Le gouvernement, appuyé par ses partenaires, intensifie les efforts pour garantir à chaque citoyen un accès à une identité légale. 14.871 personnes ont récemment bénéficié des jugements supplétifs tenant lieu d’actes de naissance dans la région des Savanes.
Ce 24/10/2024 : 14 871 citoyens reçoivent leurs actes de naissance.
— Pnud Togo (@PnudTogo) October 26, 2024
Une initiative du @PnudTogo et du #PURS pour l'inclusion sociale et l'accès aux opportunités.
Ensemble pour un #Togo plus équitable ??#DroitsCivils #Développement pic.twitter.com/2cxqKawB5c
L’initiative déployée par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) à travers le PURS (Programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés) vise à mieux protéger les populations en leur facilitant une reconnaissance à l'état civil. Les documents délivrés permettront désormais aux populations d'accéder aux services sociaux de base ainsi qu'à des possibilités économiques et éducatives.
“Notre objectif est de soutenir les efforts des acteurs nationaux visant à lutter contre les inégalités, à établir une société plus juste et équitable où tous les citoyens notamment les jeunes et les femmes, ont accès aux opportunités socio-économiques qu’offre le pays et contribuent de façon substantielle à la stabilité et au développement durable et inclusif”, a indiqué le spécialiste prévention de l’extrémisme violent et cohésion sociale au Pnud, Giscard Kouassi.
Pour rappel, le PURS étendu à l’ensemble du pays il y a près d’un an, œuvre à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables en renforçant leur accès aux services essentiels et en favorisant leur intégration dans la société.
Le Togo, représenté par une délégation ministérielle, a participé du 21 au 26 octobre derniers à Washington DC, aux assemblées annuelles 2024 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Durant cinq jours, plusieurs activités de haut niveau ont été effectuées par les officiels togolais, menés par la ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République, et Gouverneur du Togo près la Banque mondiale, Sandra Johnson.
Les Assemblées annuelles 2024 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) ont pris fin le 26 octobre dernier avec la participation remarquable de Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, Gouverneur du… pic.twitter.com/c2SbWjg51a
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) October 29, 2024
La délégation a ainsi rencontré tour à tour, dans le cadre du renforcement du partenariat entre le Togo et la Banque, le Vice-Président pour la région Afrique Ouest et Centre, Ousmane Diagana, et le Vice-Président de la Société financière internationale (SFI), Sergio Pimenta.
Les divers échanges ont notamment porté sur la qualité du dialogue et du partenariat, les réformes engagées et les investissements dans les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’énergie, la connectivité, le développement des villes secondaires, ou encore le capital humain.
Une rencontre avec le Département de la Banque mondiale en charge du rapport Business Ready s’est également déroulée, permettant aux différentes parties de revenir sur les performances du Togo, et les perspectives.
Sandra Johnson, Essowè Barcola, et Robert Messan Eklo ont également pris part à une Table ronde ministérielle pour la promotion des résultats rapides à forts impacts, et à la réunion des gouverneurs africains des deux institutions de Bretton Woods.
Enfin, autre activité notable à souligner, la rencontre avec la haute hiérarchie de l’agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), au cours de laquelle la délégation togolaise s’est informée sur les instruments de garantie et les combinaisons possibles, avec un accent particulier sur le commerce.
Pour rappel, les assemblées annuelles 2024 ont été axées sur les enjeux planétaires les plus urgents, comme la sécurité alimentaire, l’égalité et l’équité-genre, les marchés financiers mondiaux et le développement durable.
Le Togo et les Bahamas sont désormais liés par des relations diplomatiques. Les ministres des affaires étrangères des deux pays, Robert Dussey et Frederick Mitchell, ont signé en fin de semaine écoulée, l’acte officiel d’établissement des liens.
La cérémonie, organisée en marge de la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth dans les Samoa, ouvre la voie à la création entre les deux pays, de rapports de coopération dans divers domaines.
#Africanophonie #APA#GovTG #Africa #AfricanPoliticalAlliance#PanafricanCongress#LomePanafricanCongress#Lome2024 #Panafrican#Panafricanism #LPSF #OurAfrica On the sidelines of #CHOGM2024 in #Samoa , I signed with my friend Frederick A. MITCHELL Minister of Foreign Affairs… pic.twitter.com/L7j2WKz8JD
— Robert Dussey (@rdussey) October 26, 2024
État insulaire situé dans les Caraïbes, l’archipel des Bahamas est un royaume du Commonwealth. Son IDH et son PIB en font l’une des économies les plus développées de la région.
“Il est temps de concrétiser notre vision commune de développement en tant que nations africaine et afro-descendante. Ensemble, nous sommes plus forts”, a exhorté le chef de la diplomatie togolaise à l’issue de la signature.
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Certains quartiers de la capitale, précisément ceux de la commune Golfe 7, connaîtront des perturbations dans la desserte en eau potable. L’annonce, faite par la Société Togolaise des Eaux (TdE) via un communiqué, concerne Klémé et les localités environnantes.
En cause, des travaux de maintenance prévus sur une unité de production à Klémé, le mardi 29 octobre de 8h à 16h. La situation devrait revenir à la normale dans les meilleurs délais, a rassuré la société.
Pour rappel, la TdE mène régulièrement des opérations d’entretien sur ses infrastructures afin d’assurer un service de qualité et répondre à la demande croissante.
Le Togo s'apprête à participer du 11 au 22 novembre prochains à la 29ème Conférence des parties sur le climat (COP29). Ce rendez-vous annuel est prévu dans la ville de Baku en Azerbaïdjan.
Le PNUD accompagne le Togo pour sa participation à la #COP29 à Baku
— Pnud Togo (@PnudTogo) October 25, 2024
Face aux défis climatiques croissants, le PNUD réitère son soutien à l'ambition climatique du Togo pour :
Atteindre la trajectoire 1.5°C
Favoriser des solutions positives pour la nature
Accélérer les #ODD#Climat pic.twitter.com/4LAv6PC37e
En fin de semaine écoulée, tous les acteurs nationaux impliqués dans la lutte contre le changement climatique se sont retrouvés en atelier. La rencontre, initiée par le ministère de l'environnement et des ressources forestières, visait à discuter des priorités du pays.
« Le présent atelier va permettre aux délégués de notre pays d’échanger sur les enjeux de la COP29, de faire l’état des lieux de la participation du Togo à la COP28 passée, et d'explorer d’autres sources de financements », avait indiqué le ministre Katari Foli-Bazi.
Pour le Togo, nation à faible émission de gaz à effet de serre mais engagée sur la question, les priorités se résument aux énergies, à l’eau, à l’agriculture, à la foresterie et à la mobilité électrique. Ainsi, un ensemble de 35 projets sera soumis à la COP29.
L'occasion pour le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) de réitérer sa disponibilité à continuer d’appuyer le Togo dans ses efforts. Comme lors des éditions précédentes, le pays disposera d’un pavillon pour sa visibilité.
En rappel, l’an dernier, le Togo avait pris part aux travaux de la COP 28 à Dubaï et mobilisé des investisseurs.
La commercialisation du Café-cacao devrait privilégier une approche plus équitable, en tenant compte à la fois des besoins des producteurs que des exigences du marché mondial. Ce principe fondamental a été souligné en fin de semaine écoulée par le ministre délégué auprès du ministre en charge du commerce, Kossivi Hounaké, lors du lancement de la campagne 2024-2025 de commercialisation du café-cacao.
Concrètement, l’officiel a mis l’accent sur la nécessité de fixer des prix de vente justes et adaptés aux fluctuations des marchés internationaux. Cette stratégie vise à garantir des revenus décents aux acteurs, tout en préservant l'équilibre de la chaîne de valeur. Bien que les prix actuels « surdimensionnés » profitent aux producteurs, ils peuvent également poser des problèmes d’écoulement de leurs stocks. « L'idéal serait d'instaurer un mécanisme qui privilégie les caféiculteurs et cacaoculteurs tout en assurant la viabilité des autres acteurs. Pour y parvenir, un recensement et un enregistrement formel seraient nécessaires », a indiqué le ministre délégué.
Pour sa part, le Secrétaire général du Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC), Enselme Gouthon, a déploré la contrebande qui fragilise l’ensemble du système de production des deux filières et reste dommageable à l’amélioration durable des revenus.
Le lancement de la campagne, qui a été couplé à la remise de récompenses aux lauréats des Prix Cacao d’Excellence 2023, intervient quelques jours après l’adoption des plans de développement des deux filières. L'objectif est de renforcer la productivité et d'encourager la transformation locale du café et du cacao, deux cultures clés pour l'économie agricole du pays.
Le marché du Soja est officiellement ouvert. La campagne 2024-2025 de commercialisation a été lancée le vendredi 25 octobre par le ministre délégué auprès du ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Kossivi Hounake.
Ce lancement fait suite à une consultation entre les principaux acteurs de la filière, visant à définir le prix du kilogramme pour cette nouvelle saison dont la production est estimée à 200.000 tonnes. De manière consensuelle, la Fédération nationale des coopératives productrices de soja (FNCPS), l'Association togolaise des transformateurs de soja (ATTS) et l'Association nationale des commerçants-exportateurs de soja (ANCES) ont fixé le prix à 250 FCFA le kilogramme contre 200 FCFA, l’an dernier.
« Nous nous sommes engagés à assurer une meilleure commercialisation qui prend en compte les intérêts de chaque groupe professionnel de la filière. Ainsi, nous avons organisé une concertation en amont afin de définir un prix plancher pour la vente bord champs de la graine de soja, en se basant sur les coûts d'exploitation de chaque acteur », a expliqué le président du Conseil interprofessionnel de la filière soja (CIFS-Togo), Koriko Mounirou.
Premier pays exportateur du Soja bio vers l’UE dans le monde, le Togo s’est doté il y a un an d’un nouveau plan stratégique quinquennal axé autour du développement de la transformation locale, la valorisation de l’exportation et le renforcement des ressources humaines.
Engagé dans un vaste programme de réformes économiques, le Togo pourrait bénéficier bientôt d’un décaissement du Fonds monétaire international (FMI). L’institution de Bretton Woods a en effet annoncé le 24 octobre dernier, un accord dans ce sens avec le gouvernement.
La perspective de de ce nouvel appui, qui devrait s’élever à 58,7 millions $, intervient quelques jours après la fin de la première revue de la facilité élargie de crédit (FEC) dans le pays. La mission, menée par une délégation d’experts du fonds, avait permis aux autorités togolaises de présenter les réformes initiées, les performances obtenues en termes de croissance et de maîtrise de l’inflation, et surtout, de réaffirmer l'engagement du Togo à poursuivre la mise en œuvre de politiques publiques saines. “Le programme de politique économique du gouvernement soutenu par le FMI est sur la bonne voie, tous les objectifs quantitatifs et deux des trois repères structurels ayant été atteints à fin juin, avec de bonnes perspectives pour que les mesures relatives au repère qui n’ont pas été prises soient achevées avant la fin de l’année”, a notamment salué l’équipe du FMI à l’issue de sa revue.
Approuvé en mars dernier, le nouveau programme de facilité élargie de crédit couvrira 42 mois pour un montant de 390 millions $ en plusieurs décaissements. Il y a quelques jours à Washington, le ministre de l’économie et des finances, Essowè Barcola, s'est entretenu avec la directrice du Fonds, Kristalina Georgieva.
Représenté à la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth organisé à Apia (îles Samoa), le Togo a pris part le jeudi 24 octobre à un business forum. L’événement, partie intégrante du sommet, a rassemblé comme de coutume chaque deux ans, les plus grands dirigeants d’entreprises du Commonwealth aux côtés des leaders politiques, pour discuter des opportunités de commerce et d’investissement.
En marge des travaux du Sommet des chefs de gouvernement du @commonwealthsec, un business forum s'est tenu ce jeudi 24 octobre 2024 à Apia capitale des Îles #Samoa. La ministre Mivédor chargée du commerce a présenté les opportunités d'affaires au #Togo.https://t.co/KLyRM45M6r pic.twitter.com/i8ZCspLh10
— Primature Togo (@PrimatureTogo) October 25, 2024
A la tribune du business forum, la ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor a partagé la vision du Togo pour une croissance inclusive, et présenté les opportunités d’affaires dans le pays. L’officielle a notamment détaillé les principales initiatives de développement, dans divers secteurs.
“Pour nous, être membre de cette grande famille, c’est de pouvoir profiter et partager des expériences réussies et voir ce que nous pouvons tirer du Commonwealth. Par rapport au positionnement du Togo, nous avons aussi beaucoup à apporter”, a déclaré la ministre.
En début de semaine, le Premier ministre, Victoire Dogbé avait échangé avec les représentants du Conseil d’entreprise et d’investissement du Commonwealth, afin d’exposer les atouts du pays et d’explorer des pistes de partenariat. Les discussions devraient s’amplifier d’ici la fin de l’année, avec l’organisation annoncée d’une table ronde des investisseurs sur le Togo.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu le vendredi 25 octobre à Lomé, la directrice générale de l’ONG ‘Santé Intégrée (Integrate Health)’, Jennifer Schechter. Au centre des échanges, l’amélioration du système sanitaire national, en particulier au niveau communautaire, ainsi que le partenariat entre le Togo et l’organisation.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu, ce vendredi 25 octobre 2024 à Lomé, avec la Directrice générale de l’ONG Santé Intégrée, Madame Jennifer Schechter. Au cœur des échanges, l’amélioration du système sanitaire national à travers des… pic.twitter.com/9yWwJpbXn4
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) October 26, 2024
La responsable a notamment présenté au leader togolais le point sur les activités et réalisations de l’ONG depuis sa création ainsi que les perspectives. “Nous avons échangé sur les stratégies pour renforcer les agents de santé communautaires pour avoir un système qui réponde aux besoins de la population”, a-t-elle à l’issue de l’audience.
Fondée en 2004, ‘Santé Intégrée’ est une ONG internationale dirigée par des femmes. L’organisation œuvre aux côtés des pays de la sous-région ouest africaine, dans une approche intégrée, pour renforcer les prestations de soins de santé primaires dans les communautés à la base, dans la perspective de la couverture maladie universelle.
Au Togo, le secteur de la santé communautaire fait l’objet d’une attention particulière du gouvernement. En 2022, l’exécutif s’est notamment penché sur un projet destiné à optimiser les pratiques des agents (ASC) qui viennent en appui aux professionnels de santé, et à renforcer leur maillage territorial. L’ambition affichée est notamment d’atteindre un taux de 90% de villages disposant d’agents de santé communautaire formés sur les soins intégrés, avec une proportion d’au moins 40% de femmes mobilisées.