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Le Plan National de Développement (PND 2018-2022) vient d’enregistrer un nouveau partenaire. La Banque Internationale pour l’Afrique au Togo (BIA-TOGO) s’engage à accompagner sa mise en œuvre.

Le directeur général de cette institution financière, Faisal Chahrour, l’a annoncé ce mercredi 20 mars. « Nous sommes à l’écoute de tous les projets qui seront lancés et nous verrons comment y contribuer ». Selon lui, le pays présente d’immenses opportunités d’affaires.

BIA-Togo emboîte ainsi le pas à Ecobank, à Orabank-Togo, à la BOAD et à bien d’autres institutions qui ont décidé de contribuer à la mise en œuvre du PND.

Pour mobiliser les ressources nécessaires au financement de ce projet qui devrait permettre au pays d’atteindre un taux de croissance de 7,6% à l’horizon 2022, Lomé se prépare à accueillir en juin le 1er forum économique Togo - Union Européenne.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience ce mercredi 20 mars 2019, une délégation d’acteurs politiques regroupés au sein de la Coalition des partis politiques de l’opposition.

Les échanges, au cours de cette rencontre sollicitée par les membres de la coalition, ont principalement porté sur des sujets d’intérêt national. Il a été notamment question de la poursuite des réformes constitutionnelles et institutionnelles, ainsi que des mesures d’apaisement.

La délégation conduite par Antoine Folly (photo), leader de l’UDS-Togo s’est également entretenue avec le Chef de l’Etat sur les futures échéances électorales et la culture d’un climat de paix.

Faure Gnassingbé a invité les membres de la délégation à s’engager davantage pour l’enracinement de la démocratie et la consolidation de la paix au Togo.

Le reste de la délégation était composée de Dodji Apévon, Komi Wolou, Aimé Gogué, Sambiri Targone et Pascal Adoko.

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya a présidé ce mardi 19 mars 2019 à Lomé, la première session de l’année du Conseil national de crédit, institution chargée d’étudier les conditions de fonctionnement du système bancaire et financier et d’évaluer les performances de l’économie.

A l’ordre du jour, un tour d’horizon de l’actualité économique nationale, la contribution à l’économie nationale du Plan national de développement et du Mifa, et l’accompagnement de l’Etat aux PME/PMI afin de booster l’économie.

Selon Sani Yaya, de bonnes performances sont à attendre globalement pour cette année. Le taux de croissance annuel, qui était de 4,4% en 2017 et 4,8 en 2018, est projeté à 5% pour 2019, dans un contexte de maitrise du taux de l’inflation de 1%.

Quant aux PME/PMI, qui représentent 70 à 80 % de l’économie togolaise, le ministre a indiqué que le gouvernement s’engageait à « renforcer leurs capacités et à mettre en place un point focal pour le paiement des factures dans le cadre des arriérés qui existeraient au niveau du Trésor public ».

Le Chef du Gouvernement, Komi Selom Klassou a reçu en audience ce mardi 19 mars 2019, Pierre Laporte et Hawa Cissé Wagué, respectivement directeur des opérations pour le Togo et Représentante-résidente de l’institution de Bretton Woods.

L’objectif de cette rencontre, était pour les représentants, de rendre compte au Premier ministre, des travaux de consultations entamés lundi à Lomé et qui doivent déboucher sur un ajustement du Cadre de partenariat-pays au PND 2018-2022.

« La Banque mondiale a approuvé une stratégie pour le Togo il y a 02 ans et nous sommes en train d’évaluer cette stratégie, à mi-parcours de son exécution pour relever les progrès et les défis, en vue de procéder avec la société civile et les autres partenaires techniques et financiers, à un ajustement », a indiqué Pierre Laporte.

Le directeur des opérations a également relevé les efforts et les progrès enregistrés par le gouvernement et reconnus par l’institution financière, ce qui ont valu l’amélioration de la position du Togo dans l’indice du capital humain : « L’indice de capital de la Banque montre que dans certains secteurs sociaux comme l’éducation, la santé et la protection sociale, le Togo est classé parmi les meilleurs en Afrique », a-t-il laissé entendre.

Une convention tripartite a été signée à cet effet ce mardi 19 mars 2019 à Lomé entre le Mifa, la Plateforme des apiculteurs du Togo et la filiale ouest africaine du groupe Koster Keunen, un des leaders mondiaux de la production de cire.

L’accord paraphé par le ministre en charge de l’agriculture, Noel Koutéra Bataka, John Koster et Gerben Boersma, représentant le groupe, consiste en l’achat chaque année pendant au moins 4 ans, de 3,5 tonnes de cire d’abeilles à un prix convenu.

Le partenariat prévoit également le renforcement les capacités des apiculteurs togolais, l’obtention de l’agrément ‘Europe’ pour le miel et la cire alimentaire du Togo et la recherche de financements structurants pour l’extension des capacités de la production apicole nationale.  

Une unité de transformation devrait par ailleurs être également bientôt implantée au Togo.

Un recensement des forages et mini-adduction d'eau potable, en milieu rural et semi-urbain, a été lancé en début de ce mois (le 4 mars 2019), par Antoine Lekpa Gbegbeni, Ministre de l’eau, de l’équipement rural et de l’hydraulique villageoise. L’opération vise à améliorer davantage l’accès des populations togolaises à l’eau potable.

 En effet, cette collecte d’informations devrait fournir des données fiables sur l’état de fonctionnement des ouvrages d’eau au Togo, tout particulièrement en milieu rural.

Il s’agira également d’identifier les localités non couvertes en eau au Togo, afin de les prendre en compte dans le cadre de prochains projets en la matière. Pour ce faire, des agents du ministère seront ainsi déployés dans toutes les préfectures du pays.

Des rencontres entre une délégation de la Banque mondiale et des membres du gouvernement togolais lundi 18 mars dernier, ont permis d’évaluer à mi-parcours le Cadre de Partenariat Pays (CPP 2017-2020).

Au cours de cette session, les parties ont fait  le point des réalisations de l’institution financière de Bretton Woods au Togo, notamment sur l’amélioration du cadre macroéconomique, du climat des affaires et l’inclusion sociale.

De 2015 à 2017, les actions de la Banque Mondiale au Togo ont impacté également les secteurs des télécommunications, de l’énergie, l’éducation, la santé, etc. Un portefeuille de 220 milliards FCFA a été engagé à cet effet.

Ces interventions de l’institution, relève Ayawovi Demba Tignokpa, ministre de la Planification du développement, sont en ligne avec le PND. Et selon Hawa Cissé Wague, représentante-pays, « les progrès accomplis sont vraiment notables et la politique de référence est passée dans le PND ».

Afin de permettre au CPP 2017-2020 d’être totalement en phase avec les prévisions de développement du Togo, des ajustements ont été convenus et le CPP prorogé à 2022.

De 24h l’année dernière, le nouveau délai est effectif depuis le 28 février. En effet, les dépôts de demande s’effectuent de 7h30 à 14h et les retraits de la carte de création d’entreprise se font de 14h30 à 18h.

L’annonce a été faite par Samuel Sanwogou, le directeur du Centre des formalités des entreprises (CFE) à l’occasion de la rencontre initiée par la Cellule climat des affaires en fin de semaine dernière.

Outre cette réduction conséquente du temps de création d’entreprise, bénéfique pour les opérateurs économiques, les procédures ont été en partie dématérialisées. Les opérateurs peuvent désormais soumettre en ligne leur demande de création d’entreprise et s’acquitter dans la foulée des frais de dossiers via les services de Mobile money, en l’occurrence Flooz et T-money.

Les multiples réformes engagées par le gouvernement ont déjà permis l’année dernière de voir la naissance de 10 545 nouvelles entités, 27,5% de plus qu’en 2017.

Ces chiffres ont contribué au bond de 19 places, réalisé par le Togo dans le Doing Business 2019, pour se positionner à 137e place. L’ambition du Togo pour la prochaine édition du classement est de passer sous la barre des 100.

A partir de ce mardi 19 mars 2019, les prix des carburants à la pompe connaîtront une légère hausse. Le super sans plomb passe de 548 à 564 FCFA le litre, soit une légère augmentation de 16 FCFA. Le pétrole lampant augmente de 15 francs et se vendra désormais à 505 FCFA. Il en est de même pour le mélange 2 temps qui coûtera maintenant 661 FCFA contre 646 FCFA avant. Le prix du gas-oil est augmenté de 17 francs et est dorénavant à 567 FCFA.

Cette hausse des prix des produits pétroliers, la première depuis août dernier, intervient à la veille d’un sommet crucial à Bakou en Azerbaidjan.

Les nouveaux tarifs à la pompe :

Super sans plomb : 564 FCFA

Mélange 2 temps : 661 FCFA

Pétrole lampant : 505 FCFA

Gas-Oil : 567 FCFA

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience ce lundi 18 mars 2019, Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Au menu des échanges, la situation politique dans la sous-région et les défis sécuritaires dans la zone du Sahel.

Les deux personnalités ont ainsi fait le tour de l’actualité du Nigéria, du Sénégal et de la Guinée Bissau, pays dans lesquels se sont tenus des scrutins récemment.

Quant à la situation sécuritaire dans le Sahel, le diplomate ghanéen, a indiqué : « Ce qui se passe actuellement au Burkina Faso interpelle tous les pays ». Et de poursuivre : « Nous voulons voir comment les pays d’Afrique de l’Ouest et du sahel peuvent se rallier et exprimer leur solidarité pour faire face aux défis sécuritaires qui prévalent dans la région sahélienne ».   

L’ancien président de la commission de la Cedeao de 2007 à 2010 a d’ailleurs précisé : « L’insécurité au Sahel peut avoir des conséquences néfastes sur des pays du Sud comme le Togo, le Bénin, le Ghana, la Côte d’Ivoire ». Il y a quelques semaines en effet, un sommet sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme avait réuni à Accra, les dirigeants ghanéen, togolais, béninois, burkinabé et ivoirien.