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vendredi, 27 août 2021 12:11

L’ENA ouvre un concours pour son cycle 3

L’Ecole nationale d'administration (ENA) vient d’ouvrir les candidatures aux Concours interne et externe d’entrée pour son cycle III, a communiqué jeudi le ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara. Ce concours, prévu pour les 06 et 07 octobre prochains à Lomé et Kara, est ouvert aux Togolais des deux sexes.

Les candidatures, ouvertes du 30 août au 13 septembre, seront reçues à Lomé, à Kara. Les critères de participation sont disponibles dans le quotidien national ou dans les lieux de dépôt des candidatures.

L’ENA, fondée depuis 1958, est la principale institution de formation des cadres de l’administration publique et parapublique nationale.

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vendredi, 27 août 2021 11:44

Programme ‘Wezou’ : mode opératoire

Au lendemain de l’annonce en conseil des ministres, le Gouvernement a procédé jeudi au lancement officiel à Lomé, du Programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né (PNAFE), Wezou. La cérémonie, animée par plusieurs ministres, a permis de mieux expliquer les contours de ce nouveau mécanisme.

Wezou, c’est quoi ? 

Wezou est un programme spécifique, dédié à la prise en charge des soins pour la femme enceinte et le nouveau-né. Il vient en anticipation au programme d’assurance maladie universelle et ambitionne de réduire significativement la mortalité maternelle et néonatale. 

Ceci, à travers l’augmentation progressive du nombre de femmes bénéficiant de soins pendant leur grossesse, amoindrissant ainsi leurs risques d’accouchement difficile. 

La prise en charge comprend le suivi régulier, l'accouchement dans les formations sanitaires, et les soins prénataux, jusqu’à une certaine période. 

Comment cela se passe-t-il ?  

Concrètement, le mécanisme prend en charge une partie des frais des soins de toutes les femmes enceintes sans exception. Cette prise en charge commence dans les centres de santé publics et accrédités de premier niveau (unités de soins périphériques (USP) et hôpitaux de préfectures (CHP)).

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Un dispositif digital, similaire à celui de School Assur (protection sociale en milieu scolaire), sera mis en place et décliné en différentes étapes.

D’abord, l’enrôlement de la femme enceinte à partir d’un document d’identité et d’un numéro de téléphone dès la confirmation de la grossesse. Ensuite, l’attribution d’un numéro matricule à partir d’une plateforme accessible par téléphonie mobile au niveau des maternités.

A compter de ce moment, les prestataires de soins enregistreront sur cette plateforme les prestations délivrées et prises en charge dans le cadre du programme. 

Chaque mois, le programme assure le paiement aux formations sanitaires des frais des soins pris en charge, selon leurs factures transmises et validées.

Quels sont les paniers de soins ? 

Le programme offre un panier de soins de grossesse, allant de la consultation prénatale (CPN), à l’accouchement simple et à l’accouchement avec césarienne. 

Pour les grossesses avec un accouchement normal, il est prévu un plafond de 14 265 FCFA. Il couvre quatre CPN, les frais de pharmacie et l’acte d’accouchement. 

Le forfait type 2 estimé à 53 900 F CFA couvre les grossesses qui vont aboutir à une complication chirurgicale. Il couvre aussi quatre CPN, les frais de pharmacie et l’accouchement par césarienne. Les frais qui ne sont pas pris en compte dans le panier de soins reviennent à la charge de la femme enceinte.

Conformément à sa feuille de route, l’exécutif a souhaité un processus digitalisé, pour faciliter la prise en charge et garantir la transparence du dispositif.

Coût global 

Pour sa première année de mise en œuvre, un budget d’environ 3 milliards FCFA a été mobilisé par le Gouvernement. Le programme se déclinera en deux forfaits intégrant également la subvention de la césarienne qui reste toujours effective. 

Pour rappel, avant cette phase opérationnelle, une phase pilote a été effectuée dans la région de la Kara, et a permis de réaliser le paramétrage de la plateforme digitale puis son rodage.

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Après avoir présenté, il y a quelques semaines devant l’ONU, ses avancées sur les droits civils et politiques, le Togo s’apprête cette fois-ci à détailler ses réformes en faveur des Droits de l’Homme. Ce sera l’année prochaine, lors du 3ème cycle de l’examen périodique universel (EPU).

En préparation de cet exercice, le ministère chargé de la question a lancé cette semaine une série de consultations régionales. L’objectif est d’enrichir au mieux le rapport que soumettra le pays devant les Nations Unies, et de le valider. Il s’agira d’échanger de façon participative et inclusive, avec les acteurs locaux et de la société civile. Une démarche autorisée en mai dernier par le Gouvernement.

Pour rappel, l’EPU se tient tous les 04 ans et permet au Conseil des droits de l’homme de passer au crible la situation des droits de l’homme des 192 pays membres et de faire des recommandations.

Après son passage en fin d’année dernière dans le giron d’Olam, la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) poursuit son processus de transformation structurelle. La société, détenue également par l’Etat et les cotonculteurs, vient de recruter de nouveaux agents de terrain, dont la mission est d’encadrer au plus près les producteurs, et d’améliorer les performances et rendements. 

Ils sont en tout 200 (plus d’une centaine déjà sous contrat), parmi lesquels de jeunes techniciens, diplômés en agriculture et en agronomie, qui seront déployés dans chacune des régions de soutien à la production, après leur formation actuellement en cours.

Pour la NSCT qui vise les 225 000 tonnes de coton graine à l’horizon 2025, ce renforcement d’effectif traduit plusieurs objectifs : professionnaliser davantage le secteur, redonner confiance aux producteurs et améliorer leur revenu. Des ambitions déclinées par le nouveau président du conseil d’administration, Simfétchéou Pré il y a quelques mois : “La campagne 2021-2022, la toute première d’Olam, est celle de la reconquête des acteurs pour, non seulement, l’amélioration des rendements, mais aussi pour augmenter les revenus des producteurs”, avait soutenu alors le responsable.

Le nouvel actionnaire a annoncé dans ce trend un premier investissement de 4,6 milliards FCFA pour faire rebondir la production à 135 000 tonnes en 2022, et faire oublier la précédente saison qui a connu une chute de 43% (66 000 tonnes en 2021). 

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Dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 août dernier, deux militaires des Forces Armées Togolaises (FAT) en service au Poste ‘Numéro 20’ à Akato-Viépé (Golfe), sur la ligne frontalière Togo-Ghana, ont exercé des violences sur un citoyen ghanéen qui a, par la suite, succombé dans un centre de santé dans son pays, a indiqué mercredi le ministre de la sécurité dans un communiqué. 

La victime dénommée Bedi Gedzah Félix, serait décédée des suites de sévices corporels et repose actuellement à la morgue du CHU Sylvanus Olympio. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les événements. 

Quant aux deux militaires, ils sont aux arrêts et seront sanctionnés conformément aux textes en vigueur, a informé le ministre.

Yark Damehame, qui a déploré cet incident malheureux, a présenté les condoléances du Gouvernement au peuple ghanéen, et appelé les populations environnantes à garder le calme.

Le Togo dispose désormais d’une réglementation sur le transport des marchandises dangereuses par mer, ainsi que leur stockage et leur gestion dans les ports et les espaces maritimes sous sa juridiction. Le Gouvernement a adopté mercredi en conseil des ministres, un projet de décret sur la question. 

Le texte, présenté il y a deux semaines, doit permettre de réduire sensiblement les risques d’accidents liés au transport par voie maritime et le stockage des marchandises dangereuses dans les espaces portuaires et leurs dépendances. 

Également, la nouvelle réglementation se veut, pour l’exécutif, un outil pour protéger davantage la vie humaine, l’environnement, les équipements et donner une garantie de sécurité et de sûreté importante pour les populations et pour les armateurs internationaux dans le choix de leurs ports de destination.  

L'ambition de notre pays de se positionner comme un hub logistique de référence nécessite que la réglementation soit ajustée afin de préserver les biens et la vie contre les risques potentiels”, explique en outre le SG du Gouvernement, Kanka-Malik Natchaba. 

Pour rappel, le Togo, qui avait pris des dispositions aux lendemains du drame du Port de Beyrouth (Liban), a également ratifié en début d’année la Convention internationale sur les dommages liés au transport en mer, de substances nocives et potentiellement dangereuses (SNPD). 

Quelques semaines après avoir été actualisée, la charte des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) a été approuvée par le Gouvernement. Un projet de décret a été adopté dans ce sens mercredi en Conseil des ministres.

A travers cette approbation, l’exécutif pourra désormais appuyer les entreprises catégorisées dans les TPME, notamment à travers un “accompagnement dans la formalité foncière, les procédures de certification et la recherche de financement”, indique le porte-parole du Gouvernement, Akodah Ayewouadan. 

Au Togo, où les TPME constituent la base du tissu économique, les pouvoirs publics veulent en effet leur garantir un développement durable grâce à un “environnement global incitatif et cohérent, un dispositif d’appui direct performant et une offre de financement adaptée”.

Pour rappel, la nouvelle charte, qui mise sur la compétitivité, classe désormais les entreprises en 4 catégories distinctes, selon des chiffres d’affaires allant de 5 millions à 1 milliard FCFA : les Nano, les Micros, les Petites et les Moyennes.   

Le Togo vient de franchir un pas significatif dans sa politique de protection maternelle et néonatale. Le Gouvernement, réuni ce mercredi en conseil des ministres, a adopté un projet de décret créant un programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né. 

Le programme, dénommé ‘Wezou’ (‘Vie’ en langue nationale), a été conçu dans le but de réduire les taux de mortalité maternelle et néonatale, conformément aux objectifs de renforcement de l’inclusion sociale et de modernisation de l’Etat, prévues dans la nouvelle feuille de route gouvernementale.

Concrètement, Wezou permettra de prendre en charge de façon progressive, l’ensemble des prestations médicales liées à la femme enceinte depuis la confirmation de la grossesse jusqu’au 42ème jour après l’accouchement : consultations prénatales, analyses et prescriptions de médicaments. 

C’est un programme qui vient d’abord consolider l’existant et l’étendre”, a expliqué le porte-parole du Gouvernement, Akodah Ayewouadan, en référence aux initiatives déjà déployées par l’exécutif sur ce segment.

En effet, conformément à des engagements pris début 2020 par le Chef de l’Etat, des dispositions ont été prises pour expérimenter la prise en charge gratuite de la femme enceinte, et rendre totalement gratuite la césarienne (déjà subventionnée) dans les formations publiques. 

Le programme vient mettre l’accent sur une nouvelle approche du système de santé togolais, qui va désormais s’articuler autour de la prévention”, précise en outre le ministre de la communication. 

Pour le Gouvernement, il s’agit en effet de mieux faire, dans l’application du slogan ‘Aucune femme ne doit mourir en donnant vie’. De 400 décès pour 1000 femmes répertoriés en 2014, le Togo veut parvenir à moins de 100 décès maternels par année.

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi à Lomé en conseil des ministres. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont essentiellement porté sur l’examen de textes relatifs aux mesures de soutien aux entreprises (PME et TPME) et à la santé. 

Au total, un avant-projet de loi a été examiné et trois projets de décrets adoptés.  

Les épreuves des sessions de remplacement des examens du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), et du Probatoire (Baccalauréat Première Partie), ont officiellement démarré, mardi au Togo. En tout, ils sont 51 candidats à composer (37 pour le BEPC et 14 pour le BAC 1) à Lomé et Kara.

Cette évaluation spéciale est réservée aux candidats absents aux sessions normales des examens du BEPC et du BAC 1 pour des raisons avérées.

Pour rappel, l’examen du Bepc a connu un taux de réussite de 65,08 %, et celui du Bac 1, un pourcentage de réussite de 76,58% pour cette année.

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