(Togo Officiel) - L’Assemblée nationale a adopté jeudi 20 octobre en plénière à Lomé, le projet de loi de finances rectificative, exercice 2022. Le nouveau budget, préparé il y a quelques semaines par l’exécutif, a été approuvé en présence du ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, et celui chargé des relations avec les Institutions de la République, Christian Trimua.
Au cours de la troisième séance plénière de la deuxième session ordinaire de l’année 2022, les #députés ont adopté, ce jeudi 20 octobre 2022, à l’unanimité, le projet de loi de #finances rectificative, exercice 2022.#AssainissementFinancesPubliques
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) October 21, 2022
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Désormais, le budget national pour l’année en cours s’équilibre à 1.875,8 milliards FCFA en dépenses et en recettes, contre 1.779,2 milliards FCFA dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 5,4%.
Rendue nécessaire par l’évolution de la conjoncture, aussi bien sur le plan national qu’à l’international, cette révision se justifie surtout par la prise en compte des nouvelles dépenses effectuées par le gouvernement. Ceci, afin de satisfaire aux impératifs sécuritaires ainsi qu’aux dépenses sociales qui ont été revues à la hausse, et protéger le pouvoir d’achat des ménages des couches les plus vulnérables.
En effet, le 16 septembre dernier, le Président de la République avait décrété 10 nouvelles mesures face à la vie chère, dont la mise en œuvre devrait coûter au total, près de 100 milliards FCFA à l’Etat.
En outre, il était important de réajuster certaines dépenses, à l’issue du suivi régulier de leur niveau d’exécution et de l’évaluation effectuée il y a quelques mois, à fin août, a expliqué le ministre de l’économie.
“En votant cette loi de finances rectificative, vous donnez au gouvernement, les moyens de son action”, a déclaré Sani Yaya aux élus, avant d’assurer que l’équipe gouvernementale “entend poursuivre la mise en œuvre des réformes structurelles visant la stabilité du cadre macroéconomique et l’assainissement des finances publiques qui passe notamment par une plus grande efficience dans la gestion des dépenses publiques”.