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Les îles Samoa (Pacifique) abritent depuis le début de la semaine le sommet annuel des chefs de gouvernement du Commonwealth. Membre à part entière de cette organisation depuis 2022, le Togo prend part aux travaux, à travers le Premier ministre, Victoire Dogbé, représentant le Président de la République. 

Ce jeudi 24 octobre, en marge des diverses activités, la cheffe du gouvernement a rencontré une délégation du Conseil d’entreprise et d’investissement du Commonwealth. L’occasion de présenter les opportunités qu’offre le pays, ainsi que ses ambitions de développement. Les discussions ont également porté sur les réformes opérées par le gouvernement, afin de renforcer l’attractivité du pays dans le secteur des affaires. 

Les discussions devraient d’ailleurs se poursuivre d’ici à la fin de l’année, à travers la tenue annoncée d’une table ronde des investisseurs sur le Togo.

La filière cotonnière devrait enregistrer une légère baisse de sa production au titre de la campagne 2024-2025. Avec  66.617 tonnes attendus sur une superficie de 79.306 hectares et un rendement moyen de 840 kg/ha.

Ces chiffres, dévoilés lors d’une rencontre consacrée au bilan à mi-parcours de la campagne, révèlent une légère baisse par rapport à la superficie emblavée l’année précédente où 80.000 hectares avaient été cultivés pour une production de 67.679 tonnes. Cette situation s’explique par plusieurs facteurs, notamment l'accentuation des caprices climatiques, avec une longue sécheresse enregistrée durant la période de semis, ainsi que des problèmes liés à la qualité des semences.

Pendant deux jours, la rencontre axée sur le thème : « Fédérons nos actions autour de la collecte et la paie des producteurs », devrait permettre aux différents acteurs de faire une évaluation d’étape de cette campagne en cours et de trouver des voies et moyens efficaces pour améliorer la commercialisation du coton graine. « Cette réunion vise à préparer le démarrage de la campagne, résoudre les difficultés antérieures pour récolter rapidement le coton et payer les producteurs », a indiqué le directeur général de la NSCT, Martin Drevon.

Pour rappel, la Nouvelle société cotonnière (NSCT) et les producteurs de coton se sont récemment accordés sur un compromis visant à améliorer la gestion de la filière, augmenter la productivité et garantir des revenus décents pour les cotonculteurs.

 

La capitale togolaise abrite depuis mardi 22 octobre, la 5ème réunion régionale annuelle de la communauté de pratique pour la planification familiale post-partum intégrée à la Santé Maternelle, Néonatale et Infantile (SMNI-N). Les travaux réunissent plus de 150 experts de 16 pays autour du thème : “ Intensifier la mise à échelle de l’intégration de la Planification Familiale du Post Partum (PFPP) à la SMNI-N”.

Pendant trois jours, les participants échangeront sur les meilleures pratiques et mobiliseront les acteurs autour de la planification familiale et de la santé maternelle. L’objectif est de partager les expériences, d'évaluer les progrès réalisés et d'élaborer des stratégies concrètes pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) d'ici à 2030.

La rencontre intervient dans un contexte où l'Afrique de l’ouest francophone enregistre des taux élevés de mortalité maternelle et infantile, avec 347 décès maternels pour 100.000 naissances et 31 décès néonatals pour 1000 naissances en 2021. Ces chiffres illustrent les défis persistants en matière de santé reproductive, aggravés par des besoins non satisfaits en planification familiale, où seulement 43 % des femmes bénéficient des services dont elles ont besoin.

Au Togo, malgré les initiatives déployées par le gouvernement, des défis restent à relever.  Le taux de mortalité maternelle est de 401 pour 100.000 naissances, tandis que la mortalité néonatale atteint 27 pour 1000 naissances. En ce qui concerne le taux de prévalence contraceptive, il s'établit à 23,2 %. 

Nous sommes tous interpellés par la situation de la santé de la mère et de l’enfant dans nos pays où les femmes, les nouveau-nés et les enfants continuent de mourir chaque jour plus que partout ailleurs et souvent de causes évitables”, a indiqué Kokou Wotobe, Secrétaire général du ministère de la santé.

À l'issue de la rencontre de Lomé, un plan d’action sera élaboré pour garantir la mise en œuvre des initiatives en faveur de la santé maternelle et infantile dans la région.

Au Togo, la tenue vestimentaire du personnel des formations sanitaires publiques, privées et confessionnelles, est désormais strictement encadrée. Le ministère de la santé et de l’hygiène publique a en effet pris, ce mercredi 23 octobre, un arrêté à cet effet. 

Les nouvelles dispositions, applicables à l’ensemble du personnel en contact direct avec le patient ou son environnement dans les formations sanitaires, visent particulièrement à harmoniser le code vestimentaire. Ceci permettra de mieux identifier les différents acteurs, évitant ainsi les confusions sur les fonctions et qualifications des uns et des autres. 

Des tenues caractéristiques pour chaque catégorie de personnel

Concrètement, les uniformes des professionnels de santé seront à l’avenir, conformes à des caractéristiques précises, comme des modèles et couleurs distincts. A titre d’illustration, les médecins, chirurgiens-dentistes et pharmaciens seront dorénavant en blouse en manches courtes ou longues couvrant les genoux, et ou dans un ensemble tunique (haut et pantalon en bas), le tout de couleur blanche. Quant aux infirmiers, ils seront identifiables grâce à un ensemble tunique en blanc avec col bleu.  

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En outre, les tenues, fournies par les formations sanitaires, devront toutes porter des inscriptions avec les mentions liées aux noms et prénoms, qualifications professionnelles et titres. 

Les étudiants et stagiaires en cours de formation adoptent le même code vestimentaire que le corps de métier auquel ils sont censés appartenir à la fin de leur formation”, a précisé le ministre Tchin Darre, qui a ajouté que “les apprenants des écoles de sage-femme et d’infirmiers conservent leurs tenues de stage actuelles”. 

Lire l’arrêté

Au Togo, la campagne de recensement biométrique de masse se précise. La formation des superviseurs et des opérateurs d'enregistrement biométrique (OPE) débute le 28 octobre, a annoncé l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED).

Prévue jusqu’au 18 novembre, cette formation se déroulera par vagues à Lomé et dans les cinq régions du pays. Le calendrier peut être consulté dans le quotidien Togo-Presse.

Pour rappel, le recensement biométrique, l’un des projets phares du gouvernement, permettra de doter chaque résident et citoyen d’un numéro d’identification unique et d’améliorer l’efficacité de la protection sociale dans le pays. Une série de tests avait été initiée par l’Agence nationale d’identification (ANID) dans le but de s’assurer de la faisabilité et des fonctionnalités de la plateforme technologique d’enregistrement spécialement conçue.

 

 

Les communes Zio 1, Ogou 1, Tchaoudjo 1, Kozah 1 et Tône 1 vont bientôt disposer d’une politique de gestion des déchets. Le sujet était au cœur de la 2ème réunion du comité technique du projet de gestion des déchets au Togo (GEDEC Togo), tenue le mardi 22 octobre à Lomé.

De façon concrète, il s'agira d'élaborer et de mettre en œuvre des stratégies adaptées à chaque commune pour faciliter la collecte, le traitement et le recyclage des déchets. Cela inclut la sensibilisation des populations à l'importance de la gestion des déchets et à la promotion de comportements écoresponsables.

D’ici à la fin de l’année, chaque commune devrait adopter sa politique locale de gestion des déchets. L’objectif à terme est d’améliorer le cadre de vie de plus de 750.000 habitants.

« Nous allons accompagner les communes dans le déploiement de leurs politiques communales et effectuer le suivi-évaluation, les révisions et les ajustements nécessaires après un an », a indiqué Laure Kuhn Bruma, cheffe de projet GEDEC Togo.

Lancé en 2023, le projet GEDEC Togo vise à appuyer les collectivités territoriales dans la gestion durable des déchets. Il est financé par l'Union Européenne, à hauteur de 4,2 millions d’euros, soit plus de 3 milliards FCFA. En juin dernier, l’initiative a permis la mise en place d’un centre communal de traitement pour l’assainissement de la commune Tchaoudjo 1.

 

La capitale togolaise abrite depuis mardi 22 octobre, une rencontre régionale consacrée à la validation du rapport de collecte de données de l’étude de faisabilité du Projet régional d’électrification de 20 000 villages en Afrique de l’Ouest (PRODEL 20.000). Les travaux, ouverts par le directeur de cabinet du ministère des mines et des ressources énergétiques, Abbas Abdoulaye, réunissent les experts des différents pays de l’espace CEDEAO.

Pendant trois jours, il s’agira pour les parties prenantes d’analyser les données collectées et de formuler des recommandations en vue de disposer d’un document validé pour la mise en œuvre du projet. Concrètement, l’initiative prévoit d’électrifier 20.000 localités avec un accent particulier sur les zones rurales où l’accès à l’électricité reste limité. L’objectif est de permettre aux populations d’accéder à l’électricité tout en améliorant leurs conditions de vie.

Les solutions envisagées pour réaliser le projet incluent principalement deux approches : l’extension des réseaux électriques existants et l’électrification hors réseau à travers des systèmes solaires. Selon les premières estimations, sur les 15.291 villages déjà sélectionnés, 14.042 seront électrifiés par le biais de l'extension des réseaux, tandis que 1 249 bénéficieront de systèmes d’énergie solaire.

Au Togo, 700 villages bénéficieront de ce programme, contribuant ainsi aux efforts du gouvernement qui ambitionne d’atteindre la couverture universelle en électricité à l’horizon 2030. Plusieurs initiatives ont été déployées dans ce sens, notamment la construction d’infrastructures énergétiques et le projet d’électrification de 317 localités par des mini-réseaux solaires.

Cinq ans après avoir renforcé son arsenal législatif avec l’adoption d’une loi sur la protection des données à caractère personnel, le Togo franchit une nouvelle étape décisive sur la question. L’Instance de Protection des Données à Caractère Personnel (IPDCP), créée par le gouvernement en 2020 a, en effet, entamé son opérationnalisation. 

Le ton du processus a été donné, avec la nomination par décret du Lieutenant-Colonel Bédiani Belei au poste de président de l’Instance. Officier de gendarmerie, docteur en droit public et diplômé de l’École de guerre du Maroc, Bédiani Béléi qui a été directeur des cultes au ministère chargé de l’administration territoriale, aura désormais pour mission d’assurer la gestion quotidienne de l’Instance. 

Il devra également mettre en place le comité opérationnel, tout en instaurant une organisation rigoureuse basée sur des outils et des méthodes modernes. L’enjeu pour l'exécutif est de bâtir une institution qui inspire confiance, tant au niveau national, qu’à l’échelle régionale et internationale.

L’opérationnalisation de l’IPDCP permettra au citoyen togolais d’utiliser sereinement les divers services numériques auxquels il a accès, sans s’inquiéter d’une exploitation malveillante de ses données personnelles. Elle vise à créer un climat de confiance entre les citoyens et les fournisseurs de services numériques, propice au développement de cette nouvelle économie au Togo”, a précisé la ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, Cina Lawson.

En rappel, l’Instance de Protection des Données à Caractère Personnel est une autorité administrative indépendante, chargée de veiller à la conformité des traitements de données à caractère personnel aux exigences de la loi en vigueur sur le territoire national.

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Cybersécurité : le Togo dévoile sa stratégie pour 2024-2028

La gestion de la transhumance devrait connaître une amélioration. Le ministère des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance a en effet démarré à cet effet, mardi 22 octobre dans la région maritime, une tournée nationale de sensibilisation des éleveurs.

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 Jusqu’au 1er novembre, des séances d’échange et d’informations auront lieu avec les éleveurs, les forces de l’ordre et les autorités locales dans les différentes régions. Il s’agira en outre de redynamiser les comités locaux de la transhumance. L’objectif est de contribuer à la préservation de la paix au sein des communautés.

« Nous devons préserver les valeurs de paix, pour que les générations à venir puissent en bénéficier. Les producteurs et les bouviers doivent travailler main dans la main, en respectant les règles. Des zones sont aménagées dans toutes les régions pour la production bovine », a indiqué le ministre d’État, Yark Damehame, ministre des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, avant d’exhorter les agents de défense et de sécurité à travailler dans une totale impartialité.

Ces dernières années, l’exécutif accorde une priorité à la gestion de la transhumance. Un ministère est d’ailleurs dédié à la pratique dans le nouveau gouvernement, marquant ainsi la volonté des autorités de renforcer la régulation et le suivi.

Déjà bien ancré dans le paysage de la diffusion des événements sportifs majeurs sur le continent africain, New World TV va consolider un peu plus sa position. Le groupe audiovisuel basé au Togo vient en effet d’obtenir un financement de 245 millions d’euros (environ 160 milliards FCFA), octroyé par Afreximbank.

L’accord de facilité a été conclu le 19 octobre dernier à Alger, en marge du CANEX WKND 2024 organisé dans la capitale algérienne. De façon détaillée, cette enveloppe servira en partie à financer l'acquisition par la chaine, de droits de licence de médias pour certains droits d'auteur de sports de radiodiffusion auprès de détenteurs de droits de médias internationaux. Sont notamment dans le viseur, les droits sportifs de la FIFA, de l’UEFA, de la CAF, ainsi que des ligues de football française et espagnole. 

L'ambition de l’institution financière panafricaine, est surtout de soutenir le développement de la chaîne de valeur du sport en Afrique, en plaçant la propriété du contenu sportif africain entre les mains de l'Afrique. 

C'est un grand honneur pour New World TV de bénéficier d'un tel soutien, qui lui permet de rationaliser ses transactions sans les contraintes liées aux échanges de devises”, a expliqué le représentant du directeur général du groupe, Louis Biyao, qui a ajouté que “cet accord ouvre de nouvelles opportunités”. 

Présent dans 24 pays africains où il diffuse du contenu dans 7 langues locales, New World TV travaille d’ailleurs sur le déploiement de 3 langues supplémentaires, d’ici à fin 2024. 

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