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La Société financière internationale (SFI), branche du groupe de la Banque Mondiale dédié au secteur privé va bientôt ouvrir un bureau au Togo.

L’annonce a été faite ce mardi au Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, par Sergio Pimenta, le vice-président pour l’Afrique et le Moyen-Orient de l’institution. C’était à la faveur d’une audience accordée à la délégation de la SFI actuellement en séjour au Togo.

La délégation, dans le sillage de ces activités menées depuis lundi, est allée échanger avec le Président de la République, sur les relations entre le Togo et l’institution et les perspectives d’un renforcement des actions de la Société. Il a été également question d’une très prochaine augmentation des opérations de la SFI au Togo.

« Nous allons ouvrir un bureau à Lomé de manière à avoir une présence sur place et un contact plus étroit avec les entreprises locales », a déclaré le responsable. Et d’ajouter : « Ceci permettra d’aider les autorités à atteindre les objectifs du pays ».

L’audience a été également marquée par la signature d’un accord entre la SFI et le Togo dans le domaine de l’énergie.

Lancée symboliquement dimanche dernier lors du sommet de l’UA à Niamey, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) qui a déjà recueilli la signature et la ratification de 27 pays, devrait porter ses fruits avec le temps, d’après le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey.

Dans une interview accordée à la Deutsche Welle, le chef de la diplomatie togolaise a fait part de son optimisme quant à ce mécanisme qui doit créer un marché commun de 1,2 milliard d’habitants avec un PIB cumulé avoisinant les 2500 milliards de dollars : « Depuis la création de l’Union africaine, c’est la première fois que le continent a la volonté d’ouvrir les frontières afin de faciliter le commerce intra africain et la liberté de mouvement », a-t-il déclaré.

Si tous les pays du continent, hormis l’Erythrée se sont montrés emballés par le projet, 06 pays restent tout de même à convaincre et les discussions devraient se poursuivre pendant un bon moment sur les questions de la baisse, voire de la disparition progressive des droits de douane. « Il y a des peurs, des appréhensions mais nous allons y arriver », assure le ministre.

A la tête de la Cedeao, lors de l’institution de l’accord établissant la Zlec, le Togo a été l’un des premiers à adhérer et à ratifier le mécanisme. Au cours des séances à huis clos lors du sommet de Niamey, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a souligné la nécessité d’aller vers des initiatives inclusives afin de réaliser une intégration parfaite et réussie du continent, en fonction des politiques nationales de développement.

Le n°1 togolais a également saisi l’occasion, pour réaffirmer l’engagement du Togo à contribuer efficacement aux autres projets phares de l’Agenda 2063, allant tous dans le sens d’un bien-être commun.

Pour rappel, la Zleca, qui devrait normalement être opérationnelle à partir du 1er juillet 2020 aura son siège à Accra.

Dans un communiqué rendu public ce lundi, le ministre de l’agriculture, de la promotion animale et halieutique, Noel Koutéra Bataka, a mis en en garde les importateurs illicites  de tilapia sur les marchés togolais en provenance des pays tiers malgré l’interdiction.

En effet, le gouvernement avait interdit depuis avril 2018 par arrêté interministériel, l'importation, la vente et la consommation des tilapias produits dans d'autres pays que le Togo. Cette décision visait à protéger le bassin piscicole togolais, à la suite de l’alerte donnée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), faisant état de l’apparition du tilapia lacustre, un virus mortel.  

Mais en dépit de cette mesure, des activités commerciales se poursuivent illicitement, annihilant les efforts du gouvernement en matière de promotion de la consommation locale.

Le ministre indique donc que « des instructions fermes ont été données aux services techniques pour redoubler de vigilance et sévir conformément aux dispositions légales ». Les opérateurs économiques concernés sont invités à cet effet, « à faire preuve de civisme et de responsabilité pour ne pas tomber sur le coup de la loi », conclut la note.

Après avoir annoncé il y a quelques mois la possibilité d’une mobilisation de 500 millions d’euros (328 milliards FCFA) sur le marché international, le Togo devrait opter pour une levée d’eurobonds plutôt qu’un emprunt international.

Une délégation togolaise devrait dans les prochaines semaines rencontrer des investisseurs institutionnels internationaux, dans le cadre d’un roadshow destiné à promouvoir le Togo et à prendre le pouls du marché.

L’activité serait la deuxième dans la capitale britannique, après celle effectuée par des membres du gouvernement avec des responsables d’Ecobank, à l’occasion de la célébration de l’émission d’eurobonds par le groupe bancaire panafricain au London Stock Exchange (LSE).

Depuis l’obtention, il y a quelques mois, de sa première notation financière attribuée par Standard & Poor’s, le Togo multiplie les consultations pour lever une émission obligataire en devises étrangères.

Pas plus tard qu’en fin de semaine dernière, le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, en déplacement à Cotonou, a échangé avec un groupe d’assureurs internationaux sur la question.

Pour rappel, de nombreux pays du continent et de la sous-région ont déjà eu recours à cet instrument de refinancement.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a procédé ce lundi 8 juillet 2019 à Lomé, à l’inauguration du centre de contact du groupe Majorel, un nouvel acteur mondial spécialisé dans la gestion externalisée de l’expérience client. C’était lors d’une cérémonie solennelle, à laquelle ont pris part des membres du gouvernement et d’éminentes personnalités.

L’ouverture à Lomé de ce site, fait corps avec l’axe 1 du Plan National de Développement qui vise à faire du Togo un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région.

Pour le groupe né d’une joint-venture entre le groupe marocain Saham et l’allemand Bertelsmann, cette implantation dans un 4ème pays sur le continent après le Maroc, le Sénégal et la Côte d’Ivoire va « renforcer l’empreinte africaine » et permettre au groupe « de franchir une étape supplémentaire dans sa stratégie d’accompagnement de la révolution digitale en Afrique ».

« Le Togo offre un bassin d’emploi de qualité, des infrastructures de haut niveau et une proximité avec un grand nombre de clients déjà installés dans le pays », a indiqué Imane Benaziz, la directrice des opérations en Afrique Subsaharienne.  

Les activités menées dans le nouveau centre seront entre autres la télévente, l’assistance commerciale et technique, la gestion des campagnes de marketing ou encore du back-office.

Pour rappel, Majorel emploie plus de 48 000 collaborateurs dans 28 pays, maîtrisant une quarantaine de langues et réalise un chiffre d’affaires annuel de plus d’un milliard d’euros.

« L’ensemble des états financiers présentés sont conformes, aussi bien dans le fonds qu’aux exigences du manuel du FIDA relatif à l’information financière et à l’audit des projets financés par le Fonds. Les bons de commande sont systématiquement établis pour les achats et prestations de services. Les factures et les bordereaux de livraison sont aussi joints aux pièces comptables. Les enregistrements comptables de l’exercice 2018 sont soutenus par des pièces justificatives probantes. Les états de paiement sont signés par les personnes habilitées. Les procédures et exigences du FIDA en matière d’exécution budgétaire sont respectées ».

Ce sont quelques-unes des conclusions du dernier rapport d’audit du Projet National de Promotion de l'Entrepreneuriat Rural, pour l’exercice 2018. Alors au bord du gouffre, le projet a été sauvé de justesse, à la mi-2018, par le gouvernement, grâce un changement de son top management. Confié au secrétariat d’Etat en charge de la finance inclusive, avec à sa tête Mazamesso Assih, le PNPER arpente désormais le chemin de l’assainissement.

S’il est encore trop tôt pour faire un bilan d’étape, les perspectives s’annoncent toutefois prometteuses, à mesure que la gouvernance a pris un coup de neuf.

La majorité des recommandations formulées dans les audits antérieurs ont été mises en œuvre au cours de l’année 2018. Constat issu du rapport d’audit interne. Et selon le cabinet recruté pour la circonstance, les pendules ont surtout été remises à l’heure sur plusieurs aspects en ce qui concerne la comptabilité du projet.

Cependant, d’autres recommandations ont été formulées afin de mieux fluidifier la gouvernance du projet et d’atteindre ses objectifs. Objectifs qui sont entre autres : la création et le renforcement de 1800 MPER (micro et petite entreprise rurale) et surtout  la création d’environ 9 00 emplois directs en milieu rural dont 1600 auto-emplois (promoteurs des MPER), 2000 coopérateurs renforcés et 5800 emplois créés et/ou consolidés.

Lancé en 2014, ce projet d’un coût global de 39,6 millions $, financé à 54% par le FIDA (50% prêt et 50% don), vise à contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie en milieu rural à travers le développement de l'entrepreneuriat rural.

lundi, 08 juillet 2019 19:16

Début des épreuves de BTS ce lundi

Les épreuves écrites du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) ont officiellement démarré ce lundi 8 juillet 2019 sur toute l’étendue du territoire.

Au total, 3246 candidats dont 1828 filles composent dans 33 filières pour l’obtention de ce diplôme d’étude supérieur. Les épreuves durent 04 jours.

Comme à son habitude, le ministre en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche Koffi Akpagana, accompagné cette fois-ci de son collègue de l’enseignement technique, Taïrou Bagbiegbe, ont fait le tour de certains centres d’écrits, afin de s’assurer du bon déroulement des épreuves.  

Pour rappel, l’examen du BTS, qui se prépare durant deux années de formation dans des établissements supérieurs spécialisés, est le dernier grand examen de fin d’année selon le calendrier académique national.  

Le Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou a reçu ce lundi à la Primature une délégation du groupe de la Banque Mondiale, conduite par son administrateur Afrique, Jean-Claude Tchatchouang et Sérgio Pimenta, vice-président de la Société Financière Internationale en séjour à Lomé depuis ce matin.

Les échanges ont porté sur la coopération entre le groupe de la Banque Mondiale Afrique, sa branche dédiée au secteur privé et le Togo.

« Le but de ma visite au Togo est de voir comment nous pouvons accroitre nos opérations et soutenir le secteur privé togolais pour le développement du pays, notamment quand il s’agit de créer des emplois, des activités économiques et d’apporter un impact positif pour le pays », a notamment indiqué le responsable en charge du Moyen-Orient et de l'Afrique, à l’issue de l’audience.

Et d’ajouter : « Nous avons eu l’occasion de discuter de ces sujets avec le Premier ministre et de voir comment le secteur privé peut jouer un rôle plus important ».

Pour rappel, le portefeuille pays de la SFI pour le Togo se chiffre à près de 330 millions de dollars.

L’annonce a été faite par le ministre de la culture, du tourisme et des loisirs, Kossivi Egbetonyo, à la faveur de sa visite de travail, effectuée vendredi sur le site de Koutammakou, dans le pays des Batammariba.

Le site classé patrimoine mondial de l’Unesco depuis juillet 2004 et réputé pour son magnifique paysage au milieu duquel trônent les Tatas Somba, maisons à tourelles en terre, symboliques du Nord du Togo, est actuellement confronté à des problèmes de dégradation.

Le ministre, accompagné des autorités locales, a eu droit à une visite guidée puis s’est entretenu avec le personnel chargé de la conservation du site.

« Il y a des détériorations qui peuvent être arrêtées si l'on s'y prend à temps », a affirmé Kossivi Egbetonyo. Et de rassurer les populations locales tout devrait s’améliorer d’ici les deux prochaines années.

Rappelons que la région, située au nord-est du Togo, s’étend au-delà de la frontière du Bénin et couvre environ 50 000 hectares.

Lomé abrite depuis ce lundi 08 juillet une rencontre de l’Union Postale Universelle (UPU) et de l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD).

L’évènement qui regroupe 70 experts venus de 22 pays est consacré à la préparation opérationnelle pour le commerce électronique en Afrique. L’objectif étant de créer une plus grande coopération entre les douanes et les postes pour développer les meilleures stratégies pouvant développer le e-commerce sur le continent.

Les travaux doivent ainsi permettre « d’améliorer les procédures de dédouanement des envois postaux tant au titre de la poste que de la douane et de renforcer les capacités mutuelles à faciliter les envois postaux tout en garantissant le respect des exigences réglementaires », indique-t-on. Il sera également question de définir des stratégies entre douaniers et services postaux dans le cadre d’échanges de données, afin d’offrir des services efficaces aux clients.

S’il s’agit de la 4ème fois que l’Union Postale Universelle réunit les acteurs pour les préparer au e-commerce, « la particularité de cette rencontre est de pouvoir associer la Douane et les Postes », a déclaré le coordonnateur régional Afrique Ouest et Centre de l’institution, Salam Sanfo.