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Le Premier ministre, Victoire Tomégah Dogbé a effectué le jeudi 14 novembre dernier, une visite de terrain au sein de de plusieurs usines implantées dans les préfectures du Zio et des Lacs. Objectif, constater les activités et réitérer l’appui de l’exécutif en faveur des initiatives de production locale. 

Des emballages de qualité pour soutenir l’exportation des produits togolais

A Aného, la cheffe du gouvernement s’est ainsi rendue sur le site de l’Industrie de manufacture des emballages premium (IMEP). L’infrastructure, démarrée en 2022 avec l’ambition de pallier le manque d’emballages de qualité, concentre notamment deux usines distinctes spécialisées dans la production de cartons et d’étiquettes. 

Nous fabriquons des cartons pour prendre des bouteilles d’eau, des savons, des bouteilles de cosmétique et sur les étiquettes, on est sur toutes les formes d’étiquettes. Nous faisons les étiquettes de la SNB, Rodis, Dodo. Sur la cartonnerie, on est sur une production de 25.000 cartons par heure et sur les étiquettes, on est sur le million par heure suivant les différents formats”, a détaillé le patron de l’entreprise, Namo Johnson. 

A ce jour, l’usine emploie 128 personnes. 

La SOPROEM, pionnière dans les équipements médicaux   

A Tsévié, la cheffe du gouvernement a visité la Société de production des équipements médicaux (SOPROEM). L’unité, portée par une citoyenne togolaise de la diaspora de retour au pays, est spécialisée dans la production de lingerie stérile du bloc opératoire et des lingeries à usage unique.

Ce sont les médecins des blocs opératoires qui utilisent nos kits de blocs chirurgicaux, nous en avons deux types : les kits universels et les kits gynéco. Nous produisons aussi des équipements comme les charlottes chirurgicales, les surchaussures et les masques chirurgicaux. Jusqu’à date, tous les chirurgiens qui ont utilisé nos équipements sont satisfaits. Aujourd’hui, nous sommes à plein régime, on a du stock, nous pouvons produire jusqu’à 2000 kits par jour. Pour certains équipements comme les charlottes et les surchaussures qui sont automatisés, on peut aller jusqu’à 100.000 quotidiennement”, a expliqué la directrice générale, Yolande Soukou.

L’entreprise, qui reçoit des commandes de toute la sous-région, et bientôt d’autres pays du continent, a reçu plusieurs certifications pour la qualité de ses dispositifs et produits. A ce jour, 80 personnes sont actives sur le site de production.

Le Togo marque un nouveau pas dans sa prise en charge du cancer. Le Premier ministre, Victoire Dogbé a procédé ce vendredi 15 novembre à Lomé, au nom du Président de la République, à la pose symbolique de la première pierre pour la construction du Centre national de traitement. 

Implantée dans l’enceinte du camp du 1er Bataillon d’Intervention Rapide (ex Camp FIR) dans la commune d’Agoè-Nyivé 1, l’infrastructure publique couvrira une surface de 1600 m2. Le centre, axé sur la radiothérapie et la médecine nucléaire, sera doté d’un plateau technique de pointe avec des équipements de dernière génération. 

Une fois opérationnel, il permettra de renforcer la capacité du réseau d’établissements de santé pour l’amélioration du traitement des patients atteints de cancer, et d’améliorer la prévention, le diagnostic, le traitement et la réadaptation des patients.

Pour l’exécutif, qui a fait de la lutte contre le cancer l’un des axes majeurs de la politique sanitaire quinquennale du chef de l’Etat, il s’agit d’un “tournant décisif”. Depuis quelques années, le pays a en effet progressivement renforcé son engagement et multiplié les actions, avec notamment l’ouverture d’une unité de traitement infantile et d’un centre international de portée sous-régionale

En début d’année, un conseil national de lutte a été créé par le gouvernement, afin d’orienter et de coordonner toutes les initiatives. Selon les études récentes, les cancers les plus fréquents au Togo sont ceux du sein et de l’utérus chez la femme, et pour l’homme, ceux de la prostate, du lymphome non hodgkinien, et de l’estomac.

En 2022, plus de 7000 cas ont été recensés dans le pays.

Après une suspension obligatoire de trois mois de repos biologique, destinée à régénérer les ressources halieutiques, les activités reprennent sur le Lac Nangbéto. L’annonce a été officiellement faite le vendredi 15 novembre par le ministre d’État, en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame.

Cependant, cette reprise devra se faire dans le respect de certaines conditions. En effet, l’usage d'outils comme le filet maillant ou l’épervier de mailles inférieures à deux doigts et demi, la senne de rivage, la nasse de moins de trois doigts ainsi que le bambou, est interdit. De même, des pratiques comme l’acadja/attidja, le barré-barré, la palangre non appâtée et l’utilisation de produits toxiques sont prohibées.

Par ailleurs, « l’exercice de la pêche sur le lac est subordonné à l’obtention d’un permis délivré par la direction des pêches et de l’aquaculture », a rappelé l’officiel.

En rappel, le secteur halieutique au Togo emploie plus de 22.000 acteurs et contribue à environ 4,5 % du PIB.

L’Office togolais des recettes franchit une nouvelle étape dans la modernisation et la dématérialisation de ses procédures. Le fisc vient en effet de mettre en service des timbres fiscaux électroniques (e-timbres).

De fait, les contribuables peuvent désormais effectuer des achats de timbre via cette plateforme dédiée ou directement auprès des caisses de recouvrement du commissariat des impôts. L'initiative vise à simplifier les formalités liées à l'acquisition des droits de timbre, tout en facilitant leur accessibilité et leur utilisation.

Cette innovation, en lien avec la vision gouvernementale, marque un pas significatif dans l’amélioration du climat des affaires et l’optimisation des ressources publiques. Elle fait suite à la digitalisation de l’immatriculation des véhicules lancée il y a quelques jours par l'administration fiscale.

Pour rappel, l’objectif du gouvernement est de digitaliser et de rendre disponibles, au moins 75 % des démarches administratives d’ici à 2025.

L’Université de Lomé abrite désormais un centre d’études et de recherches turques. L’infrastructure a été inaugurée le mercredi 13 novembre par le 1er Vice-président de l’université, Komlan Batawila et l’ambassadeur Turc, Muteber Kılıç.

L’initiative portée par la Fondation Maarif de Türkiye, s’inscrit dans le cadre de la promotion des échanges culturels et éducatifs entre la Turquie et le Togo. De façon concrète, le centre se veut un pôle d’apprentissage de la langue et de découverte de la civilisation turque. L’objectif est de permettre aux étudiants togolais d’approfondir leurs connaissances et d’envisager des opportunités d’études en Turquie.

« Ce nouveau centre est une fenêtre unique sur l’histoire, la culture, et la société turque, établissant ainsi un pont entre nos deux nations », a indiqué le 1er Vice-président avant de préciser qu’il jouera un rôle stratégique dans la diversification des savoirs et le renforcement de la coopération internationale.

De son côté, le représentant de la Fondation Maarif, Hüseyin Sami Gök, a exprimé sa satisfaction quant à la réussite de ce projet et a souligné que l’ouverture du centre marquait une nouvelle étape dans la coopération éducative.

Il y a trois ans, l'école internationale Maarif a été inaugurée à Lomé. Ces dernières années, le partenariat entre le Togo et la Turquie s’est renforcé, en témoigne la nouvelle hausse des échanges commerciaux entre les deux pays en 2023.

Les préparatifs pour la 19ème foire internationale de Lomé sont presque achevés avant l’ouverture officielle prévue pour le 22 novembre prochain. Sur le site du Centre togolais des expositions et foires (CETEF), les installations sont en cours de finalisation, a constaté jeudi 14 novembre la ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor-Sambiani.

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 « J’invite les visiteurs à venir, ils auront une expérience client inégalée. Nous avons digitalisé l’achat des tickets et aménagé un parking qui peut accueillir jusqu'à 800 véhicules », a indiqué l’officielle, qui a eu une séance de travail avec le personnel du CETEF.

Pour cette édition, placée sous le thème : « Normes et qualité des produits et services », plus de 500.000 visiteurs sont attendus, avec le Mali comme pays invité d’honneur. Une délégation malienne a d'ailleurs effectué la semaine dernière, une visite sur le site de l'événement.

Notons également que pour cette année, des espaces spécifiques à des tarifs préférentiels sont mis à la disposition des jeunes entrepreneurs. L’objectif est de faciliter leur participation à cette manifestation de grande envergure.

Après la Gouverneure du District Autonome du Grand Lomé (DAGL) il y a quelques jours, les gouverneurs des régions Maritime et des Plateaux sont à leur tour officiellement investis. Le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awate, a procédé les mardi 12 et mercredi 13 novembre derniers, à l’installation de Taïrou Bagbiegue et du Général Dadja Maganawé. 

Les cérémonies d’installation publiques, organisées aux sièges des gouvernorats respectifs, Tsévié pour la Maritime et Atakpamé pour les Plateaux, ont mobilisé plusieurs officiels et acteurs de la décentralisation. 

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Désormais installés, les nouveaux gouverneurs seront les représentants de l’Etat et du pouvoir central, et faciliteront le processus de mise en route des conseils régionaux.

Quatre ans après sa mise en place, la Faîtière des communes du Togo (FCT) passe à l’heure du bilan. L’entité a en effet tenu jeudi 14 novembre sa 4ème assemblée générale à Lomé réunissant les 117 maires.

La rencontre, ouverte par le ministre en charge de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté, a été l’occasion de passer en revue les différentes activités menées. Les travaux ont également porté sur la présentation et l’approbation du rapport annuel 2024.

« Au cours de ces quatre années, la faîtière s’est attachée à mettre en œuvre son plan stratégique décliné en plusieurs axes prioritaires. Il s’agit notamment de la formation, la promotion du genre et du renforcement des capacités des élus. Des efforts de consolidation du partenariat avec les institutions de l’État, les ministères et le secteur privé ont été également enregistrés », a indiqué Yawa Kouigan, ministre chargé de la communication et présidente de la FCT.

Pour sa part, le ministre chargé de l’administration territoriale a mis en avant les progrès significatifs réalisés dans le processus de décentralisation, notamment le renforcement du cadre juridique et institutionnel, le financement des collectivités territoriales et l’amélioration des infrastructures. L’officiel a exhorté la faîtière à poursuivre sa mission avec plus d’engagement et d’abnégation, en ayant pour objectif la satisfaction des besoins des populations à la base.

À l’issue des échanges, il a été convenu de conserver le bureau national de la faîtière jusqu’aux élections communales prochaines. Pour rappel, la FCT sert d’interlocuteur entre le gouvernement et les partenaires techniques et financiers pour les questions liées à la décentralisation. Elle est dirigée par un bureau de huit membres.

Présent à Bakou dans le cadre des travaux de la COP29, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé multiplie également les échanges bilatéraux. Le chef de l’Etat a reçu dans ce sens, le mercredi 13 novembre, des partenaires internationaux pour l’action climatique au Togo. 

Vers plus de capitaux pour les PME et le secteur agricole

Le leader togolais a notamment échangé avec le Secrétaire exécutif du Fonds d’équipement des Nations unies dédié à la mobilisation des capitaux (UNDFC), Pradeep Kurukulasuriya. Les discussions, axées sur le partenariat entre le Togo et l’institution onusienne, ont permis de plancher sur des moyens de mobilisation de fonds, en faveur du secteur agricole et des PME. 

L’UNDFC, a indiqué son Secrétaire général, entend apporter des garanties aux services financiers locaux, pour améliorer la mobilisation des ressources financières pour les secteurs public et privé. 

Nouvelles solutions en vue pour l’amélioration de la sécurité énergétiques

Avec le Directeur général de l’Alliance Mondiale pour l’Énergie des Peuples et de la Planète, les discussions ont été essentiellement axées sur les priorités nationales et la collaboration pour favoriser le développement durable à partir des énergies renouvelables. 

Le responsable de l’Alliance, Woochong Um, a notamment affirmé la volonté de son institution à soutenir les efforts du Togo dans son apport aux Contributions Déterminées au Niveau National (CND), afin d’atteindre ses objectifs climatiques. 

Nous avons eu une très bonne discussion avec le Président togolais sur la manière dont nous pouvons continuer à collaborer afin de fournir des solutions au pays, notamment à travers l’énergie renouvelable et le stockage de l’énergie par batterie, car la sécurité énergétique est importante pour le Togo”, a-t-il notamment indiqué à l’issue de l’entretien.

jeudi, 14 novembre 2024 18:15

Projet CoSo : le gouvernement fait le point

Au Togo, le comité de pilotage du projet de cohésion sociale des régions nord du Golfe de Guinée (CoSo) a tenu en début de semaine sa 3ème réunion ordinaire à Lomé. Les travaux, présidés par le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé, ont permis de faire le point sur la mise en œuvre du projet lancé en 2022.

La rencontre a été l'occasion d'adopter le rapport d’activités 2024, ainsi que le plan de travail et le budget pour l'année 2025. Les résultats obtenus ont été jugés globalement satisfaisants, tant par le gouvernement que par la Banque mondiale, partenaire de l’initiative.

« Après plus de deux années de mise en œuvre, nous avons tous constaté des avancées significatives, en termes d'investissements dans les secteurs prioritaires d'intervention du projet. Ainsi, les secteurs de l'éducation, de l'énergie, de l'eau, de l'agriculture, du développement à la base, de la jeunesse ont été fortement impactés par les activités du projet, principalement dans la région des Savanes qui concentre 90% des cantons bénéficiaires », a indiqué la cheffe du gouvernement.

Pour sa part, le représentant résident de la Banque mondiale, Fily Sissoko, a salué la bonne exécution du projet au Togo, malgré son intégration tardive. « Le Togo a rejoint le CoSo après les autres pays, mais affiche aujourd'hui les meilleurs résultats. D'ailleurs, je crois que la Côte d'Ivoire et le Bénin sont en train de voir comment est-ce qu'ils peuvent apprendre de l'expérience du Togo », a-t-il affirmé avant de préciser que « ce ne sont pas seulement les taux de décaissement qui sont excellents, mais aussi les ouvrages réalisés, la démarche qui permet de renforcer la confiance entre les populations et l'État, ce qui est pour nous extrêmement important ». Le responsable a également mis l’accent sur le guichet d'appui aux communautés et réfugiés qui a permis de mobiliser un financement de 23 millions de dollars.

Déployé grâce à un investissement de 33 milliards de FCFA de la Banque mondiale et à un financement additionnel de près de 14 milliards FCFA pour intensifier les activités, le projet CoSo vise à améliorer la collaboration régionale et la résilience socioéconomique et climatique des communautés frontalières dans les régions du nord des pays du Golfe de Guinée. Il y a un an, le Togo abritait la première édition du Forum annuel des acteurs sur la cohésion sociale dans le cadre du CoSo.

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