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La direction des cultes, département du ministère de l’administration territoriale, a entamé cette semaine une série de rencontres avec les points focaux chargés du suivi du respect des mesures barrières anti-covid dans les lieux de culte des différentes régions.

Objectif de ces activités, faire le point de la situation et inviter les différents interlocuteurs, installés lors des concertations post-fermeture des lieux de culte, à redoubler d’ardeur afin de circonscrire la propagation du virus.

Si les points focaux ont été félicités pour les initiatives mises en place et respectées pour réduire les dérapages, des discussions se sont tenues dans le but de trouver de nouvelles stratégies. 

Pour rappel, peu après la survenue de l’épidémie sur le territoire national, le Gouvernement avait procédé à la fermeture des lieux de culte et à l’interdiction des activités publiques religieuses, avant d’autoriser leur réouverture progressive.

Initialement prévu pour ce lundi 23 août, le délai imparti pour l’identification des abonnés aux services mobiles au Togo est prorogé jusqu’au 29 octobre 2021 à minuit, a annoncé ce vendredi l’Arcep. 

En raison, l’afflux des populations dans les agences à l’approche de l’échéance, au mépris des mesures sanitaires gouvernementales édictées pour lutter contre le Covid-19, alors que le pays enregistre des chiffres alarmants de contamination. Cette rallonge, espère le régulateur, permettra de désengorger les agences et de tous se conformer sereinement aux formalités. 

Les opérateurs téléphoniques sont dans ce sens exhortés à privilégier les mesures digitales pour faciliter les opérations, et s’assurer du respect des mesures barrières. 

Pour rappel, cette obligation d’identification, assortie à la limitation à trois, du nombre maximum de cartes SIM par opérateur et par abonné, avait été décrétée le 29 avril dernier par un arrêté ministériel. Son objectif, lutter efficacement contre de nombreux méfaits : terrorisme, vols, arnaques, usurpation d’identité, harcèlements et menaces entre autres. 

Le repos biologique est de nouveau de retour sur le Lac Nangbéto (Région des Plateaux, 200 km de Lomé) depuis le 15 août dernier. Cette traditionnelle trêve de trois mois, instaurée depuis plusieurs années par le Gouvernement, vise principalement à régénérer et favoriser le repeuplement des ressources halieutiques, indispensable pour une exploitation à long terme du lac. 

Jusqu’au 15 novembre donc, toutes les activités de pêche sont suspendues, a précisé dans un communiqué le ministre de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue, rappelant que l’objectif est “d’assurer une durabilité des ressources dans l’intérêt des générations présentes et futures”. Dans ce sens, “toute personne surprise en train de pêcher sur ce lac, de transporter ou de vendre des produits de pêche provenant de ce lac, sera punie conformément à loi en vigueur”, a prévenu le ministre. 

Depuis la mise en œuvre de cette mesure, conjuguée au Plan de Gestion des pêcheries, une meilleure productivité a été observée

Avec six pisciculteurs et environ 2000 pêcheurs, le Lac Nangbéto est l’un des principaux pourvoyeurs du secteur halieutique qui fournit annuellement au Togo près de 25 000 tonnes de poissons.   

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Un an et demi après avoir été lancé, le produit Nkodédé du Fonds national de la finance inclusive passe d’un plafond de crédit de 5 à 10 millions FCFA. Le FNFI a en effet procédé jeudi à Lomé, à la mise en place d’un deuxième palier pour cette initiative, qui permet aux bénéficiaires en fin de cycle de ses produits d’obtenir un prêt bancaire.

Concrètement, avec ce rehaussement, tous les bénéficiaires du premier cycle ayant honoré leurs engagements sans incidents auprès d’Orabank (partenaire de l’initiative), pourront désormais obtenir un nouveau crédit pouvant aller jusqu’à 10 millions FCFA. Le taux d’intérêt de cette nouvelle facilité est de 7% remboursable sur 36 mois, avec un différé de paiement au besoin.

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238 millions FCFA, 100% de taux de remboursement   

Si le produit lancé début 2020 par le Chef de l’Etat voit son plafond doubler, c’est surtout parce que “depuis son lancement, les résultats ont été significatifs et l’impact réel”, assure le FNFI. 

De fait, de juillet 2020 (date de signature des premiers bénéficiaires) au 15 août dernier, “les Micros, Très Petites, et Moyennes Entreprises (MTPME) créées par les bénéficiaires ont obtenu des financements pour un montant total de 238 millions FCFA, avec un taux de remboursement de 100%”. Ce qui, pour l’exécutif, constitue “un pari réussi”.

Le Produit Nkodédé a opéré une véritable révolution”, estime le DG du FNFI, Songaï N’Dassim, expliquant que grâce à cet outil, les bénéficiaires sont passés de simples activités génératrices de revenus à des entreprises formelles. 

2 milliards FCFA pour le cycle 2

Pour ce nouveau cycle, une enveloppe de 2 milliards FCFA a été mise à disposition par Orabank, selon Guy Martial Awona, le patron de la filiale togolaise. D'ailleurs, précise-t-il, une centaine de demandes ont déjà été enregistrées.

Pour rappel, le secteur de l’inclusion financière connaît au Togo des progrès significatifs depuis de nombreuses années, avec une amélioration de l’accès des populations aux services financiers, ou à la bancarisation. Le pays a été ainsi classé en 2019 et 2020 à la première place dans l’Uemoa.

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Alors que le tout premier institut de formation en alternance pour le développement (IFAD) en Aquaculture est opérationnel depuis deux ans à Elavagnon (Est-Mono), et celui en Élevage en passe d’être ouvert à Barkoissi (Oti), le gouvernement envisage de renouveler la démarche.

Deux autres IFAD seront bientôt dupliqués sur le territoire dans ces deux secteurs, a annoncé Noupokou Dammipi, le directeur général de l’Agence Education-Développement (AED), l’institution gouvernementale chargée de leur pilotage.

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L’ouverture de ces nouveaux instituts, doit contribuer à renforcer les efforts de développement dans ces deux filières, et combler les déficits en produits halieutiques, carnés et laitiers. Le tout, en offrant aux jeunes Togolais des formations qualifiantes et diplômantes, basées sur l’approche par compétence.

Nous voulons former des entrepreneurs, capables de s’installer, créer de l’emploi et recruter aussi”, a expliqué dans ce sens le ministre, qui insiste sur cette nouvelle dynamique de formation. 

Par ailleurs, deux autres nouveaux IFAD, (Énergies Renouvelables et Logistique) doivent également bientôt voir le jour. A terme, l’exécutif prévoit de doter le pays de 10 instituts en tout.

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Le Port autonome de Lomé (PAL) va prochainement disposer d’un centre d’appel lui permettant d’améliorer sa relation avec ses usagers et prestataires. Ce Call Center, dont l’installation s’inscrit dans le cadre de la compétitivité des services logistiques, devrait entre autres, être dédié à la gestion des informations, conseils, plaintes et réclamations. 

Un Appel d'offres national (AON) dont les conditions d’éligibilité sont publiées dans le grand quotidien national, vient d’être lancé par le Gouvernement à travers le ministère de la planification, rattaché à la Présidence de la République.  

Avec l’ouverture de ce centre, c’est un cap supplémentaire que franchira l’infrastructure portuaire dans la célérité de ses prestations. Il y a quelques mois déjà, le PAL qui a également modernisé ses installations, a lancé un vaste processus de dématérialisation.

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Les forces de défense et de sécurité ont effectué du 11 au 16 août dernier, des opérations de contrôle de zone sur toute la zone frontalière Est du territoire national. Ces activités, conduites avec l’aval des autorités judiciaires compétentes se sont déroulées dans les préfectures des Lacs, Bas Mono, Moyen-Mono, Yoto, Est-Mono, Ogou, Tchamba, Binah et Oti-Sud. 

A l’issue des actions de bouclage, de contrôle d'identité et de visites domiciliaires dans toutes les localités, 12 personnes ont été interpellées, de nombreuses armes, véhicules, objets illicites et matériels divers ont été saisis, pour des besoins d’enquête. 

Ces opérations de prévention et de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes s'inscrivent dans le cadre de l'amélioration du climat de sécurité et de protection des populations et de leurs biens sur notre territoire face à la montée des nouvelles menaces sécuritaires”, a rappelé le ministre de la sécurité, Yark Damehame, avant d’inviter les populations à participer en cas de besoin à ces activités aux côtés des forces de sécurité.  

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Sept ans après avoir lancé le projet, le Gouvernement va mettre un nouveau coup d’accélérateur dans le développement des éco-villages au Togo. Dix localités réparties sur tout le territoire ont été sélectionnées en début de semaine pour accueillir dix nouveaux éco-villages dans le cadre de la phase d’expérimentation. 

Les localités ciblées par le ministère de l’environnement et le Pnud qui l’accompagne sur le projet, sont Danyi, Folivi Joe, Bolou, Ketemé, Tsafé, Tabalo, Boussoulou, Gnangbadè, Sadjibou et Posa. Une fois entamée, l’expérimentation permettra à ces sites de bénéficier des mêmes initiatives implémentées déjà dans 7 localités depuis 2014, et qui visent à promouvoir un modèle de développement durable à la base, axé sur la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et l’électrification par des sources d’énergies renouvelables. 

Les sept éco-villages qui sont actifs aujourd’hui, polarisent chacun, au moins une dizaine de villages satellites qui bénéficient des investissements faits dans les écovillages centres”, explique le coordonnateur du projet, Koffi Agossoumonde, qui révèle qu’actuellement, “soixante-dix villages du Togo sont bénéficiaires”.

A terme, le Togo ambitionne de transformer 500 localités en éco-villages autour de 50 villages principaux. 

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Au Togo, chaque véhicule en état de circuler doit disposer de sa paire de triangles de présignalisation. Cette mesure, instaurée depuis mars dernier par la Direction des transports routiers et ferroviaires (DTRF), a été rendue définitivement obligatoire dans le cadre des visites techniques. 

L’injonction, qui s’inscrit dans le cadre de la modernisation du secteur des transports routiers, veut surtout permettre de mieux prévenir les accidents de circulation qui sont repartis à la hausse ces dernières années sur les routes togolaises

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Le Triangle de présignalisation est précieux pour prévenir le danger. De jour comme de nuit, il permet de signaler la présence inopportune d’un véhicule sur la route”, rappelle le ministère des transports, qui précise que ce dernier “doit être placé sur la chaussée à une distance de 30 mètres au moins de la voiture ou de l’obstacle à éviter”. 

Outre le triangle, poursuit le département, les usagers doivent disposer dans leurs véhicules d’une boîte à pharmacie, un pneu de secours, une clé de roues, un cric et un extincteur.

Pour rappel, le Gouvernement a adopté fin 2020, une politique nationale de sécurité routière pour mieux lutter contre les accidents.

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Plus d’un an après l’apparition du premier cas de coronavirus au Togo et alors que le pays connaît depuis plusieurs semaines une hausse continue des cas, le Gouvernement a décidé de réorienter la communication autour de la maladie. Ceci, afin de permettre une meilleure réceptivité des populations.

Des membres du gouvernement ont rencontré à cet effet ces trois derniers jours à Lomé, des professionnels des médias (animateurs, responsables d’organes, intervenants, leaders d’opinion, influenceurs). Objectif, trouver de meilleures manières de porter le message au sein des populations. 

Pour l’exécutif, il s’agit surtout de renforcer les contenus des communications sur la pandémie, et d’intensifier les actions en diversifiant les messages. “Chaque Togolais devrait se sentir interpellé en respectant les mesures barrières et surtout en se faisant vacciner, car la vaccination protège davantage”, a insisté dans ce sens le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa. 

Moyens de communication traditionnelle et canaux digitaux seront donc davantage sollicités désormais, avec un accent sur des contenus qui touchent directement le quotidien des populations. 

Après avoir été longtemps maîtrisée, la situation sanitaire s’est dégradée depuis le mois de juin. De plus de 100 cas en moyenne par semaine, le pays est passé désormais à plus de 1000 cas hebdomadaires et une hausse des décès lors des quinze derniers jours. La faute à un relâchement généralisé dans le respect des mesures barrières. 

Par ailleurs, la présence du variant Delta, plus contagieux et plus mortel, a été confirmée. La campagne de vaccination a été intensifiée, avec l’introduction du vaccin Johnson & Johnson dans le Grand Lomé

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