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Le Togo et l’Etat de Rio de Janeiro au Brésil devraient très prochainement être liés par la signature de plusieurs accords de partenariat.

Les deux parties représentées respectivement par Robert Dussey, le ministre des affaires étrangères ,et Wilson Witzel, gouverneur de cet Etat, se sont entendus sur la signature prochaine de ces accords bilatéraux. L’acte est intervenu à la faveur de la visite menée par le chef de la diplomatie togolaise dans le pays, et au cours duquel l’annonce d’un prochain forum économique Togo-Brésil a été faite.

Pour l’heure, les futurs accords avec l’Etat de Rio porteront sur la finance et la logistique, l’investissement, le tourisme, la technologie, l’éducation ou encore la culture.

Robert Dussey a également évoqué l’idée d’un partenariat entre la Chambre de commerce et d’industrie du Togo et l’Etat de près de 20 millions d’habitants.

Un accent particulier a été mis sur l’axe 1 du PND à travers lequel le Togo ambitionne d’être un hub logistique et un centre d’affaire par excellence. L’expertise de Rio de Janeiro, qui abrite des institutions financières et sert de centre d’affaires, est sollicitée à cet égard.

Dans un communiqué rendu public mardi, la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a invité « les autorités pénitentiaires et le gouvernement à renforcer les mesures sécuritaires dans les prisons ».

Cet appel intervient à la suite d’un nouvel incident survenu dimanche dernier, cette fois-ci dans la prison civile de Vogan, deux semaines après la mutinerie à la prison de Tsévié.

Selon le compte rendu de la mission dépêchée sur les lieux le lendemain de l’incident, il s’agissait d’une tentative d’évasion orchestrée par deux détenus. Ces derniers, après avoir utilisé le service téléphonique mis en place par l’administration pénitentiaire afin de faciliter la communication avec les familles, ont agressé et grièvement blessé un surveillant au moyen d’une arme blanche avant d’ouvrir le portail grâce aux clés obtenues et de s’échapper.

Les détenus ont été rattrapés et confiés à la brigade territoriale de la ville sur instruction du procureur. L’incident a causé au total trois blessés parmi les surveillants de la prison.

«Prévenir l’extrémisme violent par la cohésion sociale », à l’heure où la menace terroriste prend davantage d’ampleur et se fait de plus en plus ressentir sur la côte ouest-africaine, c’est sur cette thématique que se sont penchés mardi et mercredi l’ambassade des Etats-Unis et le gouvernement togolais avec quelques partenaires, à Dapaong, extrême-nord du Togo.

La conférence a également réuni des représentants des forces de sécurité, de l’administration, des acteurs locaux et une délégation venue du Burkina Faso voisin. Objectif : susciter le dialogue et l’échange d’expériences en vue de préparer les institutions publiques et les populations à pouvoir identifier et prévenir l’extrémisme violent. 

« Les actions des forces de sécurité ne suffiront pas à elles seules à vaincre la menace de l’extrémisme », a indiqué l’ambassadeur Eric Stromayer. Et de poursuivre : « Nous devons bâtir des ponts de collaboration entre les forces de sécurité, les autorités gouvernementales, les chefs religieux et les groupes de la société civile qui, trop souvent, se méfient les uns des autres et travaillent dans la contradiction ».

Le diplomate a également profité de cette la tribune pour annoncer la mise à disposition d’un fonds de 12 millions FCFA destiné à soutenir l'émancipation économique des jeunes de chaque préfecture des Savanes à travers un prochain appel à proposition.

La conférence qui s’est achevée ce mercredi a par ailleurs servi de cadre de lancement à un comité interministériel de lutte contre l'extrémisme violent qui comprend entre autres départements ceux de la décentralisation, la santé, la justice, les affaires sociales, et le développement à la base.

L’annonce a été faite ce mercredi par le biais d'un communiqué signé du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Koffi Akpagana.

« En raison de la Fête des Martyrs, le déroulement des épreuves écrites prévues pour le vendredi 21 juin 2019 est reporté au samedi 22 juin 2019 », informe la note.

L’examen avait démarré mardi sur toute l’étendue du territoire et près de 75 000 candidats y prennent part.

Les superviseurs de l’examen, les chefs centres et tous les acteurs dudit examen sont par ailleurs invités à faire une large diffusion de ce communiqué.

En rappel, la journée des Martyrs est célébrée le 21 juin de chaque année au Togo en hommage aux vaillants combattants et fils du pays, tombés pour la défense de la patrie et contre le colonisateur. Des cérémonies de dépôt de gerbes se tiennent sur toute l’étendue du territoire ce jour.

Quelques jours après la clôture du premier forum économique Togo-UE, la délégation de l’UE, par la voix de son Chargé d’affaires Bruno Hanses, a fait part de son appréciation de cet évènement et dévoilé en 7 points, les nouvelles lignes de son accompagnement. C’était à la faveur de la rencontre avec la presse, organisée mercredi par le comité d’organisation, afin de faire le bilan et de partager les conclusions de ce rendez-vous inédit qui s’est déroulé les 13 et 14 juin dernier.

Ainsi, dans la continuité du forum, a indiqué Bruno Hanses, « l’UE va s’assurer que le maximum de projets d’investissement au Togo puisse bénéficier du Plan européen d’investissement qui a été présenté pendant le forum ». Toujours dans le cadre de ce plan, « nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer que l’UE est en train de finaliser avec la Banque africaine de développement un appui au projet d’électrification rurale CIZO », a-t-il poursuivi.

Troisième point énoncé, l’appui aux entreprises : le Chargé d’affaires a indiqué que cet appui sera « renforcé aux entreprises dans l’agroalimentaire qui souhaitent exporter vers l’Europe ».

Revenant sur les 140 projets qui ont été validés et discutés lors des échanges B2B, le diplomate indique : « Nous allons continuer à animer le réseau B2B qui a été créé entre les investisseurs togolais et européens ». Egalement, « nous souhaitons mettre en place une facilité d’appui aux 140 projets sélectionnés pour parfaire leurs business plans et appuyer l’identification de financements et partenaires potentiels », ajoute-t-il.

Par ailleurs, l’Union Européenne « va continuer à appuyer la cellule Climat des Affaires et tout le gouvernement, pour la mise en œuvre des réformes visant à faciliter les investissements », ainsi que « l’organisation d’autres évènements de renforcement et de promotion de l’investissement dans les secteurs-clés ».

Dernier point, l’institution facilitera aussi, selon les mots de Bruno Hanses, l’opérationnalisation de la nouvelle chambre de commerce européenne au Togo (Eurocham Togo), lancée pendant le forum, « pour accompagner sa vision de devenir un catalyseur des investissements et des échanges économiques entre le Togo et l’UE ».

Rappelons que le forum a enregistré la participation de plus de 400 participants européens et a débouché sur une annonce de plus de 852 milliards de FCFA de promesses fermes.

C’est en ces termes que le ministre  du commerce, de l'industrie, du développement du secteur privé et de la promotion de la consommation locale a résumé ce mercredi le forum économique Togo-UE (FETUE) qui s’est achevé il y a quelques jours à Lomé.

C’était à la faveur d’une conférence de presse organisée par le comité d’organisation du FETUE afin de faire le bilan et de dévoiler les perspectives de ce forum. La rencontre a réuni en plus des professionnels des médias, des membres du gouvernement et de la délégation de l’UE, du corps diplomatique et du secteur privé.

Au total, 1250 participants issus de 54 pays dont 28 de l’Union Européenne ont pris part à ce premier forum, a indiqué le ministre qui s’est félicité de la mobilisation « qui a dépassé toutes les attentes ».

Kodjo Adedze a également donné quelques chiffres qui illustrent la réussite de ce forum : 410 participants étrangers, 450 entrepreneurs locaux et du secteur privé, 200 hauts cadres, 46 Togolais de la diaspora ont, entre autres, participé aux activités. Alors qu’on en attendait que 70 au départ, ce sont finalement 94 conférenciers dont une dizaine de ministres et des intervenants de renom qui ont pris part aux différents panels.  

« Il s’agit désormais de mettre tout en œuvre pour engranger les fruits de ce travail collectif afin qu’il profite à toutes les populations », a-t-il affirmé.

Le chargé des affaires de l’UE, Bruno Hanses a de son côté, exprimé la satisfaction des autorités européennes : « Nous n’hésitons pas à qualifier ce forum d’évènement historique qui est allé bien au-delà de nos attentes initiales », a-t-il déclaré. Et de poursuivre : « Bien plus qu’une simple rencontre d’hommes d’affaires, cet évènement a marqué un renouveau dans les relations entre le Togo et l’Union Européenne ».

Bruno Hanses a par ailleurs annoncé que plusieurs décisions seraient prises par l’UE dans la continuité du forum.

La ministre conseillère du Président de la République et coordonnateur du Forum, Sandra Ablamba Johnson a félicité les différents acteurs pour leur implication dans la réussite de ce forum et a indiqué que la date du prochain serait très bientôt communiquée.

18 mois après son annonce et la pose de sa première pierre, le tout premier institut de formation en alternance pour le développement (IFAD) est désormais une réalité.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a officiellement mis en service, ce mardi, ce centre destiné à renforcer l’éducation et la formation diplômante au Togo. C’était lors d’une cérémonie à laquelle ont pris part des membres du gouvernement et diverses personnalités.

Implanté à Elavagnon dans l’Est-Mono, l’institut est dédié à l’aquaculture. Sa mission est d’accompagner le développement de cette filière et de combler le déficit en produits halieutiques en offrant aux jeunes des formations qualifiantes et diplômantes, basées sur l’approche par compétence. La finalité étant de faire de la jeunesse un acteur clé du développement économique du pays en lui donnant la possibilité d’entreprendre dans ce domaine d’activité.

Implanté sur une superficie de 67 hectares, L’IFAD Elavagnon comprend un complexe pédagogique et une ferme aquacole et s’appuie sur un Environnement numérique de Travail (ENT).

Rappelons que 9 autres IFAD axés sur diverses filières sont également prévus. Un second, dédié à l’élevage, est déjà d’ailleurs en construction à Barkoissi dans l’Oti.

Le Ministre chargé de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature, David Wonou Oladokoun, a appelé ce mardi à travers un message, les populations à bannir toute activité contribuant à la désertification et à la sécheresse. Il appelle également à la réduction significative des actes dégradant la qualité de l’air.

La déclaration, lancée dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de lutte contre la désertification, célébrée le 17 juin, se veut une mobilisation du public contre toutes formes de dégradation de l’environnement.

Selon le ministre, « plus de 3,8 millions de personnes par an meurent prématurément de maladies imputables à la pollution de l’air domestique dû à la cuisine à base de combustibles solides ». Et d’ajouter «  qu’environ 439 000 décès en Afrique par an sont dus à la pollution de l’air extérieur ».

En poursuivant dans le même sens, il indique qu'en 2018, «  le manque à gagner lié à la désertification a été évalué à 42 milliards de dollars par la Banque Mondiale ». Plus inquiétant, « 60 millions de personnes victimes de la sécheresse auront quitté les zones désertifiées de l’Afrique Subsaharienne entre  1997 à 2020 à la recherche d’un milieu propice ».

David Wonou Oladokoun a alors rappelé les mesures entreprises par le gouvernement afin d’endiguer le phénomène au niveau national. « La promotion de la foresterie communautaire, la restauration des terres et des paysages forestiers, l’augmentation du potentiel forestier à travers les actions de reboisement et d’enrichissement » en sont quelques exemples. Lundi dernier, l’Office de développement et d’exploitation des forêts (ODEF) a également lancé un projet pour renforcer le couvert végétal et améliorer la biodiversité.

Les épreuves écrites du Baccalauréat deuxième partie (BAC 2) ont officiellement démarré ce mardi 18 juin 2019 sur tout l’ensemble du territoire national.

Au total, 74 457 candidats toutes séries confondues sont en lice pour décrocher ce diplôme qui ouvre les portes de l’université. Une augmentation de 17 000 élèves, par rapport au nombre de candidats au BAC 2018.

85 centres d’écrit sont par ailleurs mobilisés. Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Koffi Akpagana a fait le tour de certains centres, afin de s’assurer du bon déroulement des examens.

Autre épreuve ayant démarré ce mardi, le Certificat d’études du premier degré (CEPD). Plus de 200 000 élèves du CM2 sont en composition afin d’accéder au collège.

Les préfectures pourraient bientôt être supprimées comme collectivités locales.

Un projet de loi a été adopté en ce sens lundi par le gouvernement en conseil des ministres.  La démarche s’inscrit dans le cadre du processus de décentralisation amorcé par le gouvernement depuis plusieurs années et dont une importante étape sera le scrutin prévu le 30 juin prochain.

Cette suppression s’avère d’autant plus nécessaire que la nouvelle loi constitutionnelle du 15 mai 2019 promulguée par le Chef de l’Etat organise le Togo en deux niveaux de collectivités territoriales, les communes et les régions.  

Le projet de loi propose également pour les futurs élus locaux, un mandat de 6 ans renouvelables 2 fois, le texte en vigueur n’ayant pas prévu de dispositions à ce sujet.