Lancé officiellement en Janvier 2014 par le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI) boucle ses six (06) années au service de l'inclusion socioéconomique des femmes et des jeunes. En six ans d’activités, le Fonds mis en place pour offrir des services inclusifs aux citoyens exclus du système financier et économique national, affiche des résultats probants et impacte considérablement les populations.
10 produits lancés et un million de bénéficiaires
Au total, 10 produits exactement ont été mis en route par l’institution. Du plus connu, APSEF (Accès des pauvres aux services financiers) aux derniers-nés KIFFE et NKODEDE, en passant par AGRISEF (pour les agriculteurs), AJSEF (pour les jeunes) ou PAF (pour la formalisation), ces produits prennent en compte les diverses couches de la population.
Ainsi à ce jour, plus d’un million de Togolais ont été financés pour des activités génératrices de revenus (AGR) sur toute l’étendue du territoire (95% des villages touchés notamment), le tout pour un volume total de crédits accordés de plus de 87 milliards FCFA. Autres signes marquants de l’adhésion des populations, les performances de remboursement « nettement au-delà de celles des banques » (avec un taux moyen qui s’établit à 95%), et le nombre sans cesse croissant des adhérents (près de 36 000 nouveaux en 2019). Une vingtaine d’institutions de microfinances sont en outre partenaires du FNFI.
De la microfinance à la banque classique
C’est le nouveau pari du Fonds, matérialisé par le lancement récent de 02 nouveaux produits, le Kit de Financement Formation Entrepreneuriat (KIFFE) et NKODEDE (Progrès en langue locale). Les deux outils, destinés respectivement aux jeunes apprentis en fin de formation et aux bénéficiaires des premiers produits du FNFI désireux de renforcer davantage et accroitre leurs AGR, concrétisent la consolidation de l’inclusion au Togo, avec le passage de la microfinance à la banque classique. Une première dans la sous-région.
En effet, en partenariat avec Orabank, le FNFI permet à ces derniers, à travers ces produits, de bénéficier de jusqu'à 5 millions FCFA pour des investissements de taille plus grande. « Ces deux catégories de bénéficiaires constituent en réalité des cibles qui auront pleinement leur rôle à jouer en termes de créations d’emplois dans le cadre du PND », explique à ce sujet la Secrétaire d’Etat à l’inclusion financière et au secteur informel, Mazamesso Assih.
Un modèle reconnu à l’international
Les échos de cette politique d’inclusion initiée par le Chef de l’Etat s’exportent et incitent d’autres pays à tenter l’aventure de l’inclusion. C’est notamment le cas du Gabon et du Burundi, qui ont envoyé à Lomé au cours de l’année dernière, des missions pour s’imprégner de l’expérience togolaise.
Le modèle d’autonomisation de la femme togolaise à travers le Fonds a été salué aux Nations Unies, et la BCEAO a loué les efforts du Togo au vu des données montrant l’explosion du taux d’inclusion financière dans le pays (45% de la population âgée de plus de 15 ans a accès aux institutions financières en 2018, en hausse de 44%, et un taux de bancarisation élargi en 1ère position dans l’Uemoa).
Enfin, au rang des partenaires techniques et financiers de la cheville ouvrière de l’inclusion financière au Togo, on compte la BCEAO, la BOAD, la Banque Mondiale ou la BAD.
Pour le gouvernement, le cap est mis désormais sur la pérennisation du mécanisme avec notamment l’adoption à venir d’un nouveau schéma directeur, en ligne avec le Plan National de Développement (PND 2018-2022).
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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé procèdera le lundi 03 février prochain à Blitta à la pose de la première pierre de la Centrale photovoltaïque de la localité.
Ce sera lors d’une cérémonie officielle qui réunira des membres du gouvernement, diverses personnalités ainsi que des représentants du Board d’AMEA Power, de la BOAD et de l’AFD, qui assurent le financement.
L’acte interviendra d’ailleurs, trois semaines après la formalisation à Abu Dhabi de l’accord de financement pour la Centrale.
Cette infrastructure dont l’implantation s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie nationale d’électrification aura une capacité énergétique finale de 50 MW. Elle devra permettre à terme de résorber le déficit énergétique dans la préfecture de Blitta et les zones avoisinantes, grâce à une fourniture conséquente d’énergie électrique.
700 000 ménages et petites entreprises devraient être impactées, selon les projections.
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Le sujet a été évoqué ce mardi lors d’une rencontre entre la Présidente du Parlement, Yawa Djigbodi Tségan et Aissata Ba Sidibé, nouvelle représentante-résidente de l’institution.
Après un passage en revue des différents domaines d’intervention de l’agence onusienne au Togo, notamment ceux de la santé (surtout communautaire), nutrition, hygiène, eau et assainissement, les deux personnalités ont planché sur les pistes d’intensification de l’action de l’Unicef dans le pays.
Les allocations budgétaires en faveur des secteurs sociaux et des domaines de la protection de l’enfant sont particulièrement visées. « Nous avons prévu travailler main dans la main avec les députés pour faire de la communication pour le changement et l’information des populations », a en outre ajouté Aissata Ba Sidibé.
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En séjour dans la capitale djiboutienne où il participe au Forum BIE 2030, le Chef du gouvernement Komi Selom Klassou a été reçu ce mardi en tête à tête par le Président de la République de Djibouti, Ismail Omar Guelleh.
Les échanges ont principalement tourné sur la coopération Sud-Sud, ainsi que les relations entre le Togo et la République située sur la Corne de l’Afrique. Les leaders des deux nations entretiennent par ailleurs de bonnes relations.
Un peu plus tôt, Komi Selom Klassou était intervenu à la tribune de ce Forum axé sur l'éducation équitable et inclusive. L’un des principaux objectifs de ce rendez-vous mondial est d’assurer une éducation de qualité à tous les jeunes.
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Quelques jours après avoir été saisie du recours en invalidation de la candidature de Faure Gnassingbé par le candidat Jean-Pierre Fabre, la Cour Constitutionnelle a rendu ce lundi sa décision.
La juridiction suprême a déclaré « irrecevable » la requête du candidat de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), qui avait demandé de déclarer le Chef de l’Etat sortant « inéligible pour l’élection présidentielle du 22 février 2020, pour avoir fait, déjà, plus de deux (02) mandats présidentiels de cinq (05) ans ».
« Les décisions de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités civiles, militaires, juridictionnelles et aux personnes morales et physiques qui doivent leur donner effet par tous moyens légaux », a indiqué l’institution officiellement installée il y a quelques semaines.
Les magistrats se sont par ailleurs également prononcés sur un autre recours, celui de récusation de certains membres de la juridiction, là encore irrecevable.
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31 nouvelles personnes, membres du groupe « Tigre Révolution » et soupçonnées de tentative d’insurrection ont été présentées lundi à Lomé par la Police Nationale.
Ces derniers, de différentes nationalités, ont été interpellés dans la nuit de Samedi à Dimanche, dans ls préfecture de Zio (Davié) et d’Agoè (Alinka). En leur possession, un nombre considérable d’armes artisanales et un carton de munitions et de cartouches d’armes modernes (AK-47 et armes de calibre 12 mm).
Selon le Patron de la Police, Yaovi Okpaoul, leur objectif serait d’empêcher par tous les moyens la tenue des élections. Le 23 novembre dernier, une tentative d’insurrection armée ainsi que des agressions contre les forces de l’ordre avaient été entreprises par des membres de ce même groupe, occasionnant la mort d’un gendarme et d’importants dégâts matériels.
Le nombre total de personnes interpellées à ce jour se porte à 59.
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Le ‘Camp du Futur’, formation en entrepreneuriat agricole initiée par le gouvernement à travers le ministère de l’agriculture, de la production animale et halieutique, a démarré ce lundi au Togo.
Au total, 20 000 jeunes et femmes agripreneurs, sélectionnés parmi ceux ayant pris part au Forum de Kara il y a quelques jours, vont être accompagnés pendant 10 jours, et dotés d’outils modernes de gestion pour une meilleure gouvernance de leurs entreprises agricoles.
13 sites, répartis sur l’ensemble du territoire accueillent simultanément ces Camps du Futur : Golfe, Agoè, Vo, Notsè, Agou, Atakpamè, Sokodé, Sotouboua, Kara, Bassar, Niamtougou, Mango et Dapaong où le ministre de l’agriculture, Noel Koutéra Bataka a procédé au lancement officiel des activités.
Pour rappel, une première expérience du Camp de Futur avait été menée et couronnée de succès il y a quelques mois, à Kpélé-Adéta dans la Région des Plateaux, et avait permis de former un millier de jeunes entrepreneurs agricoles.
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Le Togo a célébré ce lundi, comme dans plusieurs pays du monde, la Journée Internationale de la Douane. Thème retenu cette année : « La durabilité au cœur de l’action douanière pour les personnes, la prospérité et la planète ».
A Lomé où l’évènement a été marqué par une cérémonie officielle, les travaux ont été présidés par le représentant du ministre de l’économie, Kossi Tofio, entouré de hauts responsables de l’Office Togolais des Recettes (OTR).
Confrontées à un impératif de mobilisation maximale des ressources afin d’assurer les besoins de financement des Etats, les administrations douanières doivent également procéder à de profondes réformes internes, pour être en phase avec les Objectifs de Développement Durable.
Cette année, l’Organisation Mondiale des Douanes invite notamment les administrations douanières à redynamiser leurs efforts pour relever les défis environnementaux, socioéconomiques et sanitaires afin de garantir un avenir fondé sur la durabilité, la sécurité et l’inclusion, a déclaré le représentant du ministre.
La douane pourrait ainsi par exemple, précise-t-il, contribuer à lutter contre le changement climatique et assurer une meilleure durabilité environnementale en appuyant la mise en œuvre effective des divers accords environnementaux multilatéraux.
Kossi Tofio a par ailleurs souligné les efforts du gouvernement de relever tous ces défis.Entre autres, la mise en synergie des administrations fiscales et douanières, donnant naissance à l’OTR.
Ce lundi 27 janvier 2020, le ministre de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature, David Wonou Olatokoun, a officiellement lancé le sous-projet de gestion des déchets (solides et liquides) dans la ville d’Aného, commune des lacs 1.
Concrètement, il s'agira, sur trois ans, de: doter plus de 120 ménages de la ville d’Aného de toilettes ECOSAN, et 7 écoles primaires publiques du canton de Glidji en toilettes à chasse manuelle ; abonner 2300 ménages à un service de collecte de déchets solides, et 400 ménages au service de contrôle de bon fonctionnement et de vidange. De plus, 50% des déchets seront par ailleurs traités, avant enfouissement des déchets ultimes.
D’un coût total de plus de 450 millions FCFA, cette initiative fait partie des 11 sous-composantes du Projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA-ResiP), notamment appuyé par le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds pour l’environnement mondial.
Pour le ministre, le projet WACA ResIP, « se présente comme une opportunité pour les nouvelles autorités municipales, qui font leurs premiers pas dans un contexte de décentralisation. » En effet, ajoute-il, « concilier le développement économique et social à la protection de l’environnement est possible. »
Ce lancement s’est fait en présence du maire de la localité, des autorités administratives et traditionnelles, et des représentants de communautés à la base. En guise de conclusion, le ministre a notamment déclaré que « le gouvernement est impatient de voir toutes les activités prévues se réaliser avec succès, au grand bonheur des populations ».
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Le Chef du gouvernement Komi Selom Klassou est actuellement à Djibouti où il prend part du 27 au 29 janvier au 3ème Forum international sur l’éducation équilibrée et inclusive (BIE).
L’objectif général de cet évènement organisé conjointement par la République de Djibouti et l’ONG internationale Education Relief Foundation (ERF), est de développer des stratégies visant à atteindre les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD4) pour une éducation inclusive et de qualité.
Une quarantaine de pays, représentés par des délégations gouvernementales de haut niveau, participent aux travaux qui s’inscrivent dans la même dynamique que ceux tenus en 2017 et 2018, respectivement à Genève et à Mexico. Une déclaration Universelle sera adoptée à l’issue des travaux, jetant ainsi les bases d’une éducation qui s’appuie sur l’interculturalité, la globalisation, le dialectisme et la contextualité.
Le Togo devrait, lors de ces assises, y partager son expérience et ses pratiques en la matière.
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