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Le gouvernement devrait procéder très prochainement à une relecture de la loi mettant en place le régime d’assurance maladie obligatoire, ouvrant ainsi la voie à une réforme du système national de couverture sociale.

La nécessité de cette réforme a été évoquée ce mardi par le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Moustapha Mijiyawa à travers une communication présentée en conseil des ministres.

Selon le ministre, une majorité de la population togolaise est toujours confrontée aux paiements directs de leurs dépenses de santé, ceci malgré les efforts du gouvernement à travers les différents mécanismes contributifs d’assurance maladie et mesures d’aide. Ce qui donne lieu à un faible taux de couverture et une efficacité limitée du système de couverture.

La révision de la loi permettra d’assurer une meilleure coordination entre l’ensemble des mécanismes existants et d’étendre la couverture à toute la population. Par ailleurs, le système intégré de couverture maladie universelle sera mis en place progressivement et comportera un régime d’assurance maladie obligatoire de base et un régime d’assistance médicale.

En rappel, la mise en place de la couverture maladie universelle s’inscrit dans l’axe 3 du PND qui porte sur la consolidation du développement social et des mécanismes d’inclusion.

Les députés, réunis mardi en session ordinaire au parlement ont adopté à l’unanimité le projet de loi modifiant la loi sur la décentralisation et les libertés locales.

L’adoption de cette loi intervient, à quelques jours des prochaines élections locales, prévues pour le 30 juin et qui doivent marquer un tournant dans le processus de décentralisation initié par le gouvernement.

Le nouveau texte, proposé en Conseil des ministres la semaine dernière, introduisait des modifications relatives à une suppression de la préfecture comme collectivité territoriale et la fixation du mandat des élus locaux à six (6) ans renouvelables deux (2) fois.

Le Togo compte donc désormais deux niveaux de collectivités territoriales, à savoir les communes et les régions.

Cette nouvelle mouture, qui créée par ailleurs 05 nouveaux articles relatifs aux districts autonomes et en abroge 70 devenus sans objet, prend également en compte la nouvelle nomenclature des impôts et taxes du code général des impôts.

Réuni en conseil des ministres ce mardi 25 juin 2019, le gouvernement a adopté deux décrets devant permettre de transposer les dispositions des directives de l’Uemoa en matière de commande publique, dans le cadre juridique national.

Le premier décret concerne la réglementation de la maîtrise d’ouvrage public déléguée et de la maîtrise d’œuvre sur le périmètre national. Ces deux notions, parties non-négligeables du domaine de la commande publique, sont les actes par lequel le gouvernement délègue à des tiers le pouvoir et la responsabilité de réaliser des projets en son nom et suivant des règles précises.

Afin de permettre à ses Etats membres de réglementer efficacement cette partie de la commande publique qui n’est pas suffisamment prise en compte dans leurs arsenaux juridiques, surtout au niveau de la conduite et du pilotage des grands travaux, l’Uemoa avait adopté en 2014 une directive. A travers l’adoption de ce décret, le Togo aligne ainsi son cadre juridique national sur les dispositions de cette directive. Cela  permettra au gouvernement de désormais mieux encadrer le pilotage des travaux complexes, d’accélérer les processus d’acquisition et d’améliorer la capacité d’absorption des crédits des autorités contractantes.

Le deuxième décret, dans la lignée du précédent, porte sur le code d’éthique et de déontologie dans le domaine de la commande publique. Son adoption par le gouvernement vise à mieux lutter contre les pratiques et comportements indélicats observés dans la gestion des marchés publics.

Huit mois après le coup de pioche symbolique marquant le début des travaux de sa réhabilitation, le nouveau centre médico-social (CMS) de Mission Tové dans la préfecture de Zio est fonctionnel.

Le ministre chargé du commerce, Kodjo Adedze a procédé ce lundi à l’inauguration de cette infrastructure au nom de son collègue du développement à la base, et en présence de la DG de l’Anadeb, Mazalo Katanga.

Le joyau, financé à hauteur de 123 millions FCFA dans le cadre Programme de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (PSMICO), vient remplacer l’ancien, vieux de plus de 70 ans et ne répondant plus aux besoins des près de 20 000 habitants de la localité.

Cet investissement, a indiqué le ministre, est le fruit de la volonté du gouvernement  d’assurer à chaque communauté, un accès aux services sociaux de base, et un développement inclusif qui s’ouvre à tous sans exception, que ce soit dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’alimentation, de l’accès à l’eau potable et à l’hygiène, des activités génératrices de revenus, d’accès aux services financiers ou du désenclavement des localités.

Le nouveau CMS comporte un bloc réhabilité de maternité et de médecine générale, comprenant des salles d’accouchement, de consultation, de repos, de pharmacie et de chambre froide.

Le Togo s’achemine vers une profonde réforme de son sous-secteur des transports routiers. Une nouvelle étape du processus a été franchie ce mardi avec la tenue à Lomé, d’une rencontre entre les divers acteurs et professionnels du secteur, et les partenaires internationaux qui accompagnent le projet à l’instar de la Banque Mondiale.

L’objectif était de plancher sur les éléments-clés du diagnostic effectué pendant 04 mois sur tout le territoire par les consultants de l’Organisation mondiale du transport routier (IRU) ainsi que sur les esquisses de pistes de solutions qui doivent permettre d’orienter des actions futures.

Ce diagnostic fait partie d’un vaste programme d’assistance technique d’une durée de 41 mois, qui devra permettre d’améliorer le cadre légal et réglementaire, ou encore à renforcer les capacités de ce secteur qui assure plus de 90% du déplacement des personnes et des biens sur le périmètre national.

L’ambition à terme, est de parvenir à une formalisation et à une professionnalisation des transports routiers, dans la lignée de la politique de modernisation du secteur entrepris par le gouvernement. Le projet cadre d’ailleurs avec les ambitions déclinées dans l’axe 1 du PND qui veut faire du Togo d’ici 2022, un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région.

Six mois après la sélection de la société togolaise KYA Energy Group pour leur création et mise en œuvre, les académies solaires ont démarré dans les cinq régions du Togo.

Une première vague de 450 apprenants, à raison de 90 par centre, a entamé ce lundi 24 juin, une formation visant à faire d’eux des techniciens qualifiés pour l’installation et la maintenance de tout système solaire au Togo.

Ils seront au total 3000 techniciens à être formés dans ces académies solaires situées à Lomé, Kpalimé, Sokodé, Kara et Dapaong. La formation est administrée par 50 formateurs, qui ont été, eux aussi, préalablement sélectionnées et outillés par KYA Energy Group.

Composante de l’initiative présidentielle CIZO, le projet des académies solaires est l’une des recommandations faites par le Chef de l'État à l'Agence Togolaise d'Électrification Rurale et des Énergies Renouvelables (AT2ER).

Ces établissements de formation professionnelle doivent contribuer à la mise en œuvre de la stratégie d’électrification du Togo qui  nécessite une main d'œuvre qualifiée dans le domaine des énergies renouvelables en général et de l'énergie solaire en particulier. Egalement, ces académies solaires préparent à travers la formation certifiante offerte, les jeunes à l'emploi vert.

Le Port Autonome de Lomé vient d’étoffer son palmarès et plane désormais au sommet des Port d’Afrique de l’Ouest et du Centre en matière de transbordement.

La plateforme a reçu en fin de semaine dernière pour la troisième année consécutive, la prestigieuse distinction du « Meilleur Port de transbordement », prix décerné par la Fondation African Ports Awards, une association internationale qui œuvre pour l'excellence des ports africains.

La distinction a été décernée lors de la soirée des Awards qui a mis fin au 40ème conseil annuel de l'Association de gestion des ports de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (AGPAOC), qui s'est déroulé du 17 au 20 juin à Lomé.

Le prix, qui intervient après ceux de 2017 et 2018, confirme surtout la domination sans partage du Port autonome de Lomé  sur le segment « transbordement », dans la zone AGPAOC qui regroupe 24 ports membres titulaires.

Pour les autorités portuaires, cette distinction est, en plus d’être une reconnaissance des efforts de modernisation entrepris ces dernières années par le gouvernement et soldés par des résultats extrêmement satisfaisants, un encouragement à continuer à faire de la plateforme portuaire de Lomé, un véritable outil d’intégration sous-régionale.

« Le rôle de l'Etat est plus que déterminant dans la compétitivité des ports à travers les mécanismes de concession et de régulation des activités maritimes et portuaires », a souligné le Directeur général du Port, Fogan Adegnon.

Déjà en 2017, le PAL avait raflé le prix du Meilleur Port performant en progression de trafic.

L’Office Togolais des Recettes (OTR) offre jusqu’au 31 juillet prochain, une promotion pour faciliter le dédouanement des véhicules et des marchandises.

Jusqu’à cette date, les populations pourront donc bénéficier d’une réduction pouvant aller jusqu’à 40%. Toutefois, précise l’institution, elle ne concerne que « les marchandises sous douane, en souffrance ».

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La nouvelle facilité, dans la lignée des précédentes, s’inscrit dans la démarche de facilitation des procédures, mise en œuvre par l’Office. Toutes les personnes intéressées sont invitées à écrire à l’Office pour plus d’explications ou à contacter le numéro suivant : + 228 22 53 14 00.

Rappelons également qu’il est possible depuis février, d’effectuer en ligne toute la procédure de dédouanement des marchandises.

En fin de mission au Togo après 06 ans et demi de service, l’ambassadeur du Gabon, Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nseme a été honoré samedi à travers un dîner d’adieu, organisé en son honneur par le ministère des affaires étrangères à Lomé.

L’occasion pour le ministre Robert Dussey, de témoigner la gratitude du Togo à l’égard de ce diplomate arrivé en juin 2012 et qui aura contribué tout au long de son mandat, au renforcement de l’axe Lomé-Libreville. 

Le chef de la diplomatie togolaise a salué les efforts de Aboubakar Minko-Mi-Nseme qui se sont traduit notamment par la signature de nombreux accords bilatéraux, entre autres, celui mettant fin à la traite des enfants entre les deux pays ou encore l’exemption de visa diplomatique et de service. Le dynamisme du diplomate gabonais a été également remarquable lors de l’organisation à Lomé, l’année dernière, du sommet Cedeao-Ceeac, présidé conjointement par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et son homologue Ali Bongo Ondimba. 

L’ambassadeur a pour sa part remercié le peuple togolais ainsi que le gouvernement pour son hospitalité et toutes ces valeurs qui lui ont permis de réaliser des avancées significatives dans plusieurs domaines ces dernières années.

En rappel, le Togo et le Gabon entretiennent d’excellentes relations bilatérales et se consultent régulièrement sur des questions d’intérêt national, inter-régionales et continentales, notamment dans les domaines de la sécurité et du développement. La dernière visite du Chef de l’Etat en terre gabonaise remonte d’ailleurs au 11 juin dernier.

C’est l’une des principales informations à retenir de la « mini-revue de performance du portefeuille » des projets financés par la Banque Mondiale au Togo, qui s’est tenue en fin de semaine dernière à Lomé.

La rencontre, organisée conjointement par le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) et le Projet de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), deux des projets financés et présentés comme des cas d’école en matière de gestion, a enregistré la participation du ministre de l’agriculture et de la représentante résidente de la Banque.

L’objectif, était d’échanger sur les bonnes pratiques en matière de gestion de projet afin d’améliorer la mise en œuvre pour une meilleure absorption des ressources financières mises à la disposition du Togo.

« La performance du portefeuille s’est améliorée au cours du premier trimestre de 2019 grâce aux actions entreprises par toutes les parties impliquées dans la mise en œuvre des projets », a déclaré Hawa Cissé Wagué. Selon la représentante, « un bon nombre de projets ont été notés ‘satisfaisants’ et très peu ont été notés ‘modérément satisfaisants’ ».

Par ailleurs, poursuit-elle, « le taux de décaissement a augmenté atteignant 19% aujourd’hui, au-dessus de la moyenne de la région Afrique ».

A ce jour, le portefeuille de l’institution de Bretton Woods au Togo compte 17 projets d’un montant global de 385 millions $, soit 220 milliards de FCFA, et dont 43% constituent des dons. Ces projets se répartissent dans plusieurs domaines comme la santé, l’éducation, le développement communautaire, l’emploi des jeunes, l’agriculture, l’énergie, ou encore la gouvernance.