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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a activement pris part le mardi 12 novembre à Bakou (Azerbaïdjan), au sommet des dirigeants mondiaux sur l’action climatique. L’événement, organisé dans le cadre de la COP29 ouverte la veille, a réuni les leaders mondiaux sur l’urgence d’actions concrètes contre le changement climatique. 

Invité à la tribune pour une allocution, le n°1 togolais a invité ses pairs à renforcer leur engagement, et a proposé une série de mesures innovantes pour une lutte efficiente.

Nous n’allons pas seuls inverser la tendance mondiale. C’est la justice climatique qui doit être la boussole de toutes nos discussions. Elle demande à ce que des fonds de soutien conséquents soient déployés pour protéger nos populations et notre biodiversité”, a-t-il notamment affirmé. Pour le chef de l’Etat,  cette action humanitaire devra se mener dans une démarche inclusive, qui tient compte des spécificités climatiques de chaque pays, car, a-t-il poursuivi, “l’adaptation climatique présente des défis uniques pour les économies en développement et des sociétés largement rurales. Et ces défis spécifiques appellent des réponses spécifiques”.

Une finance climatique responsable

Revenant sur la question des soutiens aux pays, le Président de la République a de nouveau plaidé pour une finance climatique responsable en phase avec les besoins et engagements des communautés.

La lutte contre le changement climatique implique aussi des modes de financement flexibles et accessibles dédiés aux pays vulnérables. Que ces investissements se fassent de manière cohérente avec nos autres besoins et engagements”, a insisté Faure Gnassingbé, avant d’appeler à “une solidarité climatique authentique, où les engagements financiers sont tenus et renforcés”. 

Le Togo maintient son engagement 

Pour conclure, le leader togolais a une nouvelle fois réaffirmé l’engagement du pays à jouer pleinement sa partition. 

Le Togo est prêt à faire sa part. Nous avons fait de la durabilité, le pilier de notre développement, avec des programmes de reforestation, de protection côtière contre l’érosion et une transition énergétique basée sur les énergies renouvelables”, a-t-il notamment rappelé, avant d’énumérer quelques actions clés déployées dans ce sens : réduction des émissions de gaz, promotion des énergies renouvelables, reboisement massif, et préservation de l’écosystème, entre autres.

Le Togo s'apprête à se doter d’un document de certification des produits provenant de la transformation agroalimentaire. Les travaux de validation du nouvel outil réunissant plusieurs acteurs, ont démarré le lundi 11 novembre.

Portée par la Haute Autorité de la Qualité et de l'Environnement (HAUQE), l’initiative vise à améliorer la qualité des produits issus des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TPME), particulièrement celles dirigées par les femmes et les jeunes entrepreneurs. Pendant cinq jours, il s’agira pour les participants de contribuer à améliorer le document final.

La démarche, qui fait suite à une session de formation organisée la semaine dernière, s'inscrit dans le cadre du Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP).

L'objectif est de garantir la conformité des produits aux normes internationales.

« La qualité est indispensable dans la résilience du système alimentaire en Afrique de l'Ouest. Les produits qui sont en train d'être développés au niveau du programme ont besoin de la qualité pour être vendus sur le marché, pour la santé des consommateurs. C'est pourquoi il est important que la qualité soit associée à la mise en œuvre de ce programme, afin que ce programme puisse atteindre vraiment les objectifs qui lui ont été assignés lors de la signature du contrat pour le programme », a indiqué le directeur général du Comité Togolais d'Agrément (CoTag), Kofivi Lakoussan.

Le FSRP, financé par la Banque Mondiale, intervient, entre autres, dans l’amélioration des rendements et de la productivité agricole, la mise en place des infrastructures d’irrigation, le développement de la mécanisation agricole, et l’accès aux intrants.

Les préparatifs pour le 5ème recensement agricole se poursuivent. La formation des contrôleurs TIC aura lieu du 14 au 19 novembre, a annoncé le ministère de l’agriculture, de l’hydraulique villageoise et du développement rural.

La liste des retenus ainsi que les informations complémentaires peuvent être consultées sur le portail électronique de l’Inseed (Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques). Une fois déployés sur le terrain, ces contrôleurs TIC seront chargés de collecter les données en utilisant des outils numériques pour garantir leur précision et la rapidité des opérations.

Ce 5ème recensement permettra d'établir un état des lieux du secteur agricole et d'identifier les défis rencontrés par les agriculteurs, afin d'orienter les investissements futurs.

Au Togo, les eaux, les bières, les jus de fruits, les vins, les vermouths, les boissons alcoolisées ou non, et les produits du tabac « ne pourront sortir des lignes de production ou entrer sur le territoire sans porter la marque fiscale sécurisée ». Ce rappel a été effectué ce mardi 12 janvier via un communiqué conjoint des ministres en charge du commerce et de l’économie.

La mesure instituée par un arrêté pris en 2017, s’inscrit dans le cadre de la protection des consommateurs et la lutte contre le commerce illicite. Ainsi, les opérateurs sont invités à procéder sans délai au marquage fiscal sécurisé des produits avant leur mise en consommation sur le territoire.

En outre, l’exécutif « recommande aux importateurs des produits concernés par le marquage de se conformer scrupuleusement aux exigences du marquage à l'origine ». L’objectif est de garantir une égalité de traitement entre les produits fabriqués localement et ceux importés.

« A partir de cette date, les produits non marqués à l'origine et ceux mis en vente sans être marqués seront réputés issus des circuits illégaux et feront l'objet de saisie », ont précisé Mivedor-Sambiani et Georges Barcola avant d’annoncer que « des contrôles rigoureux seront régulièrement effectués au cordon douanier et sur le territoire national ».

Les populations sont exhortées à la vigilance et à dénoncer les anomalies via les numéros verts 8585 et 8280. Pour rappel, l’Office togolais des recettes (OTR) a récemment lancé une application permettant aux consommateurs de vérifier l’authenticité des produits.

Au Togo, aucune nouvelle disposition fiscale n’a été prise par le législateur à ce jour, exigeant des établissements financiers de nouveaux prélèvements pour le compte de l’administration fiscale. Cette précision faite le lundi 11 novembre par l’Office togolais des recettes (OTR) fait suite aux rumeurs selon lesquelles Orabank Togo opérerait des retenues sur les comptes de certains de ses clients au profit du fisc.

Selon le principe de la légalité, « seule la loi peut instaurer de nouvelles taxes ou prélèvements », a rappelé l’OTR. Ainsi, conformément aux dispositions du nouveau code général des impôts, « les conventions de crédits non assorties de garanties sont enregistrées aux droits fixes de cinq mille (5000) FCFA et aux droits de timbres de mille cinq cent (1500) FCFA par feuille ».

Ces frais d'enregistrement et de timbre font partie intégrante des frais de dossier et sont perçus au moment de la mise en place du crédit. À ce titre, les banques sont invitées à respecter strictement les dispositions légales en vigueur.

Pour rappel, le paysage financier a enregistré des évolutions encourageantes en 2023. Plusieurs banques et systèmes financiers décentralisés ont renforcé leur présence sur le territoire.

La 29ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) a officiellement démarré le lundi 11 novembre à Bakou en Azerbaïdjan. Le Togo, représenté au plus haut niveau par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, prend part aux travaux. 

Pendant deux semaines, délégués et officiels de 198 pays mèneront des discussions sur des questions cruciales. Les travaux, axés sur la finance climatique, seront l’occasion de faire le point sur les actions menées jusqu’alors, et d’intensifier l’engagement. Plusieurs décisions concrètes sont d’ailleurs attendues dans ce sens. 

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Pour le Togo, dont la dernière participation à Dubaï a été fructueuse avec notamment trois accords de financements conclus, le sommet de Bakou est une nouvelle opportunité pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de mobilisation d’investissements. Le Président de la République aura, en marge des activités officielles, des discussions avec ses pairs, des partenaires bilatéraux et multilatéraux sur l’urgence d’une action collective, les priorités portées par le pays ainsi que ses attentes. 

Pour rappel, le Togo, signataire de l’Accord de Paris, s’est engagé pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à travers une politique de promotion des énergies de renouvelables et de préservation de la biodiversité. 

Les travaux s’achèvent le 22 novembre. 

La Commission de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) a démarré ce lundi 11 novembre à Lomé sa revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au Togo. L’exercice, qui en est à sa 10ème édition, permettra d’apprécier l’état de mise en œuvre des législations nationales en lien avec les textes communautaires ainsi que le niveau d’exécution des différents projets.

En tout, 132 textes réglementaires et 5 projets communautaires totalisant un montant de plus de 4 milliards FCFA, seront évalués. Au cours des assises, les discussions porteront sur les réformes dans le domaine de la gouvernance économique et de la convergence du marché commun, ainsi que sur les politiques sectorielles.

« La revue réalisée en 2023 a permis de noter des avancées significatives en matière de transposition et d'application des réformes communautaires, avec un taux de mise en œuvre des réformes de 76 % au Togo », a indiqué Akou Mawussé Afidenyigba, directrice de cabinet du ministre de l’économie et des finances.

Les travaux s’achèveront le 13 novembre.

Une nouvelle session d’indemnisation démarre le 18 novembre prochain dans la région des Savanes. L’annonce, faite ce lundi 11 novembre par le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN), concerne les victimes non vulnérables.

Jusqu’au 23 novembre, les opérations se dérouleront au Centre Robert Cornevin de Dapaong pour les populations des préfectures de Tône, Cinkassé, Tandjouaré, Kpendjal et Kpendjal-Ouest, ainsi qu’à la Maison des jeunes de Mango pour celles des préfectures de l’Oti et de l’Oti Sud. Les victimes, dont la liste est disponible sur le site web du Hcrrun et affichée dans les bureaux des mairies et préfectures concernées, sont invitées à se munir de pièces d’identité en cours de validité.

S’agissant des victimes dont les noms ne figurent pas sur la liste, elles sont invitées à « faire preuve de patience et de compréhension en attendant leur tour d’indemnisation ». Cette nouvelle opération fait suite à celle déjà organisée dans les régions maritime, Centrale, des Plateaux et Kara.

Trois ans après avoir jeté les bases d’un approfondissement de la coopération bilatérale, le Togo et la Russie veulent désormais consolider davantage le partenariat. La volonté a été exprimée par les deux parties en fin de semaine écoulée, à la faveur d’une séance de travail à Sotchi entre les chefs de la diplomatie togolaise et russe, Robert Dussey et Sergueï Lavrov. 

La rencontre, organisée en marge de la première conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique, a été l’occasion pour les deux officiels d’aborder un large éventail de sujets. Deux axes majeurs ont particulièrement été au cœur des échanges, l’intensification du dialogue politique, et le renforcement de la coopération commerciale, économique et d’investissements. 

Pour rappel, le forum du partenariat Russie-Afrique a été institué, à l’issue du tout premier sommet Russie-Afrique organisé en 2019, auquel a pris part le Président de la République, Faure Gnassingbé.

Au Togo, l’accompagnement des Très petites et moyennes entreprises (TPME) en matière de digitalisation se poursuit. Le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale, en collaboration avec plusieurs entités, vient en effet de lancer un programme de formation intensive en faveur des entrepreneurs.

Dénommée Tech Immersion Plus (TIP), l’initiative vise à sensibiliser, former et renforcer les compétences pratiques des TPME afin de les aider à mieux intégrer les outils numériques dans leurs activités. Elle cible les entreprises proposant des services ou produits non digitaux et les startups développant des solutions technologiques pour les TPME.

La date limite des inscriptions est fixée au 17 novembre 2024. Les informations complémentaires peuvent être consultées via ce lien dédié.

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