Mises en veilleuse depuis le début de l’année pour se focaliser sur l’urgence liée au Covid-19, les interventions sanitaires concernant les autres maladies reprendront le mois prochain.
L’annonce a été faite lundi par le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa, entouré des partenaires du Togo. « Nous avons constaté une baisse du taux de fréquentation, de consultation, d’hospitalisation en ce qui concerne les autres maladies », a déclaré le ministre, avant d’ajouter : « il y a une nécessité de faire un recadrage, en reprenant les activités au profit des maladies dont nous avons l’habitude de lutte ».
Plusieurs activités de masse sont prévues pour cette relance : campagnes de vaccination contre la poliomyélite, la fièvre jaune, le paludisme saisonnier, ou encore l’onchocercose seront ainsi couplées à des traitements ciblés et de déparasitage.
Une recrudescence des infections a été observée dans plusieurs régions, les populations rechignant à se faire soigner dans les centres de santé.
Pour la campagne agricole 2020-2021, le gouvernement, à travers le ministère chargé du secteur, a mobilisé pour tous les acteurs de la chaîne agricole, d’importantes quantités d’intrants agricoles de qualité.
120 000 tonnes d’engrais, dont 40 000 tonnes d’Urée 46%N et 80 000 tonnes de NPK15-15-15 et des biofertilisants, ont été ainsi mis à disposition, tout comme 2600 tonnes de semences améliorées et certifiées (maïs, riz, sorgho, soja, niébé, arachide, sésame et fonio).
Tous ces intrants sont disponibles dans 325 points de vente agréés sur tout le territoire national.
Pour le gouvernement, qui veut accélérer la cadence dans le secteur agricole et consolider son rôle de pilier de l’économie nationale, le but est de poursuivre l’atteinte de l’objectif « Faim Zéro au Togo » et doper la croissance agricole en doublant au moins les niveaux actuels des revenus agricoles.
Les pouvoirs publics entendent également assurer une production durable et fiable et l’accès aux intrants de qualité à des prix abordables, le tout en renforçant les partenariats publics-privés pour les chaînes de valeur des produits de base agricoles et en contribuant significativement au commerce intra-africain.
Lire aussi
Des projets d’envergure attendus dans le secteur agricole au cours du nouveau mandat présidentiel
70 000 tonnes d’excédents céréaliers enregistrés à la campagne 2019-2020
La nouvelle campagne cotonnière lancée sur fond de redynamisation de la filière
Le Togo s’active depuis plusieurs semaines afin de rouvrir ses frontières aériennes, fermées au trafic passager depuis le 20 mars. D’importants travaux sont ainsi en cours dans l’ancien terminal de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema, pour mettre en place un centre moderne de tests de dépistage du Coronavirus.
« Il est prévu d’avoir un laboratoire ultra-moderne très équipé avec du personnel qualifié, ainsi que des dispositions fermes pour enregistrer à l’avance les passagers et recevoir tout ce qui les concerne », indique le Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile, Dokissime Latta-Gnama.
Pour le responsable, il serait « utopique de vouloir attendre Zéro Coronavirus avant d’entreprendre les activités aériennes », d’où la nécessité de prendre des mesures énergiques. Aussi, s’est-il félicité du « travail professionnel qui est en train d’être réalisé ».
D’autres dispositions sont également en train d’être prises pour la désinfection des appareils, le port des masques à bord, et la gestion de toutes les personnes. « La reprise des vols ne doit en aucun cas entraîner une augmentation des contaminations », a conclu Dokissime Latta-Gnama.
Déjà actif pendant la période de l’état d’urgence, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) vient d’initier de nouvelles mesures, destinées à renforcer les capacités de ses partenaires de services financiers (PSF) à mieux accompagner les acteurs de l’économie réelle.
Une bonification exceptionnelle des mises à disposition est ainsi offerte, ainsi que la prise en charge d’une partie des intérêts associés aux prêts de ces PSF, sur les produits FNFI. Cela se traduit d’une part, par une baisse d'un point sur le taux d'intérêt, et une augmentation d'un point de frais de gestion sur les réalisations de tous les produits du Fonds.
Sont spécifiquement concernées, neuf institutions de microfinance qui, en dépit de la situation sanitaire compliquée, ont poursuivi sans relâche leurs activités d’octroi de crédits en développant des dispositifs adéquats.
A travers cette facilité, le Fonds qui a permis d’octroyer plus de 91 milliards FCFA de crédits en 06 ans, veut davantage faciliter l’accès des PSF aux ressources financières à moindre coût et amortir les charges supplémentaires.
Lire aussi:
6 ans du FNFI : une dizaine de produits et une reconnaissance internationale
Le FNFI a débloqué plus de 260 millions FCFA de crédits depuis le 1er janvier
Le ministère de l’agriculture, de la production animale et halieutique vient de lancer une plateforme de formation e-learning, destinée aux étudiants, agriculteurs, ainsi qu’à toute personne désireuse de s’outiller sur les questions liées à l’agriculture, l’élevage et la pêche.
Accessible sur la plupart des supports numériques, la plateforme propose des cours sous forme de fiches techniques dans six filières : Végétale, Animale, Halieutique, Forestière, Services Agricoles et Arboricole. D’autres fonctionnalités sont également offertes, comme l’incubation, le perfectionnement et la certification, ou encore la possibilité de postuler pour une bourse d’emploi agricole.
La mise en place de cette plateforme d’e-learning, qui intervient quelques semaines seulement après celle de l’Institut national de formation agricole (Infa) de Tové, était une des priorités de l’exécutif. Le ministre en charge du secteur, Koutéra Bataka avait en effet annoncé en février 2019, de nouvelles orientations pour la formation agricole national, avec un fort accent sur l’emploi des nouvelles technologies.
Lire aussi
L’Infa de Tové sera réorganisé et orienté sur la nouvelle politique agricole du Togo
Considérablement amélioré ces dernières années avec le déploiement de divers mécanismes, projets et programmes d’accompagnement, d’autonomisation, d’inclusion ou de protection juridique, le secteur de la promotion de la femme devrait continuer de faire peau neuve au cours des prochaines années. Le Président de la République, Faure E. Gnassingbé envisage, dans le cadre de la pérennisation des acquis, une nouvelle politique de promotion et d’entrepreneuriat de la femme, en phase avec le Plan national de développement (PND 2018-2022).
Ainsi, que ce soit sur les plans de l’économie, du social ou de la santé, de nouvelles mesures et initiatives seront prises afin de permettre aux femmes de jouer pleinement leur rôle d’acteurs de développement et de progrès.
La proportion des femmes propriétaires d’entreprises, actuellement évaluée à un peu plus de 22%, sera portée à 28%, et celle des femmes ayant accès au crédit de 44,36% à 60%. Comme déjà annoncé, l’initiative présidentielle de réservation du quota de 25% de marchés publics aux femmes entrepreneurs sera poursuivie et un statut de zone franche pour les femmes sera créé afin de simplifier et réduire les procédures, formalités, taxes et divers coûts.
Sur le plan agricole, le Chef de l’Etat entend mettre en place des mécanismes pour accompagner les femmes dans la création des entreprises agricoles, et porter la proportion des femmes salariées agricoles de 58,11% à 80%. Dans cette veine, il est prévu une réservation d’un quota de 30% de la superficie de chaque Zone d’aménagement agricole planifiée (Zaap), aux femmes, et l’organisation de 50 000 femmes dans les opérations de transformation, conditionnement et commercialisation des produits agricoles.
Enfin des nouvelles politiques sont également attendues dans le segment de la santé maternelle. Comme l’avait annoncé le n°1 togolais en début d’année, la césarienne, déjà subventionnée à 98% par l’Etat sera totalement gratuite, tout comme la prise en charge des femmes enceintes pour les besoins sanitaires.
Lire aussi
Le Togo parmi les pays qui octroient le plus de droits aux femmes en Afrique
Le Togo est le pays avec le plus fort ratio de femmes inventeurs au niveau mondial
Le Togo accueillera dans les semaines à venir les équipes de tournage et de production de la série documentaire historique « Autres Soleils d’Afrique ».
Œuvre co-produite par le Conseil International des Radios et Télévisions d’Expression Française (CIRTEF) et soutenue par l’OIF, la série entend réinventer à travers les 26 minutes de chacun des 54 épisodes prévus, les regards sur le Continent Noir. Il s’agira particulièrement, indiquent les promoteurs, « de mettre en lumière les savoirs africains ancestraux et modernes ».
En plus du Togo, 05 autres pays sur le continent seront au menu de la toute première saison : RDC, Madagascar, Maurice, Sénégal et Bénin. ‘Autres Soleils d’Afrique’ sera diffusée dans le monde entier, notamment grâce au réseau de près de 50 chaînes télés et radio partenaire du CIRTEF.
Lire aussi:
Le Togo rend hommage ce dimanche 21 juin, aux compatriotes qui ont, au prix de leurs vies, lutté pour l’accession du pays à la souveraineté internationale.
La journée, érigée en moment de recueillement et de souvenir national en référence à ceux qui sont tombés le 21 juin 1957, est marquée sur toute l’étendue du territoire, par des cérémonies de dépôts de gerbes.
A Lomé, le Premier Ministre Komi Selom Klassou, représentant le Chef de l’Etat, s’est plié au traditionnel cérémonial à la Place des Martyrs. La cérémonie s’est déroulée en présence de la Présidente de l’Assemblée Nationale et des Présidents des Institutions de la République.
Un monument est érigé à Pya-Hodo dans la préfecture de la Kozah, en l’honneur de ces martyrs.
La communauté internationale célébrait ce samedi la 20ème édition de la Journée Mondiale des Réfugiés, commémoration encore plus particulière cette année, en raison de la pandémie de Coronavirus.
A cette occasion, des représentants du Système onusien, diplomates et partenaires internationaux résidents, ont salué la résilience des réfugiés du monde entier et particulièrement ceux vivant au Togo. Les officiels ont surtout félicité le pays pour sa longue tradition hospitalière et réitéré leur appui à sa politique dans ce sens. « Le Togo a toujours été un pays d’accueil où certaines nationalités viennent pour échapper à la persécution et aux affres de la guerre », a rappelé le ministre en charge de la protection Yark Damehame.
Le pays abrite en effet à ce jour, 11 968 réfugiés et 696 demandeurs d’asile, venant de 26 nationalités. « Certains vivent malheureusement parfois dans des conditions difficiles », a-t-il souligné, avant de poursuivre : « le gouvernement togolais, avec le HCR, continueront de travailler pour qu’ils puissent rejoindre un jour ou l’autre leurs familles et pays d’origine », pour ceux qui désireront repartir.
« Vous n’êtes pas oubliés ! », ont lancé les responsables à l’endroit des réfugiés. Selon le Haut-commissariat des Nations Unies, près de 80 millions de personnes sont actuellement déplacées dans le monde, parmi elles environ 30 millions de réfugiés.
Notons par ailleurs qu’une seconde journée est consacrée aux réfugiés, celle du 17 janvier, instituée par l’Eglise Catholique pour célébrer les migrants et les réfugiés.
En attendant la reprise effective de leurs différentes prestations et activités, suspendues en raison de la pandémie de Covid-19, le gouvernement propose des solutions aux entrepreneurs culturels.
Vendredi au cours d’une rencontre avec les responsables d’organisations culturelles, le ministère en charge du secteur a ainsi proposé aux artistes qui le sollicitent l’appui de la finance inclusive pour les accompagner dans des activités alternatives ou secondaires. Différents produits sont prévus par les autorités en charge de l’inclusion, susceptibles de les intéresser.
Selon une enquête menée auprès des entreprises culturelles et des acteurs exerçant en freelance, les acteurs culturels ont perdu plus de la moitié de leurs revenus au cours des 03 derniers mois.