un entretien accordé au site d’informations  republicoftogo.com.

Comme lui, le nouveau Premier ministre a exprimé ses remerciements au Chef de l’Etat togolais pour son intervention  décisive, sa dextérité et son engagement pour la paix en Guinée Bissau. Le pays devrait organiser des législatives en novembre 2018 pour acter un retour  définitif à la normale, conformément aux accords survenus à Lomé. Le défi, c’est que les autorités bissau guinéennes et la Cedeao conjuguent leurs efforts pour ne pas compromettre la dynamique en cours.

Le Togo et le Burkina Faso ont ouvert ce jeudi 19 juillet, une rencontre consultative pour redynamiser les activités au poste de contrôle juxtaposé de Cinkassé, une infrastructure commune aux deux pays.

La rencontre, qui a enregistré la participation de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), ainsi que de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), vise à redynamiser la feuille de route et le fonctionnement du poste.

Selon les acteurs, il s’agit particulièrement d’émettre des idées, de faire des recommandations à l’institution mère qu’est l’UEMOA, de faciliter les activités sur les frontières au profit des populations et d’accélérer la libre circulation des personnes et des biens.

D’un coût global évalué à plus de 7 milliards FCFA, le poste de contrôle juxtaposé de Cinkassé, ouvert en 2014, illustre bien la coopération entre le Togo et le Burkina Faso.

Il vient, d’une part, rationaliser le passage des personnes et des biens sur les frontières des deux pays, et d’autre part, alléger les formalités et les délais de passage pour accroitre le trafic économique.