Les contrôles obligatoires du marquage des produits vont démarrer le 4 novembre prochain sur tout le territoire. Ce rappel a été effectué en début de semaine à l'issue d'une réunion entre le ministère du commerce et les importateurs concernés.
La mesure, en vigueur depuis septembre 2020, concerne particulièrement certains produits (eau, bières, jus de fruits, vins, boissons alcoolisées ou non, tabacs) qui font généralement l’objet de pratiques commerciales illicites ou de contrebande. « Le marquage des produits vise non seulement à protéger la santé des consommateurs, mais également à garantir une concurrence loyale entre les entreprises. Grâce à une traçabilité améliorée, ce système permettra une meilleure collecte des taxes, contribuant ainsi à l’augmentation des ressources publiques pour financer des projets de développement », a expliqué Esso-Wavana Adoyi, président du comité en charge de la Solution Automatisée de Marquage (SAM).
En ce qui concerne les sanctions, une période de grâce de 15 jours sera accordée avant leur application stricte aux contrevenants. Des campagnes de sensibilisation sont également prévues pour informer les opérateurs de l’importance du marquage sécurisé.
Pour rappel, l’Office togolais des recettes (OTR) a récemment lancé une application permettant aux consommateurs de vérifier l’authenticité des produits.
Le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Sevon-Tépé Adédzé, a reçu ce vendredi 25 octobre le nouvel ambassadeur d’Égypte, Ahmed Mohamed Eid Moustapha. Les discussions entre les deux personnalités ont porté sur les relations qu’entretiennent les parlements togolais et égyptien.
« Nous suivons les étapes de la diplomatie croissante entre les deux pays. Les bonnes relations de coopération entre les deux assemblées n’ont pas cessé de se renforcer depuis l’indépendance du Togo », a indiqué le diplomate, qui a annoncé la finalisation de la formation d'un groupe d'amitié Togo-Égypte. Les échanges ont également mis l’accent sur des projets de collaboration dans des domaines tels que l’éducation et l’économie.
Pour rappel, Lomé et Le Caire ont récemment décidé de consolider leur coopération en signant plusieurs accords de partenariat dans les secteurs de l’énergie, de l’urbanisme, de l’habitat, de l’assainissement et de la culture.
Les contrôles relatifs au paiement de la Taxe Professionnelle Unique (TPU) des transporteurs routiers vont débuter le vendredi 1er novembre prochain sur tout le territoire. L’annonce a été faite par l’Office Togolais des Recettes (OTR), via un communiqué.
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— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) October 25, 2024
La perception de cette taxe « se poursuit au titre du troisième trimestre 2024, conformément aux dispositions de l’article 57 du livre des procédures fiscales », a précisé le fisc. Communément appelée “trimestre”, elle se calcule sur une base forfaitairement déterminée et sur le chiffre d'affaires estimé par l'administration fiscale.
Pour rappel, l’OTR a défini des grilles tarifaires selon le poids économique de chaque catégorie de véhicule, notamment le nombre de places et le tonnage. L’objectif est de préserver l’équité dans le paiement de la TPU.
Le Togo s'apprête à franchir une étape importante vers une urbanisation plus responsable. Le ministère de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière a en effet validé provisoirement, le mercredi 23 octobre, un manuel d’élaboration et d’implantation des documents d’urbanisme, destiné à harmoniser les pratiques.
Cet outil, mis en place avec le soutien du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), définit le cadre juridique dans lequel s'inscrivent les documents dans la planification urbaine. Il précise les fonctions, décrit le contenu requis pour chacun d’eux, ainsi que les étapes de conception. En outre, le référentiel met en exergue la procédure de mise en œuvre des projets.
L’objectif est de garantir une urbanisation équilibrée et renforcer la collaboration entre les différents acteurs. « Le gouvernement s’est engagé, dans sa feuille de route 2020-2025, à faire de cette réforme un des outils de développement durable du pays pour mieux orienter l’occupation spatiale, donc mieux contenir les villes et stimuler leur développement harmonieux », a indiqué le Secrétaire général du ministère, Ouadja Kossi Gbati.
Depuis plusieurs années, le Togo connaît une croissance urbaine rapide. Selon les projections, le taux d’urbanisation, actuellement à 42%, devrait passer à 50% sur les cinq prochaines années. Un nouveau code de l’urbanisme est d’ailleurs en cours de finalisation.
Présente aux Etats-Unis dans le cadre des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI, la secrétaire générale de la Présidence de la République, et Gouverneure de la Banque auprès du Togo, Sandra Ablamba Johnson a participé ce jeudi 24 octobre à un panel de haut niveau. L’activité, axée sur l’impact des femmes dans la transformation du monde, a réuni des personnalités clés parmi lesquelles le président du Groupe de la Banque, Ajay Banga, et des ministres de la Grande Bretagne et du Nigéria.
I was truly honored to take part in a fruitful roundtable during the World Bank and IMF Annual Meetings in Washington, focusing on gender equality. Alongside Ajay Banga, President of the World Bank Group, Annaliese Dodds, the UK’s Minister for Development and Women & Equalities,… https://t.co/JRqF5KRGFG
— Sandra ABLAMBA JOHNSON (@SandraA_JOHNSON) October 24, 2024
Dans son intervention, la ministre a notamment souligné l’engagement du Togo sur la question de l’équité genre, et les multiples réformes engagées depuis plusieurs années par le pays dans ce sens.
“Il est juste impossible aujourd’hui de concevoir le développement de notre continent sans la gent féminine, parce qu’elle est majoritaire. Au Togo, les femmes représentent près de 52% de la population. Et le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, très convaincu sur la question, n’a de cesse de nous le rappeler. C’est pour cela qu’il a décidé de mettre en œuvre toutes les réformes stratégiques pouvant permettre d’atteindre ce résultat”, a d’abord affirmé Sandra Johnson.
? LIVE NOW | How can we boost women's economic opportunities?
— IFC (@IFC_org) October 24, 2024
Join ministers @AnnelieseDodds, @SandraA_JOHNSON, Adebayo Olawale Edun of Nigeria and @WorldBank president Ajay Banga at the #WBGMeetings for the insightful discussion: https://t.co/E2QJmdsN39 pic.twitter.com/S8HFWeogKB
Le gouvernement a dans ce sens initié une série d’actions fortes pour éliminer les diverses formes de vulnérabilités, et renforcer l’autonomisation économique des femmes. Entre autres, la création du Fonds national de la finance inclusive (FNFI), qui a permis, en une décennie, d’octroyer plus de 100 milliards de FCFA à environ 2 millions de personnes dont 80% de femmes.
A cela, s’ajoute la mesure d’attribution de 25% des marchés publics aux jeunes et femmes, afin de garantir l’accès des femmes aux opportunités d’affaires, et soutenir les efforts réglementaires et juridiques dans le secteur de l’emploi et l’entrepreneuriat.
“En impliquant davantage les femmes dans les politiques de développement, nous pouvons ouvrir la voie à un avenir plus brillant et plus durable pour le peuple togolais”, a martelé l’officielle, qui a également mentionné l’exemple des Nana Benz togolaises. D’ailleurs, il y a quelques semaines, une délégation de hauts responsables de l’institution de Bretton Woods a rencontré ces femmes pionnières à Lomé, afin d’échanger sur des possibilités de partenariat.
Pour rappel, le Togo, régulièrement félicité sur le sujet de la promotion des femmes, a été cité comme premier pays réformateur en Afrique l’année dernière, par la Banque mondiale dans son rapport ‘Women, Business and Law 2024’ (Femmes, Entrepreneuriat et Droit), publié en mars dernier. Selon les statistiques, le pays a réalisé un progrès impressionnant avec un score global de 97,5 sur 100, le plus élevé parmi les économies d’Afrique. Le Togo s’est surtout illustré, en atteignant des scores parfaits (100 sur 100) dans presque tous les indicateurs mesurés notamment la mobilité, le lieu de travail, le salaire, le mariage, l’entrepreneuriat, les actifs et la pension.
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La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) et l’Union européenne (UE) pourraient bientôt devenir partenaires. Les bases de cette future collaboration ont été jetées mardi 22 octobre à l’issue d’une rencontre entre le président de la CCI-Togo, José Syménouh, et l’ambassadeur de l’UE, Gwilym Jones.
Cette coopération s'inscrit dans une volonté commune de stimuler le développement du secteur privé et d'attirer davantage d'investissements européens au Togo. En effet, au cours des échanges, les deux responsables ont exploré diverses pistes pour renforcer les liens entre les entreprises locales et les investisseurs européens.
Les discussions ont mis l’accent sur des secteurs clés comme l’agriculture et le tourisme. L'occasion pour le diplomate de réaffirmer l’engagement de l’Union à soutenir les initiatives de la CCI-Togo pour rendre ces secteurs plus attractifs.
« L'Union européenne souhaite être aux côtés de la chambre pour accompagner les entreprises et favoriser l'investissement européen au Togo », a indiqué Gwilym Jones.
Pour rappel, le Togo et l’UE ont consolidé leur collaboration il y a deux ans, avec la signature d’un nouveau cadre de partenariat courant jusqu’en 2027.
La réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM) a officiellement démarré ce vendredi 25 octobre à Apia, dans les îles Samoa. Le Togo, représenté par le Premier ministre, Victoire Dogbé, participe pour la première fois à ces assises bisannuelles.
#CHOGM2024 has begun! The Commonwealth Heads of Government Meeting (CHOGM) brings together leaders from 56 member countries every two years, to discuss how they can work together to effect change. Samoa is the first Pacific Small Island Developing State to host the meeting. pic.twitter.com/WcKvPKZJqm
— The Royal Family (@RoyalFamily) October 25, 2024
Présidés par le Roi Charles III d’Angleterre, les travaux doivent permettre aux dirigeants des 56 États membres de l’organisation anglophone, d’explorer les meilleures voies de collaboration multilatérale, et de renforcer leur engagement en faveur du développement mutuel.
En marge de l’ouverture du sommet, la cheffe du gouvernement, aux côtés de ses pairs issus des nouveaux pays membres, a été accueillie par le souverain britannique.
At #CHOGM2024, The King has welcomed new Heads of Government to the Commonwealth family. pic.twitter.com/1UbQsqVQZ0
— The Royal Family (@RoyalFamily) October 25, 2024
Jeudi, Victoire Dogbé avait rencontré une délégation du Conseil d’entreprise et d’investissement du Commonwealth, avec lequel plusieurs échanges constructifs ont été menés.
Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) s'apprête à lancer, à partir du 29 octobre prochain, une nouvelle session d’indemnisation. L’activité, prévue jusqu’au 31 octobre, concerne les victimes non vulnérables de la région Maritime.
Les opérations se dérouleront au siège du HCRRUN et prendront en compte les populations des préfectures concernées (Avé, Bas-Mono, Lacs, Yoto, Vo, Zio, Golfe et Agoe-Nyivé). Les victimes, dont la liste est publiée sur le site web de l’institution et affichée dans les bureaux des mairies et préfectures impliquées, sont invitées à se munir de pièces d’identité en cours de validité.
S’agissant des victimes dont les noms ne figurent pas sur la liste, elles sont invitées à « faire preuve de patience et de compréhension en attendant leur tour d’indemnisation ».
Cette nouvelle opération fait suite à celle déjà organisée dans les Plateaux et la Kara. Depuis le début des indemnisations en 2018, plus de 10 milliards FCFA ont été déboursés par l’État.
Déjà liés par plusieurs partenariats, le Togo et la Chine consolident leur coopération dans le secteur douanier. Une rencontre a eu lieu dans ce sens en début de semaine, entre le commissaire général de l’Office togolais des recettes (OTR), Kokou Tchodie, et une délégation des douanes chinoises conduite par le directeur adjoint.
Différents sujets ont été abordés au cours des échanges, notamment le type de coopération à adopter pour les opérateurs économiques agréés (OEA) entre l’OTR et les douanes chinoises. Une initiative qui permettra aux entreprises respectant les critères de conformité et de sécurité d’accéder à des procédures douanières simplifiées, avec des délais de traitement réduits, facilitant ainsi les échanges commerciaux entre les deux pays.
Cette visite, qui fait suite à celle d'une délégation de l'OTR en Chine, vise à faciliter les échanges commerciaux entre le Togo et la Chine. L'objectif est également d'harmoniser les normes douanières dans le cadre de la coopération entre les deux pays.
Les relations entre la Chine et le Togo s’apprêtent à franchir un tournant inédit. Ce nouveau chapitre permettra un renforcement notable des relations et une collaboration élargie.
Le Togo, représenté par une délégation ministérielle, prend part depuis le lundi 21 octobre à Washington (USA), aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale. Les travaux qui durent toute la semaine, sont l’occasion d’effectuer des rencontres avec les institutions financières mondiales, et de renforcer les partenariats.
Une séance de travail réunissant le ministre de l’économie et des finances, Essowè Barcola, la Secrétaire-générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson, et le directeur général adjoint du FMI, Kenji Okamura, a d’ailleurs permis de souligner les efforts du Togo en matière de réformes économiques, et d’échanger sur le nouveau programme de facilité élargie de crédit d’un montant de 390 millions $ approuvé pour le pays.
Mercredi, le ministre de l’économie et des finances a échangé avec la N°1 du Fonds, Kristalina Georgieva à l’issue d’une réunion du caucus des gouverneurs et gouverneurs suppléants africains.