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Après BBOXX et Soleva, le projet CIZO enregistre désormais la participation d’autres opérateurs internationaux.

Trois nouvelles entreprises spécialisées dans l’électrification solaire viennent en effet de rejoindre l’initiative présidentielle qui ambitionne d’électrifier deux millions de Togolais d’ici 2022 : Moon, Fenix International et Solergie.

Le Français Moon, un projet à succès de la plateforme de crowdlending Solylend, proposera Moon Kit, un système solaire comprenant l’éclairage et la recharge d’appareils USB. Ce système intègre un Moonphone, un smartphone « spécialement imaginé pour être une ressource clé d’information pour le développement, la citoyenneté, et l’augmentation des revenus des populations rurales », indique l’entreprise française. Ainsi l’usager remboursera le Kit Moon avec l’application de paiement installée sur ce smartphone.

Le Belge Solergie qui s’est associé en 2018 au pétrolier français Total, va démarrer le déploiement de sa solution, la SolergieBox. SolergieBox est un système d'énergie solaire qui permet de connecter jusqu'à 8 utilisateurs. Chaque utilisateur a un compteur d'énergie propre et est facturé en fonction de sa consommation. « Les SolergieBoxes sont connectées à notre plate-forme en ligne par un réseau mobile. », précise l’entreprise.

Fenix International, un pionnier sur le marché des installations solaires domestiques en Afrique, est une filiale d’Engie depuis 2017. Son siège a été transféré en Ouganda où se tient l’essentiel de son activité, depuis son rachat par le géant français.

Des travaux ont réuni cette semaine les 05 opérateurs et les principales entités officielles impliquées, afin de mieux coordonner le déploiement sur le terrain. Pour rappel, en juillet dernier, plus de 23 000 foyers avaient déjà été électrifiées via le projet.

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En 2019, les ressources publiques consacrées au secteur de l'éducation s’élevaient à 174 milliards FCFA, contre 25 milliards FCFA en 2005. Une augmentation de 620% sur les 15 dernières années.

Le gros de ces ressources, sur la période, a été dévolu au recrutement (on note une hausse globale de 48% entre 2005 et 2019 des effectifs du personnel éducatif, couplée d'une amélioration du traitement du personnel enseignant, qui est passé de 51 milliards à 163 milliards, soit un accroissement de 317 %).

Dans la foulée, le gouvernement a doté le pays de plus de 20 000 salles de classes et a rehaussé le niveau de vie des professeurs de l'enseignement supérieur (dont les salaires, ont ainsi doublé entre 2012 et 2019, passant de 205 539 FCFA à 518 352 FCFA, pour un assistant délégué).

Ces engagements du pouvoir public ont été confirmés par des observateurs extérieurs, notamment sur les débuts de la décennie.

Ainsi, si le Togo a un des meilleurs taux d’achèvement au cours primaire dans la sous-région selon les statistiques de la Banque mondiale, « l’éducation représente pour le gouvernement togolais un secteur prioritaire comme l’atteste la hauteur de l’enveloppe budgétaire publique » selon l'Unicef dans son Rapport d’état du système éducatif togolais, en date de septembre 2014. En effet, « en 2011, le financement public pour l’éducation s’élevait à 73,4 milliards de FCFA, soit 27,6 % des dépenses courantes de l’État hors dette, ou encore 4,3 % du PIB ». Des d’engagements qui correspondent « à des niveaux bien au-dessus de ceux observés dans des pays à niveau de revenu par tête comparable ». 

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Les ministres de la santé des pays de la Cedeao se réunissent en urgence vendredi à Bamako pour plancher ensemble et préparer la riposte à l’épidémie de Coronavirus qui sévit depuis plusieurs semaines dans le monde.

La rencontre, initiée par l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), veut renforcer les capacités des entités nationales et régionales de la région de la Cedeao en matière de surveillance, de prévention et de détection précoce des épidémies.

Il sera particulièrement question d’harmoniser les stratégies nationales de prévention, de détection précoce et de contrôle de la maladie.

Si à ce jour, aucun cas n’a été détecté ni confirmé dans l’espace, les différents Etats restent tout de même en alerte et vigilance maximale. C’est le cas du Togo qui a pris depuis plusieurs semaines des dispositions préventives et de riposte, contre l’épidémie qui se propage.

Plus de 60 000 cas suspects ont été confirmés, et le cap des 1350 morts dépassé.

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Le gouvernement a mis en place depuis de nombreuses années maintenant, divers mécanismes d’accompagnement des jeunes à l’auto-emploi et promu des programmes d’insertion, afin de lutter plus efficacement contre le problème d’emploi et d’employabilité de la jeunesse.

Dans ce sens, les ressources allouées à se secteur, qui plafonnaient à 5 milliards FCFA en moyenne de 2013 à 2014, ont ainsi été multipliées par trois, passant à 15 milliards FCFA en 2018.

Au titre du volontariat national coordonné par l’Agence Nationale de Volontariat au Togo (ANVT), 30 000 volontaires ont été mobilisés dont 30% de femmes. Parmi eux, 16 000 sont Volontaires d’Engagement Citoyen (VEC).

Dans sa mise en œuvre, le projet d’opportunités d’Emploi pour les Jeunes Vulnérables (EJV) a permis de mobiliser 8000 jeunes dont 45% de femmes. Dans le même registre, les THIMO (Travaux A Haute Intensité de Main-d’œuvre promus par l’Anadeb) ont créé 250 000 emplois temporaires pour les jeunes et les femmes.

Le PAEIJ-SP (Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs), lancé en 2017 pour promouvoir les emplois selon l’approche chaîne de valeurs, a créé pour sa part 125 000 emplois directs et indirects.

Les jeunes bénéficiaires des formations et mécanismes de financement mis en place ont aussi créé un peu plus de 200 000 emplois directs et indirects.

Pour le gouvernement, l’objectif est désormais de maintenir le cap, afin de créer davantage d’emplois et de richesses pour les jeunes.

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Annoncé en juillet dernier, l’inventaire des instruments de musique traditionnelle pourrait démarrer dans les prochains jours.

La dernière étape des préparatifs a été franchie il y a quelques jours avec la formation des agents enquêteurs qui seront chargés de la collecte des données relatives au patrimoine musical togolais. Ils seront au total 25 issus des régions Savanes, Kara, Centrale, des Plateaux et du Grand Lomé, qui seront déployés sur le terrain.

Leur mission sera d’aller à la rencontre des communautés, praticiens ou divers acteurs ressources liés au patrimoine musical traditionnel national.

L’objectif final de ce projet, porté par le ministère de la culture et du tourisme, est de doter le Togo d’un répertoire national qui permettra de valoriser davantage la culture togolaise.

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En campagne électorale à Elavagnon (Est-Mono) dans sa tournée entamée depuis le Nord du pays, le Président de la République et candidat Unir à la Présidentielle, Faure Essozimna Gnassingbé a fait deux grandes annonces dans les secteurs de l’éducation et du social.

« Désormais il n’y aura plus de frais d’inscriptions pour les examens », a déclaré le n°1 togolais. La mesure devrait ainsi soulager les parents et élèves des classes d’examen du primaire, collège et lycée, qui s’acquittaient depuis toujours de frais d’inscription.

Autre grande annonce faite par le Chef de l’Etat, « les actes de naissance seront désormais établis gratuitement ». Poursuivant toujours dans le domaine de l’état civil, Faure Gnassingbé a confirmé le démarrage effectif cette année du projet d’identification biométrique nationale, qui permettra de résoudre définitivement les problèmes de cartes d’identité de certains citoyens.

Pour rappel, le leader du parti Unir a axé sa campagne entre autres sur la consolidation des progrès acquis dans le social et la mise en œuvre de nouveaux programmes destinés à améliorer le niveau de vie des populations.

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La question fait l’objet depuis mardi à Lomé d’une réunion organisée par la Commission de la Cedeao. Prévue pour durer deux jours, la session entre dans le cadre du projet « Appui à la libre circulation et à la migration en Afrique de l’Ouest » et fait suite aux précédents ateliers qui se sont penchés sur le même sujet.

Il s’agit principalement de sensibiliser une fois encore des acteurs sur l’importance de l’introduction de la Carte nationale d’identité biométrique dans les divers pays membres, ce qui facilitera les passages transfrontaliers au sein de l’Espace communautaire.

Au Togo, le processus vers la mise en place du système national d’identification biométrique (e-ID Togo) a pris de l’avance et devrait rentrer prochainement dans la phase du recensement de la population. Une agence nationale d’identification biométrique devrait voir le jour.

Près de 08 millions d’individus sur le territoire seront ainsi dotés d’un numéro d’identification biométrique unique, avec un accès plus facile aux services.

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Les électeurs vivant sur le territoire, qui iront aux urnes le 22 février prochain ont la possibilité de vérifier leur inscription sur les listes et connaître leur bureau de vote via un SMS.

La Commission électorale vient de mettre en place, en partenariat avec les opérateurs de téléphonie mobile TogoCellulaire et Moov, un système de consultation individualisé permettant aux citoyens d’obtenir ces informations sans se déplacer comme de coutume.

Il suffit d’envoyer le numéro de sa carte d’électeur (les 19 chiffres avec ou sans tirets) au 1010 pour toutes les régions. Les abonnés TogoCel des régions Plateaux, Centrale, Kara et Savanes pourront aussi composer respectivement le 1011, 1012, 1013 et 1014 pour les mêmes services.

Les coûts des SMS sont à 0 FCFA.

Pour rappel, un plus de 3,6 millions de Togolais sont attendus aux urnes pour ce scrutin présidentiel.

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Les Universités de Lomé et de Kara disposent désormais d’une solution d’imprimerie à grande échelle d’ouvrages et de documents.

Les ministères en charge des innovations technologiques et de l’enseignement supérieur ont mis en marche mardi, un ‘Expresso Book Machine’ (EBM), système automatisé d’impression à la demande, capable d’imprimer un livre y compris sa couverture en quelques minutes.

Merveille technologique conçue aux USA et composée d’une plateforme de production et d’une interface numérique qui permet d’imprimer à partir d’un fichier PDF, l’EBM peut ainsi imprimer des livres allant jusqu’à 800 pages en 12 min maximum. Elle est exclusivement destinée aux étudiants et aux enseignants des deux universités publiques du Togo, confrontés régulièrement à un souci de disponibilité d’ouvrages et surtout de renouvellement continu de la bibliothèque universitaire.

Machine

La communauté estudiantine pourra désormais acheter n’importe lequel des plus de 7 millions de livres référencés et disponible via la plateforme, au tiers du coût de fabrication initial par la maison d’édition mère, et se le faire livrer à travers le service de La Poste.

« L’inauguration de cet outil technologique s’inscrit dans la même logique que les initiatives gouvernementales déjà mises en œuvre dans le système éducatif et universitaire (déploiement du très haut débit internet sur les campus universitaires de Lomé et de Kara, environnement numérique de travail dans les lycées scientifiques du Togo ou encore projet d’implantation d’un campus technologique) afin de mieux outiller la jeunesse togolaise face aux défis de la révolution numérique et des standards internationaux », a déclaré Cina Lawson.

En rappel, le Togo devient le 3ème pays d’Afrique avec l’Egypte et l’Afrique du Sud, à disposer de l’EBM.

Représenté au 33ème Sommet de l’Union Africaine (09 et 10 février en Ethiopie) par le ministre des affaires étrangères, le Togo a présenté une communication sur le lancement de la décennie 2020-2030 comme « Décennie des Racines et des Diasporas Africaines ».

Cette initiative qui s’inspire du modèle déjà mis en œuvre avec les Togolais de l’extérieur, est destinée à faire des diasporas africaines des acteurs de premier plan du développement du continent. Ceci, à travers une meilleure implication des Africains de l’Extérieur et le renforcement des liens entre les afro-descendants, les communautés de racine africaine et leur terre-mère, l’Afrique.

Le Projet dénommé « Cadre de Lomé », ambitionne ainsi de mettre en place une plateforme panafricaine de préparation et de promotion des projets, initiatives et évènements portant sur les racines et les diasporas africaines. Il vise entre autres à « proposer une programmation spécifique présentant les évènements par pays et les opérations phares, et offrir une visibilité internationale aux projets portés par les différents pays ».

Une grande majorité de pays a aussitôt adhéré à l’initiative et un Comité de haut-niveau devrait être bientôt mis en place au sein de l’UA afin de baliser la voie pour la mise en route de cette plateforme.

Dans la foulée, le Togo accueillera le 1er Forum économique des Diasporas Africaines.

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