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La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) démarre le 04 novembre prochain, une opération de contrôle de vie des pensionnés et rentiers résidant au Togo et à l’étranger. L’activité prévue jusqu’au 31 décembre vise à assurer le maintien des paiements des pensions et rentes pour le compte du premier semestre 2025.

La campagne qui se déroulera en ligne, consistera à collecter des données biométriques des bénéficiaires, via l’application Biosecu sur le portail électronique de la CNSS ou via le lien dédié. Elle concerne tous les pensionnés et rentiers régulièrement payés jusqu'à la fin du mois d’octobre 2024.

« Le paiement des droits de ceux qui n’effectueront pas ladite opération sera suspendu à compter de janvier 2025, conformément au code de sécurité sociale », a précisé Ingrid Awade, directeur général de la CNSS.

Les bénéficiaires doivent disposer d’une pièce d’identité, d’un numéro de téléphone opérationnel et du récépissé de la dernière opération de contrôle de vie avant de se connecter au portail.

 

Au Togo, la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales va franchir une nouvelle étape significative. L’Assemblée nationale et la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) s’apprêtent en effet à renforcer leur collaboration dans ce sens, conformément aux nouvelles dispositions constitutionnelles. 

Le sujet a fait l’objet d’une rencontre lundi 14 octobre à Lomé, entre les présidents des deux institutions, Kodjo Adedze et Ohini Sanvee. Concrètement, il s’agissait pour les deux personnalités d’échanger sur les grandes lignes du nouveau cadre de collaboration en préparation.

La Constitution du 06 mai 2024 a donné comme nouvelle mission à la CNDH de conseiller le Gouvernement et le Parlement sur les questions des droits de l’homme, du droit, de l’action humanitaire et du respect des garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques. Avant cette disposition nouvelle, il y avait la loi organique qui prévoit que chaque année, la CNDH soumette son rapport à la Commission des droits de l’homme de l’Assemblée nationale”, a expliqué le président de la CNDH, avant d’ajouter que “les deux institutions sont condamnées à travailler ensemble”. 

Une série d’activités est d’ores et déjà annoncée, afin de permettre aux deux institutions de poursuivre les interactions.

Au Togo, la dématérialisation des services publics se poursuit. La Cour d’arbitrage (CATO) a lancé, en fin de semaine écoulée, sa plateforme digitale de règlement des contentieux entre partenaires d’affaires.

Le nouveau dispositif, accessible en ligne, permet aux entreprises et aux particuliers d'introduire directement leurs requêtes à des fins d’arbitrage à travers une interface simplifiée. L’objectif est de rendre le processus plus transparent et de réduire les délais de traitement.

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« Avec le lancement de cette plateforme, la CATO passe à une nouvelle étape de sa vie, celle de la digitalisation totale de ses procédures, partant du dépôt des requêtes à la reddition de la sentence, avec la possibilité de conduire un arbitrage intégralement en ligne », a expliqué la ministre du Commerce, Kayi Mivedor-Sambiani.

Pour sa part, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo), José Kwassi Symenouh, a souligné l’importance de l’initiative qui permettra d’améliorer le climat des affaires. Ces dernières années, l’exécutif s’est engagé dans un processus de numérisation des procédures. L’ambition fixée à l’horizon 2025, est de digitaliser au moins 75 % des démarches administratives.

Créée en 1989, la Cour d’arbitrage a pour mission d’assainir et de sécuriser l'environnement juridique et judiciaire des affaires. Elle offre aux opérateurs économiques et aux investisseurs, un cadre adéquat et fiable pour le règlement de leurs différends.

Au Togo, le Projet de transformation agro-alimentaire bénéficie d’un nouvel appui de la Banque africaine de développement (BAD). Le ministère de l’économie et des finances et le bureau-pays de l’institution ont conclu en fin de semaine écoulée à Lomé, un accord de financement. 

D’un montant de 16,4 milliards FCFA, la nouvelle enveloppe approuvée en juillet dernier par le conseil d’administration de la Banque, vise à soutenir la réalisation de la seconde phase du projet porté depuis 2018 par le gouvernement. Concrètement, la facilité permettra de renforcer les acquis obtenus lors de la première phase, et d’étendre les zones de transformation agroalimentaire, avec notamment la construction d’un parc agro-industriel moderne. 

Elle devra également favoriser un meilleur soutien à la production agricole, à travers le renforcement des capacités des acteurs, et des investissements dans les infrastructures, conformément aux ambitions de l’exécutif pour le secteur : “Le PTA est l’un des axes stratégiques de la Feuille de Route Gouvernementale qui met un accent particulier sur la modernisation de l’agriculture et sa transformation industrielle, de manière à en faire un véritable moteur de croissance inclusive et de création d’emplois pour les jeunes et les femmes, en leur offrant des opportunités d’entrepreneuriat dans le secteur agricole”, a d’ailleurs rappelé le ministre de l’économie, à l’issue de la signature de la nouvelle entente. 

Pour rappel, la phase inaugurale du PTA a permis d’effectuer des réalisations majeures, comme la mobilisation de plus de 11.000 hectares dans 31 zones d’aménagements agricoles planifiées (ZAAP), ou la construction de 7 centres de transformation agricole (CTA). Des actions qui, en dehors de leur impact significatif sur la productivité, ont permis de réduire les pertes post-récoltes, augmentant ainsi les revenus des agriculteurs.

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De fortes pluies sont enregistrées depuis quelques jours sur le territoire national, entraînant des risques d’inondation particulièrement élevés, notamment dans la région Maritime. Plusieurs mesures immédiates ont d’ores et déjà été déployées par le gouvernement à travers les agences nationales en charge de la protection civile (ANPC) et de la salubrité publique (ANASAP). 

Dans un message publié dimanche 13 octobre, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba, a invité les populations à la vigilance, et au respect des consignes édictées par les services compétents. 

Pour sa part, la ministre de l’eau et de l’assainissement, Mila Aziable a effectué une tournée dans plusieurs quartiers de la capitale, afin d’évaluer l’impact des pluies et engager de nouvelles actions urgentes. 

En plus des actions immédiates, nous préparons des solutions durables en lien avec le schéma directeur de développement et d’assainissement”, a souligné la ministre.  

Pour rappel, un numéro vert, le 170, a été mis en place depuis plusieurs mois par la Protection Civile, pour alerter les services en cas d’inondations ou de risques dans une zone sinistrée.

Au Togo, le secteur rizicole bénéficie d’un coup de pouce de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) à travers le Projet d’appui à la valorisation du riz togolais (PAVRIT). L’initiative a été présentée le jeudi 10 octobre à Kpalimé, en marge du lancement des activités du Mois du consommer local.

 Le projet destiné à faire la promotion de la consommation de riz local, s’articule autour de deux principaux axes : un soutien technique et financier aux producteurs de riz et le renforcement du réseau des acteurs de la chaîne de valeur rizicole. De façon concrète, l’accent sera mis sur la sensibilisation des acteurs de la filière ainsi que sur des initiatives de plaidoyer visant à limiter les importations de riz par des mesures réglementaires.

Le PAVRIT ne se limite pas à un simple soutien à la consommation locale. Il vise également à transformer en profondeur les pratiques industrielles, à travers des campagnes de sensibilisation et l'introduction de technologies plus efficaces en vue de disposer d'un riz compétitif sur le marché”, a indiqué le Président de la CCI-Togo, José Kwassi Symenouh.

La mise en œuvre de ce projet devrait permettre de stimuler la compétitivité du riz togolais sur le marché national et international, tout en améliorant les conditions de vie des producteurs locaux. D'ailleurs, la CCI-Togo prévoit la signature d'un mémorandum d'entente avec le Conseil interprofessionnel de la filière riz.

L’ambition du gouvernement est de couvrir la demande nationale et devenir un importateur net du riz togolais à l’horizon 2030.

L’itinérance gratuite (Free Roaming) sur les appels et les données internet est désormais effective entre le Togo et le Ghana. Les deux pays, représentés par leurs autorités de régulation, ont officiellement lancé le 09 octobre dernier à Accra, la mise en œuvre du protocole d’accord bilatéral signé l’an dernier sur la question

Concrètement, les usagers des services de téléphonie mobile des deux pays en déplacement pourront dorénavant communiquer à des tarifs raisonnables, sans recourir à un changement de leurs cartes SIM. Pour les togolais en situation de roaming au Ghana, la réception d’appel sera ainsi désormais facturée à 0 FCFA durant les 30 premiers jours consécutifs alors qu’elle était facturée à l’abonné jusqu’à 240 F CFA par minute. 

L’émission d’appel ne pourra coûter plus de 8,67 FCFA par minute désormais (contre 550 FCFA par minute auparavant). Enfin, l’utilisation des services internet n’excédera plus 1,6 FCFA le Mo, alors qu’elle était facturée jusqu’à 8400 FCFA par Mo auparavant.

Le free roaming désormais déjà déployé avec le Bénin et la Côte d’Ivoire

Pour le Togo, il s’agit d’un nouveau pas dans la réalisation des ambitions d’amélioration des communications aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières nationales. Ces derniers mois, plusieurs protocoles d’accords similaires ont ainsi été conclus avec des pays de la sous-région, dont certains (Bénin, Côte d’Ivoire) sont déjà mis en œuvre.

Le Togo dispose désormais de son Cadre de Financement Durable. Le document a été officiellement publié le 08 octobre dernier. 

Élaboré par le ministère de l’économie et des finances, avec le concours de S&P, ce nouvel outil s’inscrit dans le cadre des engagements du Togo en matière de développement durable et d’atteinte des ODD, et constitue un guide essentiel pour les investisseurs nationaux et internationaux. Dans le détail, il définit 14 catégories de dépenses éligibles reliées aux ODD, réparties dans les domaines prioritaires du social, du climat et de l’environnement. 

En outre, le document établit les critères, les principes d’investissement, ainsi que le processus d’évaluation et de sélection des dépenses éligibles, qui garantiront que les fonds mobilisés seront alloués à des dépenses à fort impact. 

Le Cadre Financement Durable aura un usage pluriel. Il va permettre au Togo de mobiliser les fonds destinés à répondre à différents défis de manière ordonnée. Il donne une vision globale et transparente de nos besoins, réalisations et engagements pour demain en matière de politique de développement durable”, a expliqué le ministre de l’économie et des finances, Essowè Barcola, qui a souligné une “étape cruciale pour la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale”. 

Cadre de Financement Durable de la République Togolaise

Le gouvernement, représenté par le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté et son collègue de l’aménagement et du développement des territoires, Koami Gomado, a rencontré le jeudi 10 octobre à Lomé, ses partenaires techniques et financiers sur le projet de décentralisation. L’objectif était de dresser le bilan des activités réalisées, afin de définir les interventions appropriées au regard des défis liés au processus de décentralisation après l’élection des conseillers régionaux.

Les échanges ont donc porté sur les actions menées ces dernières années par l'exécutif. Entre autres, la consolidation du cadre juridique et institutionnel, le financement des collectivités territoriales, le renforcement des capacités des différents acteurs,  ou encore la construction des infrastructures .

En termes de perspectives, il s’agit « de mettre l’accent sur le renforcement du cadre politique, juridique et institutionnel de la décentralisation, la poursuite du transfert des compétences et des ressources de l’État aux collectivités territoriales ainsi que sur la promotion de l’appropriation politique et sociale par nos populations », a indiqué le ministre Hodabalo Awaté.

L’occasion pour les différents partenaires de réitérer leur engagement à accompagner le pays pour la suite.

Pour rappel, dans le cadre de l’opérationnalisation des régions en tant que collectivités territoriales, cinq gouverneurs avaient été nommés.

La capitale togolaise a abrité, le jeudi 10 octobre, une rencontre sous-régionale consacrée au renforcement des efforts pour la gestion durable des littoraux. Les travaux qui ont réuni les délégations des pays membres de l’union et des partenaires, se sont conclus par la signature du protocole d’accord relatif à la mise en place de l’Observatoire régional du Littoral Ouest Africain (ORLOA).

« Nous avons longtemps espéré formaliser cet observatoire sous l'égide de la Commission de l'UEMOA. Ce protocole d'accord en est une avancée majeure », a indiqué le ministre de l’environnement, Katari Foli-Bazi, qui a également exhorté à des « actions concrètes pour solutionner la problématique de l’érosion côtière ».

L’initiative qui s’inscrit dans le cadre du projet WACA-ResIP, financé par la Banque mondiale, devrait permettre d’assurer une gestion pérenne des littoraux de 12 pays. Concrètement, l’organisme, une fois opérationnel, fournira des données importantes pour l’aménagement et la résilience des zones côtières dans des pays comme le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Sa création répond à l’ambition de renforcer les capacités des États dans la gestion de leurs différentes zones littorales.

Pour le Togo qui a entrepris ces dernières années plusieurs travaux de protection de sa bande côtière dans le cadre du programme WACA-ResIP, cette nouvelle entité permettra de renforcer les actions sur le terrain.

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