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Dans le cadre de ses réformes, l’Office Togolais des Recettes (OTR) vient de procéder à la mise en place d’un système informatique unifié du répertoire fiscal et douanier.

Cette réforme aboutit à disposer d’un seul répertoire informatique en matière de suivi et de gestion des obligations des contribuables.

L’idée, explique Egloh G. Ayaovi, directeur des grandes entreprises à l’OTR, est d’inciter les contribuables à se mettre en règle avec l’institution en charge de la mobilisation des recettes publiques, aussi bien du point de vue  de leurs obligations fiscales que douanières.

Concrètement, avec cette réforme, les contribuables qui accumulent des arriérés d’impôts ne pourront plus enlever en douane leurs marchandises importées.

Cette mesure, convient-il de le souligner, a été convenue avec le FMI pour le compte de la 5è Revue des réformes et vise à permettre à l’OTR d’améliorer la mobilisation des recettes fiscales et douanières.

Cette année, la contribution attendue de cette institution au budget de l’Etat est projetée à 669 milliards FCFA en hausse.

Cet organe, dont la création est prévue dans le nouveau code foncier et domanial, va regrouper les représentants de toutes les administrations impliquées dans les formalités de dépôt et de réception des documents nécessaires à l’immatriculation.

L’objectif principal pour le gouvernement est d’alléger considérablement et de fluidifier les procédures d’obtention des actes d’urbanisme, notamment le titre foncier. D’ailleurs, le décret pris en conseil des ministres du mercredi dernier, indique qu’ « il permettra, à l’instar du Centre de Formalité des Entreprises (CFE), de réduire les coûts et minimiser les risques en matière de formalités domaniales ».

La démarche sera d’autant plus facile désormais pour les opérateurs économiques ou les investisseurs que tous les titres fonciers au Togo ont été numérisés, facilitant ainsi l’archivage et la résolution des litiges fonciers.

Quelques heures après avoir rencontré le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé afin d’échanger sur des questions d’intérêt national, la coalition des partis de l’opposition a affiché son optimisme quant à un suivi effectif des sujets évoqués.

« Le Président de la République a prêté une oreille attentive et diligente aux préoccupations soulevées par la Coalition », annonce le regroupement dans son communiqué avant de poursuivre : « Il a fait part à la Coalition de sa volonté et de son ouverture à œuvrer pour que des solutions appropriées soient apportées aux différents points soulevés ».

La coalition, qui avait souhaité discuter avec le n°1 togolais sur des points relatifs à la poursuite des réformes constitutionnelles et institutionnelles, ainsi que les mesures d’apaisement, a remercié le Chef de l’Etat « pour sa disponibilité » et « réitéré le vœu d’une avancée rapide sur les différents dossiers évoqués ».

Rappelons que lors de cette rencontre, le Président de la République était entouré du Premier ministre, du ministre de l’administration territoriale, du Garde des Sceaux, et du ministre des Droits de l’Homme.

Frédéric Edem Hegbe, le nouvel ambassadeur du Togo auprès de Cuba a effectué cette semaine à la Havane, une présentation du Plan national de développement (PND 2018-2022). C’était à la faveur d’un entretien avec le président cubain Miguel Diaz-Canel, à qui il a présenté ses lettres de créances un peu plus tôt, et de quelques membres de son gouvernement.

Le diplomate togolais a exposé les grandes lignes du PND, particulièrement son axe 2, qui vise à développer des pôles de transformation agricoles, manufacturiers et des industries extractives. Des secteurs qui intéressent fortement Cuba qui entretient déjà avec le Togo d’excellentes relations renforcées par des traités dans les domaines économique, commercial, technique, scientifique et culturel.

« Dans un monde de plus en plus concurrentiel et marqué par des crises de tous genres, la mutualisation des moyens et la collaboration entre nos pays sont les voies les plus appropriées pour participer à la gestion des grands dossiers contemporains et pour réaliser des progrès en matière de développement », a indiqué Frédéric Hegbe qui a proposé au dirigeant cubain un « véritable partenariat sud-sud ». 

En effet, ce mercredi 20 mars 2019, Antoine Lékpa Gbégbéni, ministre en charge de l’eau, a communiqué sur les progrès du pays en la matière. Dans le cadre de la journée mondiale de l’eau, instituée par l’Assemblée Générale des Nations Unies depuis 1992.

« Le gouvernement togolais a entrepris des actions concrètes visant à améliorer les conditions de vie des populations, notamment en matière d’accès à l’eau potable et aux services adéquats. », a-t-il souligné.

Ainsi, le taux de desserte en eau est passé de 42% en 2005 à plus de 54% en 2018, une augmentation de 12%.  A l’horizon 2022, le pays ambitionne également un taux de 68%, en ligne avec le Plan national de développement.

Dans cette perspective, le ministre a également assuré que l'ambition était également « de faire notre pays une référence, où le droit fondamental du citoyen à disposer de l’eau potable en quantité suffisante doit devenir une réalité. »

Le gouvernement togolais devrait être en retraite opérationnelle ces jeudi 21 et vendredi 22 mars 2019. L’information émane du dernier Conseil des Ministres tenu hier mercredi 20 mars.

A l’occasion de cette rencontre où plusieurs décisions ont été prises dans le cadre d’une réorientation des actions gouvernementales, le Premier ministre Komi Sélom Klassou a décliné, apprend-on, les objectifs qu’il poursuit via l’organisation de cette retraite opérationnelle.

De toute vraisemblance, l’idée devrait être de coordonner les actions des différents ministères et de mieux affiner la gestion des différents portefeuilles, avec pour effet une plus grande efficacité et un meilleur impact de ces actions sur les populations bénéficiaires.

En effet, il a encouragé les ministres à développer l’approche collective et intégrée de gestion de leur portefeuille afin d’atteindre les résultats attendus par les populations.

03 décrets adoptés, 02 projets de décrets et un projet de loi organique examinés, une communication et des nominations au sein de l’administration publique, c’est l’essentiel à retenir du 6ème conseil des ministres de l’année qui s’est tenu ce mercredi 20 mars 2019 sous la supervision du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Le 1er décret adopté est relatif à la perte de la nationalité togolaise. Le ministère de la justice ayant enregistré de nombreuses demandes de perte de nationalité de ressortissants togolais, vivant en Allemagne et aux Pays-Bas et désireux de prendre la nationalité de leurs pays d’accueil, le gouvernement autorise donc par décret la perte de la nationalité togolaise, conformément aux dispositions légales nationales.

Le second est relatif à l’amélioration de l’environnement des affaires au Togo et autorise la création d’un guichet foncier unique (GFU). Ce nouvel outil de plus dans l’arsenal des réformes initiées par le gouvernement afin de faciliter la vie aux investisseurs, permettra d’alléger les procédures et d’obtenir plus rapidement les actes fonciers.

Le dernier décret renforce le statut juridique des chambres régionales d’agriculture, leur permettant ainsi d’accroître leur crédibilité et la légitimité de leurs procédures.

La communication concerne essentiellement l’annonce de l’organisation en novembre prochain, d’un forum économique des Togolais de l’extérieur.

L’évènement, qui s’inscrit dans la volonté du gouvernement de faire participer tous les Togolais, y compris ceux de la diaspora, au développement du pays, se déroulera sur 02 jours. Il constituera un cadre d’échanges et de réflexion, afin d’explorer les capacités de financement et de mobilisation des Togolais de l’extérieur, en vue de la mise en œuvre des projets de développement.

L’annonce a été faite ce mercredi 20 mars 2019 à l’issue de la réunion du conseil d’administration de l’institution à Dakar, et au cours de laquelle les financements de nombreux projets de développement dans l’espace communautaire ont été approuvés.

Cet apport de 25 milliards FCFA devrait servir à accélérer la construction de la centrale thermique Kekeli Efficient Power, la deuxième centrale de Lomé après celle de Contour Global.

L’infrastructure, confiée à Eranove dans le cadre d’une concession de 25 ans, coûtera 64 milliards FCFA et sera financée, sans garantie souveraine, par la BOAD et Oragroup.

Dotée d’une puissance de 65 MW, elle fonctionnera au gaz naturel et « permettra de fournir une énergie électrique additionnelle pour l'équivalent de 263 000 foyers togolais », ainsi que l’avait indiqué Marc Ably-Bidamon, ministre chargé de l’énergie.

C’est ce qui ressort globalement du rapport 2019 du cabinet américain Mercer sur la qualité de vie, un classement qui prend en compte des dizaines de critères allant de la sécurité à la gestion des déchets, en passant par les transports en commun, l’électricité, la téléphonie ou encore le climat.

Ainsi, dans l’espace Uemoa, Lomé se classe comme la 3ème ville où il fait bon vivre après Dakar et Cotonou, respectivement 12ème et 19ème en Afrique.

Toujours sur le plan continental, dominé par les îles Maurice et Seychelles et l’Afrique du Sud qui place 3 villes dans le top 5, la capitale togolaise, 29ème pour la troisième année de suite, se place devant des villes comme Abidjan, Addis Abeba, Lagos ou encore Abuja.

Au niveau mondial, Vienne, Zurich et Munich sont les villes avec la plus haute qualité de vie, selon Mercer.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce mercredi 20 mars 2019 une délégation de la Commission de l’Union Africaine conduite par la Commissaire aux infrastructures et à l’énergie, Amani Abou Zeid.

Les échanges ont porté sur l’avancement du projet du MUTAA (Marché unique du transport aérien en Afrique) que le Chef de l’Etat, désigné « champion » par ses pairs,    supervise.

Il a été également question des préparatifs de la réunion du Comité des transports de l’UA, qui se tiendra en avril prochain au Caire et au cours duquel il sera largement question du MUTAA. « Nous sommes venus lui faire le point des activités du Comité interministériel de l’Union Africaine chargé du transport, de l’énergie et du tourisme et l’état d’avancement du projet africain de libéralisation du transport aérien », a indiqué Amani Abou Zeid à l’issue de l’entretien.

La délégation s’est par ailleurs déclarée satisfaite des nouvelles orientations impulsées à ce projet phare de l’instance continentale, par le n°1 togolais. La ministre en charge des transports, Zouréhatou Tcha Kondo a également pris part aux échanges.