(Togo Officiel) - Le Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE) a été porté sur les fonts baptismaux hier mardi.
La cérémonie de lancement a été présidée par le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey.
« La création du HCTE va matérialiser une vision du gouvernement qui est celle de fédérer toutes les associations de la diaspora dans le monde dans une forme d'institution », a indiqué le Chef de la diplomatie togolaise. L’initiative de création est une déclinaison de la volonté de Lomé de « faire de la diaspora plurielle du Togo une plateforme unique au service de la prospérité de notre nation », a-t-il souligné.
Ainsi, le HCTE regroupera l'ensemble des Togolaises et Togolais résidents hors du territoire national, et servira de cadre d'échange et de confiance réciproque entre la diaspora et le gouvernement sur toutes les question d'intérêt commun, explique le diplomate.
Et de poursuivre : « Le HCTE sera également chargé de suivre et coordonner les actions de développement de la diaspora togolaise. Il sera également chargé de promouvoir partout la défense des intérêts et les droits des Togolais et des Togolaise, et surtout, leur assurer un bien-être, en apportant un soutien à chaque fois que les circonstances l'exigent.»
Organe consultatif non-partisan, et à but non lucratif, il sera composé de 77 représentants de la diaspora répartis en Afrique (45), Europe (19), Amérique (6) et Asie-Océanie (7) qui seront élus via un scrutin organisé en ligne. Les résultats seront publiés le 15 octobre. L’installation du bureau dirigeant est prévue pour les 28 et 29 novembre lors du Forum économique des Togolais de l’Extérieur (Fetex).
Le lancement de cet organe, intervient quelques mois après la présentation de la Feuille de route du gouvernement pour les Togolais de l’extérieur, qui vise à offrir les meilleures conditions d'inclusion et de participation, aux Togolais de la diaspora, en vue de faciliter leur contribution au développement du pays.
En Afrique subsaharienne, la diaspora togolaise demeure l’une des plus dynamiques en matière de transfert de fonds. Son apport, nettement supérieur à l’aide publique au développement et aux investissements directs étrangers entrants, avoisine 9% du PIB, soit près de 500 millions $.