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Le ministre de l’urbanisme, Koffi Tsolenyanu a visité les ouvrages de drainage des eaux pluviales en cours de réalisation dans la commune du Golfe 1, à Lomé. L’objectif est de constater l’état d’avancement des travaux. 

Démarrés depuis le 5 janvier 2022, les travaux du Boulevard Mobutu enregistrent un taux d’exécution de 42,50 %, avec un délai contractuel consommé de 89,67%. Un retard qui remet en cause le planning d’exécution et compromet l’achèvement des travaux, initialement prévu fin 2022. Le ministre de l’urbanisme a exhorté les entreprises à redoubler d’efforts afin de rectifier le tir. 

D’un coût global de 25 milliards FCFA, les travaux d’aménagement et de bitumage des rues urbaines à Lomé couvrent les quartiers de Bê, notamment Gbényédzi, Hounvémé, Ahligo, Kotokoukondji, Akodessewa et Ablogamé. Ils permettront d’améliorer le cadre de vie de la population.  

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La 27ème conférence des parties sur les changements climatiques (COP 27) s’est ouverte le week-end dernier à Charm el-Cheikh en Egypte. Le Togo y prend part, représenté par une importante délégation multisectorielle conduite par le ministre de l’environnement. 

Les travaux, consacrés surtout à des négociations, interviennent dans un contexte météorologique inquiétant pour la planète, qui vient d’enregistrer sept années extrêmement chaudes. 

Dans la cité balnéaire égyptienne, le Togo entend défendre ses actions et projets, mais aussi tenter d’obtenir des financements. Le pays dispose d’ailleurs pour l’occasion d’un pavillon de 30 m2 pour participer au mieux à ce rendez-vous mondial. 

Mardi, Foli-Bazi Katari a notamment échangé avec des représentants d’Expertise France, l’agence publique française de coopération, filiale de l’AFD. 

Les travaux prennent fin le 18 novembre.

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Au Togo, l’exercice de la profession d’acheteur ou d’exportateur de soja, qu’il soit conventionnel ou biologique, ainsi que de ses produits dérivés, est subordonné à l’obtention d’un agrément délivré par le Secrétariat exécutif du Comité de coordination de la filière. C’est le rappel effectué mardi 08 novembre par les ministres de l’agriculture et du commerce via un communiqué conjoint. 

La démarche s’inscrit dans le cadre de la dynamique d’organisation, de professionnalisation et d’accompagnement par le gouvernement, de ce secteur porteur de l’économie nationale, conformément aux objectifs de la feuille de route quinquennale. Un cadre réglementaire a d’ailleurs été mis en place depuis 2019, pour mieux régir les activités de la filière. 

Des mesures consensuelles annoncées pour la campagne 2022-2023

Pour la campagne de commercialisation 2022-2023 qui s’annonce, plusieurs mesures ont été discutées entre les différents acteurs, et seront mises en œuvre à divers niveaux. 

Il s’agit notamment de la mise en place de comités de gestion de la campagne, la mise à jour de l’application ‘Trace Soja Togo’ qui sert à traquer et mieux écouler les cargaisons, l’érection de points de contrôle et le recrutement d’agents contrôleurs, la définition du prix plancher, ou encore la fourniture de preuves de livraison aux unités de transformations locales. 

Le Togo, dont le soja jouit d’une excellente réputation à l’international, veut désormais franchir le cap de la transformation. Des usines ont été érigées dans ce sens au sein de la plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA). L’ambition est claire, transformer plus de 200 000 tonnes de soja 100% local par an, et créer des centaines d’emplois.

Au Togo, le ministère de la santé tape du poing sur la table, en ce qui concerne les publicités de certains individus et sociétés, sur les prestations de santé sans autorisation. 

En effet, dans un communiqué publié mardi 08 novembre, le département dirigé par Moustafa Mijiyawa, a pointé un phénomène devenu courant sur le territoire. “Des individus et sociétés, se réclamant de la promotion de la santé, proposent des prestations aux populations sans avis ni autorisation”, a-t-il indiqué. Ces derniers, poursuit le ministère, “vont jusqu’à diffuser des publicités tapageuses dans certains médias et sur des réseaux sociaux en promettant des prestations contre paiement de sommes exorbitantes qui frisent l'escroquerie".

Ces genres de comportements sont contraires aux principes déontologiques en matière de santé”, martèle Moustafa Mijiyawa, qui met en garde les auteurs des pratiques incriminées: “Le code de la santé en ses articles 322 et 323 autorise la promotion de la santé, mais pas la publicité sur les prestations et les médicaments”, précise-t-il.

Des instructions ont été données aux services techniques pour renforcer le contrôle et la surveillance, et interpeller les contrevenants. Pour leur part, les populations sont invitées à la vigilance et à éviter les “vendeurs d’illusion”. 

Certains pays d’Afrique font actuellement face à une épidémie d’Ebola, a annoncé mardi 08 novembre, le ministère de la santé. Cette maladie à virus, hautement contagieuse, a déjà causé plusieurs morts. 

Au Togo, aucun cas n’est enregistré à ce jour. Toutefois, des dispositions urgentes sont d’ores et déjà prises, pour répondre à une éventuelle urgence sanitaire. 

La surveillance épidémiologique est ainsi renforcée, surtout aux points d’entrée du territoire pour une détection précoce, tout comme les capacités des équipes d’intervention rapide et la logistique. En outre, la sensibilisation et la mobilisation sociale s'intensifient. 

Une vigilance accrue et des comportements à adopter  

Comme dans le cas de chaque alerte sanitaire, le ministère de la santé invite la population à une vigilance accrue et à l’adoption de certains comportements spécifiques : se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, éviter les contacts avec les liquides biologiques d’une personne suspecte ou malade, éviter de manipuler, en l’absence de toutes mesures de protection adaptée, le corps d’une personne présumée décédée de la maladie, et enfin, bien cuire les aliments et surtout les viandes, avant de les consommer. 

Devant tout cas suspect, les populations sont invitées à contacter le centre de santé le plus proche pour une prise en charge rapide. 

Pour rappel, la maladie à virus Ebola se manifeste par une fièvre brusque, accompagnée de plusieurs autres symptômes : faiblesse intense, douleurs musculaires, maux de tête, fatigue, vomissements, nausées, diarrhées, douleurs abdominales et parfois saignements inexpliqués. 

Elle peut être guérie si elle est détectée et prise en charge précocement”, rassure le Professeur Moustafa Mijiyawa.

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Quelques semaines après son dernier succès sur le marché financier régional, le Togo initie une nouvelle opération. Le trésor vient de lancer un avis d’appel d’offres, une émission simultanée d’obligations.

L’emprunt sollicité, d’un montant total de 30 milliards FCFA, sera bouclé vendredi 11 novembre à 10h30 par l’agence régionale des titres publics. Dans les détails, il s’agit des Obligations Assimilables du Trésor (OAT) de 3 et 10 ans, rémunérées respectivement à 5,30% et 6% l’an. 

Pour rappel, le Togo a revu à la hausse ses ambitions sur le marché des titres publics, suite à la conjoncture inflationniste mondiale et aux menaces sécuritaires. De 533 milliards FCFA au départ, le pays ambitionne de mobiliser 663 milliards FCFA cette année.

Le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) a accordé lundi 7 novembre, 434 millions FCFA à 35 femmes entrepreneures togolaises. Le financement s’inscrit dans le cadre du programme " Accélération de l'entreprenariat féminin et l'innovation chez les femmes ", réalisé en partenariat avec le Conseil national du patronat du Togo. 

Les fonds alloués permettront de soutenir la formalisation des initiatives pilotées par les femmes, afin de faciliter leur intégration dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). "Nous espérons que ce soutien permettra d’accélérer votre cheminement vers l’entreprenariat plus durable et inclusif, offrant des solutions au marché régional et favorisant le positionnement des produits ‘‘made in Togo’’, a déclaré le représentant résident du Pnud, Aliou Dia. 

Cet appui fait suite à la signature, il y a deux mois, d’une déclaration d'intention entre le Conseil national du patronat et le Système des Nations Unies pour renforcer leur coopération. 

Après avoir effectué l’année dernière son entrée dans le classement des 100 premiers ports à conteneurs dans le monde, le Port de Lomé confirme sa place cette année. La plateforme a gagné deux nouveaux rangs, et se classe désormais 96ème au sein de la célèbre ‘One Hundred Ports’ de la revue spécialisée Lloyd’s List.

Cette performance, le PAL la doit notamment à “une année exceptionnelle”, marquée une nouvelle fois par une croissance à deux chiffres (13,7%) du volume d’EVP. En effet, l’infrastructure a brassé en 2021, 1 962 304 conteneurs en tout, contre 1 725 270 en 2020. 

1er port à conteneurs d’Afrique subsaharienne, 4ème sur le continent

Ces performances sont davantage remarquées sur le plan continental. Unique représentant de la sous-région dans le classement, le Port de Lomé se classe 1er en Afrique subsaharienne et maintient son statut de 4ème sur le continent derrière les plateformes de Tanger Med (Maroc), Port Saïd (Egypte), et Durban (Afrique du Sud).

Pour le Togo, qui a vu son statut régional rehaussé par la décision du géant mondial du transport de conteneurs et de la logistique MSC de faire du PAL son point stratégique de transbordement sur le continent, il s’agit désormais de rester durablement dans ce classement et de maintenir la progression. 

En rappel, le classement est dominé par deux ports chinois de Shangaï (1er) et Ningbo-Zhoushan (3ème) et un singapourien (2ème). 

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Un peu plus d’un an après la dernière rencontre en date, le Togo et l’Union Européenne ont tenu lundi 07 novembre à Lomé, la 23ème session du dialogue politique entre les deux parties. Ce dialogue, co-présidé par le ministre des affaires étrangères et l’ambassadeur de l’UE, était surtout le premier du genre depuis la signature du nouvel accord entre les pays d’Afrique-Caraïbes-Pacifique (OEACP) et ceux du Vieux continent. 

Au centre des discussions, plusieurs sujets d’ordre national et international d’intérêt commun, comme la lutte contre le terrorisme, la situation sécuritaire dans les Savanes, l’impact de la guerre en Ukraine et les mesures sociales, la décentralisation et les prochaines élections, la gouvernance économique et la lutte contre la corruption, ou encore le suivi de l’examen périodique universel du Togo. 

A l’issue de la rencontre, la partie européenne s’est notamment engagée à renforcer son appui dans plusieurs secteurs, au bénéfice des populations. 

C’étaient des échanges productifs, marqués par une volonté d’avancer ensemble”, a salué Joaquin Tasso Villalonga.  

Le Togo est toujours disposé à dialoguer avec ses partenaires pour le bien être de chacune de nos populations”, a pour sa part, rappelé Robert Dussey.

Quinze jours après le début du recensement général de la population et de l’habitat, les différentes parties prenantes de l’opération (membres du gouvernement, partenaires techniques et financiers, préfets, maires, chefs traditionnels et leaders religieux) se sont retrouvées lundi 07 novembre à Lomé à une réunion d’évaluation.

Objectif : faire le point d’étape, remercier les populations pour leur adhésion au processus, encourager les personnes encore hésitantes et sensibiliser en répondant aux différentes préoccupations. 

Également, il s’agissait à l’entame de cette dernière ligne droite, d’identifier les leviers à actionner pour atteindre les objectifs fixés. “Après deux semaines de l’opération de dénombrement, nous avons noté des résultats significatifs sur le terrain en termes de population enregistrée. Toutefois, il s’avère nécessaire de redoubler d’efforts à tous les niveaux afin d’enrôler toute la population vivant sur notre territoire”, a expliqué la Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson, qui préside le Comité national du recensement (CNR). 

1 CNR

Plusieurs approches de solutions ont été proposées dans ce sens par les officiels afin d’optimiser les performances enregistrées jusque-là. En outre, la sensibilisation se verra renforcée, avec le concours des chefs traditionnels, des membres des Comités locaux de recensement et des leaders religieux. 

“Planifier un avenir meilleur grâce au RGPH-5”

Pour rappel, les résultats du RGPH-5 doivent permettre au pays de disposer d’une base de données démographiques, sociales et économiques actualisées, fiables et désagrégées, pour répondre aux besoins de planification et de gestion des programmes de développement.

Aucune donnée individuelle ne sera publiée”, avait rappelé il y a quelques jours l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (Inseed), chargé du pilotage des opérations. 

Le recensement s’achève le 12 novembre prochain.