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Alors qu’elle devait initialement refermer ses portes ce lundi 5 août, la troisième Foire ‘Made in Togo’ va jouer les prolongations.

Une semaine supplémentaire a été rajoutée par les organisateurs de l’évènement, reportant ainsi au lundi 12 août prochain la clôture. Ceci, en raison du fort engouement et de la massive participation enregistrée depuis l’ouverture de cette manifestation foraine le 26 juillet dernier.

Evénement annuel organisé courant juillet-août, sous l’égide du ministère du Commerce, de l’Industrie, du Développement du secteur privé et de la Promotion de la consommation locale, la Foire Made in Togo se veut la deuxième plus grande manifestation foraine du Togo, dédiée exclusivement aux producteurs locaux et au savoir-faire togolais.  

Axée cette année sur le thème de la valorisation et de la consommation des produits locaux, elle regroupe plus de 300 exposants.

Avec cette prolongation d’une semaine, les organisateurs espèrent franchir et dépasser le cap des 150 000 visiteurs annoncés avant le début de la Foire.

Une délégation togolaise, emmenée par le ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, Noel Koutéra Bataka, prend part à partir de ce lundi 5 août 2019 à Kigali, à une rencontre de haut niveau sur la sécurité alimentaire en Afrique.

La rencontre, dont le coup d’envoi officiel est donné par Paul Kagamé, est organisée par le gouvernement rwandais, conjointement avec la Commission de l’UA, la FAO, la BAD, le FIDA et la Banque Mondiale.

Elle réunira pendant deux jours des Chefs d’Etat, des ministres de l’agriculture et des finances, des chefs d’institutions internationales, des experts et des acteurs du secteur agricole. L’objectif sera de catalyser des actions et des financements afin de faire face à l’aggravation de la crise de la sécurité alimentaire sur le continent, dans un contexte de changement climatique.

Il est attendu à l’issue des travaux, un document signé qui formalisera l’engagement de tous les partenaires à mieux coordonner et à faciliter les actions communes pour relever le défi de la sécurité alimentaire en Afrique.

La rencontre devrait être également l’occasion pour le ministre de l’agriculture d’échanger avec des partenaires dans la perspective d’un meilleur essor du secteur agricole togolais.

Le Togo a élargi cette semaine son cercle diplomatique en établissant des relations avec la République de l’Union du Myanmar, encore dénommée Myanmar.

C’était à la faveur d’une cérémonie de signature qui s’est déroulée mercredi à New York, entre le représentant permanent du Togo aux Nations Unies, Kokou Kpeyedo, et Hau Do Suan, son homologue birman. Cérémonie au cours de laquelle les deux personnalités ont échangé ensemble sur les situations intérieures de leurs pays.

Tout comme le Togo, la Birmanie possède un fort potentiel touristique. Le « Pays aux milles pagodes » comme il est surnommé, est situé en Asie du Sud-Est continental et partage ses frontières avec la Chine, le Laos, la Thaïlande, le Bengladesh et l’Inde.

L’établissement de ces relations diplomatiques, effectué sur la base des principes fondamentaux de la Charte des Nations, ouvre ainsi la voie à l’instauration d’une coopération dynamique entre Lomé et Naypyidaw dans les domaines d’intérêt pour les deux pays.

Le Togo organisera du 2 au 7 décembre prochain, la 55ème session du Conseil international des bois tropicaux (CIBT). L’organisation de cet évènement annuel a été décidée lors de la session de 2017 qui s’est tenue à Lima au Pérou.

La session réunira les pays membres du Conseil, qui représente le plus haut organe exécutif de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), un organe onusien créé en 1986 et qui est en charge de la gestion durable et la conservation des forêts tropicales.

Les travaux devraient porter sur l’expansion et la diversification du commerce international des bois tropicaux, la situation actuelle du commerce intra-africain des produits bois tropicaux et la gestion durable des aires forestières protégées sur le continent. Le tout, dans un contexte de changement climatique et d’adaptation, ainsi que de conservation de la biodiversité.

En rappel, les États membres de l'OIBT représentent 90% environ du commerce international des bois tropicaux et plus de 80% des forêts tropicales dans le monde.

Le gouvernement a adopté ce mercredi un décret expropriant pour cause d’utilité publique un site situé dans la Vallée inondable de la rivière Zio. La mesure vise à protéger les populations contre les problèmes d’inondation liés au débordement de cette rivière, et à préserver l’écosystème dans la localité.

Le site d’une superficie de près de 11 000 hectares, a été classé « zone non constructible » par le Plan directeur et d’urbanisme (PDU) de Lomé en 1981. Mais jusqu’à ce jour, les populations continuaient d’y ériger des habitats précaires, régulièrement confrontés à des inondations, et d’y développer des activités qui fragilisent davantage l’écosystème, dans l’ignorance des règles de salubrité publique.

Les sinistres étaient par ailleurs devenus récurrents ces dernières années dans la localité, notamment en 2008, 2010 et 2012, occasionnant d’importants dégâts.

Le Togo se dotera très prochainement d’une nouvelle centrale solaire. Le gouvernement a autorisé ce mercredi, le projet de construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 30 MW à Blitta dans la région centrale.

Le projet, déclaré d’utilité publique par décret en conseil des ministres, entre en ligne avec le Programme solaire de la stratégie nationale d’électrification, à travers laquelle le gouvernement entend doter le Togo de 4 centrales solaires de 30 MW chacune.

Une procédure d’expropriation et d’indemnisation sera lancée à l’endroit des personnes qui seront affectées par l’exécution du projet.

L’autorisation de la construction de cette infrastructure intervient alors même que le pays prend part depuis mardi à la 1ère réunion du Comité permanent de l’Alliance solaire internationale (ASI) à New Delhi en Inde.Le Togo, en qualité de vice-président de la zone Afrique de l’ASI, est représenté par le ministre des mines et de l’énergie, Marc Ably-Bidamon. Les travaux portent entre autres sur la transition énergétique qui est une solution idoine au réchauffement climatique, et sur les expériences des divers pays dans la mise en œuvre de leurs politiques.

Le Togo s’apprête à adhérer officiellement à plusieurs conventions internationales. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres ce mercredi, a adopté 4 projets de loi autorisant le Togo à l’adhésion et à la ratification de ces textes.

La première convention est celle sur la réduction des cas d’apatridie, adoptée en 1961 à New York et en vigueur depuis 1975. En adhérant à ce texte, le Togo s’engage à prévenir et à réduire l’apatridie, en se dotant entre autres d’un cadre juridique approprié et en prenant des mesures pour faciliter l’accord de la nationalité aux personnes dans le cas. L’adhésion du Togo s’inscrit par ailleurs dans le cadre des recommandations de la Cedeao énoncées il y a quelques années. On estime aujourd’hui à plus de 10 millions, dont 1/3 d’enfants, le nombre de personnes privées de nationalité ou n’appartenant à aucun Etat.

La deuxième convention est relative à la conservation et à la gestion des stocks de poissons dans le cadre du Droit de la mer adopté en 1982. Elle permettra au Togo d’assurer la conservation à long terme ainsi que la gestion et l’exploitation durable des stocks de poissons migrateurs. L’adhésion permettra aussi de mieux promouvoir l’économie bleue nationale, à travers une lutte plus efficace contre toute activité de pêche illicite tendant à affecter les ressources halieutiques nationales.

L’exécutif a également approuvé l’adhésion du Togo à la Convention de Helsinki sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux. L’objectif pour le pays, sera de mieux gérer ses ressources en eau qu’il partage avec ses voisins, de façon cordonnée, non conflictuelle et durable.

Le dernier projet de loi ayant fait l’objet d’adoption, autorise la ratification de l’Accord de Bangui ‘révisé’ sur l’organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI). Concrètement, la ratification permettra au Togo d’harmoniser son système de propriété intellectuelle aux exigences internationales dans le domaine. Pour rappel, la propriété intellectuelle est le domaine qui regroupe l'ensemble des droits exclusifs accordés sur des créations intellectuelles, littéraires, artistiques ou industrielles.

Une ‘semaine du secteur privé’ se tiendra dans la deuxième quinzaine du mois de Septembre prochain au Togo. L’annonce a été faite ce mercredi à l’issue du conseil des ministres.

L’organisation de cet évènement, portée par le ministère en charge du commerce, découle d’une concertation qui s’est tenue entre le gouvernement et l’ensemble des composantes du secteur privé.

La manifestation qui sera annuelle, permettra à travers les diverses activités, de renforcer le dialogue public/privé sur les questions stratégiques liées à l’environnement des affaires et à la promotion de l’activité économique.

Elle viendra également concrétiser la volonté du gouvernement de faire du secteur privé, le moteur de la croissance. Une volonté déjà affirmée dans le Plan national de développement (PND 2018-2022), qui attend pour son financement, une contribution à 65% de ce secteur. 

Trois semaines après les examens du Brevet de Technicien  Supérieur (BTS) 2018-2019, les 3246 candidats répartis dans 32 filières sont fixés officiellement depuis hier sur leurs résultats.

1606 candidats au total ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 49,47%. Un chiffre en hausse par rapport à 2018, où il se situait à 46,30 %.

De nombreux candidats, avaient pris de l’avance sur les résultats, par le biais de la consultation via SMS, proposée chaque année par les réseaux de téléphonie mobile.

Les résultats déclarés provisoires, la prochaine étape pour les lauréats sera celle du « stage de soutenance », passage obligé pour l’obtention du diplôme proprement dit de Brevet de Technicien Supérieur.

Un programme d’adaptation professionnelle et d’aide à la création d’emplois destiné aux jeunes, devrait bientôt être lancé au Togo.

Le document, porté par le ministère de la fonction publique, du travail, de la réforme administrative et de la protection sociale, veut surtout promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes ainsi que leur intégration dans la vie active. Ceci, à travers une assistance articulée à plusieurs niveaux, notamment l’accompagnement, le tutorat ou l’appui financier afin de les aider à créer des activités génératrices de revenus (AGR).

200 000 emplois, directs comme indirects sont envisagés sur une période de 03 ans, concrétisant un peu plus les ambitions déclinées dans le Plan national de développement.

« Le programme est dédié aux diplômés en quête d’emploi de longue durée et qui éprouvent d’énormes difficultés pour s’insérer dans la vie active », explique le Directeur national de l’emploi, Batché Apedo. 

« Il a pour spécificité, de les aider à créer leurs propres activités génératrices de revenus en ce sens que nous puissions limiter le sous-emploi. Donc les jeunes les plus vulnérables, notamment les jeunes femmes et les personnes handicapées, sont plus concernés. Ce programme va les aider à mieux s’installer, mais aussi à contribuer à la création de la richesse dans le pays », a-t-il poursuivi.