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Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey représentait le Togo du 16 au 18 juillet dernier à Washington, dans le cadre de la deuxième conférence ministérielle sur la promotion de la liberté religieuse.

L’évènement, organisé par le département d’Etat américain, entend réaffirmer les engagements internationaux visant à promouvoir la liberté religieuse pour tous, en se concentrant sur des résultats concrets et en luttant contre la persécution religieuse et la discrimination. Plus de 1000 participants d’une centaine de gouvernements et de 500 ONG et organisations religieuses du monde y ont pris part.

Prenant la parole au nom du Togo, invité pour partager son expérience en matière de promotion de liberté religieuse, Robert Dussey a rappelé le lourd tribut que continue de payer l’Afrique de l’Ouest à l’extrémisme religieux.

Le chef de la diplomatie a ensuite indiqué qu’en dépit de quelques incidents récents survenus, le Togo est à l’abri des formes de violences de ce genre. Ceci, grâce notamment aux dispositions contenues dans les lois togolaises qui consacrent la liberté de religion et le principe de laïcité.

Le gouvernement a d’ailleurs récemment affiché sa volonté de combattre toute forme d’extrémisme, en créant un Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent. « La stratégie togolaise de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent vise à protéger les compatriotes des menaces et à protéger la libre expression, les libertés individuelles dont les libertés religieuses », a notamment déclaré Robert Dussey.

Le Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE), lancé le 2 juillet 2019 pour créer une synergie d’actions entre la diaspora togolaise, le gouvernement et les citoyens vivant au pays, est sujet depuis quelques jours à des affirmations « biaisées et erronées de la part de certains groupements de Togolais de l’extérieur ». 

A travers un communiqué, le ministre des affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey a tenu à apporter des clarifications sur le contexte, les ambitions et le bien-fondé de ce mécanisme.

Le ministre précise à cet effet, « que la mise en place du HCTE est l’une des recommandations phares ayant sanctionné les grands assises de la diaspora togolaise tenues en 2014 à Paris, à Montréal et à Lomé », ce qui justifie que ce projet soit inscrit au rang des priorités du gouvernement pour les Togolais de l’Extérieur. « Il sera un organe consultatif de statut associatif, non partisan et non discriminatoire », indique-t-il.

Concernant les questions autour de la Commission électorale nationale indépendante du HCTE, Robert Dussey a rappelé que les membres « ont été identifiés par appel à candidature daté du 08 juillet 2019 ».

Dans ce sens, «  il n’est nullement question d’utiliser des données personnelles des Togolais de l’Extérieur à des fins quelconques, et les procédures prévues dans le processus électoral visent à s’assurer de la nationalité togolaise des électeurs et des candidats au poste de délégués-pays ».

Le ministre s’est déclaré ouvert à toutes contributions et suggestions et a invité les membres de la diaspora au patriotisme et « à se démarquer de toute action d’intoxication et de désinformation ».  

La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) vient de mettre en place un mécanisme de garantie destiné aux petites et moyennes entreprises et industries (PME/PMI) pour l’exécution des marchés publics.

Le mécanisme est doté d’un fonds de 100 millions FCFA déposé dans différentes banques opérant sur le territoire national. Selon la Chambre, il doit permettre « aux opérateurs économiques en difficulté, de réaliser des marchés publics ».

« Les PME dont le montant des projets n’est pas très élevé, pourront profiter de cette garantie pour aller vers les banques locales et se faire financer », renchérit la ministre en charge de l’amélioration du Climat des Affaires, Sandra Johnson.

Pour bénéficier de ce fonds, les opérateurs doivent au préalable s’inscrire sur le site prévu à cet effet. Le formulaire de garantie demande les renseignements sur le nom, l’activité de la société, l’identité de son promoteur, l’adresse, les numéros et date d’agrément, le numéro de la carte d’installation, etc.

Rappelons qu’un mécanisme similaire existe déjà au niveau de l’Agence nationale de promotion et de garantie de financement des PME/PMI  (ANPGF).

La capitale togolaise accueille depuis ce jeudi la troisième Conférence régionale sur l’accélération et la consolidation du développement des systèmes solaires autonomes.

Cette rencontre, la troisième du genre, est placée sous le thème du « renforcement des partenariats pour une promotion accélérée des systèmes solaires autonomes en Afrique de l’Ouest et au Sahel ».

Pendant deux jours, les acteurs venus des 15 pays membres de l’espace Cedeao, ainsi que ceux du Tchad, du Cameroun, de la Mauritanie et de la Centrafrique, vont explorer ensemble les voies devant permettre d’améliorer l’accès à l’énergie dans les différents pays par une assistance technique et financière au Projet régional d’électrification hors réseau (ROGEP). 

Le projet, soutenu par la Banque Mondiale et le Fonds pour la technologie propre (FTP), cherche principalement à promouvoir un marché régional harmonisé qui incite à la prolifération d’équipements solaires autonomes (lanternes solaires, systèmes solaires domestiques, pompes à eau solaires, équipements de broyage solaire, etc.) aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités sans accès à l'infrastructure du réseau électrique. 

Mise en place avec l’appui de l’Union Européenne dans le cadre du Forum économique Togo-UE, la plateforme B2B « est opérationnelle pour deux ans, en vue de permettre aux promoteurs de poursuivre les échanges avec leurs partenaires ».

C’est ce qu’a indiqué Sandra Ablamba Johnson, la ministre-conseillère, en charge de la Cellule Climat des Affaires, dans une interview accordée au site d’informations économiques Togo First.

Le maintien en activité de cette plateforme jusqu’en 2021, s’inscrit dans une démarche de « suivi pointu et rapproché, afin de concrétiser les partenariats initiés », explique la ministre.

En effet, au sortir du forum, 141 projets bancables avaient été retenus par le biais de cette plateforme de réseautage et d’échanges, avec à la clé 852 milliards FCFA de promesses d’investissement. Afin de s’assurer de la mobilisation effective de ces promesses, le gouvernement vient de valider un mécanisme de suivi doté d’un cadre institutionnel.

D’ailleurs, annonce Sandra Johnson, une réunion « sera organisée dans les prochains jours pour expliquer aux promoteurs le dispositif mis en place en collaboration avec le secteur privé et ce qu’ils doivent faire ».

Egalement, des partenaires ainsi que des institutions comme la BAD et la Banque Mondiale, ont d’ores et déjà identifié certains projets sur la liste des 141 pour les accompagner.

Un temps estimé à 500 millions d’euros, le montant de la levée de fonds du Togo sera finalement de 397 millions d’euros.

Le Togo, conseillé par la Banque d’affaires française Lazard, est surtout soutenu dans cette opération de mobilisation de fonds par la Banque mondiale et l’Africa Trade Insurance, après le feu vert du Fonds monétaire international (FMI). Les deux institutions ont d’ailleurs accepté de garantir l’emprunt, pour alléger les conditions du marché.

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, est à ce titre depuis mardi à Londres à la tête d’une délégation d’officiels, où il présente aux différents investisseurs, banquiers et assureurs, le projet de levée de fonds du gouvernement.

Cet emprunt à long terme et en devises étrangères, doit permettre de rembourser une partie de la dette intérieure à court terme. L’opération de reprofilage devrait contribuer à desserrer l’étau sur le gouvernement, et libérer de l’espace pour le financement des dépenses publiques, notamment sociales, alors que le Plan National de Développement nécessitera plus de 1000 milliards FCFA d’investissements publics.

Le Togo a réalisé ces dernières années des avancées notables en faveur des femmes et des enfants dans les domaines de la santé, de l’eau, de l’éducation et de la lutte contre le VIH Sida. C’est ce qui ressort de la 6ème enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS6) et l’analyse N MODA, réalisées en 2017, par l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED).

L’étude réalisée sur toute l’étendue du territoire en partenariat avec le ministère de la santé, a été rendue publique mercredi, à la faveur d’un atelier de présentation, auquel a pris part le Représentant du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), Isselmou Boukhary.

On note à cet effet, que « la mortalité des enfants de moins de 5 ans, qui était de 88 pour 1000 de 2013 à 2014, est réduite à 71 pour 1000 en 2017. Le taux d’enfants accouchés dans les centres de santé, estimé à 73% de 2013 à 2014, a connu une augmentation en 2017 pour se situer à 80%. Le nombre d’accouchements assistés par les personnels qualifiés estimé à 59% de 2013 à 2014 a gagné 10 points de pourcentage pour atteindre 69% », indique le rapport.  

Les résultats proviennent de l’enquête menées « auprès des femmes et hommes âgés de 15 à 49 ans et sur les enfants âgés de 0 à 5 ans et ceux âgés de 5 à 17 ans dans différents domaines notamment la santé, l’eau, la protection des enfants, l’assainissement et du VIH/Sida ».

 

Pour rappel, l’Unicef accompagne le Togo à travers un programme quinquennal (2018-2023) doté d’un budget de 70 millions $.

 

Comme attendu, la Cour Suprême a procédé ce mercredi à la proclamation des résultats définitifs des élections locales du 30 juin 2019.

Si la Cour a annulé le scrutin dans deux circonscriptions, celles de Wawa 1 et de Zio 4 pour cause d’irrégularités, annulant de ce fait 26 sièges, elle a confirmé les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) il y a deux semaines.

Le Parti UNIR arrive en tête avec 878 élus contre 895 annoncés auparavant. L’ANC s’adjuge 132 sièges et la C14, 129. Le principal parti d’opposition parlementaire gagne 42 élus de son côté.

1464 élus sont donc confirmés sur les 1490 annoncés quelques jours après les consultations.

Un nouveau scrutin se tiendra dans un délai de 30 jours, dans les deux circonscriptions concernées et les trois autres qui n’ont pas pris part aux élections pour raisons techniques, afin de porter le nombre total de sièges à 1527 dans les 117 communes. 

Par ailleurs, la juridiction suprême s’est également penchée sur la quarantaine de recours introduits plusieurs partis et listes d’indépendants et en a rejeté la plupart.

En marge de la proclamation ce mercredi des résultats définitifs des élections municipales du 30 juin dernier, la Cour Suprême a annoncé l’annulation du scrutin dans les circonscriptions électorales de Wawa 1 et de Zio 4. En cause, des irrégularités observées dans lesdites circonscriptions.

La décision d’annulation a été prise, conformément aux dispositions de l’article 148 du code électoral qui stipule que « dans le cas où la chambre administrative de la Cour suprême constate des irrégularités graves de nature à entacher la sincérité et à affecter le résultat d’ensemble du scrutin, elle en prononce l’annulation pure et simple ».

La juridiction a donc demandé la reprise du vote dans ces communes, dans les 30 jours suivant la décision. Cela porte à 5  le nombre de communes dans lesquels le vote sera repris, puisque rappelons le, le scrutin avait été reporté dans les circonscriptions de Bassar 4, Avé 2, et Oti Sud pour des raisons techniques.

40 partis politiques et 100 listes d’indépendants ont pris part aux consultations, selon les chiffres dévoilés par la Cour.  

Les ministres de la culture des Etats membres de la Cedeao sont réunis depuis ce mercredi à Cotonou pour adopter un plan d’action régional quinquennal sur le retour des biens culturels africains à leurs pays d’origine.

La rencontre fait suite à la réunion des responsables régionaux des patrimoines culturels et des musées, qui s’est tenue en avril, toujours dans la capitale économique béninoise, et qui avait pour objectif de proposer un plan d’action pour le retour des biens, ainsi que les conditions de conservation de ces biens une fois restitués.

La délégation togolaise est conduite par le directeur de cabinet du ministre de la culture, Gnazou N’daam.

Le plan d’action qui couvrira la période 2019-2023, découle de l’adoption en décembre dernier par les Chefs d’Etat de la sous-région, d’une Déclaration Politique sur le retour des biens culturels africains à leurs pays d’origine.

Outre les ministres de la culture, des représentants d’institutions comme l’Unesco, l’Uemoa ou encore des partenaires de la Cedeao prennent part à la rencontre.