Au Togo, les sous-secteurs de l’éducation seront fusionnés. Le sujet a fait l'objet d’une communication présentée mercredi 2 novembre en Conseil des ministres par le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko.
Il s’agit notamment de créer un seul Conseil national de l’éducation (CNE), afin d’assurer une “cohérence et une bonne coordination des politiques publiques éducatives”. En effet, des innovations seront introduites via le nouveau dispositif pour parvenir à un cadre juridique et institutionnel actualisé, conformément aux réformes en cours dans ce secteur.
La démarche s’aligne sur les nombreuses initiatives déjà entreprises par le gouvernement, dont la facilitation de la mobilité du personnel d’encadrement, la gratuité des frais d’inscription, le recrutement des enseignants, la réorganisation des écoles de formation, la construction et réhabilitation des salles de classe et le dialogue autour de l’amélioration de la condition enseignante.
Après 2021, le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé figure à nouveau dans le Top 100 des femmes africaines les plus influentes, du classement dévoilé mardi 1er novembre par Avance Media. Ce classement, réalisé chaque année par l’agence de notation de médias et de relations publiques sur le continent africain, a retenu pour 2022, des personnalités féminines issues de 36 pays (28 l’an dernier), réparties dans 08 catégories.
Congrats to @DogbeVictoire on making @avancemedia's 2022 List of 100 Most Influential Women as the Prime Minister of Togo @PrimatureTogo https://t.co/d1OWfMlJh3#100MIAW #AvanceMedia @unwomenafrica @GouvTg pic.twitter.com/yISQQ7XlUC
— Avance Media Africa (@avancemedia) November 1, 2022
Comme l’an dernier, la cheffe du gouvernement est distinguée dans la catégorie ‘Gouvernance’, aux côtés d’autres femmes d’Etat comme Sahle-Work Zewde, Samia Suluhu Hassan ou Rose Christiane Raponda.
Selon Avance Media, plusieurs critères ont été essentiels pour identifier ces femmes : l’excellence, le leadership, la performance, les réalisations personnelles, ou encore l’engagement auprès des communautés.
L’équipe gouvernementale s’est réunie mercredi 02 novembre en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets.
Le #ConseildesministresTg s’est réuni ce 02 novembre 2022 sous la présidence de SEM @FEGnassingbe, Président de la République. Le conseil a examiné 1 avant-projet de loi, 1 projet de décret et écouté 2 communications. Les grandes lignes dans l’infographie ci-dessous. ⤵️⤵️ pic.twitter.com/30lAk3qI8k
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) November 2, 2022
L’exécutif a notamment poursuivi l’étude de l’avant-projet de loi sur le régime juridique applicable aux entreprises publiques en République togolaise. Le texte, qui s’inscrit dans la dynamique de renforcement des structures de l’Etat, énumère les règles relatives à la création, l’organisation, au fonctionnement ou encore au contrôle des entreprises publiques. D’autres détails importants comme la cession d’actifs, la dissolution ou encore la liquidation sont également pris en compte.
Un projet de décret, relatif à la création d’un registre social des personnes et des ménages a également été examiné. Le texte, dont l’étude se poursuivra, doit permettre de mieux cibler les personnes ou les ménages concerné(e)s par les programmes sociaux du gouvernement.
Deux communications ont été en outre écoutées au cours des travaux, respectivement sur la fusion des différents conseils des sous-secteurs de l’éducation en un seul Conseil national de l’éducation (CNE), et la mise en place du Fonds national pour le développement du sport (FONADES).
Enfin, un compte rendu a été fait sur la désignation de Lomé il y a quelques jours, comme ‘Capitale de la paix, de la médiation et du dialogue’, par des leaders communautaires de l’espace Cedeao.
La Commission de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) a démarré ce mercredi 2 novembre à Lomé, sa revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au Togo. L’exercice qui est à sa huitième édition, vise à examiner l’état de mise en œuvre des législations nationales en lien avec les textes communautaires ainsi que le niveau des réformes, politiques, programmes et projets communautaires.
Au total, plus d’une centaine de textes réglementaires, sept projets et programmes communautaires seront évalués pour un montant de 9,5 milliards FCFA. L’activité “ permet d'identifier les facteurs pouvant spolier les fruits des différents efforts communautaires, en vue d'anticiper les actions idoines pour une intervention politique ciblée”, a précisé la représentante résidente de la commission de l'Uemoa, Aminata Lo Paye.
En 2021, le Togo a réalisé des avancées significatives, avec un taux moyen de mise en œuvre des réformes de 78,22%. Il est d’ailleurs l’un des meilleurs élèves en la matière au sein de l’Union.
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Le ministère du commerce tiendra du 10 au 11 novembre prochains à Lomé, un séminaire national sur le commerce électronique. L’événement, organisé en collaboration avec l’Organisation mondiale du commerce (OMC), doit permettre aux différents acteurs nationaux d’avoir un meilleur aperçu des différents enjeux liés au commerce électronique.
?Le Ministère du @CommercegouvTg
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) November 2, 2022
en collaboration avec l’Organisation Mondiale du Commerce #OMC organise un séminaire national sur le commerce électronique du 10 au 11 novembre 2022 à Lomé??. Inscription via ce formulaire ? https://t.co/f9zGJi4kKQ#Denyigban#TgTwittos
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Un formulaire d’enregistrement a été ouvert en ce sens jusqu’au 06 novembre à l’endroit des startups nationales.
Au Togo, le secteur du e-commerce est en plein essor, impulsé par la digitalisation de l’économie. Un plan stratégique de développement est d’ailleurs en gestation pour les cinq prochaines années.
Au Togo, la grande Foire internationale de Lomé (FIL) s’apprête à effectuer son grand retour le 30 novembre prochain, après deux années d’interruption en raison de la situation sanitaire. Sur le site du centre national des expositions (CETEF), d’importants travaux sont en cours depuis la mi-septembre.
L’objectif est de rénover entièrement l’infrastructure, pour mieux accueillir les visiteurs. “Tous les travaux seront réalisés d’ici quelques semaines”, a rassuré le directeur par intérim du site, Komlan Yakpey.
Pour cette 17ème édition, plus de 1 000 exposants issus d’une vingtaine de pays sont annoncés sur les 90 000 m2 de stands, et près de 300 000 visiteurs attendus. Des chiffres qui s’inscrivent notamment dans le sillage des éditions précédentes.
En rappel, le thème retenu pour cette manifestation foraine est celui de la ‘Compétitivité des biens et services pour la relance économique post-Covid19’.
Dix jours après le démarrage effectif des opérations de dénombrement du 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5), le bilan d’étape est positif, en dépit des débuts timides, a indiqué mardi 1er novembre, le directeur des statistiques démographiques et sociales à l’INSEED.
“C’est vrai que nous avons commencé timidement mais avec le temps, les agents ont pris de l’habitude et nous tendons vers la vitesse de croisière”, a déclaré Souradji Fankeba, reçu au JT de 20H de la Télévision nationale.
En effet, a expliqué le responsable, les trois premiers jours de l’opération ont été consacrés à un “listing” des ménages, et ce n’est qu’à partir du quatrième jour que le décompte proprement dit a commencé. “C’est une grosse opération, qui nécessite beaucoup de moyens logistiques” et de coordination avec les différentes équipes et les acteurs sur le terrain, a-t-il notamment poursuivi.
Réticence dans les milieux urbains
Néanmoins, des difficultés sont relevées, particulièrement en milieu urbain où il est observé “un amalgame” avec le recensement électoral ou encore celui d’ordre fiscal.
“Le travail que nous faisons est régi par la Loi statistique qui défend que les informations individuelles collectées soient divulguées à d’autres fins que celles des statistiques publiques”, a expliqué Souradji Fankeba, rassurant sur les motivations finales des questionnaires.
“Ce recensement vise à connaître la population du pays dans sa répartition géographique, dresser l’inventaire des conditions de logement des habitants, et avoir une base des infrastructures socio-collectives du pays. Ce sont ces indicateurs qui permettront d’évaluer les besoins réels des populations, et arriver à résoudre leurs problèmes”, a détaillé le Directeur.
“Tout le monde est concerné”
Alors qu’il reste 10 jours pour la clôture du dénombrement, un nouvel appel est lancé pour une mobilisation générale : “On recense tout le monde, qu’on soit national ou étranger (à quelques exceptions près notamment pour les personnels diplomatiques), enfant ou adulte, et c’est une obligation”.
Depuis quelques jours, la communication a été intensifiée, notamment avec la sensibilisation de proximité qui implique les crieurs publics, les leaders religieux et communautaires.
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Une délégation conduite par le ministre de l’eau et de l’hydraulique villageoise Bolidja Tiem, a effectué une visite de travail en Arabie Saoudite. Elle s’est entretenue avec les responsables du Fonds Koweïtien pour le Développement Économique Arabe.
Le ministre TIEM Bolidja et sa délégation ont été également reçu,au cours de cette visite en Arabie Saoudite,par les dirigeants du Fonds Koweitien pour le Développement Economique Arabe. A cette occasion,les projets de développement ont été discutés.@CommunicationTg @OngPadie pic.twitter.com/jwRtQpUQAY
— Ministère de l'eau et de l'hydraulique villageoise (@eau_tg) November 1, 2022
Les échanges ont notamment porté sur les projets de développement et le financement du secteur de l’eau. La délégation a également rencontré d’autres partenaires techniques et financiers dans le but de mobiliser des financements pour ce secteur.
En rappel, un accord a été signé en février dernier entre le gouvernement togolais et le Fonds saoudien de développement dans le cadre du programme de renforcement de l’accès à l’eau.
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Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a inauguré officiellement lundi 31 octobre 2022, le centre de formation à la confection de l’habillement de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA). L’infrastructure, implantée au sein du parc textile, est l’un des principaux maillons de la nouvelle chaîne industrielle.
J'ai inauguré officiellement le centre de formation à la confection de l'habillement de @PIA_Togo . Plus de 800 jeunes y ont déjà été formés, avec un objectif de 2000 formés d’ici 2023.
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) October 31, 2022
Ils produisent des polos/t-shirt #madeinTogo destinés aux marchés régional et international. pic.twitter.com/vzlKsXVmLh
Sur le site, plus de 800 jeunes dont 59% de filles, ont été formés et un peu plus d’un millier sont attendus pendant les prochains mois. En ligne de mire, un effectif de 2 000 jeunes formés et employés sur place. Si elle est actuellement de 60 000 pièces, la capacité de production mensuelle devrait dépasser le million de vêtements, une fois le rythme de croisière atteint.
“Ce centre est l’une des preuves de l’engagement du chef de l’Etat à rendre effective la transformation économique du Togo”, a affirmé le Premier ministre, en outre “impressionnée par la modernité des installations, la qualité des produits et le sérieux des jeunes togolais qui ont su en un temps record, maîtriser les process de fabrication”.
En rappel, la PIA prévoit d’abriter un centre de formation dans trois domaines : la transformation des produits agricoles, l'industrie et la construction.
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Une délégation de députés togolais participe depuis le 25 octobre à Maputo (Mozambique) à la 61ème session de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP). L’activité est aussi consacrée à la 42ème session de l’Assemblée parlementaire paritaire Afrique Caraïbes et Pacifique-Union Européenne ACP-UE (APP).
La 61e session de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) et la 42e session de l’Assemblée #parlementaire paritaire #ACP-UE (APP) se tiennent depuis le 25 octobre2022, à #Maputo, capitale de la Mozambique. pic.twitter.com/bmftnkef2F
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) October 28, 2022
Au menu de ces deux sessions qui durent huit jours, des questions liées à la jeunesse et à la femme, la guerre en Ukraine et ses conséquences sur l’approvisionnement en produits alimentaires dans les pays de l’OEACP. Le projet de règlement intérieur des Assemblées, prévu par l’accord post-Cotonou et des sujets liés au changement climatique seront également au cœur des échanges.
La délégation parlementaire togolaise est constituée de la 2ème Vice-présidente de l’institution, Mémounatou Ibrahima et de trois élus : Pacôme Adjourouvi, Abira Bonfoh et Gerry Taama.
Pour rappel, la 60ème session de l’Assemblée parlementaire de l’OEACP s’est tenue en mars dernier à Strasbourg en France.