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Au Togo, la scolarisation est en constante hausse, impulsée par les multiples réformes dans le secteur éducatif et les facilités gouvernementales. En l’espace de quelques années, le pays a fait un bond spectaculaire vers la scolarisation universelle, en améliorant de façon sensible le taux d’accès à l’école, jusqu’à frôler le pic des 95%.

Ces efforts, déjà salués il y a deux ans par l’Unesco, placent aujourd’hui le Togo parmi les pays les plus scolarisés de la sous-région. Ainsi, que ce soit au niveau de l’achèvement (89% au primaire et 51% au collège), ou de la scolarisation dans l’enseignement de base (37,2% au préscolaire, 94,3% au primaire) le pays truste les premières places dans l’Uemoa, le tout avec une proportion considérable de filles scolarisées. Un fait attribuable à des initiatives comme la gratuité des frais de scolarité préscolaire et primaire, l’assurance maladie, les cantines scolaires, ou l’exemption de frais d’inscription aux examens.

Des investissements de taille

Outre ces différentes mesures, des actions concrètes ont été menées (et sont en cours de planification) en termes d’investissements.

Ces dernières années, 5300 salles de classes dont 300 équipées de TIC ont été construites ou réhabilitées dans le cadre du PUDC, et plusieurs établissements scolaires dotés de laboratoires modernes, de bibliothèques et de systèmes d’alimentation en eau potable et d’assainissement. 

D’ici à 2025, il est prévu la construction de 25 000 classes et de trois collèges universitaires régionaux d’enseignement supérieur sur l’ensemble du territoire, et avec des effectifs plus réduits, conformément à la feuille de route gouvernementale. 

Cinq nouvelles écoles normales d’instituteurs (ENI) ont d’ores et été créées, portant le total actuel à six. Trois IFAD ont également déjà été implantées, sur la dizaine prévue en tout. 

Dans le même temps, le gouvernement a procédé au renforcement de l’effectif du personnel enseignant avec un recrutement de 22 400 enseignants. En novembre 2020, des enseignants volontaires ont été également recrutés, et des discussions menées pour une amélioration sensible de leurs conditions de vie et de travail. 

Maintenir la dynamique

Pour le Gouvernement, l’objectif est de consolider ces acquis pour instruire un maximum d’enfants, et assurer une éducation de qualité pour tous, dans le respect de la parité fille-garçon à différents degrés d’enseignement scolaire d’ici 2030. Au sommet mondial sur l’éducation fin juillet dernier, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a de nouveau sollicité l’accompagnement des différents partenaires (nationaux et multilatéraux), pour réaliser ces objectifs. 

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Le ministre de la culture a lancé mardi à Lomé la cinquième édition de la Semaine nationale du cinéma togolais. L’activité, organisée chaque année depuis 2017, a été placée sous le thème de la contribution du 7ème art à la lutte contre le Covid-19. 

Jusqu’au 07 août, sont prévues des projections de films, la sortie officielle des cinq films produits par le Fonds d’aide à la culture (FAC) pour l’année 2020, des masterclass, tables rondes et expositions, et la sélection nationale pour le Clap Ivoire 2021

Les réflexions porteront par ailleurs sur les moyens de développement du secteur qui regorge de beaucoup de talents sur le territoire, mais est soumis à d’importantes contraintes notamment sur le plan financier et de la formation. 

Toutes les activités se dérouleront à l’Agora Senghor.

Les forces de défense et de sécurité ont procédé ces derniers jours à de nouvelles opérations de prévention et de lutte contre la criminalité, a annoncé le ministère de la sécurité et de la protection civile. Les interventions, conduite dans les préfectures de l’Avé (Noèpé, Aképé et environs) et du Golfe (Gbomamé, Apédokoè), ont consisté à des actions de bouclage, de contrôle d’identité et de visites de domiciles.

Au total, 121 personnes (54 dans l’Avé et 67 dans le Golfe) ont été interpellées. Également, des engins roulants (02 voitures, 168 motos, 22 tricycles) et divers objets illicites ont été saisis et confiés à la gendarmerie nationale pour des enquêtes. 

En rappel, les opérations anti criminelles sont menées en exécution des réquisitions du procureur de la République. 

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Le ministre des Affaires Etrangères, Robert Dussey a eu un échange téléphonique lundi, avec son homologue israélien Yaïr Lapid. Au menu des échanges, les relations de “coopération fructueuse” qu’entretiennent Lomé et Tel-Aviv, et l’aide apportée par le Togo dans l'obtention récente par Israël du statut d'observateur auprès de l'Union africaine.

Les deux personnalités ont également fait le tour des nombreux domaines dans lesquels coopèrent les deux pays, notamment la sécurité, l’agriculture, la santé

Nous continuerons à renforcer les relations chaleureuses entre les deux pays”, a déclaré Yaïr Lapid, qui est par ailleurs le Chef du Gouvernance d’Alternance de l’Etat Hébreu.

Au Togo, la mesure d’exemption de frais d’inscriptions pour les candidats aux sessions 2021 des différents examens scolaires et universitaires, a coûté globalement à l'État 1,9 milliard FCFA. Cette gratuité, promesse du Chef de l’Etat, était entrée en vigueur dès le début de l’année académique 2020-2021.   

En tout, près de 485 000 candidats, inscrits à une dizaine d’évaluations diplômantes scolaires (CEPD, BEPC, BAC1, BAC2) et professionnelles (BTS CFA, BT, CQP, BEP, CAP et DTSA), en ont bénéficié, soulageant ainsi de nombreux parents et apprenants.

La prise en charge par l’Etat des frais d’inscription est l’un des programmes et mécanismes mis en place par le Gouvernement au profit du système éducatif national. Pêle-mêle, on peut en outre citer l’exonération des frais scolaires pour les préscolaires et primaires publics, la prise en charge sanitaire (School Assur), ou encore les cantines scolaires. 

Pour rappel, 3,5 milliards FCFA de mesures d'accompagnement avaient été débloqués par le Gouvernement pour cette rentrée scolaire.

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La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dispose d’un nouveau représentant résident au Togo. Le bissau-guinéen Barros Bacar Banjai (61 ans) a présenté lundi sa lettre de nomination au ministre des affaires étrangères, Robert Dussey. 

Le diplomate succède au nigérien Garba Lompo dont la mission était arrivée à terme il y a un an. Sa prise de fonction intervient, alors même que l’Organisation communautaire vient de lancer, à travers son comité d’administration et de finances, une réunion de 10 jours à Lomé.

Le rencontre, à laquelle participe le ministère de l’économie et des finances, doit permettre de déboucher sur une “meilleure allocation des ressources de la Communauté, l’amélioration du cycle des projets initiés par la commission de la Cedeao, les autres Institutions et Agences communautaires, ainsi que l’élargissement de l’impact de leurs interventions en faveur des populations”.

 

Au Togo, la demande et l’obtention du casier judiciaire en ligne sont désormais une réalité. Le Gouvernement a procédé lundi au lancement officiel de la plateforme automatisée, lors d’une cérémonie conduite par le Premier ministre, Victoire Dogbé.

L’effectivité de cette démarche entamée depuis plusieurs mois dans le cadre du programme de modernisation de la justice, permet dorénavant aux citoyens (résidents ou à l’extérieur) de solliciter rapidement le précieux document, et de l’obtenir dans de brefs délais.  

Quant aux étrangers résidant au Togo ou y ayant séjourné, il leur est délivré en lieu et place du bulletin du casier judiciaire, une attestation de condamnation ou non condamnation. 

Comment effectuer sa demande de casier judiciaire ? 

La procédure a été simplifiée en cinq étapes.

Via le portail dédié, remplir un formulaire de demande en y joignant un document d’identité. La demande peut également être faite dans un centre de traitement du service national du casier judiciaire. 

Cette dernière est validée après le paiement par voie électronique des frais de traitement (TMoney, Flooz ou Carte bancaire). Le coût est fixé à 500 FCFA par extrait. Le même montant est applicable aux attestations de condamnation ou de non condamnation.

Le demandeur peut suivre la procédure de demande grâce au menu Suivi Demande et appeler un numéro vert 70 20 27 27 en cas de difficultés.

L’extrait du casier judiciaire automatisé est remis en mains propres au demandeur ou à son mandataire dans tout centre de traitement établi dans les tribunaux. Le lieu de retrait est précisé par le demandeur lors de la soumission de sa demande en ligne.

Le demandeur pourra toutefois, lors de la soumission, indiquer que le casier judiciaire lui soit acheminé par les services de la poste à ses frais. 

Cette initiative témoigne de la volonté du Gouvernement de digitaliser les services publics prioritaires afin de rapprocher les citoyens de l’administration publique et de mieux les servir”, a rappelé le ministre de l’économie numérique, Cina Lawson.

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La Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) a officiellement mis en service ce lundi 02 août, le poste de péage de la voie Lomé-Vogan (RN 34). L’ouvrage, installé à Kpome, sur le tronçon long de 61 km, était déjà ouvert à la circulation depuis quelques jours.

Comme pour celles opérant déjà, la mission de ce nouveau poste est de poursuivre la perception des droits d’usage routiers, qui servent à financer l’entretien des routes.

Pour rappel, depuis le mois de mars, de nouveaux tarifs de péage sont entrés en vigueur sur l’ensemble du territoire national.

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Les résultats de l’examen 2021 du Brevet d'Études du Premier Cycle (BEPC) sont disponibles sur le territoire depuis vendredi. En tout, 89 349 candidats ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 65,08%. Ce pourcentage s'inscrit en légère baisse, par rapport à celui de l’année précédente, qui était de 65,76%.

Les résultats du Baccalauréat Deuxième Partie (BAC 2), principal examen de fin de parcours scolaire, devraient clore le bal des résultats des différentes évaluations nationales.

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Les rideaux sont tombés vendredi sur la toute première conférence internationale sur le développement à la base, tenue sur le continent africain. L’événement, organisé à Lomé, a réuni pendant deux jours, gouvernements, partenaires techniques et financiers, collectivités territoriales, communautés à la base et société civile, autour de la problématique du développement à la base, dont l’exécutif togolais a fait une priorité.

Les différents panels, animés par d’éminentes personnalités et acteurs de premier plan, ont permis de discuter, partager des expériences, et rappeler l’importance d’une politique de développement à la base, au sein des stratégies. 

Depuis 2008, le Togo a fait le choix innovant d’une politique de développement à la base, participative et inclusive”, avait rappelé le Premier Ministre en ouvrant les travaux. 

 

Des résultats encourageants

Les divers projets et programmes mis en route ont ainsi “produit des résultats et impacts encourageants”, avec notamment des incidences sur le taux de pauvreté (61,5% à 45,5% entre 2006 et 2019), l’inclusion financière (plus de 100 milliards prêtés par le FNFI à 1,7 million de personnes), le taux de fréquentation scolaire (grâce aux cantines), l’accès à l’eau et l’énergie en milieu rural, l’emploi, la santé, les infrastructures sociocommunautaires, le désenclavement et bien d’autres domaines.

Responsabilité et autonomie 

Quand nous parlons de développement à la base, il s’agit de responsabilisation et d’autonomie”, a expliqué la cheffe du Gouvernement. 

Responsabilisation des citoyens pris individuellement et collectivement mais également responsabilisation accrue des pouvoirs publics. Autonomisation ensuite pour donner les moyens aux populations de se prendre en charge. Et ce faisant, contribuer à la construction de l'économie au niveau local et national”, a-t-elle poursuivi.

Face aux défis de la Covid-19, le développement à la base est appelé à être le bouclier qui protège les communautés à la base, pour les rendre plus résilientes”, a de son côté synthétisé le Secrétaire général du Gouvernement, Kanka-Malik Natchaba, lors du débat sur les leçons apprises de la pandémie. 

Nous devons renforcer nos politiques de développement à la base en incluant davantage les communautés et en misant sur l'innovation et la résilience. La crise sanitaire ne doit pas annihiler nos efforts et compromettre les progrès enregistrés, le développement à la base doit désormais être l’affaire de tous”, a exhorté Victoire Dogbé.