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mercredi, 16 novembre 2022 10:17

Dernier jour pour le recensement général

Après quatre jours de prolongation, les opérations du cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5) arrivent à leur terme ce mercredi 16 novembre. Il ne reste plus que quelques heures désormais, pour s’acquitter de cet acte citoyen et civique. 

Durant les derniers jours, les équipes mobilisées ont effectué de nouveaux tours de ratissage, jusque tard dans la nuit. 

Pour rappel, 11 numéros utiles ont été mis à la disposition des populations, pour faciliter le dénombrement.

Les ministères chargés de l’éducation et de l’enseignement supérieur ont dévoilé lundi 14 novembre, les dates officielles retenues pour les examens et concours de l’année scolaire en cours.

Le Probatoire (BAC 1) ouvrira le bal dès le 30 mai 2023, tandis que le Certificat de fin d’apprentissage (CFA) clôturera la saison des examens en septembre. Le BAC 2, toutes séries confondues, aura lieu du 26 au 30 juin. 

Quelques dates clés à retenir :

BAC 1 : 30 mai au 02 juin 2023 

CEPD : 13 au 15 juin 2023 

CAP : 12 juin au 07 juillet 2023 

BEPC : 20 au 23 juin 2023 

BAC 2 : 26 au 30 juin 2023. 

BT : 25 juillet au 1er septembre 2023

CQP : 28 août au 1er septembre 2023

CFA : 04 au 09 septembre 2023

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En fin de mission au Togo, l’ambassadrice de France, Jocelyne Caballero a été reçue ce mardi 15 novembre à Lomé par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. La diplomate a fait le point de la coopération entre le Togo et la France. 

Les échanges entre les deux personnalités ont notamment porté sur les « résultats concrets réalisés dans les domaines économique et social pour répondre aux urgences du développement du pays notamment dans la région des Savanes ».  Au cours de son mandat, le Togo a bénéficié de plusieurs projets dont les programmes d’alimentation en eau potable. Une table ronde est d’ailleurs annoncée dans le cadre de cette initiative pour permettre au Togo d’atteindre à l’horizon 2025 l’accès universel à l’eau.

Jocelyne Caballero a été accréditée en septembre 2020 au Togo, en remplacement de Marc Vizy.  

L’expérience togolaise en matière de delivery unit suscite de l’intérêt sur le continent. Une équipe du Secrétariat Exécutif du Conseil national du plan d'accélération de la transformation du Gabon (CNPAT) a effectué en ce sens, la semaine écoulée, un séjour à Lomé. 

Ce déplacement qui s’inscrit dans le cadre des excellentes relations entre Lomé et Libreville, était surtout l’occasion d’échanger avec les membres de la Cellule présidentielle d'exécution et de suivi des projets (CPES), afin d’améliorer l’action de l’entité gabonaise, opérationnelle seulement depuis un an. Plusieurs activités ont ainsi meublé l’agenda de ce séjour, notamment des rencontres avec des hauts responsables et des visites de terrain. 

Pour rappel, la CPES est une task-force mise en place en 2017 par le chef de l’Etat, afin de suivre la mise en œuvre des projets de développement du pays. Elle est coordonnée depuis décembre 2020 par Aïcha Pere. Depuis 2019, l’organe fait partie d’un réseau africain.

Les procédures pour l’obtention du titre foncier peuvent toutes, se faire en ligne, dorénavant. L’annonce a été faite il y a quelques jours par le commissaire général de l’Office togolais des recettes (OTR), Philippe Tchodie. 

Cette réforme s’inscrit dans le cadre de la modernisation du foncier et de l’amélioration du climat des affaires. Elle permet de simplifier les démarches pour les populations et de réduire leurs délais de traitement. La dématérialisation du cadastre vient s’ajouter aux réformes opérées pour le permis de construire.  

Pour rappel, en avril dernier, l’exécutif a adopté un projet de décret relatif aux règles applicables aux livres fonciers et registres électroniques, dans le sillage de la modernisation du système national de conservation foncière.

La capitale togolaise abrite depuis lundi 14 novembre, les réunions annuelles de l'Organisation Inter Africaine de Café (OIAC). Les travaux, 62ème du genre, ont été officiellement ouverts par le ministre du commerce, Kodjo Adedze, président en exercice de l’organisation. 

Pendant cinq jours, les assises seront articulées autour du thème de ‘l’Autonomisation des Jeunes et des Femmes dans l’Industrie Africaine du Café’ et de la problématique de la transformation et de la consommation locale. Plusieurs activités connexes sont ainsi inscrites à l’agenda, comme le Forum politique de haut niveau, la conférence scientifique, l’Assemblée générale, ou encore le symposium. 

Le projet de l’OIAC est de transformer le secteur caféier d’Afrique en une industrie moderne, compétitive et durable qui met l’accent sur la qualité, la quantité et la productivité, profitable à tous les acteurs et en particulier aux producteurs”, a rappelé le ministre. 

Le Togo, dont la qualité du café est reconnue à l’international, est également bien représenté au sein de l’Organisation internationale du café (OIC). Le pays prendra d’ailleurs la tête de cette organisation l’année prochaine.

L’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) dispose d’une nouvelle centrale électrique et d’un système de balisage lumineux. Inauguré jeudi 10 novembre par le ministre des Transports routiers, aériens et ferroviaires Affoh Atcha-Dedji, l’ouvrage a été réalisé avec le soutien de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (Asecna).

L’objectif est d’assurer la sécurité aérienne sur le continent et d’améliorer les services de navigation de l’agence panafricaine. D’un coût total de 4,2 milliards FCFA, l’ouvrage s’inscrit dans le cadre du Plan de services et équipements (PSE) de l’Asecna. L’infrastructure “vise à assurer la sécurité aérienne dans les conditions optimales dans notre pays”, a précisé le ministre des transports. 

Créée depuis 1959, l’Asecna lutte pour le renforcement de la sécurité aérienne sur le continent et compte 18 pays Etats membres.  

La capitale togolaise a accueilli vendredi 11 novembre, la 7ème réunion des ministres en charge de la sécurité de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Les travaux ont permis d’évaluer la situation sécuritaire dans l’espace communautaire. 

Il s’agissait pour les ministres de définir de nouvelles orientations pour mieux lutter contre l’insécurité dans la sous-région. Les participants sont également revenus sur le projet d’informatisation et d’interconnexion des postes de police frontaliers de l’Union. D’un coût global de plus de 10 milliards FCFA, l’initiative permettra de suivre les mouvements des citoyens des Etats membres de l’Uemoa, afin de relever leur niveau de résilience.

En rappel, un accord-cadre de coopération en matière de sécurité et de renseignements a été signé en 2018 par les ministres de la sécurité des Etats membres de l’Uemoa. Il a été actualisé l’année dernière au cours de la sixième réunion ministérielle tenue à Abidjan. 

Au Togo, la Direction générale de la météorologie nationale (DGMN) devient l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET). L’exécutif a en effet adopté vendredi 11 novembre en Conseil des ministres, un projet de décret en ce sens. 

L’objectif poursuivi est “ d’innover et d’améliorer la fourniture des services météorologiques et climatiques de qualité”. Le texte permet de doter la DGMN d’une meilleure gestion. Ainsi, la nouvelle entité pourra contribuer à la sécurité et à la sûreté aéroportuaires et fournir des informations nécessaires à d’autres secteurs d’activités. 

Créée depuis 1932, la météorologie nationale érigée en direction en 1971 a entre autres pour mission, l’alerte et la prévention contre les risques de catastrophes. 

Au Togo, le gouvernement a adopté vendredi, lors de sa réunion hebdomadaire, l’avant-projet de loi de finances, pour l’exercice 2023. Le budget, proposé dans un contexte de crises multiples, est projeté à 1.957,9 milliards FCFA en ressources et charges. 

Concrètement, il s’agit d’une hausse de 4,4% par rapport à la loi de finances rectificative de 2022, récemment équilibrée à 1.875,8 milliards FCFA. Les recettes budgétaires sont quant à elles, attendues à 1.187,2 milliards FCFA, soit une augmentation de 117 milliards (+10,9%).   

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50% consacré aux dépenses sociales 

Dans la continuité des précédents budgets et tout en poursuivant la mise en œuvre de la loi de programmation militaire, l’exécutif maintient ses engagements en consacrant de nouveau, une importante part aux secteurs sociaux (santé, éducation, développement à la base, etc..).

Ainsi, 623,4 milliards FCFA sont prévus. Un montant en hausse de près de 20% par rapport au budget 2022 où 522,2 milliards FCFA ont été consentis.

Une batterie de mesures innovantes annoncées   

Le projet de budget pour 2023 voit également plusieurs mesures nouvelles proposées, dans le but en ligne avec la poursuite des actions d’inclusion sociale et l’amélioration du climat des affaires. 

Sont notamment annoncées, l'exonération du matériel et des engins utilisés dans les BTP pour soutenir les entreprises, la déductibilité des primes versées pour l'assurance maladie des salariés, la baisse de la patente, pour accompagner notamment les revendeuses de pagne et rendre compétitifs les prix des tissus. 

Par ailleurs, la TVM reste suspendue au profit des transporteurs. Enfin, l’exonération de la TVA sur les cantines scolaires est maintenue, et élargie désormais aux cantines universitaires et d’entreprises.

Les mesures sociales de 2022 seront poursuivies 

Dernier point notable dans ce projet, la poursuite des mesures sociales prises par le gouvernement en 2022, afin de lutter contre la cherté de la vie et améliorer les conditions des populations. “Le budget de l’Etat, exercice 2023, financera également la poursuite du programme d’urgence de renforcement de la résilience dans la région des savanes”, promet en outre l’exécutif. 

L’enjeu pour le gouvernement, explique le Secrétaire général, Kanka-Malik Natchaba, est de renforcer l’inclusion”.

Le projet final devrait être soumis très prochainement aux députés pour validation.