Au Togo, la gestion et le rôle des prisons vont faire l’objet d’une profonde réforme. Le ministre de la justice et de la législation, Mipamb Nahm-Tchougli a mené dans ce sens du 21 au 26 octobre dernier, une tournée dans les établissements pénitentiaires du pays.
Le périple, effectué dans les 14 prisons réparties sur le territoire, a été l’occasion de s’enquérir des divers défis et des principales actions à réaliser. Plusieurs annonces fortes ont d’ailleurs été faites par l’officiel, allant de l’urgence de la réhabilitation et de la modernisation des infrastructures, au désengorgement des établissements, pour résoudre la question de la surpopulation carcérale.
Également, a souligné Mipamb Nahm-Tchougli, il s’agira de transformer les prisons en lieux de réhabilitation plutôt qu’en espaces d’oisiveté. Dans cette perspective, des réflexions seront lancées pour mettre en œuvre des “peines alternatives”, ainsi que des mécanismes d’éducation et de formation professionnelle.
“Il faut réinventer la prison”, a-t-il indiqué, après les échanges avec les détenus et les responsables de l’administration pénitentiaire. Du reste, les actions en cours devront s’intensifier au niveau de la chaîne judiciaire, afin de doter le pays d’un cadre juridique d’ensemble mieux adapté aux réalités actuelles.
Pour rappel, les prisons de Kara et de Kpalimé ont fait l’objet d’une réhabilitation récente.
La gestion des infrastructures marchandes dans les collectivités territoriales devrait connaître une amélioration. Des maires ont été récemment formés pour ce faire, à Atakpamé.
L’initiative portée par la Faîtière des communes du Togo (FCT) avec l’appui de la coopération allemande (GIZ), vise à renforcer les capacités des élus locaux pour une meilleure mobilisation des recettes et garantir la protection des installations contre les incendies. Pendant deux jours, les travaux ont consisté en des séances de partage d’expériences afin de permettre aux différentes municipalités d’adopter les bonnes stratégies.
« Il est important de rassembler les maires autour de cette question pour les aider à mieux gérer les marchés, non seulement en optimisant les places, mais aussi en évitant les incendies », a indiqué le Secrétaire exécutif de la FCT, Siangou Koumtchane.
Cette formation fait suite à celle organisée en début d’année. L’ambition est d’assurer un développement harmonieux des communes, garantissant ainsi un cadre de vie sécurisé et prospère à tous les citoyens.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu ce mercredi 30 octobre à Lomé, une délégation de l’Eglise des Assemblées de Dieu du Togo, conduite par son ancien président national, le Révérend Pasteur Djakouti Mitré. Au centre des échanges, la présentation des nouvelles instances de l’Eglise, mises en place en juillet dernier.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu, ce 30 octobre 2024, une délégation de l’Eglise des Assemblées de Dieu du Togo, conduite par son ancien président national, le Révérend Pasteur Djakouti Mitré. ➡️ https://t.co/gVo3lnw39X pic.twitter.com/g4bTtXX6Ka
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) October 30, 2024
Le nouveau bureau exécutif composé de sept membres est ainsi dirigé par le Révérend Dr Adadé Ayi. Au cours des discussions, les responsables religieux se sont félicités des efforts du Président de la République, dans la promotion du dialogue inter-religieux, ainsi que du renforcement de la cohésion sociale.
Implantée au Togo depuis 1936, l’Eglise des Assemblées de Dieu intervient, en dehors de sa mission évangélique et la formation pastorale, dans la réalisation d’œuvres sociales. L’église est dans ce sens active dans les domaines de la microfinance, de l’éducation, de la santé, ou encore de la protection des personnes en situation de handicap.
La capitale togolaise accueillera du 03 au 05 décembre prochains, un sommet sur la coopération énergétique de l’Afrique de l’Ouest. L’événement, premier du genre, est axé sur le thème du renforcement de la croissance sous-régionale, grâce à des partenariats énergétiques stratégiques.
WA-ECS2024 – Un Sommet pour Réinventer l’Énergie en Afrique de l’Ouest Sous le haut patronage de SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le West Africa Energy Cooperation Summit (WA-ECS) se tiendra du 03 au 05 décembre 2024. pic.twitter.com/dP3ragLV6S
— Ministère en charge de l'Énergie et des Mines (@mineenergie_tg) October 29, 2024
Les assises qui réuniront des officiels de 16 pays ainsi que des acteurs internationaux, seront l’occasion d’échanger sur l’attraction des investissements dans les infrastructures énergétiques en Afrique de l’Ouest, la collaboration transfrontalière, le déploiement des énergies renouvelables, les défis et opportunités du secteur minier, ou encore les réformes politiques et règlementaires.
Pour le Togo, choisi pour abriter cet événement, ce sera l’occasion de partager la vision et les ambitions du pays dans le secteur énergétique, et de mobiliser les investisseurs.
“En tant que pôle énergétique essentiel en Afrique de l’Ouest, notre pays est particulièrement bien placé pour jouer un rôle de premier plan dans la promotion de la coopération énergétique régionale. Le Sommet de la coopération énergétique de l’Afrique de l’Ouest sera un événement fondamental où nous pourrons façonner collectivement l’avenir des infrastructures énergétiques, favorisant une croissance qui transcende les frontières et profite à tous”, a d’ailleurs indiqué le ministre en charge de l’énergie et des mines, Robert Koffi Messan EKlo.
Une cinquantaine de femmes de la région Maritime ont été formées les 28 et 29 octobre à Aného sur le commerce transfrontalier notamment les procédures douanières. La session initiée par le ministère en charge du commerce avec le soutien du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’ouest (FSRP), constituait la première étape d’une tournée nationale.
Durant ces deux jours, elles ont été outillées sur le cadre organisationnel, les procédures douanières modernes et les enjeux de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF). L’objectif était d’améliorer les connaissances de la gent féminine sur les règles qui régissent le commerce transfrontalier dans la sous-région.
« Les femmes jouent un rôle important dans le commerce intra-régional en Afrique. Cependant, elles sont confrontées à des difficultés en termes d’information pour mieux exploiter les opportunités commerciales », a déploré le directeur du commerce extérieur, Batchassi Katchali, qui a souligné que la pertinence des thématiques, permettra d’optimiser les activités sur le corridor Abidjan-Lagos.
En juin dernier à Lomé, une réunion des acteurs douaniers du corridor avait permis de plancher sur le déploiement du Système interconnecté de gestion des marchandises en transit (SIGMAT). Un dispositif qui permet de réduire considérablement les temps d’attente aux frontières et de suivre les marchandises depuis leur lieu de départ jusqu’à leur destination.
Deux ans après la première édition, Lomé, la capitale togolaise sera à nouveau le carrefour des divertissements. Lomé accueille en effet du 15 au 16 novembre, la deuxième édition du Festival des loisirs des pays ouest-africains.
L'événement, organisé en collaboration avec la Confédération des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (CONFEJES), réunira onze pays francophones (Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Guinée Conakry, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo) autour du thème : « Les loisirs : vecteurs de cohésion sociale et de développement communautaire ». Pendant deux jours, au Stade de Kégué, il s'agira de promouvoir les échanges culturels et de consolider les relations entre les participants.
« L'objectif de ce festival est de renforcer les liens de coopération et du vivre-ensemble entre les communautés des pays de l'Afrique de l'Ouest membres de la CONFEJES », a indiqué le directeur des loisirs, Klou Kodjo Etse, avant d'ajouter que « les festivités incluront des séances de jeux, des démonstrations sportives, ainsi que des ateliers ».
Au Togo, ces dernières années, les loisirs font l'objet d'une attention particulière de la part de l'exécutif. Un nouveau recueil de jeux traditionnels a été récemment validé, permettant de raviver les pratiques culturelles et ludiques du pays.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu, ce mardi 29 octobre à Lomé, le Lieutenant-Général Silas Ntigurirwa, chef de cabinet du Président de la République du Burundi. L’émissaire burundais était porteur d’un message d’Evariste Ndayishimiye, relatif aux relations de coopération bilatérale, ainsi qu’aux questions continentales et internationales.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu, ce 29 octobre 2024, le Lieutenant-Général Silas Ntigurirwa, Chef de cabinet du Président de la République du Burundi. Le Lieutenant-Général Silas Ntigurirwa était porteur d’un message du Président burundais,… pic.twitter.com/IpgK9VUPUV
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) October 29, 2024
Au cours de l’entretien, Silas Ntigurirwa a transmis les félicitations du leader burundais au n°1 togolais, pour ses efforts dans la consolidation de la paix et de la sécurité dans les différentes régions du continent.
En rappel, Lomé et Gitega entretiennent un partenariat de qualité dans de nombreux domaines d’intérêts communs, comme la diplomatie, l’économie, la finance inclusive, les réformes fiscales, ou encore le transport aérien.
Des travaux de maintenance sont programmés sur les ouvrages électriques dans certains quartiers et zones périphériques de la capitale, du 30 au 31 octobre, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci entraînera des perturbations dans la fourniture du courant électrique.
Les coupures interviendront principalement en journée, de 9h à 14h au plus tard, selon les localités ciblées. A ce titre, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».
Programme des interruptions
Mercredi 30 octobre 2024
09h à 14h : École privée laïque San Francisco et ses environs.
Jeudi 31 octobre 2024
09h à 14h : Olibokopé, Dévégo et leurs environs.
Au Togo, les Petites et moyennes entreprises (PME) vont bénéficier de l’appui de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) pour une transformation numérique. Le bureau consulaire vient en effet de lancer un appel à manifestation d'intérêt pour la sélection de 150 entreprises, dont 105 dans le Grand Lomé et 45 en régions.
L’initiative, qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec la Coopération Allemande (GIZ), cible les PME offrant des services ou produits non digitaux. Les postulants devront être inscrits dans une base de données d'une structure d'appui, disposer d'au moins 10 employés et d'un chiffre d'affaires de 30 millions FCFA. L'utilisation régulière du digital pour des activités sera « un atout ».
Une fois sélectionnées, les PME suivront des formations axées sur l'intégration des outils numériques dans la gestion d'entreprise. Elles recevront également un soutien pour développer le commerce en ligne et optimiser leur utilisation des réseaux sociaux.
La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 7 novembre 2024. Les conditions peuvent être consultées via ce lien dédié.
Cet accompagnement de la CCI-Togo fait suite au projet Lon’Kèlèw, qui avait permis d’outiller une dizaine d'informaticiens consultants, déployés dans une cinquantaine de structures pour faciliter leur digitalisation.
La société Cyber Defense Africa va bientôt disposer d’un nouveau bureau. Le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale vient de lancer un Avis à manifestation d’intérêt (AMI) pour la sélection d’une entreprise ou d’un groupement d’entreprises pour l’exécution des travaux de construction.
Concrètement, le projet consiste en une réhabilitation et extension d’un entrepôt existant pour en faire un immeuble à usage multiple. Les futurs prestataires devront justifier d’au moins 10 ans d’expérience dans le domaine et d’un minimum de chiffre d’affaires annuel moyen des trois (03) dernières années (2023, 2022 et 2021) de 200 millions FCFA.
La date butoir des dépôts de candidature est fixée au 04 novembre 2024 à 10h. Les autres conditions peuvent être consultées sur le site du ministère.
Pour rappel, Cyber Defense Africa, créée en 2019 à la faveur d’une joint-venture entre le gouvernement et le spécialiste polonais de la cybersécurité Asseco, est chargée d’assurer la sécurisation des systèmes d’information au Togo et par-delà ses frontières.