Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa politique de transformation numérique. Le pays s'apprête en effet à se doter d’un Centre national de santé digitale (CNSD), une première en Afrique de l’Ouest.
Le Prof Tchin DARRE, ministre de la santé et de l'hygiène publique a procédé ce jour à la pose de la première pierre du centre national de santé digitale. Premier du genre en Afrique de l'ouest, ce projet est une révolution numérique au service du développement humain. #Sante.tg pic.twitter.com/0CP7kyOII9
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) October 10, 2024
Les travaux de construction de la nouvelle infrastructure ont été officiellement lancés le jeudi 10 octobre à Lomé, à la faveur d’une pose symbolique de première pierre effectuée par le ministre de la santé, Tchin Darre. Financé par le Pnud à hauteur de 2 millions de dollars, soit près de 1,2 milliard FCFA, le futur centre, une fois achevé, devrait permettre de réduire la mortalité infantile et de mieux gérer les épidémies.
De façon concrète, l’initiative facilitera l’accès aux soins, notamment pour les populations vivant dans des zones rurales et reculées, grâce aux solutions de téléconsultation, de téléexpertise, de télésurveillance et de télé-échographie. En outre, elle devrait servir de plateforme pour le développement de solutions numériques en santé et permettre une meilleure mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU).
Ces dernières années, les efforts déployés par le gouvernement avec le soutien de ses partenaires ont nettement contribué à l’amélioration du taux d’accessibilité géographique aux soins de santé. En trois ans (de 2020 à 2023), il est passé de 71 % à 90,7 %, selon les dernières statistiques.
Au Togo, le ton est officiellement donné pour la cinquième édition du “Mois du Consommer local” entamée depuis le 1er octobre. Le gouvernement a procédé, le jeudi 10 octobre, au lancement des activités lors d’une cérémonie organisée à Kpalimé.
?????? Retour dans cette capsule vidéo sur quelques moments forts de la cérémonie de lancement de la 5e édition du Mois du Consommer Local à #Kpalimé.#Denyigban#Togo??#CLTg#MCLTg24#ConsommonsLocal#ConsommonsLesProduitsTogolais pic.twitter.com/vML1ROOOAu
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) October 11, 2024
C’est donc parti pour une nouvelle campagne de promotion des biens et services locaux, jusqu’au 31 octobre prochain. Pour le gouvernement, il s’agit de “valoriser davantage les potentialités productives agroalimentaires, artistiques, artisanales, textiles ainsi que dans le domaine des services de l'innovation afin de stimuler une production nationale de biens et services diversifiés et compétitifs pour faciliter leur accès au marché local et international”, a expliqué la ministre du Commerce, Kayi Mivedor-Sambiani.
Dans cette dynamique, une stratégie nationale de promotion de la consommation locale, en cours d’élaboration, devrait permettre “d'augmenter les capacités productives, améliorer la compétitivité des biens et services locaux, sensibiliser les consommateurs et réduire les importations de certains biens”.
En marge du lancement, les lauréats du concours de conception de jingle de la consommation locale ont été primés, et une conférence publique organisée à l’endroit de plusieurs acteurs.
Institué depuis 2019 par l’Uemoa, le “Mois du Consommer local” vise à encourager la transformation des produits primaires et à redresser la balance commerciale des États membres de l’union par la réduction des importations. Selon des données du ministère du Commerce, les quatre premières éditions ont permis une augmentation de plus de 40 % du chiffre d’affaires et le renforcement des effectifs dans certains secteurs comme la cosmétique, l’habillement et l’agroalimentaire.
La République du Gabon dispose d’un nouvel ambassadeur au Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a reçu le jeudi 10 octobre à Lomé, la copie figurée des lettres de créance du nouveau diplomate désigné, Maximin Mangoualamangoye.
Bonne arrivée à Lomé au nouvel Ambassadeur désigné de la République du Gabon S.E. M. MANGOUALAMANGOYE
— Robert Dussey (@rdussey) October 10, 2024
Maximin. Nos deux peuples sont liés par la fraternité…. #Gabon pic.twitter.com/mJZWk5NQpB
Ayant également compétence sur le Ghana, le nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire a été nommé en mars dernier par le Président de la République gabonaise, Brice Clotaire.
A Lomé, il aura notamment pour mission de poursuivre le renforcement des relations de fraternité et du partenariat entre les deux pays. Le nouvel ambassadeur sera officiellement accrédité par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.
Le ministre, Conseiller à la Présidence de la République, Pré Simféitchéou, est décédé le dimanche 06 octobre dernier des suites d’une maladie.
Homme d’Etat, Pré Simféitchéou a occupé plusieurs postes à responsabilité : ministre de la planification, directeur de cabinet de la Primature, ou encore président du conseil d’administration de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT), entre autres. Nommé Conseiller du chef de l’Etat il y a quelques années avec rang de ministre, il était impliqué dans plusieurs dossiers de premier plan, notamment les négociations intergouvernementales germano-togolaises.
M. Pré Simféitchéou, Ministre - Conseiller à la Présidence de la République Togolaise, nous a quittés, laissant derrière lui un héritage de service, de rigueur, de discipline et surtout de dévouement total envers notre pays. Grand homme d'État, il a longtemps œuvré pour un Togo… pic.twitter.com/TR1pIxGhyz
— Sandra ABLAMBA JOHNSON (@SandraA_JOHNSON) October 10, 2024
Jeudi 10 octobre, la ministre Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson, a rendu hommage à la mémoire de l’illustre disparu, saluant “un héritage de service, de rigueur, de discipline et surtout de dévouement total envers notre pays”.
Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, a pris part jeudi 10 octobre à Abidjan (Côte d’Ivoire) au nom du Président de la République, à un sommet pour le développement économique organisé dans le cadre de la 21ème reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA 21). L'événement qui réunissait plusieurs dirigeants et personnalités de haut niveau, entend amplifier le plaidoyer pour mobiliser 120 milliards $ pour le développement économique des pays bénéficiaires dont le Togo.
À l’occasion du sommet pour le soutien à la reconstitution de l’IDA 21 de la @Banquemondiale à Abidjan, j’ai pris part au nom du PR @FEGnassingbe au Panel inaugural des Chefs d’État et de Gouvernement sur les priorités de développement. J’ai partagé l’expérience du Togo pour… pic.twitter.com/sDEE1agBID
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) October 11, 2024
Participant au panel inaugural des Chefs d’Etat et de Gouvernement consacré aux priorités de développement, Victoire Dogbé a dévoilé la perception du Togo sur le sujet, et partagé l’expérience du pays pour le renforcement de la résilience des populations face aux enjeux sécuritaires, qui allie à la réponse militaire et une réponse socio-économique efficace.
“Le Togo plaide pour une vision concertée et équilibrée, où les investissements dans la paix, l’énergie et le capital humain poseront les bases d’une Afrique stable, prospère et durable. Ce sommet de haut niveau de soutien à la 21ème reconstitution des ressources de l’IDA est donc une réunion de l’urgence et de l’ambition. Urgence face au tarissement des financements privés vers les pays à faible revenu et au renchérissement de leur coût, à l’explosion du service de la dette face aux chocs engendrés par les crises. Ambition au regard des défis en termes d’amélioration des infrastructures et de la nécessité de transformation structurelle des économies africaines”, a détaillé la cheffe du gouvernement, avant de demander à l’IDA et aux partenaires, “de repenser les conditions de financement pour qu’elles soient plus adaptées à nos réalités locales et alignées sur nos priorités stratégiques”.
Il y a trois ans, lors de la précédente reconstitution des ressources, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, avait axé le plaidoyer du Togo, sur un investissement massif dans les besoins sociaux de base.
Pour rappel, la reconstitution des ressources permet à l’IDA, institution de la Banque mondiale dédiée aux pays à faible revenu, d’aider les Etats à mieux faire face aux crises, et à soutenir leurs efforts de développement économique.
L’Assemblée nationale devrait bientôt bénéficier d’un projet de modernisation de son administration. Le sujet était au cœur des échanges ce jeudi 10 octobre entre le président de l’Assemblée nationale, Sévon-Tépé Kodjo Adedze, et la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Binta Sanneh.
La Représentante Résidente du PNUD au Togo, Mme Binta Sanneh, et son adjointe rencontrent aujourd'hui le Président de l'Assemblée nationale. Objectif : renforcer la collaboration pour la modernisation du parlement et le développement du Togo. #PNUDTogo #AssembléeNationaleTogo pic.twitter.com/AX9uXuMzx8
— Pnud Togo (@PnudTogo) October 10, 2024
Concrètement, la collaboration entre le Parlement et le Pnud vise à introduire des solutions numériques qui amélioreront l'efficacité et la transparence des services administratifs au sein de l'Assemblée nationale.
« Nous avons déjà travaillé sur le développement d’un système de travail collaboratif et de gestion électronique des documents », a indiqué Binta Sanneh, avant d’ajouter que : « les discussions se poursuivent pour finaliser les détails de ce projet, qui devrait permettre une gestion plus fluide et plus rapide des activités parlementaires ».
Cette initiative intervient dans un contexte de digitalisation des services publics. L’ambition pour l’exécutif est de numériser et rendre disponible 75% des démarches administratives d’ici à 2025.
Une délégation de la communauté portuaire de Lomé a entamé depuis le 06 octobre dernier, une mission de prospection et de promotion dans les pays du Sahel (Niger, Burkina Faso et Mali). Objectif, éclairer davantage les interlocuteurs de la plateforme sur les opérations, et améliorer les services.
➡️ MISSION DE SÉDUCTION DU PORT DE LOMÉ AU NIGER ?? Une délégation de la Communauté Portuaire de Lomé (Alliance pour la Promotion du Port de Lomé - A2PL) est en mission de prospection et de promotion au Niger du 6 au 11 octobre 2024.#Portdelome #mission #Niger #promotion pic.twitter.com/T7Xs0p4bqO
— Port Autonome de Lomé ? ⚓ ?︎ ?? ?? (@portdelome) October 10, 2024
Conduite par le Directeur général du PAL, Fogan Adegnon, l’opération est notamment meublée par des rencontres avec les autorités des divers pays, ainsi que les opérateurs économiques, les syndicats des transports, et les importateurs exportateurs, entre autres. A Niamey, les premières discussions ont ainsi été l’occasion pour l’autorité portuaire de présenter les facilités accordées aux opérateurs nigériens pour le transit des marchandises à destination ou en provenance du Niger, et de recueillir les attentes et préoccupations.
Pour le Port de Lomé qui a désormais dématérialisé toutes ses formalités, l’ambition est surtout de renforcer le partenariat, et de consolider la position du Togo en tant que hub logistique de premier ordre dans la sous-région. Il y a quelques jours, une importante initiative régionale avait également mobilisé à Lomé, les représentants de 16 ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Le Togo s'apprête à se doter des plans de développement pour les filières café et cacao à l’horizon 2030. Les travaux de validation des nouveaux documents ont débuté le mercredi 9 octobre pour trois jours, et réunissent divers acteurs nationaux et internationaux.
Les plans, élaborés par des experts du domaine, prévoient un investissement global de 22 milliards FCFA, dont 11,7 milliards FCFA pour le café et 10,3 milliards FCFA pour le cacao. Concrètement, ces outils mettent l'accent sur plusieurs priorités, notamment la restructuration des deux filières et la mise en place d’un mécanisme de financement destiné aux petits producteurs, souvent considérés comme les maillons les plus vulnérables de la chaîne. En outre, ils préconisent un cadre professionnel pour améliorer la rentabilité des producteurs et assurer un revenu vital à leurs familles.
"Ces plans, une fois adoptés, constitueront non seulement des outils précieux pour assurer une évolution harmonieuse des deux filières, mais aussi des supports fondamentaux pour le gouvernement dans la mise en œuvre de ses futures actions", a indiqué la ministre du Commerce, Kayi Mivedor-Sambiani.
Pour sa part, Enselme Gouthon, président du Comité de coordination des filières café et cacao (CCFCC), a souligné que l'ambition principale de ces documents était de renforcer la productivité et d'encourager la transformation locale du café et du cacao, deux cultures clés pour l'économie agricole du pays.
Respectivement deuxième et troisième cultures d’exportation au Togo après le coton, le café et le cacao bénéficient d’une attention particulière de l’exécutif qui encourage l’amélioration de leur qualité et de leur productivité, ainsi que leur transformation locale pour créer davantage d’emplois.
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Lancés il y a quelques mois, les travaux de construction et de réhabilitation du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Kara et du Campus de Lomé se poursuivent. L’évolution du chantier a fait l’objet d’un échange à la Primature le mardi 08 octobre entre le Premier ministre et le directeur de l'entreprise en charge, Ellipse Projects, ainsi que d’une visite de terrain.
Heureuse de constater le bon démarrage du projet de construction et de réhabilitation des CHU Kara et Campus de Lomé qui va renforcer le plateau technique national au bénéfice de nos populations. pic.twitter.com/JcaUgE8IDs
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) October 9, 2024
“À Lomé, nous avons avancé de façon significative sur la construction de ces bâtiments modulaires et nous sommes en train de commencer à Kara cette phase. Les projets vont bien. Et si tout va bien, ils devront être livrés dans le courant de l’année 2026”, a indiqué Stéphane Terranova, lors du point sur l’avancement des chantiers.
Sur le terrain, les travaux, financés à hauteur de 70 milliards FCFA se réalisent sur la base d’un procédé modulaire. Une fois achevés, ils permettront de renforcer le plateau technique national, et de doter les deux centres de nouvelles infrastructures.
Pour le gouvernement, l’ambition est d’améliorer significativement la prise en charge des patients, dans un contexte de mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU), sur toute l’étendue du territoire.
La capitale togolaise a abrité les mardi 08 et mercredi 09 octobre, une nouvelle réunion conjointe des commissions nationales de gestion des frontières du Togo et du Ghana. La rencontre intervenait, quelques semaines après celle tenue à Aflao (Ghana), dans le cadre du processus de réaffirmation des limites communes.
J'ai eu le privilège de présider la cérémonie d'ouverture de la réunion conjointe des commissions nationales de gestion des frontières #Ghana #Togo, ce 8 octobre 2024. pic.twitter.com/3Yvwt5viu3
— AWATE Hodabalo (@HodabaloAwate) October 9, 2024
Durant deux jours, les travaux, ouverts par le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awate, ont essentiellement porté sur la délimitation de la Borne 1 à la mer. Il s’agissait en effet de trouver une solution consensuelle et des points d’accord pouvant permettre de dénouer les difficultés qui subsistent sur la question, après les multiples opérations techniques réalisées par les deux pays.
En dehors de la question de la démarcation, il était également question de “consolider notre engagement envers la paix, la sécurité et le développement de nos deux pays ; nous nous félicitons de l’excellence des relations bilatérales et fraternelles qui ont toujours existé entre nous”, a précisé Hodabalo Awate, qui a salué “le dialogue constructif et essentiel” mené au cours des dernières années.